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« Réconcilier Paris avec ses voisins »

Au fil de l’histoire, l’élargissement de Paris fut le fruit de sédimentations successives, par fusion avec les anciens bourgs limitrophes, Montmartre, Ménilmontant… Un nouvel élargissement de Paris au-delà de ses frontières actuelles semble inéluctable. Pour autant, le rapprochement de Boulogne, Ivry, Aubervilliers, Neuilly et Paris ne peut ni se décréter, ni s’imposer aux habitants sans consultation, ni préparation, d’autant plus à l’issue d’un mandat au cours duquel les tensions avec nombre de nos voisins n’ont eu de cesse d’être exacerbées. Le MoDem considère également, de longue date, qu’il faut décentraliser aux arrondissements une partie des compétences de la Ville de Paris. C’est le cas de la gestion des politiques de proximité, telles que la propreté, mais également de l’octroi et du contrôle des subventions aux associations locales ou encore un pouvoir de codécision dans les questions d’urbanisme.

Alexis Govciyan à propos de l’approbation du Plan local d’urbanisme

Madame la Maire,

Mes chers collègues,

La révision de ce Plan d’urbanisme s’inscrit dans un moment crucial où notre ville se retrouve face à une réalité incontestable, vous le savez : la nécessité de s’adapter aux bouleversements climatiques. 

Le rapport Paris à 50 degrés, avait révélé la nécessité d’adapter notre Ville face aux vagues de chaleur de plus en plus intenses qui exposent nos concitoyens à des conditions de vie extrêmes. 

Pour adapter Paris, nous devons donc rompre avec les logiques urbanistiques du passé et nous tourner vers l’avenir. Paris doit devenir une véritable ville-nature où végétalisation en pleine terre et désimperméabilisation doivent être les maîtres mots. 

La débitumisation doit s’accompagner de pratiques favorisant le développement des sols vivants. Notre groupe propose de relier les fosses de plantation par des bandes végétalisées pour créer un réseau de sol fertile et perméable, améliorant l’hydratation des plantations et renforçant la biodiversité urbaine.

Avec l’intensification des épisodes de fortes précipitations et l’aggravation des canicules, nos infrastructures doivent prévenir le risque d’inondation, contribuer à rafraîchir la ville et préserver notre patrimoine végétal. C’est le sens des amendements que nous déposons pour favoriser l’infiltration des eaux tout en optimisant l’arrosage naturel des plantations. 

Pour faire revenir la biodiversité, l’ouverture de nouveaux espaces verts, mais aussi l’implantation de trames vertes sont indispensables. Les 300 hectares supplémentaires prévus d’ici 2040 doivent impérativement passer par l’ouverture des nouveaux parcs, stratégiquement situés pour maximiser leur rôle de rafraîchissement urbain. Et ces espaces doivent être répartis équitablement, pour ne laisser aucun quartier vulnérable face aux vagues de chaleur. Le pari est immense.

De même, Paris doit adapter son bâti pour répondre aux enjeux climatiques et garantir le confort de vie de ses habitants. Si les normes du PLU apportent des progrès, elles restent à nos yeux insuffisantes. C’est pourquoi, nous vous proposons des mesures comme l’ajout systématique d’une lame d’air sur les toitures pour limiter la chaleur, ou la préservation des cheminées comme couloirs de ventilation. 

Transformer Paris en une ville résiliente, durable et juste pour faire face à la montée des températures ne relève plus de l’option, mais de l’impératif. Ce travail exige de nous tous une vision claire, une action concertée et des moyens substantiels. 

Ensemble, engageons-nous à construire un avenir où chaque Parisien et Parisienne, dans chaque quartier, pourra vivre dignement malgré les bouleversements climatiques. 

Je vous remercie.

Maud Gatel à propos de l’approbation du Plan local d’urbanisme

Madame la Maire,

Mes chers collègues, 

Après le PLU de 2006 qualifié de « PLU de construction » par votre ancien premier adjoint, nous achevons ce matin la révision du nouveau PLU. Ce même PLU aura accompagné celui de 2006, la  bétonisation et l’artificialisation de la ville. Ce que nous n’avons eu de cesse de dénoncer, je rappelle plus de 3 millions de m2 supplémentaires, mais que vous avez toujours refusé de reconnaître. Or, face à la densification subie depuis 20 ans, et dont on mesure chaque jour les conséquences sur le cadre de vie des Parisiens, ce nouveau PLU aurait dû être consacré à l’adaptation de la ville au changement climatique. Mais le refus, lors de notre dernier débat en juin 2023, d’intégrer au PLU l’ensemble des recommandations, pourtant adoptées à l’unanimité de la mission d’information Paris à 50 degrés, illustrait d’insuffisances de ce PLU et le différentiel entre les discours et les actes.  

