Personnel de direction dans une grande banque française
Conseillère de Paris élue dans le 16è arrondissement depuis 2014 déléguée à l’enseignement supérieur et vice présidente de la commission culture au Conseil de Paris.
Conseillère régionale à la Région Île-de-France, Présidente du FRAC Île-de-France (Fonds régional d’art contemporain), présidente de la commission tourisme.
Mes domaines de prédilection sont l’éducation où je suis vice présidente de la commission des lycées à la région et la culture.
Parmi les sujets défendus au conseil de Paris, à notre initiative a été adoptée à l’unanimité la mise en place d’une politique de sauvegarde du petit patrimoine parisien, la défense de l’extension des horaires d’ouverture des bibliothèques et leur ouverture le dimanche, ou encore l’adoption d’une politique de mise en place d’heures calmes des les administrations pour les personnes en situation de handicap à Paris.
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- Béatrice Lecouturier à propos du Conseil parisien des européens
Monsieur le Maire,
Mes chers collègues,
Chers amis du Conseil Parisien des Européens,
Tout d’abord, permettez-moi de regretter l’absence de la Maire qui aurait dû être là pour vous accueillir et de regretter également le manque d’élus qui sont là également pour vous accueillir ce matin.
C’est toujours, en tout cas, une joie pour nous de vous accueillir. D’accueillir l’Europe par votre entremise dans notre conseil et peut-être aujourd’hui encore plus que jamais considérant la situation internationale actuelle. Et de vous remercier tout particulièrement de vos propos ce matin que vous avez tenus devant nous.
Une fois encore, notre groupe MoDem et Indépendants salue les travaux du Conseil parisien des Européens réalisé sur l’année 2024. Une ouverture sur de bonnes pratiques dans les villes européennes, comme vous nous l’avez rappelé, dont Paris doit pouvoir s’emparer.
Ainsi, nous souscrivons parfaitement et complètement aux travaux et recommandations du groupe de travail qui s’est penché sur la “valorisation des déchets”.
En effet, les recommandations s’appuient sur des exemples concrets, testés dans plusieurs capitales européennes, et transportables à notre réalité parisienne. Nous pouvons souligner les mesures de bons sens comme l’adaptation des fréquences de collecte, des bacs enterrés, les sanctions dissuasives ou encore les technologies de suivi intelligent des conteneurs.
Ces propositions vont dans le sens de ce que nous, notre groupe nous portons depuis le début de cette mandature mais malheureusement, nos vœux nombreux ont souvent été rejetés. Cependant les enjeux persistent, et le diagnostic est partagé : Paris est encore loin d’être exemplaire en matière de gestion des déchets, donc nous comptons beaucoup sur vos propositions pour que la Ville de Paris fasse quelque chose.
Notre groupe MoDem et Indépendants tient également à saluer le vœu que vous nous présentez aujourd’hui. L’isolement dans les villes et notamment dans les grandes villes est un sujet essentiel à traiter pour notre humanité.
Savoir accueillir l’autre pour mieux l’intégrer, savoir protéger nos aînés de l’isolement doivent être des valeurs cardinales de notre politique municipale.
Tout d’abord concernant l’accueil, les mairies d’arrondissements doivent être les clés d’entrée pour les personnes étrangères qui arrivent à Paris, pour expliquer le fonctionnement, vous l’avez très bien dit madame, de notre ville, les démarches administratives et effectuer ou comment trouver un logement et bien sûr proposer des cours de français de manière beaucoup plus large qu’aujourd’hui, car la langue reste le premier vecteur d’intégration lorsqu’on arrive dans notre capitale.
Vos propositions d’un guide multilingue est tout à fait intéressant à ce sujet. La formation des agents municipaux dans l’accueil des personnes étrangères qui arrivent à Paris est aussi un axe à améliorer et à développer. Ce sont des idées dans la droite ligne de ce que notre groupe défend depuis longtemps : une intégration accompagnée, exigeante mais humaine, qui ne laisse personne sur le bord du chemin.
