Je porte ce vœu au nom de Iris Berthomier, conseillère déléguée du 6e arrondissement, qui a rédigé ce vœu donc au sujet des sorties scolaires des élèves qui sont si précieuses puisqu’elles viennent utilement compléter les enseignements dans les écoles.
Pour autant leur organisation repose uniquement sur l’engagement des enseignants avec le soutien de la ville, qui propose, une fois par an la mise à disposition d’un car.
Mais ce dispositif n’est pas forcément toujours adapté au regard des besoins notamment des plus jeunes. Parfois il serait plus utile d’avoir deux cars tous les 2 ans plutôt qu’un car chaque année et évidemment c’est particulièrement complexe pour les élèves les plus jeunes lorsque le déplacement ne peut pas se faire en car.
Alors par ce vœu nous demandons que la Ville puisse faciliter les aspects logistiques pour soulager l’organisation des sorties scolaires qui sont si précieuses pour nos enfants.
Nous ne pouvons l’ignorer, le vieillissement est un grand enjeu de notre ville, puisque entre 99 et 2019 si la métropole du Grand Paris a vu une hausse des effectifs des plus de 65 ans de 26 %, la tendance est encore supérieure dans notre capitale.
Et évidemment, ça pose le sujet de l’aménagement des logements parce qu’une ville inclusive c’est aussi la question du logement puisqu’un logement non accessible pour les personnes seniors c’est aussi l’augmentation de l’isolement social, c’est une partie de sa vie qu’on ne peut pas vivre.
Dès lors, et alors que notre architecture est marquée à la fois par des immeubles faubouriens ou haussmanniens qui présentent des spécificités en matière d’aménagement, il nous semble important de mettre à jour la dernière étude qui a été réalisée sur ce point une étude INSEE. Tout simplement pour faire un diagnostic sur l’équipement en ascenseur des immeubles parisiens quartier par quartier et pour à partir de ce diagnostic pouvoir mettre en œuvre un plan d’action pour améliorer le cas échéant l’accessibilité des immeubles parisiens.
En tout cas avoir dans un premier temps une cartographie sur cette question et faire de notre ville une ville pour tous une ville où on peut bien vieillir.
À travers ce vœu, nous voulons réaffirmer notre soutien plein et entier à Boualem Sansal, l’ami proche de Kamel Daoud et je remercie très sincèrement Marie-Caroline Douceré et la réponse de Jean-Luc Roméro au titre de l’Exécutif pour ce soutien réaffirmé à cet immense écrivain. Ici nous voulons réaffirmer le soutien à Boualem Sansal, cet homme de lettre, qui a la double nationalité française et algérien, ce grand écrivain qui a la passion des mots et de la liberté et qui depuis 200 jours maintenant est détenu arbitrairement en Algérie. Alors il est en prison mais vous allez me dire “Mais pourquoi au juste ?”.
Coupable de quoi ? Coupable d’avoir pensé, coupable d’avoir écrit librement critiquant le pouvoir algérien, il a plus de 80 ans, il est gravement malade, il a besoin de soins et nous ne pouvons pas nous taire bien au contraire.
Nous étions avec mon collègue maire du 17e, Geoffroy Boulard il y a quelques semaines présents pour la manifestation pour Boualem Sansal. Ici en France où la liberté d’expression est un pilier de notre démocratie, notre devoir aujourd’hui est de tout faire pour le faire revenir en France. Nous avons affiché son portrait sur la façade des mairies du 5e, du 17e, du 15e de Paris Centre et du 9e arrondissement bien sûr depuis le mois 16e pardon aussi avec Jérémy Redler, Florence Berthout, Philippe Gougeon, Ariel Weil pour Paris centre. D’autres maires à travers la France ont fait de même, de même que la région Île-de-France, la région Occitanie, toutes ces collectivités ont refusé le silence parce que tous ont compris qu’en défendant Boualem Sansal nous défendions nos valeurs.