A l’époque, nous avions dénoncé le manque de protection accordé aux espaces verts protégés (EVP). La commission d’enquête publique d’ailleurs l’a souligné à son tour et vous avez été contraint de renforcer la protection des EVP, et c’est tant mieux. Mais il faut en tirer toutes les conséquences. On ne peut pas d’un côté avoir un discours articulé autour de la protection du patrimoine et du renforcement de l’accès aux espaces de respiration et continuer d’accompagner des images profondément anti écologiques, à l’image de la funeste Tour Triangle ou encore du  projet Reille ou du projet La Rochefoucauld. 

Comme il est urgent de renforcer l’adaptation de la ville au changement climatique et à la multiplication des canicules dans tous les aspects de la ville et l’évaluation de ses dispositifs, Alexis Govciyan y reviendra. 

Autre sujet majeur sur lequel nous avons insisté en 2023 : la place de l’activité économique à Paris qui a souligné d’ailleurs combien votre majorité était divisée sur cette question. 

La plupart de nos critiques ont été reprises par le commissaire enquêteur, et malheureusement, vous ne les avez pas suivies à l’exception de l’exclusion des travaux de rénovation thermique des restructurations lourdes pour déclencher le mécanisme de mixité fonctionnelle.  

Au-delà du caractère dirigiste, sous estimant complètement l’impact d’un emplacement réservé sur des immeubles dédiés aux activités économiques, comme souligné par la commission d’enquête, c’est aussi une solution de façade pour créer du logement. Cette disposition risque de geler plutôt que de renforcer la nécessaire fluidité de l’immobilier de bureaux, sans lien, aucun, avec la capacité réelle de la ville à préempter toutes ces emprises. Alors plutôt que de provoquer la dépréciation des actifs, il serait plus utile de favoriser la fluidité du parc et faciliter ainsi la transformation des bureaux en logements. 

Sur le logement, je vais le redire, nous défendons l’idée selon laquelle celles et ceux qui prennent soin de la capitale puissent y vivre. Nous avons enfin obtenu un quota, de 25% d’attribution des logements sociaux pour les agents de la ville. Et nous défendons la mixité sociale dans nos quartiers. Paris a atteint 25% de mixité sociale, tant mieux ! Désormais, il faut orienter l’effort vers l’amélioration du parc existant et la meilleure répartition sur le territoire parisien. C’est la raison pour laquelle nous déposons un vœu visant à produire du BRS (bail réel solidaire) dans les zones respectant la loi SRU.  

Sur le logement encore, vous ne pouvez pas afficher un objectif de lutte contre les meublés touristiques et autoriser des projets d’Airbnb géant type rue des Thermopyles. 

Et puis un mot sur les équipements techniques, nous déposons un vœu concernant la gare routière de Paris Bercy, pour vous demander le plan prévisionnel de déménagement et de vous demandez également de mettre en œuvre les travaux d’urgence pour accueillir comme il se doit les voyageurs. 

La révision du PLU de 2006 aura permis de lever le voile sur ce qui s’est réellement produit depuis 15 ans et votre politique d’aménagement fondée sur l’artificialisation des sols et la bétonisation. Notre priorité, c’est de faire en sorte que ces dérives soient rendues impossibles dans le futur PLU, tout en respectant la mixité de la ville et de ses usages. 

Alors si ce PLU rompt avec certaines orientations du passé qui ont autorisé des actes en total décalage avec vos affirmations et celles de l’Exécutif, c’est au prix de l’absence de soutenabilité que nous avons déjà eu l’occasion de dénoncer. 

Je vous remercie.

Delphine Bürkli à propos de la transition écologique du bâti parisien

Rénover notre bâti est devenu une urgence et une nécessité. Aujourd’hui, nous sommes malheureusement au pied du mur et démunis face aux conséquences du dérèglement climatique, parce qu’une fois encore, nous sommes contraints de déplorer, à travers cette communication, une stratégie dont l’exécution ne sera au mieux que très parcellaires.

D’abord, je prendrai l’exemple du logement social. Combien de locataires nous interpellent régulièrement pour déplorer des dégâts des eaux provenant souvent du toit, des peintures écaillées, des sols mal étanchéifiés, des installations de chauffage défaillantes, des cours dans les parties communes qui s’enfoncent comme c’est le cas au 90 rue Rochechouart avec des délais d’intervention qui restent très très longs. C’est la réalité de beaucoup de locataires aujourd’hui à Paris.

La Ville se fixe ici comme objectif de rénover 5 000 logements sociaux par an. Or, en 15 ans, ce sont seulement 35 603 logements qui ont bénéficié de travaux, malgré un financement pour la rénovation de 69 209 logements sociaux depuis 2009. À ce rythme, l’ensemble du parc social sera rénové dans 53 ans, car en réalité on constate que le rythme moyen de rénovation par an s’élève à seulement 2 373 logements.  