Sur le sujet de la solitude et de la lutte contre l’isolement des personnes âgées, qu’il s’agisse des repas intergénérationnels, des espaces de rencontres informels ou des logements partagés que vous proposez dans ce vœu, notre groupe y souscrit entièrement.
Dans ce combat contre l’isolement, le lien social passe aussi par la présence de nos animaux de compagnie. Et c’est pourquoi notre présidente de groupe, Maud Gatel, a porté une mesure forte : ouvrir la possibilité d’accueillir des chiens et des chats dans les EHPAD parisiens. Cette expérimentation connaît un grand succès auprès des personnes âgées seules qui retrouvent une joie de vivre grâce à la compagnie de nos amis à quatre pattes.
Nous soutenons donc pleinement votre vœu, qui s’inscrit dans une logique d’action, de partage d’expériences à l’échelle européenne, et de construction d’un Paris plus humain, plus solidaire, plus attentif aux fragilités de chacun.
En conclusion, chers amis du Conseil parisien Européens, vos travaux et vos réflexions nous confortent que l’Europe est une source d’inspiration pour nos politiques municipales à Paris et une richesse dans notre vivre ensemble.
Je vous remercie.
Continuer la lecture → - Béatrice Lecouturier à propos du principe de vente conditionnelle de monuments funéraires anciens
Merci Monsieur le Maire
Mes chers collègues,Paris est une ville d’Histoire, de mémoire et de patrimoine. Ce patrimoine ne se limite pas aux monuments que nous admirons sur nos places et dans nos rues. Il est aussi présent dans nos cimetières, ces lieux de recueillement mais aussi ces lieux de transmission, où repose notre passé. Conserver et valoriser ces témoignages de l’histoire parisienne est une responsabilité qui nous incombe collectivement.
C’est pourquoi l’expérimentation que nous propose cette délibération mérite toute notre attention. Elle s’inscrit dans une double démarche : d’abord préserver notre patrimoine funéraire et répondre à la demande légitime des Parisiens souhaitant obtenir une concession dans nos cimetières intra-muros. Trop de monuments, témoins d’un art funéraire remarquable, ont été laissés à l’abandon et nous avons aujourd’hui l’opportunité d’inverser cette tendance, avec un cadre juridique clair et protecteur.
L’originalité de ce dispositif réside dans son montage en deux temps. En distinguant la vente du monument de l’attribution de la concession, nous garantissons que la restauration sera bien réalisée avant toute acquisition définitive. C’est un point essentiel : nous ne devons pas voir ces monuments comme de simples biens à céder, mais bien au contraire des éléments de notre patrimoine à transmettre dans le respect de leur histoire et de ceux qui y ont reposé.
Loin d’être une privatisation du patrimoine funéraire parisien, ce projet repose sur un principe vertueux d’économie circulaire. Il offre ainsi une alternative qui pourrait favoriser la préservation du patrimoine tout en limitant le recours à de nouvelles constructions. Cette démarche, à la fois patrimoniale et écologique, contribuerait à maintenir l’identité historique des cimetières parisiens.
Enfin, rappelons que cette expérimentation repose sur un cadre strict et transparent. Les futurs acquéreurs seront sélectionnés par tirage au sort et devront présenter des devis de restauration avant toute acquisition. De plus, l’intervention de l’Architecte des Bâtiments de France garantira que les monuments restaurés respecteront l’identité architecturale des cimetières parisiens. Nous y serons extrêmement vigilants.
Paris a toujours su innover pour préserver son patrimoine. Aujourd’hui, nous avons l’occasion d’expérimenter une solution pragmatique et équilibrée. Alors donnons-lui sa chance. Et le groupe MoDem et Indépendants votera donc en faveur de cette délibération.
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Je vous en remercie. - Béatrice Lecouturier à propos du Conseil parisien de la jeunesse 2024
Monsieur Maire,
Chers amis du Conseil parisien de la jeunesse,
Vous le savez, nous attendons toujours avec attention le rapport d’activité du conseil parisien de la jeunesse car au-delà de la promesse de l’avenir que vous portez, il y a un travail et des propositions toujours de grande qualité.