Je rappelle aussi que la sénatrice Catherine Dumas avait déposé un vœu au nom d’Union Capitale en décembre dernier, qui interpellait la Ville de Paris déjà sur le sort de Boualem Sansal. Alors aujourd’hui nous vous appelons de nos vœux cher Jean-Luc, nous appelons de nos vœux que la Ville de Paris en face de même et condamne fermement la détention de Boualem Sansal et appelle à sa libération immédiate et sans condition décerne la citoyenneté d’honneur à Boualem Sansal en reconnaissance de son engagement littéraire humaniste et démocratique.
Affiche publiquement également son soutien comme nous l’avons fait dans nos mairies d’arrondissement à travers l’installation d’un portrait de Boualem Sansal sur la façade de l’Hôtel de Ville et puis s’engage à soutenir ou à coorganiser comme nous l’avons fait également avec Geoffroy des événements culturels pour rappeler l’importance de la liberté d’expression et du combat des intellectuels dans les régimes répressifs.
Les plaques dans la ville, c’est la mémoire au coin de la rue. Alors, reconnaissables entre mille, les plaques de rues parisiennes participent à l’identité de notre ville et je comprends qu’on puisse avoir envie de garder, ce qui ce qui est véritablement des trésors mais c’est aussi un acte contre la ville et contre les Parisiens.
Alors par ce vœu, nous demandons plusieurs choses : la première c’est que vous aviez lancé Monsieur le Maire une campagne de recensement des plaques manquantes et c’est donc d’achever le remplacement des plaques de rues manquantes.
Le fait de déposer systématiquement plainte lorsqu’un vol est constaté : étudier la possibilité d’apposer pour les nouvelles plaques, un numéro de série permettant justement de faire la traçabilité et de lutter contre le recel sur les plateformes de revente tout en ayant évidemment un échange approfondi avec ces plateformes pour les sensibiliser au risque de recel dont elles se rendraient complices.
Alors 73 % des déplacements sont le fait des piétons à Paris, mais pourtant le piéton de Paris reste le parent pauvre et je souscris en tout point au propos à l’instant de notre collègue Brigitte Kuster.
Je voulais revenir effectivement sur ce qui a été évoqué sur la cohabitation de roues motorisées, véhicules voitures et cyclistes et piétons. Bien sûr, que les voitures sont susceptibles de provoquer des accidents d’une gravité épouvantable à destination des piétons, bien sûr.
Mais ce que je ne comprends pas c’est que refuser d’admettre qu’il y a une difficulté avec le non respect des cyclistes sur l’espace public, je ne vois pas en quoi, il faudrait ne pas dénoncer les uns, parce qu’on lutte contre les autres.
Enfin, en l’occurrence, c’est ces types de comportement tous les types de comportements qui mettent en danger les usagers de l’espace public qu’il faut dénoncer et je trouve qu’en réalité, ne pas reconnaître qu’il y a un problème, c’est finalement opposer les cyclistes et les piétons alors que c’est absolument pas le but.
Ça n’est absolument pas le but mais à un moment, il faut aussi regarder la vérité en face, je suis cycliste, j’adore les cyclistes mais il y a un lot de cyclistes qui ne respecte rien, ni personne et on ne peut pas continuer à laisser s’installer cette anarchie qui oui effectivement fait peur à de très nombreuses personnes sur l’espace public.
C’était pas l’objet de notre vœu, l’objet de notre vœu, c’était une sorte de droit de suite, par rapport à un vœu, qui a été adopté à l’unanimité de notre conseil, en février de l’année dernière concernant le plan de mobilité.