Et pourtant, c’est vrai, les fonds existent, entre 2022 et 2023, le coût des subventions de la ville de Paris dans la rénovation environnementale du parc social est passé de 62 M€ à 95 M€. Mais les travaux, dans la vie réelle, ne sont pas ou mal réalisés. Comment dépenser autant avec une qualité si décevante ? On a besoin de comprendre. 

Pour le parc de logement privé, l’évolution des subventions allouées par la Ville au dispositif Eco-Rénovons Paris soulève également des questionnements. Parce que le dispositif, beau sur le papier, manque d’un financement clair et prévisible et freine concrètement l’engagement des copropriétaires dans des travaux de rénovation efficaces et ambitieux. C’est ce que souligne d’ailleurs le récent rapport de la Cour des Comptes qui en dresse un bilan mitigé.

Alors oui, la Ville de Paris multiplie les plans, multiplie les dispositifs mais la méthode reste inchangée, inadaptée et au final les promesses non tenues. Et c’est là le cœur du problème.

La preuve encore : dès 2013, la Ville annonçait un plan de rénovation thermique de 600 écoles d’ici 2020. Nous sommes en 2024, où en sommes-nous ? Encore une fausse promesse puisque la ville annonce cette année un nouveau plan de rénovation incluant cette fois 631 écoles et 450 crèches d’ici 2050. Vous êtes depuis 25 ans aux responsabilités. Cruel décalage qui met en lumière les lacunes et les retards dans l’exécution des engagements initiaux. Et pourtant. 

Les bâtiments parisiens doivent impérativement s’adapter aux épisodes intenses de pluie qui vont être de plus en plus fréquents. Ces derniers mois, il ne se passe pas une visite d’architecture ou un conseil d’école où les directeurs et les parents nous font part de nombreux dégâts des eaux, de caves inondées, de murs gorgées d’eau, de crise d’asthme avec l’humidité ambiante. Là-dessus, nous avons l’impression que rien ne bouge ou pas suffisamment. 

Et cette rénovation écologique des écoles et crèches de la ville de Paris n’apparaît d’ailleurs que plus urgente à la lumière des niveaux inquiétants de mercure détectés dans certains établissements parisiens. Notre conseiller d’arrondissement, j’espère demain conseillé de Paris, Bertil Fort a d’ailleurs alerté la Mairie de Paris lors du dernier conseil du 10e au sujet de la crèche Bossuet et de l’école polyvalente Belzunce.

Et puis vous savez mon engagement pour améliorer la qualité de l’air intérieur, notamment dans les crèches et les écoles. On le sait, les enfants sont une population davantage sensible à la pollution de l’air que les adultes. Et je déplore que dans ce plan, on ne parle pas suffisamment de la nécessité de mieux ventiler les bâtiments, d’installer systématiquement des purificateurs d’air comme nous l’avons fait dans le 9e dès 2018. 

Aucune réflexion également dans ce plan sur la dépollution de l’air extérieur, de nos écoles et des crèches. Evidemment il faut travailler l’amont, végétaliser, piétonniser  là où c’est possible, aux abords des établissements, encourager les mobilités non polluantes, mais là aussi il faut se rendre à l’évidence, parce que s’il faut attendre la rénovation de 100% du bâti et 100% du parc automobile, pour qu’il devienne électrique, s’il faut attendre tout ça, pour bénéficier d’un air plus sain et non pollué à Paris, alors nous allons beaucoup subir, et encore longtemps. 

Pourquoi refuser d’avoir recours à des moyens technologiques innovants pour dépolluer l’air ? Nous avons, nous-même accompagné une expérimentation en lien avec l’ADEME et avec le soutien des associations environnementales, dans le 9e, à l’école primaire de la rue de la Victoire pour mieux comprendre sur une année, les phénomènes influençant la qualité de l’air tout au long de l’année. 

Un mot enfin sur les cours Oasis. Au dernier conseil de Paris, j’ai déploré que les services ne prennent pas suffisamment en compte les recommandations du rapport de l’inspection générale de la Ville, notamment le fait de ne pas privilégier forcément des sols en asphalte clair trop éblouissant et dont les gains de chaleur ne sont pas du tout significatifs ; le rapport pointe aussi la nécessité d’avoir recours régulièrement à une entreprise pour nettoyer les copeaux ou encore pour entretenir les espaces verts. Cet exemple, encore un, reflète bien des effets de communication mais pas de méthodologie derrière pour assurer la gestion courante.

Alors nous appelons vraiment à un changement de cap et à moins de promesses. Moins de plans et plus d’actions. Voilà, moins de stratégie mais plus d’actions car c’est pour nous la garantie d’une transition qui pourra être réussie.

Je vous remercie. 

Maud Lelièvre à propos des recommandations de la mission d’enquête du PLU bioclimatique

Merci Monsieur le Maire,

Mes chers collègues,

Le rapport de la commission chargée de l’enquête publique, qui s’est déroulée en début d’année, a été rendu public cet été, comme nous venons de le préciser à plusieurs voix. 