Et je dois avouer que ce crû 2024 Joséphine Baker est un excellent crû !
Dans un moment où le bruit et la violence montent dans certaines instances politiques, vous faites preuve de votre côté d’une très grande maturité, d’une réflexion profonde et d’une volonté à mettre en avant l’intérêt général pour faire avancer le débat.
Et pour tout cela, notre groupe Modem et Indépendants vous remercie.
Et puis le choix de votre vœu portant sur l’accès des jeunes Parisiens à la culture témoigne de l’importance que revêt la culture pour vous, dans vos vies et qu’elle est un axe de progression pour les jeunes dans notre ville.
Sensibilisation au handicap, alimentation comme enjeu majeur pour la santé des jeunes générations, mieux s’approprier l’Union européenne en renforçant les échanges entre jeunes Parisiens et leurs homologues européens, favoriser une politique du logement abordable notamment pour les jeunes qui deviennent parents, lutter contre l’isolement des jeunes en renforçant le lien social et enfin rendre la capitale plus verte, plus propre et plus sûre, ça c’est un vrai programme électoral et des thématiques que notre groupe soutient régulièrement dans ses interventions et vous avez bien entendu tout notre soutien.
Votre travail doit être reconnu à plusieurs niveaux : tout d’abord par la valorisation de votre expérience et de vos travaux d’élus, au sein du conseil de la jeunesse en vous délivrant effectivement une certification officielle pour les institutions éducatives ou pour les employeurs auxquels vous auriez à faire plus tard.
Ensuite par un suivi et une évaluation de vos propositions, et là je rejoins Paul Hatte un suivi et une évaluation de vos propositions qui sont indispensables pour mesurer toute politique publique, son impact et la transparence sur sa mise en œuvre.
Et nous, nous sommes très attachés à cette idée d’évaluation.
En revanche, nous restons aussi très attachés à l’idée de bénévolat de l’engagement. L’idée de gratuité, l’idée du don de ses actions devient un concept, je sais, inconnu dans nos sociétés modernes.
Et pourtant, je suis suis sûre que vous trouvez une autre richesse à vous engager pour les autres, pour les personnes que vous rencontrez, pour la satisfaction à faire avancer le bien commun grâce à vos actions. Sachons donner de son temps gratuitement à l’autre sans en attendre obligatoirement une rétribution pécuniaire.
Cependant, tout travail méritant salaire, nous devons engager une réflexion sur des modes d’indemnisation indirects.
Le vœu que vous proposez à notre assemblée aujourd’hui est fondamental.
L’accès à la culture pour tous, et notamment pour tous les jeunes, est une exigence que nous devrions tous avoir. C’est un fil rouge que nous défendons nous, depuis toujours, dans notre groupe Modem et Indépendants.
Notre grande préoccupation est de libérer les jeunes des freins qui les retiennent à entrer dans un lieu de culture : des freins sociaux souvent, des freins financiers parfois qu’il faut savoir lever.
Pour cela, il est nécessaire de développer une politique très fine au plus près des jeunes en question au niveau de chaque arrondissement et nous vous soutenons dans l’idée d’embarquer les maires d’arrondissement et leurs adjoints avec vous.
L’idée de gamification est une idée tout à fait novatrice et tout à fait intéressante pour adapter le récit des musées à leurs jeunes visiteurs et rendre leur expérience plus immersive, plus active tout en délivrant des messages de grande qualité.
Il est indispensable d’intégrer ces innovations technologiques pour ouvrir plus largement les portes de nos musées.
En revanche permettez moi d’apporter un petit doute sur la mise en place d’une concertation dans chaque instance culturelle. Il me semble un peu difficile de mettre en place cette mesure sans ajouter de lourdeur administrative.
