3 enfants

Personnel de direction dans une grande banque française
Conseillère de Paris élue dans le 16è arrondissement depuis 2014 déléguée à l’enseignement supérieur et vice présidente de la commission culture au Conseil de Paris. 
Conseillère régionale à la Région Île-de-France, Présidente du FRAC Île-de-France (Fonds régional d’art contemporain), présidente de la commission tourisme. 


Mes domaines de prédilection sont l’éducation où je suis vice présidente de la commission des lycées à la région et la culture. 

Parmi les sujets défendus au conseil de Paris, à notre initiative a été adoptée à l’unanimité la mise en place d’une politique de sauvegarde du petit patrimoine parisien, la défense de l’extension des horaires d’ouverture des bibliothèques et leur ouverture le dimanche, ou encore l’adoption d’une politique de mise en place d’heures calmes des les administrations pour les personnes en situation de handicap à Paris.


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Représentations
  • Membre de la 6e commission (Ecoles – Universités)

  • Membre du centre d’action sociale de la Ville de Paris

  • Membre du conseil d’administration du Collège Eugène Delacroix

  • Membre du conseil d’administration du Collège Saint-Louis de Gonzague

  • Membre de la Régie chargée de la gestion de l’Ecole des ingénieurs de la Ville de Paris

  • Membre de la Commission départementale de la nature, des paysages et des sites de Paris

  • Membre de la régie chargée de la gestion de l’ESPCI

Dernières interventions
  • Béatrice Lecouturier à propos de l’avenir du bâtiment historique de la Croix-du-Trahoir

    Merci beaucoup Monsieur le Maire, Monsieur le Maire, mes chers collègues, 

    Vous connaissez notre engagement au groupe MoDem et Indépendants à défendre le patrimoine à Paris et nous répondons toujours présents lorsque des riverains ou des associations nous alertent sur la dégradation d’un bâtiment ou d’un élément architectural dans leur quartier. 

    Alors, c’est ce que nous avons fait puisque nous sommes allés sur place au mois de juin dernier pour nous rendre compte de l’état extrêmement dégradé dans le bâtiment situé aux 111 rue Saint-Honoré. Nous avons déposé un vœu en juillet dernier, un vœu adopté par l’Exécutif concernant l’état inquiétant de ce bâtiment historique de la Croix-du-Trahoir situé donc au 111, rue Saint-Honoré. Ce bâtiment est un bâtiment de la Ville de Paris auquel est adossé effectivement une très jolie fontaine qui porte le même nom, donc la fontaine du Trahoir. 

    Or, depuis le mois de juillet, malgré l’adoption de ce vœu, rien n’a été fait par la Ville de Paris : ni le diagnostic du bâtiment, ni le début du moindre travaux. Or, les dégradations, elles, elles continuent et elles sont très graves lorsque vous allez voir l’état de ce bâtiment dans ce merveilleux quartier. 

    Alors, nous déposons à nouveau un vœu pour vous alerter encore une fois sur l’urgence à engager des travaux sur ce magnifique bâtiment du 18e siècle. Et compte tenu de son emplacement exceptionnel, nous vous soumettons l’idée également d’y installer un point d’accueil, pour les très nombreux touristes dans ce quartier historique, patrimonial exceptionnel et qui attendent eux aussi un patrimoine remis en état pour un Paris rayonnant. 

    Je vous remercie.

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  • Béatrice Lecouturier à propos du bilan des missions d’information et d’évaluation (MIE)

    Mes chers collègues,

    En préambule, je souhaiterais à nouveau saluer l’esprit de concorde qui a souvent régné dans ces MIE que nous avons pu suivre. Nous pouvons donc remercier la patience parfois voir souvent mise à l’épreuve des présidents et des rapporteurs pour mener des débats de manière sereine et aboutir à des propositions votées à l’unanimité des membres. En profiter aussi pour remercier bien évidemment l’administration qui a toujours fourni un travail remarquable. 

    Mon intervention portera ce matin sur la MIE des Bois de Boulogne et de Vincennes. Première MIE traitant de ce sujet essentiel pourtant pour notre capitale. Merci donc à sa présidente Valérie Montandon et à son rapporteur Émile Meunier. Alors, ce sujet des bois n’ayant jamais été exploré, les sujets abordés allant de la biodiversité en passant par la sécurité, la propreté, les coupes rases, la circulation ou le patrimoine, et bien tous ces sujets ont donné corps à de nombreuses et riches propositions, 68 en tout. Si nous saluons quelques avancées significatives selon la délibération que vous nous présentez aujourd’hui sur les mobilités avec le développement des pistes cyclables ou une reconquête écologique, une avancée sur la propreté, ce bilan reste encore bien en deçà de la richesse des préconisations de cette MIE et notamment une absence totale sur tout le volet patrimonial que portait notre groupe MoDem et Indépendants. 