La commission d’enquête a recueilli plusieurs milliers d’observations sans compter la participation des citoyens à des réunions publiques et les rencontres avec les maires, notamment les maires d’arrondissement, comme cela a été le cas dans le 9ème arrondissement, ainsi que des contributions écrites de ceux-ci. 

A l’image de ce que nous avons porté lors des débats en Conseil de Paris, les citoyens se sont fortement opposés à une partie du pastillage mais la commission met également en avant des préconisations et demande à ce que celles-ci soient retenues par la Ville. 

Il est essentiel, car c’était l’objet du débat et l’objet de nos travaux, que ce plan réponde réellement aux défis climatiques, environnementaux et permette d’offrir à moyen et à long terme un cadre de vie agréable pour les habitants, mais également une ville habitable en travaillant sur les objectifs initiaux qui avaient été visés en matière d’effet de serre, de végétalisation urbaine et de biodiversité mais également sur la réhabilitation des bâtiments. 

Et je rajouterai, en cohérence également avec les travaux, notamment ceux de la mission d’information et d’évaluation Paris à 50°. Et je rejoins sur ce point l’intervention de notre collègue Geoffroy Boulard qui l’a rappelé. 

Les recommandations sont claires, elles demandent de veiller à une meilleure cohérence dans la mise en oeuvre des objectifs des projets d’aménagement et du projet de développement durable, sanctuariser les espaces végétalisés pour protéger la faune et mettre en place un dispositif de suivi transparent pour évaluer l’évolution des espaces verts à replanter : surfaces de pleine terre etc.

Pour que ce travail soit réellement efficient et qu’on ne soit pas dans un vote un peu idéologique bloc contre bloc, en novembre, décembre ou je ne sais pas quand puisque nous n’avons pas encore les précisions sur le calendrier, nous demandons à ce qu’un suivi rigoureux soit fait par la ville, que la ville puisse communiquer de façon régulière sur l’avancement des recommandations, c’est le moindre qu’on puisse faire eu égard à la mobilisation des Parisiens et des Parisiennes pendant tout ce travail, et puis que ce travail soit également fait en bonne intelligence, notamment avec les maires d’arrondissement qui connaissent bien leur territoire. 

Je vous remercie. 

Delphine Bürkli à propos des conclusions de la MIE sur le contrat de concession entre Paris et GRDF

Merci. 

Merci Monsieur le Maire. 

J’ai souhaité faire partie de cette mission et de participer pleinement à ses travaux parce que c’était ma responsabilité de maire d’arrondissement bien sûr. Mais je le devais aussi aux victimes de la rue de Trévise. Pour toutes ces heures passées avec elles à échanger, à lister ce qui doit être changé justement pour qu’un tel drame ne se reproduise pas. 

Alors, j’ai bien sûr une pensée particulière pour elles aujourd’hui, alors que les réaménagements, leurs retours dans les appartements commenceront début novembre, quasiment 6 ans après l’explosion, tant les entraves judiciaires et assurantielles ont été incessantes.

Je veux à mon tour saluer la qualité de la présidence conjointe de cette mission par mes collègues Jean-Pierre Lecoq et Eric Lejoindre. Merci à vous deux d’avoir mené ces travaux avec beaucoup d’intelligence et de bienveillance. Je ne peux regretter cependant que nous n’ayons pas obtenu suffisamment de réponses claires de la part de GRDF à nos interrogations. Jean-Pierre Lecoq le rappelait très justement tout à l’heure, sa directrice générale malgré ces demandes d’auditions répétées n’a jamais voulu répondre favorablement à notre demande et n’a jamais dénié venir devant nous. 

Je remercie les membres de la mission d’avoir accepté les propositions que j’ai formulées pendant cette mission sur la sécurité du réseau et au soutien aux victimes d’accident collectif dû au gaz. Ces propositions sont reprises dans ce rapport. Elles sont de tous ordres, aussi bien techniques que juridiques.

La plus importante selon moi – parce qu’elle concerne directement la Ville de Paris, et c’est un engagement fort pour l’avenir : c’est de faire disparaître totalement du sous-sol parisien le réseau de basse pression en fonte ductile qui est plus fuyard que la moyenne pression en polyéthylène et dont les fuites sont plus difficilement détectables. Ce sujet il est central, c’est une garantie de sécurité supplémentaire qui avait fait d’ailleurs l’objet d’un rapport ministériel, du ministère de la transition écologique en 2020 demeuré avec la crise sanitaire lettre morte, mais il est de notre devoir, en tant qu’élus parisiens maintenant de nous saisir de cet enjeu et de négocier avec GRDF en ce sens.

Parmi les autres propositions que j’ai faites et qui ont été reprises, il y a celles demandant tout simplement de transmettre au conseil de Paris un tableau de suivi des 13 recommandations de l’Inspection générale de la Ville de Paris (IGVP) formulées dans son rapport de septembre 2020, à la suite de l’explosion de la rue de Trévise et qui concernent toutes, la mise en place de process nouveaux au sein des services de la ville pour une meilleure coordination entre eux.

