Paris, le 26 février 2019
Un an à peine après son ouverture en janvier 2018 dans le 20e arrondissement, la bibliothèque Assia-Djebar a fermé ses portes le 1er février dernier, les employés invoquant leur droit de retrait face aux violences quotidiennes qu’ils doivent subir. Au début de l’année 2018, ce sont déjà les personnels de la bibliothèque Vaclav-Havel, dans le 18e arrondissement, qui avaient dénoncé des conditions de travail dégradées du fait de violences récurrentes.
Le groupe UDI-MoDem du Conseil de Paris condamne fermement ces violences et assure le personnel de la bibliothèque de son soutien indéfectible. A l’image de ce qui a été fait pour rendre possible la réouverture de la bibliothèque la semaine dernière, le groupe UDI-MoDem appelle l’exécutif parisien à maintenir à long terme, voire à étendre en cas de besoin, les mesures prises afin de sécuriser définitivement le site et d’appréhender les auteurs de ces violences inacceptables. Ainsi, par la médiation mise en place et le renforcement des personnels de sécurité sur place, la Ville doit permettre aux bibliothécaires de se concentrer sur leur cœur de métier, au service des usagers. Ce dispositif, mis en place tardivement, devra donc être maintenu et adapté en fonction des besoins.
La Ville de Paris se doit en effet de tout mettre en œuvre, non seulement pour garantir au personnel de bonnes conditions de travail, mais aussi pour permettre aux habitants du 20e arrondissement, comme partout ailleurs à Paris, de bénéficier d’équipements culturels de qualité au sein desquels ils doivent pouvoir lire et travailler dans des conditions satisfaisantes.
Béatrice Lecouturier
Présidente de la Commission « culture – mémoire – patrimoine » du Conseil de Paris
Conseillère de Paris (16e)
Conseillère régionale d’Ile-de-France