Et notre vœu avait trait au sujet d’accessibilité, vous le savez, nous avons environ 8 % qui ont des piétons, qui ont des problèmes de mobilité, ça c’est sans compter les familles avec poussettes ou encore les touristes avec des valises. Dès lors vous étiez engagé, Monsieur le Maire, à abaisser les trottoirs là où il devait l’être et à présenter un calendrier au Conseil de Paris, notamment en priorisant en lien avec les maires d’arrondissements, les endroits les plus urgents à abaisser parce que oui certains trottoirs parisiens restent trop haut, trop étroits, encombrés et rendre les parcours des piétons à Paris compliqués.
Donc ce vœu avait pour objet de vous demander où nous en étions en termes de calendrier de priorisation. Je vous remercie.
L’accès à la culture reste parmi les grandes injustices les plus sensibles pour les personnes en situation de handicap. Car il y a une forte appétence pour la culture pour ces personnes et quel que soit leur handicap.
Une récente étude de Malakoff Humanis nous apprend que 61 % des personnes en situation de handicap considèrent l’accès à la culture difficile, même si 57 % d’entre eux estiment que la situation a progressé ces dernières années. Les personnes souffrant d’un handicap moteur pour 67 % et de handicap mentaux et psychiques pour 64 % sont celles qui éprouvent encore le plus de difficultés. 75 % des personnes en situation de handicap ont fréquenté au moins une fois par an lieu culturel ces dernières années et 59 % d’entre elles aimeraient sortir davantage.
Le cinéma demeure le plus attractif, suivi des musées, des expositions, des parcs de loisirs, des festivals de musique et du théâtre. Mais 40 % des répondants confient ne jamais assister à une pièce de théâtre, à un opéra ou à un ballet. Il est vrai que les spectateurs parisiens porteurs d’un handicap ont plus de chance à faire des sorties culturelles grâce au transports publics nombreux, à la carte mobilité inclusion et à une perception à l’accès de la culture comme plus facile.
Il faut reconnaître qu’un certain nombre de musées parisiens ont fait des efforts et ont réalisé des travaux d’accessibilité, où sont en cours d’être réalisés mais reste encore insuffisants.
Cependant les freins restent nombreux, le prix, l’accessibilité, l’affluence. Trop d’affluence. Trop de lumière, trop de bruit, voilà pourquoi notre groupe avait déposé un vœu voté à l’unanimité sur l’instauration d’heures calmes dans les administrations parisiennes et les lieux de culture comme les bibliothèques.
Malheureusement nous n’avons jamais eu de retours documentés concernant cette expérience et nous le regrettons notamment pour les personnes porteuses d’un spectre autistique. Autre piste de réflexion lorsqu’on est en situation de handicap dans un centre médico-social et qu’on le ne peut pas aller à la rencontre de la culture. Il faut favoriser alors l’entrée de la culture dans ces établissements en s’appuyant sur des artistes professionnels.
Il faut encourager également pour eux le plus possible la gratuité pour tous les établissements culturels et dire à ces publics qu’ils ont toutes leurs chances et toutes leurs places dans ces dans les lieux et les festivals.
Trop d’autocensure empêche encore de nombreuses personnes handicapées à aller les fréquenter. Mais l’accès à la culture c’est également l’accès au métier de la culture, et il faut saluer à ce sujet, le salon de l’emploi des métiers culturels aux personnes porteuses d’un handicap.
En avril 2024 et des entreprises, des institutions, des administrations et des organisations professionnelles de la culture étaient conviés pour rencontrer de potentiels futurs salariés en situation de handicap.
Il faut saluer l’Opéra de Paris, M6 l’Ina, le théâtre national de Chaillot, la cité de la musique, Energie Groupe, le musée d’Orsay, la Villette et le théâtre du Châtelet qui faisaient partie de ces entreprises culturelles présentes à ce forum.
Ce sont des initiatives qu’il faut encourager pour que la culture et le handicap ne soient plus dissonants mais bien deux notions harmonieuses.
Je profite de cette délibération pour mettre un coup de projecteur sur la pratique amateur à Paris, dont on ne parle pas assez souvent.