 Enfin j’ai une proposition qui me tenait très à cœur et qui a été partiellement reprise mais qui a le mérite d’apparaître dans ce document même un peu tronquée par rapport à l’ambition que je portais.

J’avais proposé de modifier par avenant la convention liant la ville de Paris à GRDF pour préciser qu’en cas d’accident sur le réseau, GRDF et son assureur sont tenus, au regard de la responsabilité et du “fait des choses”, d’indemniser les victimes jusqu’à ce que les responsabilités finales soient établies.

Aujourd’hui dans la convention actuelle qui nous lie à GRDF, il n’y a pas une ligne sur la prise en charge des victimes en cas d’accident. À l’issue des discussions que nous avons eues au sein de cette mission ma proposition a été reformulée en, je cite  « demander à la maire de Paris de saisir l’État pour créer un fonds national dédié pour indemniser rapidement les victimes dans l’attente de l’établissement de la responsabilité de l’accident » : ce serait en effet une façon de graver dans le marbre la jurisprudence Trévise et la création du fonds d’indemnisation, pour que chaque collectivité soit le mieux outillée possible, mais je continue de penser que c’est au concessionnaire et à son assureur d’en porter l’entière responsabilité financière car, qu’il soit mis en cause ou pas, en attendant l’entretien du réseau est la responsabilité de GRDF et c’est la seule chose dont on est sûr. 

Je vous remercie.

Maud Gatel à propos de la Tour Triangle

Merci beaucoup Monsieur le Maire,

Monsieur le premier adjoint, vous reconnaîtrez également la constance des élus Modem depuis le tout début. Depuis le tout début du projet et notre opposition à ce projet proprement aberrant. 

Alors certains nous ont rejoint, un petit peu plus tardivement mais en l’occurrence le maire du 15ème a fait part de son hostilité et de son opposition à cette tour dès 2014. 

Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elle est inadaptée aux besoins du quartier. Elle l’était déjà en son temps, elle l’est encore plus aujourd’hui, post pandémie. 

Une tour, c’est tout sauf écologique et ça tout le monde le sait. Par ailleurs, c’est une barrière entre Paris et sa banlieue. C’est incompatible avec le PLU bioclimatique que nous sommes en train de voter. Et par ailleurs, ça n’a pas été mentionné mais le montage financier a posé un certain nombre de questions en son temps. 

Alors, il n’est jamais trop tard pour bien faire, en l’occurrence, parfois la prise de conscience est un plus tardive pour les uns que pour les autres. Mais en tout état de cause, si aujourd’hui nous considérons que c’est proprement incompatible avec le PLU bioclimatique, cette tour ne peut pas continuer à voir le jour. 

C’est définitivement la chose qui obère toute crédibilité sur les questions environnementales de cet Exécutif : comment pouvons-nous laisser faire cette tour avec le discours qui est le vôtre ?

Donc, par cohérence, en constance avec la position que nous avons toujours défendue, nous voterons en faveur du vœu du groupe des Verts. 

Je vous remercie. 

Béatrice Lecouturier à propos de la piétonisation et de la végétalisation de la place du Trocadéro

Madame la Maire,

Mes chers collègues, 

La justice administrative a rejeté 2 fois, 2 fois madame la Maire, le projet de la ville de Paris de végétaliser et de piétonniser la perspective reliant la Tour Eiffel au Champ-de-Mars dont fait partie la place du Trocadéro.

Alors je cite la Cour d’appel : 

«  La baisse attendue de la circulation en raison de la pratique du vélo et du télétravail n’est pas suffisante pour accepter le projet de la Mairie de Paris ».

Alors, le vélo et le télétravail peuvent-ils être les ultimes recours à la voiture ? Peut-on couper en deux la place du Trocadéro, point structurant de la circulation à Paris, sans mettre en danger toute l’organisation d’un périmètre large en engorgeant les grands axes à l’entour de la Place du Trocadéro à savoir les avenues Foch, Victor Hugo, Wilson, Iéna et toutes les rues alentour ?

Si nous avons toujours défendu dans notre groupe MoDem la diminution de la place de la voiture à Paris, cela ne signifie pas l’éradication de la voiture.

La liberté de la circulation est une des premières des libertés.

Mais en fermant la moitié de la place du Trocadéro à la circulation, vous portez atteinte à la liberté de transport de milliers de Parisiens.

Aucune sérieuse, aucune étude sérieuse de report de circulation n’a été apportée au projet.

Aucune solution n’est apportée en termes de complément de transport pour pallier à cette fermeture.

Aucune solution non plus sur la sécurité du lieu qui devra être renforcée alors que le Trocadéro attire des millions de touristes et que l’insécurité ne fait que croître autour de ce site.

