Maud Gatel - Mouvement démocrate

@Mouvement Démocrate

Diplômée de Sciences Po Bordeaux, de l’Université de Cardiff et de l’École des hautes études en sciences de l’information et de la communication, Maud Gatel travaille dans la communication.

Engagée dans la vie publique, elle participe à la création du Mouvement Démocrate en 2007 et en est la Secrétaire générale. 

Députée de Paris entre 2021 et 2024, elle est conseillère de Paris depuis 2014 et préside le groupe « MoDem et Indépendants”.

Contact : maud.gatel@paris.fr

Mairie du quinzième arrondissement de Paris

Téléphone : 01 42 76 21 67

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Représentations
  • Commission consultative des services publics locaux de la Ville et du Département de Paris
  • Conseil parisien de sécurité et de prévention de la délinquance, d’aide aux victimes et de lutte contre la drogue, les dérives sectaires et les violences faites aux femmes

Dernières interventions
  • Maud Gatel à propos du compte administratif 2024 de la Ville de Paris

    Merci beaucoup Monsieur le Maire, 

    Avant de vous parler compte administratif, Delphine Bürkli, la maire du 9ème arrondissement parlera du budget supplémentaire, je voulais dire un mot sur la communication JO pour dire enfin. Enfin, mais je regrette que dans la mesure où elle est intervenue à la suite de la conférence d’organisation nous n’aurons malheureusement pas le temps d’en parler aujourd’hui mais je souhaite vivement qu’un nouveau débat soit organisé sur ce sujet car je pense que c’est de l’intérêt de tous. 

    Alors, les comptes administratifs ont un grand mérite. Puisqu’on parle de réel, de prévisions ou pas de prévisions ou de souhaits. Ce qui ne vous empêche pas de vouloir encore et toujours vous dédouaner de toute responsabilité et de remettre la faute sur d’autres. Mais avec les comptes administratifs, reconnaissons le, c’est un peu plus compliqué. Car ce dont il est question, ce sont de vos prévisions, et de votre exécution budgétaire. Et entendre dire la Maire de Paris « les comptes 2024 sont bons »… je dois avouer, ça doit être ça le culot. 

    Et puis si on pouvait tous se mettre d’accord, si on pouvait arrêter avec le recours aux agences de notation, à la certification qui ne sont en rien des preuves de bonne gestion. Cela se saurait, il suffirait de regarder l’état. 

    Alors, derrière le satisfecit de la maire, les comptes administratifs traduisent un moment absolument historique pour Paris. La première fois, où la section de fonctionnement est en déficit. Et il confirme ce que nous avons dénoncé ces 24 derniers mois maintenant : la surestimation des recettes de la ville pour le budget 2024 et pour ça l’État n’y est absolument pour rien. 

    Tablé sur des DMTO à 1,5 milliards, même révisé à 1,4 était totalement hors-sol au regard du retournement du marché immobilier qui était intervenu dès 2023. Alors la Maire de Paris a sous-entendu que c’était lié à la dissolution bon en l’occurrence dès 2023 c’était pas vraiment le cas. Et puis croire que les Jeux olympiques et paralympiques doubleraient la taxe de séjour était beaucoup trop optimiste au regard des précédents comme nous vous l’avions rappelé. Et ce n’est pas faute de vous avoir alerté sur ces deux sujets même si vous nous avons l’habitude que vous ne nous ne écoutiez pas : votre découverte bien tardive interroge. 

    Pensiez-vous seul avoir raison contre tous les experts et vos oppositions ou alors est-ce une manière de ne pas baisser les dépenses au moment du vote du budget ? En un mot avez-vous sous-estimé ces recettes et fait voter un budget artificiellement en équilibre dont on savait pertinemment qu’il ne pourrait pas être exécuté ? C’est la raison pour laquelle, pour répondre à cette question, nous souhaitons que la Chambre régionale des comptes soit saisie. 

