Auteur/autrice : Jeanne Bes De Berc (Page 2 of 23)

Séverine de Compreignac à propos du Plan climat de Paris 2024-2030

Madame la Maire, 

Entre le Plan Climat et le PLU (Plan local d’urbanisme) que nous examinons aujourd’hui les enjeux ne sont pas minces. Et Madame la Maire, je vous le dis, nous partageons totalement votre ambition. 

Depuis le dernier plan les choses ont bien changé. La question du réchauffement climatique et des vagues de chaleur potentielles, de plus en plus nombreuses et intenses, nous arrivent en pleine figure. Et les scénaris sur le réchauffement des températures doivent nous pousser à agir rapidement, vous l’avez dit Madame la Maire, et efficacement. 

Les moyens pour adapter la ville sont peu nombreux et doivent éviter une dispersion de l’action publique. Ne pas nécessairement aller plus loin surtout, mais être plus efficace. 

À la lecture des deux documents, cette prise de conscience est bien là, avec une bonne reprise des préconisations de la MIE Paris à 50 degrés, excellent travail de nos collègues emmené par Maud Lelièvre. En fait ce plan paraît bien dans ses objectifs, mais comme souvent on ne sait pas très bien par quels moyens on les atteint ni avec quel financement et vous fabriquez une fois de plus quelque chose un peu comme si nous vivions en vase clos.

Je n’ai pas le temps de parler de toutes les thématiques je n’en viserai que deux. La première que je relève c’est la végétalisation et le rafraîchissement de l’espace public et c’est un axe absolument central du Plan Climat avec d’abord la débitumisation. L’ambition sur ce point n’est pas gigantesque en tout cas elle ne le semble pas avec un objectif d’effort de seulement 7 % du territoire en plus de 30 ans. 

Par ailleurs, les techniques pour y arriver ne sont pas mentionnées. Concernant la plantation d’arbres, elle est une réponse évidemment incontournable en matière d’adaptation de la ville alors 170 000 arbres en 6 ans en privilégiant la pleine terre. Nous en avons déjà parlé ici il y a quelques mois et je me permets d’émettre à nouveau des doutes quant à la capacité de la ville à assumer cette promesse vu les réalisations des années précédentes. Mais il faut toujours espérer. 

Autre point important, l’ouverture d’espace vert au public. Le PLU et le Plan Climat assument le même objectif : créer 300 hectares de surface d’espaces verts ouverts au public d’ici à 2040 en réalité, ce ne sont pas 300 nouveaux hectares, ce sont 300 hectares ouverts, c’est dommage et ça semble un peu insuffisant. 

Il est absolument indispensable de planifier sanctuariser des espaces à végétaliser chaque année. Il faut aussi veiller à leur juste répartition au sein de la capitale, pour diminuer la vulnérabilité de certains quartiers aux épisodes de chaleur. 

Vous parlez enfin de la réalisation de places oasis dans tous les arrondissements en y incluant du mobilier rafraîchissant des fontaines et cetera, c’est la première fois que la ville parle de la mise en place de telle place et je regrette qu’à l’époque où nous avions déposé un vœu allant dans ce sens l’exécutif avait malheureusement rejeté notre proposition. Sur l’adaptation du bâti parisien, je laisserai Maud Gatel parler tout à l’heure sur ce sujet lors de l’examen du PLU. 

Bien sûr c’est un défi majeur à rappeler et l’adaptation de nos villes ne saurait se faire sans cela. Le confort d’été doit dorénavant être pris en compte systématiquement et un Big Bang de la rénovation du bâti doit être enfin exécuté. Le Plan Climat évoque largement ses enjeux avec l’introduction d’un indice d’inconfort d’été nous ne pouvons évidemment que souscrire ainsi que sur le plan le volet ou le recours à des espaces refuges. 

Je reprends volontiers à mon compte, en revanche les remarques de la région sur la trop faible utilisation du potentiel de géothermie, mais je crois comprendre que le principal frein est l’état de nos finances qui ne supporterait pas les investissements nécessaires en la matière, et je le regrette vraiment. 

Sur le plan grand chaud à destination des personnes en situation de rue, la ville doit prendre ses responsabilités et établir un plan grand chaud à l’échelle parisienne. Là-dessus aussi je crois que nous sommes en retard. Je comprends que le recensement n’a pas commencé à l’heure où il faudrait passer à l’action des aménagements nécessaires. Dans ce sens, nous réitérons la nécessité de permettre à chaque habitant l’accès à un lieu de fraîcheur à moins de 200 m de son domicile en journée et 800 m la nuit.   

Dernier point que je veux aborder rapidement, le financement de l’adaptation et le suivi des mesures : les questions de financement sont cruciales et ce qui en découle c’est-à-dire la priorisation des investissements. Et là j’ai peur qu’aucune priorité ne soit clairement fixée. Ce que nous attendons en la matière en fait c’est une sorte de PIM climatique avec une projection claire et précise des dépenses engagées et les investissements prioritaires à opérer. 