Aucune concertation avec les riverains, inquiets, concernant les grands événements qui apportent beaucoup de nuisances sonores.

Voilà donc autant d’interrogations dont les réponses ne nous sont pas apportées. 

En plus, les finances de la ville sont exsangues avec un déficit de près de 10 milliards d’euros à horizon 2026. Et pourtant, ce projet au départ budgété à 70 millions a déjà dérapé à plus de 110 millions d’euros.

Madame la Maire, comment comptez-vous financer ce projet et les autres que vous souhaitez mettre en place ? 

Comme d’habitude vous passez en force, en balayant d’un revers de main les décisions de la justice, l’avis du préfet de police, et le quotidien des Parisiens.

Cette politique de la hache, n’est pas notre manière de faire de la politique Madame la Maire.

Et à en croire les différentes études menées auprès des Parisiennes et des Parisiens sur votre politique, ce n’est pas la leur non plus.

Ils en ont assez de votre manque d’écoute et votre vision très personnelle de vouloir détruire la ville de Paris. 

Et pourtant, cette place du Trocadéro méritait oui, elle méritait une réelle réflexion pour la rendre plus agréable. Mais pas comme ça, pas au mépris de tous.

Vous choisissez l’autoritarisme. Nous préférons le dialogue. 

Non, la place du Trocadéro ce n’est pas devenir un grand amphithéâtre de contemplation comme nous pouvons le lire dans votre projet.

Elle risque au contraire de devenir un enfer de pollution dû aux embouteillages, de nuisances sonores importantes et de stress supplémentaire pour les Parisiens et les touristes.

Vous l’aurez compris, votre projet n’apporte aucune réponse à nos inquiétudes concernant la piétonisation de la place du Trocadéro.

Et je vous remercie. 

Maud Gatel à propos d’un voeu pour le maintien des grilles du square de la tour Saint-Jacques – Juillet 2023

Merci beaucoup Monsieur le Maire, 

La Maire de Paris, dans un entretien à la presse, a annoncé la transformation de la place du Châtelet et la renomination du Théâtre de la Ville en théâtre Sarah Bernhardt, suivant ainsi le vote d’un voeu porté par notre collègue Fadila Mehal, que je souhaite ici remercier pour son action. 

Dans cette même interview, la Maire de Paris a aussi annoncé son intention de retirer les grilles du square Saint-Jacques. Alors pourquoi ? 

Finalement cela fait écho aux propos, à l’instant, tenus par mon collègue Pierre-Yves Bournazel : pourquoi retirer les grilles ? Pour transformer ce square, autour de la tour Saint-Jacques, en une pelouse, ouverte jour et nuit. 

Une nouvelle fois, et cela fait aussi écho au débat que nous avons eu lors du précédent Conseil de Paris sur les squares de l’Île-de-France et de Notre-Dame, ce qui fait l’identité parisienne, pourquoi vouloir à ce point la détruire ? 

Dans la ville peuvent parfaitement cohabiter des squares et des pelouses. Pourquoi donc vouloir tout uniformiser ? Pourquoi vouloir détruire ce qui fait l’identité de Paris et mettre en jeu la biodiversité en supprimant les haies et les bosquets ?

Donc par ce vœu nous demandons à la Ville de revenir sur son souhait de retirer les grilles du Square Saint-Jacques. 

Je vous remercie.

Maud Gatel à propos du PLU bioclimatique et les positions du groupe MoDem – Juin 2023

Madame la Maire,

Mes chers collègues,

Je voudrais commencer cette explication de vote par remercier les services de la ville, pour le titanesque travail fourni. Bien évidemment nous avons regretter d’avoir tardivement les documents mais je voulais quand même saluer l’excellent travail réalisé par l’ensemble des services de la ville. Et puis saluer également le Premier adjoint et son cabinet, non pas qu’il ait compté sur nous pour réconcilier sa majorité pour trouver un moyen de voter ce PLU, mais en tout cas, au cours des ces deux dernières années, nous avons eu des informations régulières sur la manière dont se déroulaient les discussions.

Ce PLU parisien, nous avons un regret, qu’il ne soit justement que parisien, et en 2006, lors des précédents débats relatifs au dernier PLU, nous avions déjà critiqué à l’époque, le manque de pertinence de l’échelle, le PLU n’étant pas métropolitain.

Évidemment, cette critique nous la renouvelons à un moment où le sujet métropolitain aurait été absolument stratégique pour réfléchir tant au logement, qu’aux emplois et à la mobilité, car sans tenir compte de la zone dense, voire de l’ensemble de la région, réfléchir à un PLU à la simple échelle parisienne n’a guère de sens…

Au-delà de ce regret, je voulais noter plusieurs choses qui vont dans le bon sens, en revenant sur certaines dispositions de l’ancien PLU qui ont contribué, et cela a été documenté, démontré, à artificialiser la ville.