    Ces prévisions erronées ont pour conséquence une situation budgétaire hors de contrôle. Chaque année on se dit que ça ne pourrait pas être pire, et chaque année vous nous démentez. Une surestimation des recettes et des dépenses qui continuent d’augmenter car oui, malgré des prévisions dont on savait qu’elles étaient à minima extrêmement optimistes plutôt que de rechercher des économies réinterroger les dépenses, la hausse des dépenses s’est poursuivie comme depuis 10 ans avec une hausse des dépenses de gestion de plus de 6 %. Et cet effet ciseau nous envoie dans le mur. C’est la chute de l’épargne brute à un niveau inconnu de près de 65 % et dès lors la capacité d’autofinancement c’est un recours massif à l’endettement, en hausse de 52 %, et bien évidemment l’explosion de la dette et de la charge de la dette. 

    La situation est pour nous aujourd’hui hors de contrôle et le pire c’est que cela devrait être pire encore. Et oui cela serait pire si vous teniez vos promesses, si les recrutements étaient faits dans les crèches pour la police municipale et si les projets promis aux Parisiens étaient mis en œuvre, la situation budgétaire de la ville serait encore davantage dégradée. Et c’est pas un paradoxe, on peut à la fois dénoncer la trajectoire budgétaire et dénoncer l’abandon des projets car au milieu il y a eu des promesses faites aux Parisiens. Ce n’est pas grave de reporter des projets quand les finances l’imposent. Quand on a promis beaucoup plus que ce qu’on était capable de faire. Ce n’est pas grave, c’est même indispensable. Ce qui est grave en revanche c’est de ne pas l’assumer d’abandonner en catimini les projets les uns après les autres d’embellir votre quartier à réinventer Paris en passant par le budget participatif ou encore le plan vélo. 

    Trajectoire budgétaire alarmante, fondamentaux profondément obérés, dépenses hors de contrôle, la situation des finances publiques parisiennes n’a eu de cesse de s’aggraver depuis 10 ans comme si le budget n’était pas piloté. 

    Il est grand temps de reprendre le contrôle vivement mars 2026, je vous remercie.  

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  • Maud Gatel à propos de la dénomination promenade Jacques Delors

    Madame la Maire, 

    Mes chers collègues,

    En février 2024, le groupe MoDem et Indépendants faisait voter à l’unanimité de notre conseil un hommage au grand homme qu’était Jacques Delors, à travers la dénomination d’un lieu parisien.

    Aujourd’hui nous y sommes, et je ne peux que m’en réjouir, car elles ne sont pas si nombreuses les personnalités qui servent notre pays avec le sens du devoir, avant le goût du pouvoir. Celles qui choisissent les convictions plutôt que la facilité des carrières. Jacques Delors était de celle-là, déterminé, profondément libre qui n’a eu de cesse de placer l’intérêt général au cœur de son engagement, de rassembler sans exclure. 

    Haut-fonctionnaire, homme politique, député européen, ministre, maire, président de la Commission européenne, il aura profondément marqué plus de 40 années de la vie politique française et européenne. Le projet européen de Jacques Delors continue d’irriguer notre vision de ce que doit être la construction européenne : au service de la protection et de la réconciliation des peuples. 

    C’était le cas hier ça l’ai encore davantage aujourd’hui. Si Jacques Delors était indéfectiblement associé à l’Union européenne, il était aussi profondément lié à notre ville. Paris dès lors se devait de lui rendre un hommage à la hauteur de sa carrière. C’est donc avec enthousiasme que nous voterons en faveur de la dénomination de la promenade Jacques Delors sur le terreplin central du boulevard de la Villette entre la rue Buisson Saint-Louis et la rue du Faubourg du Temple en face de la CFDT mais également en faveur de la dénomination de l’école élémentaire du 22 rue Saint-Maur. 

    Et je ne doute pas que la figure de Jacques Delors, sa détermination, sa force de conviction seront de formidables exemples à suivre pour tous les écoliers de la rue Saint-Maur. Car les grandes figures ne s’éteignent pas, elles créent des conditions pour que d’autres prennent le relais je vous remercie. 