Pour finir, je veux vous dire que nous considérons ce Plan Climat comme ambitieux par les objectifs qu’il se fixe et parce que la Ville entend utiliser tous les leviers d’action possible pour opérer sa transition écologique. Toutes ces actions sont louables mais nécessitent une accélération de la mise en place et nous y serons extrêmement attentif en attendant nous voterons pour ce plan climat.  

Delphine Bürkli à propos de la transition écologique du bâti parisien

Rénover notre bâti est devenu une urgence et une nécessité. Aujourd’hui, nous sommes malheureusement au pied du mur et démunis face aux conséquences du dérèglement climatique, parce qu’une fois encore, nous sommes contraints de déplorer, à travers cette communication, une stratégie dont l’exécution ne sera au mieux que très parcellaires.

D’abord, je prendrai l’exemple du logement social. Combien de locataires nous interpellent régulièrement pour déplorer des dégâts des eaux provenant souvent du toit, des peintures écaillées, des sols mal étanchéifiés, des installations de chauffage défaillantes, des cours dans les parties communes qui s’enfoncent comme c’est le cas au 90 rue Rochechouart avec des délais d’intervention qui restent très très longs. C’est la réalité de beaucoup de locataires aujourd’hui à Paris.

La Ville se fixe ici comme objectif de rénover 5 000 logements sociaux par an. Or, en 15 ans, ce sont seulement 35 603 logements qui ont bénéficié de travaux, malgré un financement pour la rénovation de 69 209 logements sociaux depuis 2009. À ce rythme, l’ensemble du parc social sera rénové dans 53 ans, car en réalité on constate que le rythme moyen de rénovation par an s’élève à seulement 2 373 logements.  

Et pourtant, c’est vrai, les fonds existent, entre 2022 et 2023, le coût des subventions de la ville de Paris dans la rénovation environnementale du parc social est passé de 62 M€ à 95 M€. Mais les travaux, dans la vie réelle, ne sont pas ou mal réalisés. Comment dépenser autant avec une qualité si décevante ? On a besoin de comprendre. 

Pour le parc de logement privé, l’évolution des subventions allouées par la Ville au dispositif Eco-Rénovons Paris soulève également des questionnements. Parce que le dispositif, beau sur le papier, manque d’un financement clair et prévisible et freine concrètement l’engagement des copropriétaires dans des travaux de rénovation efficaces et ambitieux. C’est ce que souligne d’ailleurs le récent rapport de la Cour des Comptes qui en dresse un bilan mitigé.

Alors oui, la Ville de Paris multiplie les plans, multiplie les dispositifs mais la méthode reste inchangée, inadaptée et au final les promesses non tenues. Et c’est là le cœur du problème.

La preuve encore : dès 2013, la Ville annonçait un plan de rénovation thermique de 600 écoles d’ici 2020. Nous sommes en 2024, où en sommes-nous ? Encore une fausse promesse puisque la ville annonce cette année un nouveau plan de rénovation incluant cette fois 631 écoles et 450 crèches d’ici 2050. Vous êtes depuis 25 ans aux responsabilités. Cruel décalage qui met en lumière les lacunes et les retards dans l’exécution des engagements initiaux. Et pourtant. 

Les bâtiments parisiens doivent impérativement s’adapter aux épisodes intenses de pluie qui vont être de plus en plus fréquents. Ces derniers mois, il ne se passe pas une visite d’architecture ou un conseil d’école où les directeurs et les parents nous font part de nombreux dégâts des eaux, de caves inondées, de murs gorgées d’eau, de crise d’asthme avec l’humidité ambiante. Là-dessus, nous avons l’impression que rien ne bouge ou pas suffisamment. 

Et cette rénovation écologique des écoles et crèches de la ville de Paris n’apparaît d’ailleurs que plus urgente à la lumière des niveaux inquiétants de mercure détectés dans certains établissements parisiens. Notre conseiller d’arrondissement, j’espère demain conseillé de Paris, Bertil Fort a d’ailleurs alerté la Mairie de Paris lors du dernier conseil du 10e au sujet de la crèche Bossuet et de l’école polyvalente Belzunce.

Et puis vous savez mon engagement pour améliorer la qualité de l’air intérieur, notamment dans les crèches et les écoles. On le sait, les enfants sont une population davantage sensible à la pollution de l’air que les adultes. Et je déplore que dans ce plan, on ne parle pas suffisamment de la nécessité de mieux ventiler les bâtiments, d’installer systématiquement des purificateurs d’air comme nous l’avons fait dans le 9e dès 2018. 