Alors Paris Ateliers ce sont 620 cours hebdomadaires dans 110 disciplines artistiques et d’artisanat qui vont des cours d’ébénisterie à la restauration de tableau ou à la décoration intérieure.
Une pratique de l’exigence et de l’excellence qui réunit plus de 5 500 amateurs dans les domaines des métiers d’art, des arts plastiques et des arts du texte dans 110 disciplines dispensées par des artistes et des artisans de très grande qualité.
La pratique amateure c’est permettre à chacun d’ouvrir une porte sur un domaine artistique, un moyen d’expression offert à chaque parisien qui lui permet de devenir acteur de culture et pas simplement consommateur de culture.
Et ça on aime bien au groupe MoDem et Indépendants, cette idée de se dire que chacun a la liberté d’acquérir des techniques d’exception, de transmission et de préservation du geste, grâce à des professionnels de talent qui préservent par là tout notre patrimoine immatériel d’artisanat.
Le geste ne devient plus le privilège de quelques-uns mais se répand à beaucoup d’autres. Ces ateliers sont aussi un lieu de brassage de parcours de vie différent, de générations différentes.
Un regret cependant que je n’ai pas trouvé dans la fiche projet de l’association est de connaître les statistiques des catégories sociales qui fréquentent ces ateliers.
Vous connaissez notre souci de faire partager au plus grand nombre la pratique artistique et particulièrement à ceux qui en sont le plus éloignés. C’est pourquoi si vous avez ces chiffres chère Carine j’aimerais pouvoir les consulter.
Il faut le dire quand les choses vont bien, et là nous pouvons le dire que Paris Ateliers est une bonne chose pour les Parisiens.
La plateformisation a entraîné un véritable bouleversement de notre économie, je tiens à parler de plateformisation et non d’ubérisation parce qu’effectivement la plateformisation ça n’est pas que du négatif. Du côté du positif, on a Doctolib qui a redonné du temps médical, on a des applis qui facilitent le stationnement ou encore la location de vélo. Du côté du négatif et il est très important, on pense évidemment au secteur de la livraison à domicile ou encore le détournement du système de la location de meublés touristiques.
Le travail qui a été mené au sein de la mission d’information a été extrêmement intéressant et je tenais à remercier évidemment son président, son rapporteur, les collaborateurs de la ville et des groupes et naturellement Alexis Govciyan qui a participé au nom du groupe MoDem et Indépendants à ses travaux.
Alors le rapport qui nous est soumis aujourd’hui appelle un certain nombre de sujets, de demandes d’intervention certaines notamment qui s’adressent à l’État et d’ailleurs ça a été rappelé par le président que l’État intervienne. Alors oui il y a beaucoup à faire sur le plan législatif, mais je ne voudrais pas qu’on oublie les avancées qui ont été qui ont eu lieu notamment sur la question du des meublés touristiques très récemment parce que sous l’effet de la Ville de Paris notamment nous avons perdu 10 ans pour réduire le nombre de nuitées autorisées de 120 jours à 90 jours ce que je ne peux que regretter ayant depuis 10 ans porté le sujet des 90 jours.
Sur les livraisons, je m’y étais attelé à l’Assemblée nationale notamment pour lutter contre l’indigne exploitation des travailleurs des plateformes que ce modèle engendre dans la lignée du travail qui avait été réalisé par Sylvie Brunet députée européenne qui a préfiguré la directive européenne dont le Parlement se saisira prochainement pour la transposer. Et j’appelle évidemment tous les parlementaires en fonction aujourd’hui à continuer de se saisir du travail qui avait été réalisé sur le plan législatif parce qu’il reste oui beaucoup à faire sur le plan législatif notamment en matière de fiscalité.