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  • Maud Gatel à propos du rapport de la CRC sur la politique de prévention spécialisée de la Ville

    Le rapport de la Chambre régionale des comptes sur la politique de prévention est extrêmement intéressant et nous permet d’avoir un certain nombre d’objectivations que nous évoquions tout à l’heure. 

    Je voudrais simplement dire un regret, c’est celui qu’initialement la Préfecture de police n’ait pas été sollicitée dans ce cadre, ce qui est quand même une lacune extrêmement importante. 

    Alors ce rapport confirme ce que de nombreux professionnels, élus et citoyens vivent au quotidien, la prévention spécialisée manque d’un cadre clair, d’objectifs concrets et d’une réelle articulation avec les autres acteurs et dispositifs municipaux. 

    La prévention spécialisée à Paris ce sont 12 000 jeunes accompagnés en 2023 mais ce chiffre a baissé de 20 % en 5 ans non pas parce que les besoins auraient diminué bien au contraire mais parce que l’action publique s’est contractée dans un contexte où les facteurs de vulnérabilité eux ne cessent de croître. 

    Cette politique rappelons-le s’adresse aux jeunes en rupture avec leur famille, l’école, les institutions, ou l’emploi et il est de notre devoir de tout faire pour recréer les conditions pour qu’ils puissent trouver leur place. 

    Ce travail s’effectue dans la rue au contact direct souvent dans des conditions extrêmement exigeantes et je voudrais saluer tous les acteurs des clubs de prévention. Que dit ce rapport ? La chambre souligne un cadre d’intervention trop flou, les conventions signées entre la ville et les associations manquent d’objectifs opérationnels, ne définissent pas clairement les rôles des acteurs, restent trop générales, mal adaptées aux réalités locales et même parfois inconnues des éducateurs eux-mêmes. 

    Ce rapport souligne également que la coordination avec les partenaires notamment l’éducation nationale est insuffisante, que les écarts entre territoires ne répondent à aucune logique fondée sur les besoins sociaux et surtout que les acteurs de terrain sont privés d’un cadre clair d’une stratégie lisible et d’un véritable soutien.

    Ces critiques ne doivent en aucun cas remettre en cause la politique de prévention spécialisée bien au contraire. La violence chez les jeunes dans notre espace public que traduisent notamment les rixes nous obligent au contraire à repenser collectivement cette politique au service de l’amélioration de son efficacité car tout le monde a un rôle à jouer dans la prévention de la violence chez les jeunes. C’est la question de la cible d’abord. Notre groupe appelle sur recommandation de la chambre à expérimenter l’extension de la prévention spécialisée aux enfants de moins de 12 ans dans certains territoires prioritaires en lien avec l’éducation nationale et les associations de protection de l’enfance. 

    La clarification des objectifs, leur évaluation continue, doit aussi être au cœur de cette politique en s’appuyant sur les éducateurs spécialisés et les équipes éducatives. La police municipale et la police nationale doivent également être intégrées dans ces dispositifs et on voit bien aujourd’hui que les clubs de prévention et la police doivent mieux travailler ensemble. 

    Cette évolution doit s’inspirer des contrats de ville et des contrats de prévention et de sécurité en s’assurant de la cohérence de l’ensemble de ces documents. Nous soutenons également la proposition de la CRC d’organiser une réunion annuelle de coordination entre la ville, les établissements scolaires, les associations et le rectorat. 

    Enfin nous insistons sur la nécessité de mieux répartir les moyens sur le territoire parisien pour garantir à chaque jeune quel que soit son quartier un accompagnement à la hauteur. 

    Alors Madame la Maire, nous vous demandons de considérer ce rapport comme une opportunité, une opportunité de réaffirmer que Paris ne renonce pas à ses jeunes, une opportunité de reconstruire une politique publique ambitieuse cohérente et adaptée à la réalité des quartiers. Notre jeunesse parisienne le mérite bien. Je vous remercie. 