Aucune réflexion également dans ce plan sur la dépollution de l’air extérieur, de nos écoles et des crèches. Evidemment il faut travailler l’amont, végétaliser, piétonniser  là où c’est possible, aux abords des établissements, encourager les mobilités non polluantes, mais là aussi il faut se rendre à l’évidence, parce que s’il faut attendre la rénovation de 100% du bâti et 100% du parc automobile, pour qu’il devienne électrique, s’il faut attendre tout ça, pour bénéficier d’un air plus sain et non pollué à Paris, alors nous allons beaucoup subir, et encore longtemps. 

Pourquoi refuser d’avoir recours à des moyens technologiques innovants pour dépolluer l’air ? Nous avons, nous-même accompagné une expérimentation en lien avec l’ADEME et avec le soutien des associations environnementales, dans le 9e, à l’école primaire de la rue de la Victoire pour mieux comprendre sur une année, les phénomènes influençant la qualité de l’air tout au long de l’année. 

Un mot enfin sur les cours Oasis. Au dernier conseil de Paris, j’ai déploré que les services ne prennent pas suffisamment en compte les recommandations du rapport de l’inspection générale de la Ville, notamment le fait de ne pas privilégier forcément des sols en asphalte clair trop éblouissant et dont les gains de chaleur ne sont pas du tout significatifs ; le rapport pointe aussi la nécessité d’avoir recours régulièrement à une entreprise pour nettoyer les copeaux ou encore pour entretenir les espaces verts. Cet exemple, encore un, reflète bien des effets de communication mais pas de méthodologie derrière pour assurer la gestion courante.

Alors nous appelons vraiment à un changement de cap et à moins de promesses. Moins de plans et plus d’actions. Voilà, moins de stratégie mais plus d’actions car c’est pour nous la garantie d’une transition qui pourra être réussie.

Je vous remercie. 

Béatrice Lecouturier à propos du plan parisien de santé environnementale

Madame la Maire,

Mes chers collègues,

La santé environnementale à Paris est un sujet crucial compte tenu de la densité de la population et des défis écologiques auxquels doit faire face notre capitale. Nous le savons, plusieurs facteurs extérieurs influencent la santé des Parisiennes et des Parisiens.

Je veux parler notamment du bruit, de la pollution de l’air interne et externe, de la place des espaces verts ou encore de la pollution lumineuse. Le  deuxième Plan parisien de santé reflète une volonté louable de la Ville de Paris à intégrer la santé dans toutes les politiques publiques comme le recommande l’OMS.

Les populations les plus fragiles, je veux parler des enfants, des personnes âgées, des habitants des quartiers populaires sont bien identifiées dans les actions à mener pour les protéger.

Mais les objectifs fixés dans ce plan sont toujours trop vagues, peu mesurables, flous sur leur financement qui laisse à penser que leur évaluation et leur efficacité sera difficile à faire. Il est crucial de mettre en place des indicateurs clairs pour évaluer l’impact des actions mises en place.

J’aimerais faire un focus sur le bruit à Paris, véritable fléau qui ne fait que s’aggraver.

81% des Parisiens se disent lésés par le bruit soit 5 points de plus par rapport à 2016. Deuxième source de morbidité selon l’OMS, le bruit et ses impacts sur la santé de nos concitoyens doit être une priorité absolue. 

Pour mémoire, les normes européennes indiquent ne pas dépasser les 40 décibels.  À Paris, 20% des Parisiens victimes du bruit sont exposés à plus de 55 décibels, et dans le centre de Paris, c’est 50% de la population qui est exposée à ce taux de 55 décibels la nuit. 

D’ailleurs je suis dérangé par le bruit qui est à ma gauche. (interruption de la présidente de séance.) 

Cette surexposition au bruit des riverains dans les quartiers festifs comme le Marais ou Pigalle est bien identifiée dans le deuxième plan de santé que vous nous présentez aujourd’hui. Elle pose bien évidemment la question de la gestion des terrasses à Paris.

Or jusqu’à présent la volonté de la Mairie de Paris à faire respecter la réglementation est bien timide. Car si les terrasses estivales sont appréciées des Parisiens, la tranquillité et la santé des riverains doivent aussi être respectées. Et c’est bien à la ville de Paris que revient ce devoir qu’elle ne fait pas ou insuffisamment.

C’est par la concertation entre les différents acteurs du secteur, par une action de la police municipale et des sanctions administratives en cas de récidives qu’une véritable gestion des terrasses se fera. Ce n’est pas le tout laisser faire qui doit être la solution.

Pour lutter contre le bruit sur le périphérique, c’est le changement de revêtement de la chaussée, la construction de murs anti-bruit et la lutte contre les embouteillages qui amoindrira des nuisances sonores pour les riverains qui habitent à proximité de cette voie fréquentée par plus d’un million de véhicules par jour. 

Quant à la ZTL, vous ne faites que reporter le bruit sans vous attaquer aux causes réelles. Votre approche entraîne la congestion d’autres axes déjà très fréquentés augmentant ainsi le bruit et la pollution de l’air.