    Vous connaissez notre combat à défendre le patrimoine à Paris et notamment tous les éléments de ce petit patrimoine qui abonde aussi dans les bois de Boulogne et de Vincennes. Rappelons que ces deux bois ont une histoire puisqu’ils ont été créés sous Napoléon III et qu’ils recèlent de très nombreux éléments architecturaux pour rendre la promenade plus agréable. Les Parisiens sont tous témoins et regrettent de voir la dégradation rapide patrimoniale de nos bois. Aucune réalisation ou réflexion n’a été menée sur le sujet, aggravant encore l’état préoccupant des bancs, des abris, ou de tous ces petits bâtiments du 19e siècle qui sont en danger par manque d’entretien. 

    Alors, nous réitérons encore notre demande à faire un véritable travail d’inventaire et de protection des éléments patrimoniaux des deux bois. Qu’en est-il également de la clause pollueur-payeur pour l’événementiel ? De la lutte anti dépôt sauvage par piège photo ? Rien non plus sur l’intégration des deux bois au plan de mobilité avec un calendrier d’accessibilité PMR ou les cheminements de déploiement d’abribus de banc et de sanitaires. Rien sur la continuité écologique anti fragmentation. La gouvernance reste au registre des bonnes intentions bilatérales sans généralisation des conventions, ni refontes de l’achat 2003 que vous réclamez. Donc un sentiment très mitigé sur ce bilan des MIE, de la MIE des Bois de Boulogne et de Vincennes. Un sentiment plus de saupoudrage de mesure qu’une réelle volonté à s’attaquer à des sujets structurants qui demandent évidemment plus de volonté politique et de moyens pour être efficace. 

    Nous le regrettons sincèrement car c’est tout le travail des élus de la MIE, des dizaines de personnes auditionnées et de l’administration qui n’est pas suffisamment reconnu. C’est donc le sens du vœu que nous présentons avec les élus du groupe MoDem et Indépendants pour que chaque MIE ait un bilan détaillé et qui soit transmis au Conseil indiquant l’état d’avancement de chaque recommandation, le service responsable, le calendrier et les résultats obtenus et surtout que ces informations soient régulièrement mises à jour et rendues publics dans un vrai esprit de transparence. Car si les présentations en commission méritent d’être saluées, elles ne sont pas assez régulières pour permettre un véritable suivi dans le temps et leur méthodologie pose question car ces préconisations sont regroupées par grand thème, les réponses se limitant à l’avancement global des politiques municipales sans examen précis de chaque recommandation. 

    Néanmoins, un travail a été fait, il faut le reconnaître. Il demandera certainement d’autres MIE sur les sujets précis qui en ont émergé. Il faudra aussi peut-être et certainement une autre majorité pour les mettre en œuvre. Je vous remercie. 

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  • Béatrice Lecouturier à propos de l’enlèvement des graffitis illégaux

    Merci Madame la Maire,

    Madame la Maire, mes chers collègues,

    Notre ville est admirée dans le monde entier pour son architecture et son élégance. Pourtant, il suffit de se promener quelques minutes dans nos rues pour constater à quel point nos murs sont aujourd’hui défigurés par des graffitis, des tags et des inscriptions sauvages. 

    Ces dégradations ne sont pas anodines, elles salissent notre cadre de vie, elles abîment l’image de Paris et elles touchent même les immeubles patrimoniaux, parfois classés, qui mériteraient au contraire d’être protégés et mis en valeur. 

    Rappelons que ces actes sont punis par la loi par l’article 322-1 du code pénal et que les auteurs s’exposent à des peines d’une amende pouvant aller jusqu’à 30 000 €. 

    Les Parisiens n’en peuvent plus de voir leurs immeubles dégradés et recouverts de ces tags qui enlaidissent notre ville. Certes, la ville de Paris dispose de services de nettoyage, mais les délais d’intervention sont bien trop longs. Entre le signalement d’un tag et son effacement, il se passe souvent plusieurs semaines, voire des mois. 

    Résultat, de nouveaux graffitis apparaissent avant même que les anciens aient été effacés. Alors, nous demandons par ce vœu, Madame la Maire, une réactivité accrue des services municipaux, une priorité donnée aux bâtiments patrimoniaux et une campagne d’action visible pour redonner à Paris la propreté et la beauté qu’elle mérite. Protéger nos murs, c’est protéger notre patrimoine, notre histoire et notre fierté collective. 

    Je vous remercie. 

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  • Béatrice Lecouturier à propos de la rentrée scolaire 2025

    Madame la Maire,

    Mes chers collègues,

    Je voudrais compléter l’intervention de notre collègue Delphine Bürkli en intervenant sur les décharges des directeurs et des directrices d’école. 

    Votre communication sur la rentrée 2025 se félicite d’avoir gagné la bataille contre la suppression de ce régime spécifique parisien instauré par Jacques Chirac il y a 40 ans. 

    Mais c’est avoir la mémoire bien courte Madame la Maire car il serait honnête de rappeler que c’est la Ville de Paris qui n’a plus versé la compensation de 12 millions par an au ministère de l’Education nationale depuis 2019 mettant en péril cette spécificité parisienne et l’avenir des directeurs d’école de plus de cinq classes qui en bénéficient. Car je rappelle que les directeurs des écoles parisiennes sont déchargés à partir de cinq classes alors que le régime usuel appliqué hors Paris s’applique à partir de 12 classes. 