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  • Maud Gatel à propos des conditions d’intervention et des moyens de la Brigade des Sapeurs-Pompiers

    Merci beaucoup Monsieur le Maire, 

    Je voulais profiter de cette délibération et au regard de l’actualité qui a été chargée ces derniers jours pour la BSPP pour rendre hommage au courage et à la détermination à l’engagement, de tous les hommes qui font la fierté de l’ensemble des Parisiens. Et quand on a vu ce qui s’est passé au Syctom lundi dernier, on ne peut qu’être admirative et admiratif du courage des hommes du général de  Cacqueray et je souhaitais le redire dans cette assemblée. Effectivement le rapport de la Chambre régionale des comptes a retenu notre intérêt sur un point en particulier, nous le savons la brigade est extrêmement sollicitée. 

    Elle est sollicitée pour l’ensemble des Parisiens, elle est parfois aussi prise à partie et mise à mal par des concitoyens ce qui est absolument inacceptable et dans ce cadre-là, c’est vrai que la recommandation de la Chambre régionale des comptes relative à la prise en charge financière des missions effectuées par la BSPP nous interroge. Au-delà de la dimension financière qui est évidemment importante au regard des besoins de la brigade malgré le plan de modernisation et malgré les efforts extrêmement significatifs de soutien de la brigade évidemment cet effort cette prise en compte financière est importante mais c’est surtout le fait de se dire que ça n’est pas à la BSPP de prendre en charge ce que d’autres ne peuvent pas prendre en charge ou alors en ultime recours mais pas à raison d’une dizaine d’interventions par jour. 

    Donc par le vœu que nous avons déposé nous souhaitions que la convention liant la BSPP et l’APHP puisse être revue et que des solutions puissent être trouvées pour ne pas sur solliciter la brigade pour des missions que d’autres pourraient assumer. 

    Je vous remercie.

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  • Maud Gatel à propos de la qualité de l’air dans le métro

    Merci beaucoup Monsieur le Maire, 

    Delphine Bürkli a eu l’occasion, il y a quelques minutes, d’aborder très rapidement le sujet de la pollution de l’air qui est dans le métro, qui est évidemment un sujet extrêmement important, dont on a longtemps peu parlé, et qui fait l’objet désormais d’une sensibilisation à la suite d’un certain nombre d’alertes. Et je pense notamment à des alertes issues de notre groupe lors de la précédente mandature. 

    Alors les explications, elles sont nombreuses, elles ne sont pas encore toutes connues, on pense évidemment notamment au freinage mais ce ne sont probablement pas les seules explications. En tout état de cause, la nécessité d’agir contre cette pollution souterraine qui peut être plus importante que la pollution atmosphérique extérieure, est réelle, à la fois pour les voyageurs dans la mesure où nous souhaitons que le maximum de gens puissent prendre les transports en commun, mais également pour les agents les agents de la RATP ou les services de sécurité dont c’est le cadre de travail. 

    Alors par ce vœu nous demandons trois choses : la première c’est l’information des usagers et des agents à travers la mise en place d’une cartographie dynamique pour suivre en temps réel les niveaux de pollution, notamment le niveau de pollution de des PM2.5. 

    Deuxième sujet, c’est évidemment la nécessaire concertation autour de cette question à travers à la fois Île-de-France Mobilités, la RATP, les autorités sanitaires et les experts de la qualité de l’air pour suivre cette cette question et ce sujet de santé publique. 

    Et enfin troisième demande c’est l’autorisation de la mise en œuvre sans délai des travaux pour améliorer la qualité de l’air dans les stations Ourcq et Laumière dans la mesure où nous avons appris que les travaux avaient été reportés. 

    Or il nous semble que ces travaux qui doivent être diligentés par la ville de Paris sont absolument indispensables. Ces travaux de ventilation pour améliorer la qualité de l’air intérieur en souterrain dans les stations Ourcq et Laumière. 

    Je vous remercie. 

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