Un sujet qui exaspère aussi les Parisiens c’est aussi un bruit incessant des chantiers sans fin de la voirie parisienne. Nous ne revenons pas évidemment sur la nécessité de ces chantiers, mais sur leur mauvaise gestion de phasages et les nuisances sonores qu’ils génèrent sans aucun contrôle.

La santé environnementale des enfants est primordiale et la présence d’amiante dans les écoles, est un problème de santé publique qui exige une réponse à la hauteur des enjeux encourus. Rappelons qu’à Paris 70%, 70% des écoles parisiennes contiennent encore de l’amiante bien qu’elle soit interdite depuis 1997 compte tenu de sa dangerosité.

Notre groupe MoDem avait demandé un état des lieux précis de chaque établissement ainsi qu’un calendrier des travaux de désamiantage, or cette demande avait été rejetée par l’Exécutif. 

Alors les Parisiens ont besoin de transparence. Ce nouveau plan de santé sera, nous l’espérons, l’occasion de les informer sur la santé de leurs enfants dans les écoles.  

Notre groupe Modem a toujours été force de propositions sur les questions de santé environnementale. Elles n’ont que trop peu attiré votre attention. Aujourd’hui, la santé physique et mentale des Parisiens ne va pas bien. Il serait temps de prendre la mesure de l’urgence. Nous serons attentifs à ce que ce plan y réponde. 

Je vous remercie.  

Alexis Govciyan à propos de la stratégie résilience de Paris

Mes chers collègues,

Avec une densité urbaine et des infrastructures souvent vulnérables, Paris doit accélérer les transformations nécessaires pour protéger sa population et faire face à des conditions climatiques de plus en plus extrêmes.

Mais, préparer Paris à ces crises et catastrophes ne se limite pas à la seule dimension climatique : il s’agit aussi de répondre aux défis sociaux, sanitaires et technologiques. Tous ces enjeux sont soulignés dans votre stratégie de résilience et représentent autant de défis humains, financiers et logistiques.

Le rapport de la Mission d’Information et d’Évaluation dont on a parlé à plusieurs reprises Paris à 50°C. Ce rapport avait déjà tiré la sonnette d’alarme en 2023 sur la nécessaire adaptation de la Ville aux vagues de chaleur. L’un des axes majeurs soulevés à l’unanimité par l’ensemble des membres de la mission résidait dans la protection des populations notamment les plus vulnérables.

A ce titre, nous avions démontré l’urgence d’identifier et de renforcer les lieux de refuge dans chaque arrondissement, surtout pour les populations les plus exposées. Qu’en est-il aujourd’hui ? Il semble que de tels espaces manquent encore dans bien des quartiers. Nous le regrettons car cela est d’autant plus problématique que ces solutions auraient pu être initiées rapidement, sans nécessiter des ressources excessives.

Notre Ville gagnerait à passer de la théorie à l’action et s’appuyer sur des remontées de terrain, c’est pourquoi, les maires d’arrondissements doivent être pleinement associés à la mise en œuvre du plan. Vous le savez, par leur proximité avec les habitants, ils disposent d’une connaissance fine et précise à la fois des besoins et des vulnérabilités de chaque quartier. Les inclure dans notre sensibilisation et la formation des citoyens, ainsi que dans l’organisation des exercices de crise, renforcerait considérablement l’efficacité du dispositif.

Votre stratégie de résilience propose la création d’une réserve de sécurité civile, initiative prometteuse mais exigeante, que nous soutenons. Sa mise en œuvre nécessite des ressources substantielles : formation, équipement, suivi des volontaires, etc. là non plus, aucune indication précise n’est donnée sur les moyens alloués à ce projet.

De même, les actions prévues sur la thématique du lien social et à l’assistance de proximité vont dans le bon sens mais reposent essentiellement sur la mobilisation de volontaires ou des bénévoles. Si l’engagement citoyen est essentiel, compter trop largement sur les volontaires pour la gestion de crise pourrait poser des problèmes de continuité.

Par ailleurs, l’absence de budget détaillé pour les 50 actions prévues par le plan de résilience nous confirme dans l’idée que Paris, déjà sous forte pression, doit absolument prévoir des partenariats structurants avec la Région et l’État pour garantir la pérennité de ces mesures.

Si le bénévolat reste un moyen important de diffuser cette culture de la résilience, la Ville doit prendre toute sa part dans la diffusion au grand public de cette culture.

En effet, un sondage IFOP commandé par l’Association Française pour la Prévention des Catastrophes Naturelles et Technologiques démontre que 80% des Français considèrent qu’ils ne sont pas assez renseignés ni formés à la gestion des risques et des catastrophes. 

Or, sans une sensibilisation efficace, même les meilleures mesures risquent de rester méconnues et donc sous-utilisées. Il est urgent d’améliorer cette communication pour qu’elle devienne un véritable levier de mobilisation citoyenne.