Quant à une harmonisation des accès aux lieux de culture, c’est là encore notre combat de toujours notamment pour l’accès aux bibliothèques qui sont les premiers accès à la culture des jeunes Parisiens bien avant les musées.
Voilà, donc un grand bravo à vous et nous voterons bien évidemment favorablement votre vœu.
Merci pour votre travail et la qualité.
Je vous remercie.
Continuer la lecture → - Béatrice Lecouturier à propos de la disparition du dernier point physique de l’Office du tourisme
Merci Madame la Maire,
Madame la Maire,
Mes chers collègues,
Véritable institution parisienne, l’Office du Tourisme a fermé ses portes le 12 janvier dernier.
Et nous le regrettons. Nous le regrettons car disparaît un point reconnu, visible et apprécié des touristes. Et lorsque l’on visite une ville que l’on ne connaît pas, il est toujours réconfortant de savoir que des personnes formées à recevoir des touristes, qui parlent souvent plusieurs langues étrangères, sont là pour vous aider et vous donner les renseignements pratiques dont vous avez besoin.
Alors oui bien sûr les usages évoluent et le numérique a pris le pas sur les pratiques plus traditionnelles lorsqu’on prépare son voyage.
L’hyper connectivité exclut aussi toute une partie de la population moins connectée ou moins à l’aise avec les nouvelles technologies.
Le lien humain reste encore la plus jolie porte d’entrée à visiter une ville. Et nous souhaitons rendre hommage aux salariés de l’office du tourisme qui ont œuvré avec beaucoup de professionnalisme à l’accueil des touristes et ont vu brutalement leurs emplois supprimés.
Votre argument pour fermer cette structure ? Pas assez de fréquentation.
Mais qui, sinon vous, avez décidé de délocaliser l’office du tourisme pour le transporter dans les anciens locaux du CIDJ ? (Centre d’information et de documentation jeunesse).
Il ne fallait pas être devin pour savoir que ce lieu même situé à deux pas de la Tour Eiffel n’était pas assez visible pour être fréquenté par les touristes.
C’est pourquoi nous vous demandons par ce vœu de réinstaller un point physique de l’office du tourisme, central, visible, facilement accessible comme ils continuent d’exister dans de nombreuses autres capitales.
Cela peut bien évidemment se faire en complément d’une décentralisation de l’information au niveau des arrondissements.
De plus, l’information des touristes ne s’improvise pas et nous demandons que nos amis les kiosquiers bénéficient d’une formation solide pour être accompagnés dans leurs nouvelles missions de guides touristiques.
Concernant votre vœu bis, le vœu bis qui a été déposé par l’Exécutif, nous le voterons même s’il ne répond pas à notre demande de mettre en place un office du tourisme. Mais s’il explore d’autres pistes intéressantes notamment la stratégie touristique par arrondissement.
Je vous remercie.
Continuer la lecture → - Béatrice Lecouturier à propos des futures fermetures de classes dans les écoles et collèges
Merci Madame la Maire,
Madame la Maire,
Mes chers collègues,
La suppression de postes d’enseignants et la remise en cause du régime de décharge des directeurs d’écoles sont des questions lourdes, qui touchent directement les élèves, les familles et l’ensemble de la communauté éducative.
Nous sommes pleinement engagés sur le sujet et je tiens à excuser Delphine Bürkli qui se trouve actuellement à leurs côtés dans le cadre de la mobilisation qui a lieu au Rectorat.
Oui, les chiffres sont impressionnants. Mais ils ne sont malheureusement que le reflet de votre politique depuis 10 ans. Depuis 2014, c’est une baisse de 136 000 Parisiens à laquelle nous avons assisté. Tous niveaux confondus, les écoles et les établissements publics parisiens ont perdu 39 000 élèves depuis la rentrée 2014, soit une baisse de 15 % des effectifs.
Et inéluctablement, cette baisse a des conséquences concrètes sur nos écoles.
Pour un débat sincère, il est indispensable de ramener le nombre d’élèves au nombre de classes à Paris. C’est bien le taux d’encadrement, les conditions d’accueil et la politique d’inclusion qui importent.