  • Revenir sur des compensations qui clairement manquaient d’ambition sur le volet végétalisation : notamment construire sur la pleine terre contre des toitures végétalisées, un artifice auquel la ville a trop souvent fait appel et qui a contribué à la bétonisation de Paris.
  • Autre critique, sur laquelle vous revenez dans ce projet, c’est de faire des EVP de véritables espaces sanctuarisés, contrairement à ce qui fut la norme par le passé : où vous n’hésitiez jamais à déclasser une parcelle pour permettre la construction.
  • Autre sujet, l’Instauration d’un seuil minimal de pleine terre et le classement des arbres remarquables, un sujet que notre groupe a porté lors de la précédente mandature, sans grande écoute à l’époque, et je le regrette.

Et j’ajoute le fait de remettre, à travers notamment des installations de bancs dans l’espace public, des assises nécessaires à la mobilité, mais également au lien social.

Au-delà de ces avancées réelles, elles ne suffisent pas à masquer des manquements d’une part face à l’impératif de l’adaptation de la ville au dérèglement climatique, et des divergences qui demeurent sur des sujets particulièrement structurants.

Maud Lelièvre l’a démontré dans son intervention, il ne suffit pas de répéter l’adjectif « bioclimatique » pour que ce PLU soit à la hauteur de la nécessité vitale de l’atténuation et de l’adaptation de la ville face au dérèglement climatique. Particulièrement lorsque vous avez passé les dernières années à nous dire que non vous n’aviez pas artificialisé la ville, contre toute réalité… Avec un résultat : une densification bâtimentaire qui fait baisser la densité en terme de population. Le paradoxe n’est qu’apparent, les Parisiens aspirent à respirer dans leur ville.

Au-delà des mots, il faut des actes. Après les projets anti écologiques que vous avez porté lors de la précédente mandature, il est encore temps de renoncer au projet de densification et à la diminution des espaces de fraîcheur. Séparez vous à la centrale béton de Lafarge. Sans quoi ces engagements sont vides de sens.

Vous martelez que 300 ha d’espaces verts seront mis à disposition d’ici 2040. C’est 4 fois plus que ce qui a été fait ces 18 dernières années, alors même que le projet de PLU ne prévoit que 53 ha. Dans le 15e, les parcelles réservées à la végétalisation représentent 1 % des emprises réservées. Dans ces conditions, comment peut-on imaginer atteindre les objectifs que vous avez fixés ? “Le grand projet de Paris, c’est la nature », venez-vous de dire Monsieur le premier adjoint. Et bien, ici, nous sommes ici bien loin de l’ambition nécessaire pour faire respirer Paris.

Si nous jugeons ce PLU pas à la hauteur de l’urgence climatique, nous avons aussi des divergences majeures sur ce que doit être une ville. Pour nous, une ville doit offrir une hétérogénéité des usages. Faire cohabiter logement, emplois, équipements et services publics. C’est un équilibre à trouver.

J’ai entendu ce matin dire qu’il fallait chasser le moindre m2 de bureau de la ville, quand d’autres entendent continuer à y travailler. J’y vois peut-être des divergences qui ne sont pas réglées dans la majorité. Et bien non, pour nous, une ville sans activité, ce n’est pas notre vision.

Sur la question du logement, vous avez annoncé, Monsieur le Premier adjoint, que vos objectif étaient ceux-ci : « mixité, vivre ensemble, dignité pour tous ». Souffrez monsieur le Premier adjoint que vous puissiez ne pas être les seuls à avoir les mêmes objectifs. Et que vous n’avez pas le monopole des solutions pour y parvenir.

Nous, nous ne nous satisfaisons pas de la situation actuelle. Des arrondissements surdotés, avec insuffisamment d’équipements publics pour les locataires et pour offrir les meilleures conditions d’accueil possible.

Au MoDem, nous voulons une meilleure répartition du parc social sur l’ensemble du territoire. Nous voulons mettre l’accent sur les indispensables rénovations pour améliorer la vie des locataires du parc social. Nous prônons pour la poursuite du financement du logement social pour mieux le rééquilibrer sur le territoire parisien. Et oui, nous sommes en faveur d’une meilleure mixité sociale et favorables à un véritable parcours résidentiel pour les Parisiens.

Nous avons assisté toute la journée à une surenchère autour du PLU pour savoir s’il était plus communiste que vert, ou plus vert que communiste. Une chose est certaine, c’est que la majorité en sera collectivement comptable. Et que certaines orientations ne vont pas dans le sens d’une ville plus respirable.

La question : avec ce PLU, les Parisiens vivront ils mieux. Permettra-t-il d’améliorer leurs conditions de vie ? C’est la seule question qui mérite d’être posée. Et à l’aune de laquelle se positionner.