C’est l’objet du vœu présenté par notre groupe MoDem et Indépendants et qui répond à ces deux impératifs : des indicateurs clairs pour mesurer l’action publique et de la clarté dans la communication aux Parisiens. Les conséquences dramatiques du changement climatique sont d’ores et déjà perceptibles sur notre continent. Nous avons parlé des inondations en Espagne, il y a d’autres exemples vous le savez et tout cela nous interpellent et nous rappellent cruellement la nécessité d’agir vite. 

Dans cette optique, nous souhaitons que la Ville de Paris détaille précisément son action pour faire face à ces épisodes. 

Pour conclure, j’aimerais que l’exécutif s’interroge sur l’efficacité de son action. 

Combien de plans, de stratégies, et de projets ambitieux sont préparés, chacun dans sa thématique et pas toujours en cohérence ou en cohésion avec les autres. La résilience ne doit pas se limiter à un slogan à la mode ou à une ligne directrice de communication : elle doit devenir une véritable priorité politique, traduite en actions. 

Je vous remercie. 

Pierre Casanova à propos des orientations budgétaires de la Ville de Paris

Merci Monsieur le Maire, 

Alors un petit propos préliminaire pour dire que je m’associe évidemment à ce qui a été dit tout à l’heure à propos des attaques personnelles. Moi je crois que les attaques personnelles dans cette enceinte, elles abaissent ceux qui les prononcent, elles abaissent ceux qui les applaudissent, elles abaissent ceux qui les laissent proférer sans réagir. Donc nous devons, d’où qu’elles proviennent et quelles que soient les personnes qui sont visées, les réprouver. Elles participent à la baisse du niveau du débat citoyen, à la baisse du niveau du personnel politique et au désintérêt des citoyens pour la situation française en général. 

Sur la situation financière, beaucoup de choses ont été dites, et beaucoup de choses ont été bien dites par mes prédécesseurs, qu’il s’agisse de Maud Gatel, Marie-Claire Carrère-Gee et Rachida Dati. Je voudrais juste pointer deux éléments qui se distinguent par une illustration de l’absence de prudence. Absence de prudence sur les prévisions, absence de prudence sur les dépenses. 

Sur les prévisions, on le sait on l’a beaucoup dit ici, vous le savez très bien, nous sommes très dépendants des prélèvements sur les cessions immobilières, ce qu’on appelle les DMTO. Bon très bien. Les prévisions en décembre 2023, les prévisions de cette ville, de cette administration, de ces élus de la majorité, les évaluaient à un milliard cinq. En juillet 2024, ces prévisions ont diminué et sont passées à un milliard quatre. Aujourd’hui, au moment où je parle, en se fondant sur les prévisions de la chambre des notaires, il est possible qu’elles ne soient que de 1,1 milliard ou peut-être, si nous avons de la chance, de 1,2 milliard. 

En toute hypothèse, ce qui semble sur le point d’être avéré, c’est que cette municipalité aura donc surévalué d’environ, peut-être, trois cents millions, le montant de ces DMTO. Depuis que nous siégeons avec mes amis dans ce groupe, depuis la première année, nous avons alerté cette municipalité sur le péril imminent d’un krach immobilier. Non pas que nous étions mieux informés que vous, mais simplement, nous lisions les documents publics qui nous montraient qu’un mouvement général et international sur le marché immobilier, lié notamment aux taux d’intérêts allait produire cette catastrophe. Elle est maintenant sous nos yeux. 

Je n’ai plus qu’une minute donc j’accélère. Mon deuxième point porte sur les dépenses. Une étude très précise vient d’être publiée par le cabinet Nevarc sur le montant des préemptions et acquisitions par la Ville de Paris sur une période de 19 mois de janvier 2023 à fin octobre 2024. Je précise : avec l’aide des bailleurs municipaux. Si j’en crois cette étude, nous aurions dépensé pour ces acquisitions, 1,1 milliard pour l’acquisition de 84 biens immobiliers. Nous sommes évidemment tous favorables au logement social, nous sommes évidemment tous favorables à une politique ambitieuse de la Ville, mais quand on voit le niveau des déficits, quand on voit le niveau de la dette, peut-être faut-il réfléchir à mettre en pause, le temps de rééquilibrer les comptes, ce genre d’actions dépensières. 

Voilà ce que je voulais vous dire mes chers collègues. 

Maud Gatel à propos des orientations budgétaires de la Ville de Paris

Madame la Maire,

Mes chers collègues,

L’attribution de la citoyenneté d’honneur à Paul Watson est un geste symbolique mais puissant : un appel à la justice, à la reconnaissance et aussi à la défense des valeurs que nous partageons.

Paul Watson est un militant de la première heure, fondateur de Sea Shepherd, connu mondialement pour son engagement en faveur de protection des océans et son action courageuse, celle de son organisation, a permis de faire connaître des combats mondiaux contre la surpêche, le massacre des cétacés ou la destruction des écosystèmes marins. Paul Watson a choisi de ne pas rester spectateur face à la destruction de notre patrimoine naturel mais d’agir, d’interpeller pour protéger ce que nous avons de plus précieux.