Cette baisse démographique s’est accélérée depuis 2021. Il est donc normal que Paris prenne sa part dans la fermeture de classe alors qu’elle a toujours bénéficié d’un taux d’encadrement plus favorable que la moyenne nationale.
En 2024, Paris était l’académie de l’Hexagone (hors Corse) où le ratio professeurs/élèves était le plus élevé, loin devant les académies de Créteil et de Versailles avec 600 ETP (équivalent temps plein) pour le 1e degré que la moyenne française. Et malgré la baisse du nombre de classes liée à une prévision de moins 3 200 élèves à la rentrée 2025, le bon taux d’encadrement se poursuivra à Paris avec un ratio professeurs/élèves qui augmentera en 2025.
C’est une question d’équité entre les territoires. Et je m’étonne que cela ne soit pas davantage souligné par l’Exécutif. Bien sûr, nous demandons que la réduction du nombre de postes ne se fasse pas au détriment des dispositifs essentiels pour les élèves à besoins spécifiques et que les filières d’excellence soient poursuivies. C’est la raison pour laquelle nous nous réjouissons de l’annonce en matière d’amélioration de l’inclusion, à travers la création de deux ULIS en lycée, d’une unité de RSA (refus scolaire anxieux) et la création d’une UP2A (Unité pédagogique pour élèves allophones arrivants).
Et il faut impérativement penser à la suite. Il faut préparer notre école à une chute du nombre d’élèves qui se poursuit plutôt que de reporter systématiquement sur autrui les conséquences de votre propre politique.
C’est aussi le cas sur la suppression annoncée du régime de décharge des directeurs d’écoles à 5 classes.
En novembre 2024, la Cour des comptes a demandé la fin de l’exception parisienne sur les décharges des directeurs d’école.
La dernière convention, qui date du 15 novembre 2019, fixait à 12 millions le montant dû par la Ville au titre de l’année 2018-2019. Or, depuis 2018, le ministère de l’Éducation nationale rencontre des difficultés à obtenir ce remboursement et à la fin de l’année scolaire 2023-2024, le coût pour l’État des décharges de directeurs d’écoles parisiennes, non compensées par la ville de Paris, atteignait 116,4 millions, pensions incluses.
Madame la Maire, le régime spécifique dont bénéficient les directeurs d’écoles parisiennes depuis 1982, sous l’impulsion de Jacques Chirac, est devenu une nécessité, de votre responsabilité, et vous ne pouvez vous en affranchir.
Dans notre capitale, les directeurs sont confrontés à des responsabilités accrues, et bien souvent, ils sont livrés à eux-mêmes. La gestion des cours Oasis ou l’aménagement des rythmes scolaires illustrent parfaitement le manque d’accompagnement dont ils souffrent.
Nous dénonçons le véritable entêtement de la Ville à ne pas revenir sur la question des rythmes scolaires, alors que cela constitue un véritable enjeu pour les directeurs d’école.
Si les compléments de décharge venaient à disparaître, les conséquences pour les écoles parisiennes seraient considérables : les directeurs ne pourraient plus assurer pleinement leurs missions, la fonction deviendrait moins attractive, le dialogue avec les familles se détériorerait.
Aujourd’hui, la Ville cherche à faire porter la responsabilité à l’État. Pourtant, si nous en sommes là, c’est bien parce qu’elle n’a pas respecté ses engagements financiers.
Le rectorat lui-même a confirmé que la question des décharges était principalement liée au différend budgétaire entre la Ville et le Ministère. Autrement dit, cette crise aurait pu être évitée si la Ville avait simplement assumé ses obligations.
C’est pourquoi nous demandons à la Ville de Paris de sortir de l’affrontement stérile et d’ouvrir un véritable dialogue avec l’État. Trouver une solution est une nécessité pour les directeurs d’école, qui ne peuvent être victimes collatérales de la mauvaise gestion de la ville.
Je vous remercie.
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