Nous avions fait des propositions, à travers 40 amendements et 10 vœux. Pour soutenir un projet alternatif, renforcer nos exigences en matière d’adaptation, notamment à travers la déclinaison des recommandations de la Mission d’information “Paris à 50 °C”. Sur l’accessibilité du logement à travers le soutien aux BRS. Dès lors, il est particulièrement dommageable de ne pas avoir de réponse, ou plus exactement, un rejet en bloc de l’ensemble de ces propositions qui auraient permis de traduire certains discours en actes.

Pour nous, ce PLU n’est pas soutenable.

  • Ni sur un plan financier – le pastillage et la servitude de mixité fonctionnelle coûteront des milliards aux finances de la ville.
  • Ni sur le plan écologique, en raison de son manque d’ambition. C’est une occasion ratée.

Je vous remercie. 

Béatrice Lecouturier à propos du futur PLU bioclimatique – Juin 2023

Monsieur le Maire,

Mes chers collègues,

Le défi principal de ce PLU est de préserver l’âme de Paris dans sa modernité sans abîmer son histoire. C’est une complexité dont nous ne pouvons nous détacher tant Paris est LA ville patrimoniale reconnue dans le monde entier.

Ce qui rythme notre paysage parisien reconnaissable entre toutes les villes du monde, c’est l’homogénéité et l’élégance de notre ville. C’est une homogénéité mais c’est aussi une hétérogénéité qui fait l’identité de Paris. Chaque arrondissement est unique. Notre ville, riche de ses différences, nous impose de les respecter si nous voulons conserver l’âme de Paris.

Malheureusement, votre notion de l’homogénéité tourne à l’uniformité. Ce qui n’est pas du tout la même chose. L’homogénéité dont notre ville a hérité, c’est la cohérence dont parlait ma collègue Maud Lelièvre, c’est la cohérence et l’harmonie. L’uniformité que vous lui imposez, c’est l’égalité et la monotonie.

Uniformité des logements, uniformité des places, uniformité des jardins et je pense à l’aménagement des abords de Notre-Dame.

Une uniformité tellement contraire à l’esprit parisien. Une uniformité qui débouche sur une banalité de notre espace public. Et je crains que ce PLU ne renforce cette uniformité.

En ce qui concerne l’aspect patrimonial de ce PLU bioclimatique, je souhaiterais citer le très bon rapport de Jean-Paul Bailly rendu au nom des  groupes de travail de la commission du Vieux Paris qui ont travaillé sur le sujet. J’en profite pour saluer l’action de cette excellente commission et de son président Jean-François Legaret qui font un travail exceptionnel pour la préservation du patrimoine. 

Ce qui ressort de ce rapport est qu’une alliance bioclimatique / préservation du patrimoine est compatible. Et j’ai entendu Mme la Maire ce matin, je ne voudrais pas que l’on tombe encore dans cette caricature des défenseurs d’un patrimoine immobile. Le patrimoine et rénovation thermique exigeront beaucoup de finesse souligne le rapport Bailly dans l’analyse du bâtiment.

C’est une politique du sur-mesure qui devra s’appliquer : une souplesse et une adaptation afin de trouver les solutions les plus judicieuses dans la préservation de  l’aspect des bâtiments réhabilités. Comme l’isolation thermique extérieure sur certains murs intérieurs ou la captation d’énergie sur les toits.

Nous sommes inquiets quant à la préservation des façades puisque vous envisagez une modification de l’aspect extérieur des immeubles. Nous sommes inquiets car c’est ouvrir la porte à tous les excès sous couvert de l’isolation thermique.

Nous déposons d’ailleurs un vœu à ce sujet demandant qu’un travail partenarial soit organisé entre l’Agence parisienne du Climat et la Commission du Vieux Paris pour les projets de rénovation énergétique.

Nous nous inscrivons dans ce même esprit de sur-mesure en ce qui concerne les surélévations. Les dents creuses, ces espaces de respiration de notre espace parisien, mais également espaces de respiration et de circulation de l’air. Des ponctuations qui évitent des rues bloc uniformes. Même si les surélévations sont une alternative à la construction, elles doivent être délivrées avec infiniment de précautions. Et ce n’est pas le signe que vous avez donné jusque là en accordant des permis de surélévations très souvent contre les avis de la commission du vieux Paris qui dénonçait ces excès.

C’est pourquoi nous déposons un vœu pour qu’un avis de la commission du vieux Paris contraignant soit rendu pour tout projet de surélévations et uniquement en accord avec les mairies d’arrondissements concernées.

Nous souscrivons à l’idée de réhabilitation des bâtiments existants plutôt que les constructions, bien évidemment. En effet conserver un bâtiment existant est déjà un acte vert en soit car, toute la consommation énergétique liée à sa construction est nulle. Rénover est donc un acte vert.

Un nouveau rendez-vous nous donc  est donné avec l’adoption de ce PLU. Quel visage voulons-nous donner à notre ville pour les prochaines décennies ? Un visage que vous avez passablement abîmé pendant ces dernières années et que les Parisiens refusent. Je vous remercie.

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