Loin des discours convenus, c’est un homme de conviction, injustement privé de liberté que nous sommes quelques-uns à avoir eu le plaisir de connaître et d’avoir rencontré. Détenu dans le cadre de son mandat d’arrêt international, Paul paye le prix de son engagement. Ces accusations, nous le savons, sont motivées moins par la justice que par la volonté de faire taire une voix qui dérange. En le poursuivant, ce sont les droits fondamentaux à l’engagement du citoyen et à la protection de l’environnement qui sont attaqués.

La Ville de Paris mais également un certain nombre d’entre nous, en particulier la mairie du 9ème arrondissement, se sont mobilisés pour Paul Watson. Vous l’avez vu, sur nos murs, ces banderoles affichent un soutien clair : « Liberté pour Paul Watson ». Ces mots sont un écho à nos valeurs républicaines. Ils rappellent notre responsabilité de soutenir ceux qui se battent pour des causes justes, au-delà des frontières et des intérêts.

Ces paroles résonnent comme un appel à l’unité et à la solidarité. Elles rappellent que la protection de l’environnement est un enjeu global qui exige des actes courageux, et une reconnaissance de ceux qui se battent pour sauver notre planète.

L’engagement va bien au-delà du simple militantisme. Paul Watson est un homme qui, par son courage et sa persévérance, comme l’est également la Présidente de Sea Shepherd, Lamya Essemlali, incarne l’espoir d’une humanité plus juste et respectueuse de l’environnement. Il nous rappelle que chaque espèce préservée, chaque espace marin défendu, est une victoire pour notre avenir collectif. En lui attribuant la citoyenneté d’honneur ce n’est pas simplement un geste de soutien, mais un engagement pour les causes qu’il défend avec beaucoup d’acharnement.

Nous réaffirmons, par cet acte symbolique, que nous sommes aux côtés des lanceurs d’alerte, des défenseurs de la nature, de ceux qui refusent de baisser les bras face à l’urgence climatique et écologique. Ce geste incarne des valeurs de courage, de justice, de solidarité et de responsabilité qui doivent guider notre action collective.

C’est aussi une façon de répondre à l’appel des jeunes générations, qui attendent de leurs représentants politiques des actes à la hauteur des défis à venir. Paul Watson représente cette détermination, ce courage que nous devons soutenir et encourager. En le reconnaissant, nous affirmons que les combats pour l’écologie, pour la justice sociale sont indissociables. Nous renforçons notre engagement à construire un monde plus durable et plus solidaire.

En votant cette délibération, avec notre groupe nous réaffirmons que les défenseurs de l’environnement ne sont pas seuls.

Libérons Paul Watson, soutenons son combat, celui des océans, et rappelons au monde que notre engagement pour notre avenir commun est une valeur que nous porterons toujours haut. 

Je vous remercie.

Maud Lelièvre à propos de la demande de citoyenneté d’honneur de Paul Watson

Madame la Maire,

Mes chers collègues,

L’attribution de la citoyenneté d’honneur à Paul Watson est un geste symbolique mais puissant : un appel à la justice, à la reconnaissance et aussi à la défense des valeurs que nous partageons.

Paul Watson est un militant de la première heure, fondateur de Sea Shepherd, connu mondialement pour son engagement en faveur de protection des océans et son action courageuse, celle de son organisation, a permis de faire connaître des combats mondiaux contre la surpêche, le massacre des cétacés ou la destruction des écosystèmes marins. Paul Watson a choisi de ne pas rester spectateur face à la destruction de notre patrimoine naturel mais d’agir, d’interpeller pour protéger ce que nous avons de plus précieux.

Loin des discours convenus, c’est un homme de conviction, injustement privé de liberté que nous sommes quelques-uns à avoir eu le plaisir de connaître et d’avoir rencontré. Détenu dans le cadre de son mandat d’arrêt international, Paul paye le prix de son engagement. Ces accusations, nous le savons, sont motivées moins par la justice que par la volonté de faire taire une voix qui dérange. En le poursuivant, ce sont les droits fondamentaux à l’engagement du citoyen et à la protection de l’environnement qui sont attaqués.

La Ville de Paris mais également un certain nombre d’entre nous, en particulier la mairie du 9ème arrondissement, se sont mobilisés pour Paul Watson. Vous l’avez vu, sur nos murs, ces banderoles affichent un soutien clair : « Liberté pour Paul Watson ». Ces mots sont un écho à nos valeurs républicaines. Ils rappellent notre responsabilité de soutenir ceux qui se battent pour des causes justes, au-delà des frontières et des intérêts.

Ces paroles résonnent comme un appel à l’unité et à la solidarité. Elles rappellent que la protection de l’environnement est un enjeu global qui exige des actes courageux, et une reconnaissance de ceux qui se battent pour sauver notre planète.