    Leur grogne nous a été remontée en début d’année et nous avions heureusement dénoncé ce manquement pour vous alerter sur cette situation que vous aviez vous-même créée. Alors oui, un moratoire a été signé par le ministère de l’Education nationale pour la conduite de ces décharges pour l’année 2025-2026 et c’était souhaitable. C’était souhaitable car ce régime est justifié pour les directeurs qui sont confrontés dans notre capitale à des responsabilités accrues et bien peu accompagnés par les services de la ville. 

    Tout est un casse-tête pour eux et ils nous le disent. L’exemple des cours oasis ou celui de l’aménagement des rythmes scolaires illustre le manque d’accompagnement dont ils souffrent. 

    Si les compléments de décharges venaient à disparaître, les conséquences pour les écoles parisiennes seraient considérables. Les directeurs ne pourraient plus assurer pleinement leur mission et renonceraient même à rester à la tête de leurs écoles. Lorsqu’on connaît la difficulté à tenir ce poste essentiel de lien avec les familles, nous devrions être tous collectivement à leur côté, ce que vous n’avez pas fait depuis 5 ans. 

    Alors, il est toujours aisé de faire porter la responsabilité à l’État comme vous le faites si souvent, mais cette crise aurait pu être évitée si la ville de Paris avait tout simplement assumé ses obligations. 

    Je vous remercie.

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  • Béatrice Lecouturier à propos de la politique de soutien de la Ville de Paris aux proches aidants

    Merci Monsieur le Maire, 

    Mes chers collègues, il y a parfois des armées de combattants silencieux au dévouement sans faille. Les proches des aidants appartiennent à cela. 

    11 millions de personnes en France déclarent apporter une aide régulière et bénévole à un proche en situation de handicap ou en perte d’autonomie. À Paris, ce sont environ 310 000 personnes qui déclarent aider un proche, soit près d’un Parisien sur 6. 

    Très souvent, trop souvent, ce sont des femmes à 80 % qui jonglent entre vie professionnelle, familiale et responsabilité d’aidantes. Beaucoup d’entre elles expriment leur épuisement, un malaise, une solitude et un manque de reconnaissance. Et d’ailleurs, 54 % ignorent qu’ils ou qu’elles sont des aidants étant accompagnés d’un proche, un proche étant une évidence pour eux. Ils disent simplement, “Je m’occupe de quelqu’un que j’aime.” 

    La ville de Paris a mis déjà un certain nombre de dispositifs rappelés dans cette communication comme la maison des aînés et des aidants, des plateformes de répit et organiser des villages des aidants ou des cafés des aidants pour écouter, informer et surtout rompre l’isolement. 

    Mais soyons lucides. Malgré ces progrès, trop d’aidants restent seuls, épuisés, parfois à bout. Nous devons aller donc plus loin. Aller plus loin dans la reconnaissance. Beaucoup d’aidants ignorent encore leur droit. Pourquoi ne pas créer une carte aussi des aidants de Paris qui donne accès à des avantages dans les transports, la culture ou les services municipaux ? 

    Il faut aller plus loin dans l’information à l’hôpital, dans les mairies d’arrondissement, dans les associations avec une grande campagne municipale d’information sur tous les panneaux municipaux. 

    Aller plus loin dans l’aide financière en renforçant l’accès à l’information à l’AJPA, l’allocation journalière du proche aidant ou en aidant au montage du dossier ou à celui de l’accès aux aides parisiennes pour couvrir les coûts d’aide à domicile ou à l’adaptation au logement. 

    Aller plus loin dans le répit des aidants. Il n’y a pas de bon accompagnement sans repos. Nous pourrions créer des relais à domicile, des séjours adaptés et des accueils temporaires ou encore dédier une ligne téléphonique unique pour leur donner un soutien moral ou des informations pratiques. 

    Enfin, aller plus loin dans la conciliation avec le travail. Beaucoup d’aidants travaillent en entreprise. Ils jonglent entre emploi et accompagnement. Certains quittent même leur emploi pour se consacrer entièrement à un parent ou à un enfant. Nous devons encourager les entreprises parisiennes à proposer des horaires aménagés, du télétravail ou des congés d’aidant mieux rémunérés et la ville doit être exemplaire dans ses propres services. 

    Parce qu’aider un proche, ce n’est pas un à-côté, c’est un engagement à part entière. Accompagner les aidants, c’est un acte d’humanité, de justice sociale et de bien-être commun. C’est reconnaître ceux qui donnent toujours sans recevoir, soulager les souffrances, témoigner de notre reconnaissance. 

    L’appui politique, les ressources et la cohérence sont les clés de ce succès. Nous avons les dispositifs de base, mais nous devons les renforcer, les rendre plus visibles, plus accessibles, plus généreux et mieux coordonnés. 

    Je vous remercie.

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