L’engagement va bien au-delà du simple militantisme. Paul Watson est un homme qui, par son courage et sa persévérance, comme l’est également la Présidente de Sea Shepherd, Lamya Essemlali, incarne l’espoir d’une humanité plus juste et respectueuse de l’environnement. Il nous rappelle que chaque espèce préservée, chaque espace marin défendu, est une victoire pour notre avenir collectif. En lui attribuant la citoyenneté d’honneur ce n’est pas simplement un geste de soutien, mais un engagement pour les causes qu’il défend avec beaucoup d’acharnement.

Nous réaffirmons, par cet acte symbolique, que nous sommes aux côtés des lanceurs d’alerte, des défenseurs de la nature, de ceux qui refusent de baisser les bras face à l’urgence climatique et écologique. Ce geste incarne des valeurs de courage, de justice, de solidarité et de responsabilité qui doivent guider notre action collective.

C’est aussi une façon de répondre à l’appel des jeunes générations, qui attendent de leurs représentants politiques des actes à la hauteur des défis à venir. Paul Watson représente cette détermination, ce courage que nous devons soutenir et encourager. En le reconnaissant, nous affirmons que les combats pour l’écologie, pour la justice sociale sont indissociables. Nous renforçons notre engagement à construire un monde plus durable et plus solidaire.

En votant cette délibération, avec notre groupe nous réaffirmons que les défenseurs de l’environnement ne sont pas seuls.

Libérons Paul Watson, soutenons son combat, celui des océans, et rappelons au monde que notre engagement pour notre avenir commun est une valeur que nous porterons toujours haut. 

Je vous remercie.

Alexis Govciyan à propos des inondations survenues en octobre à Valence

Merci Madame la Maire,

Mes chers collègues,

Au lendemain des terribles inondations qui ont frappé l’Espagne et plus particulièrement la région de Valence, et qui ont laissé derrière elles un bilan humain et matériel dramatique, vous nous invitez à prendre la parole et je vous en remercie. 

Je tiens tout d’abord à adresser, au nom de notre groupe MoDem et Indépendants, nos pensées les plus sincères à toutes les victimes, à leurs familles, mais également à tous les habitants, à toutes celles et tous ceux touchés par ce drame : celles et ceux qui ont vu leur maison submergée, leurs biens emportés, celles et ceux qui ont vécu l’horreur. 

Je renouvelle aussi notre soutien aux forces de secours mobilisées pour leur venir en aide, à nos compatriotes français qui y résident, ainsi qu’à nos services consulaires et diplomatiques pour leur mobilisation et leur soutien sur place, au plus près du terrain. Notre solidarité s’exprime aujourd’hui, Madame la Maire, à travers ce projet de délibération que vous nous présentez pour une aide d’urgence de 150 000€ à la ville de Valence pour notamment soutenir la réhabilitation des infrastructures municipales endommagées ou détruites. 

Nous voterons en faveur de cette délibération, bien évidemment, car la solidarité internationale ne doit pas être un vain mot et Paris, notre capitale à portée universelle, est toujours au rendez-vous. Paris doit être solidaire, c’est le cas. Mais comme dans tant d’autres grandes villes, Paris doit se préparer. Nous devons adapter nos infrastructures et anticiper les crises climatiques afin de protéger nos concitoyens. Il ne s’agit pas seulement de réagir mais d’agir préventivement pour éviter que ces scènes tragiques ne se reproduisent chez nous. Il s’agit de plus de vigilance, de mobilisation, et aussi et surtout de plus de coordination et de concertation avec l’ensemble des acteurs concernés. Des mesures concrètes et des investissements ambitieux sont indispensables pour garantir la sécurité de tous. C’est le sens du travail que nous devons collectivement mener quelles que soient nos approches politiques. C’était aussi l’ambition et le message unanime des élus membres de la mission d’information et d’évaluation Paris 50°, et aussi l’ambition des plans, notamment le Plan Climat et le Plan Résilience dont nous débattrons lors de ce Conseil de Paris, notamment pour lutter contre les causes profondes de ces bouleversements tout en nous organisant à tous les niveaux. 

C’est donc un appel à la responsabilité collective qu’il nous faut lancer aujourd’hui. Nous n’avons pas une minute à perdre dans ce combat. Nous serons aussi à vos côtés, aux côtés de tous nos collègues et de tous les groupes politiques.

Je vous en remercie. 

Béatrice Lecouturier rend hommage à Thomas Lauret

Madame la Maire,

Mes chers collègues,

Nous avons tous été saisis d’effroi, ce 24 septembre lorsque nous avons appris le décès brutal de Thomas Lauret à 53 ans. 

Saisis d’effroi car Thomas Lauret faisait partie de ces êtres sympathiques, empathiques et authentiques au-delà des clivages politiques qui nous séparent.

Saisis d’effroi car ce grand gaillard arpentait souvent le 16è arrondissement, sportif et en pleine forme.

Il était originaire de Montpellier et c’était tout le soleil du Sud qui éclairait son sourire.

C’était aussi cette chaleur humaine qu’il savait transmettre par son écoute ou son désir de convaincre. 

Car son engagement qu’il soit politique, professionnel, associatif ou amical, son engagement était total. 

Brillant étudiant, il fut diplômé de Sciences po, à Paris puis a intégré l’école des Hautes études de santé publique (l’EHESP). Thomas Lauret est alors nommé dans le corps national des directeurs d’hôpitaux. Il mène sa carrière dans la direction de plusieurs établissements de l’APHP, où il était un directeur reconnu et apprécié pour ses qualités de manager, son intelligence vive et sa curiosité toujours aiguisée.

En 2021, il est nommé Directeur général d’UNIVI santé regroupant la Porte Verte à Versailles et d’autres établissements de santé dans le sud de la France.

Sa trajectoire politique a été également rapide où il a été élu comme conseiller d’arrondissement Parti socialiste en 2008 dans le 16è arrondissement puis devenu Conseiller de Paris de 2014 à 2020. 

Et il en fallait du courage pour être opposant socialiste dans les conseils d’arrondissement dans le 16ème face à un redoutable député maire qu’était Claude Goasguen.

Mais Thomas Lauret a toujours défendu ses idées avec opiniâtreté et patience.

En 2017, il choisit de quitter le PS et crée avec Julien Bargeton, ancien adjoint aux finances à la ville de Paris,  le groupe macroniste démocrate et indépendant au conseil de Paris.

C’était tout ça Thomas Lauret. Le vrai sens de l’engagement, du service public, de la volonté de faire bouger les choses et les lignes.

Alors, notre groupe Modem et Indépendants pense à sa femme, à ses enfants et à tous ses amis qui le pleurent. Nous leur adressons nos sincères condoléances et nos affectueuses pensées. 

Je vous remercie. 

Delphine Bürkli à propos de la création de zones “vélos pied à terre”

En effet, je souhaite aborder un sujet encore au Conseil de Paris sur ce vœu relatif à la mise en place de zones cyclistes “pied à terre”. Lille, Nice, Strasbourg, Angers : les villes françaises sont très nombreuses à avoir pris, d’ores et déjà l’arrêté municipal “vélos pied à terre”, qui leur permet de réglementer les déplacements en vélo ou en trottinette dans certains quartiers très fréquentés. Beaucoup de villes, peut-être même la majorité des villes en France, sauf Paris. 

La Ville de Paris n’a plus à prouver qu’elle mène une politique en faveur de la pratique cyclable tant les aménagements sécurisés et dédiés ont été nombreux ces dernières années, avec le soutien, bien sûr, de la région Île-de-France, de la métropole, de l’État et les projets en cours ne manquent pas. 

D’ailleurs, je profite de ce vœu pour insister sur mon souhait de voir se réaliser très rapidement maintenant la piste cyclable boulevard des Italiens, puisque j’ai entendu de la part des services un peu de retenue sur ce sujet, avec un projet qui serait reporté aux calendes donc j’espère que les engagements seront vraiment vraiment retenus et vraiment engagés pour le boulevard des Italiens. 

Et puis le 9ème y prend toute sa part, bien sûr, et même très largement à cette politique cyclable, si l’on en croit la dernière étude menée par l’association Paris en selle. 

La question ici avec les arrêtés municipaux “vélos pied à terre” n’est pas d’être pour ou contre le vélo à Paris, bien au contraire, mais bien de sécuriser les déplacements piétons dans les rues piétonnes, aux abords des écoles, et dans les rues à forte densité commerciale. La priorité piéton, c’est la priorité numéro une du Code de la rue, votée par notre Conseil de Paris en juillet dernier. 

Alors bien sûr je pense aux rues du 9ème, la rue des Martyrs, la rue Cadet, mais pas seulement : la rue Montorgueil, la rue Mouffetard, ou encore autour du marché Aligre dans le 12ème, les jours de marché. Vous allez me répondre que le Code de la route stipule déjà que dans ce type de rue, les vélos doivent rouler au pas, mais qu’est-ce que cela signifie, pour un vélo, de rouler au pas ? Comment voulez-vous que les agents municipaux, déjà si peu nombreux sur le terrain, et bien occupés par d’autres sujets, les verbalisent alors qu’il est impossible de quantifier un dépassement de vitesse pour le “rouler au pas”, en tout cas, ça fait partie aussi de leur retour d’expérience, et ce qu’ils me disent. 

Alors, à travers ce vœu, je réitère ma demande de donner de vrais outils de régulation de l’espace public à nos policiers municipaux, en adoptant par arrêté, des zones cyclistes “pied à terre”, et puis de choisir bien sûr les rues concernées en concertation avec les mairies d’arrondissement. 

Je vous remercie. 

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