Mais ce qui doit intéresser notre conseil, c’est ce que la ville peut faire au regard du modèle de plateformisation et des conséquences de cette plateformisation, à la fois en matière d’occupation de l’espace public, de pollution, de sécurité routière, de lutte contre les déchets ou encore de distorsion de concurrence. Parce que c’est bien ce dont il s’agit, c’est ce dont la ville peut se saisir pour agir pour lutter contre les conséquences de cette plateformisation.
Je voudrais évoquer rapidement quelques-unes de nos propositions qui recouvrent évidemment un certain nombre de propositions de la mission. C’est la question d’abord des zones d’attentes, pas simplement pour les riverains mais aussi et surtout pour les livreurs et donc imposons aux restaurateurs qui font appel à ces plateformes d’accueillir les livreurs le temps de leur attente.
C’est la question de l’encadrement des horaires de livraison, on peut tout à fait décider qu’après 22 heures, il y a plus de livraison ce qui pourrait aussi réduire les nuisances mais également améliorer le quotidien des livreurs. C’est le fait de mettre fin à la notation des livreurs notamment pour des questions de sécurité routière car ils se mettent en danger pour justement ce sujet notation ou encore la livraison en bas des immeubles.
Et puis faire connaître la réalité aux Parisiens des livreurs d’aujourd’hui. On parle de véritable, esclavagisme, d’exploitation et d’un business modèle sous-jacent qui est un modèle de perte de valeur pour les restaurateurs pour les livreurs tout ça au profit des plateformes et oui Monsieur Gillet, “l’histoire de Souleyman” devrait être projetée à tout le monde.
C’est la question de la valorisation de l’offre commerciale parisienne pour donner envie d’acheter parisien et ça la ville peut tout à fait s’en saisir comme elle le fait sur certains commerces on pourrait et bien évidemment imaginer son élargissement.
C’est la question des déchets, c’est un modèle de livraison de produits alimentaires croule sous les déchets. Charge à nous de mettre en place une filière de contenant recyclable et de lutter contre la prolifération des déchets.
C’est encore la question des dark stores désormais remplacées par les drive piétons. Alors ce sont pas les mêmes acteurs certes mais ce sont absolument les mêmes effets sur la commercialité de nos rues et sur les livreurs. Et sur les dark stores je veux quand même rappeler que la ville avait tardé à agir et que c’est l’État qui a permis qu’on en sorte. Mais le sujet est absolument semblable sur les drives piétons et les conséquences sont tout aussi importantes.
Et puis c’est la question évidemment du respect du verdissement des flottes qui ne l’est pas aujourd’hui. Et la question des meublés touristiques, la limitation et la pardon la mise en place de quotas par quartier. Un mot sur “Lulu dans ma rue”. “Lulu dans ma rue” c’est typiquement un sujet dont la ville doit se saisir dans le cadre des subventions dont fait l’objet cette association qui part d’un très très bon sentiment. Simplement la réalité n’est pas tout à fait celle qui est décrite.
Et évidemment la lutte contre le réseau d’exploitation sexuelle qui profite de la vulnérabilité des plus jeunes et donc la sensibilisation au sein de la zone mon collègue Jean-Philippe Gillet a bien dépassé vous ne l’avez pas arrêté donc je me permets de continuer tout ça pour dire que ce travail doit être largement pris en charge par la ville de Paris et bien évidemment comme nous sommes toujours saisis de ces questions nous continuerons à être extrêmement attentifs.
La niche présentée par ce jour par le groupe Changer Paris a le mérite de poser un principe d’exigence démocratique de transparence.
Je veux parler du contrôle juste des associations à Paris, car le contrôle n’est ni un gros mot ni un soupçon, mais il est au contraire un devoir de clarté et d’égalité de traitement des associations.
Nos concitoyens nous le demandent et nous devons le respecter. Cette niche intervient également dans un contexte financier très tendu pour la ville de Paris compte tenu des mauvais choix budgétaires qui ont été faits depuis deux mandatures. Une évaluation des subventions est donc indispensable pour faire un choix juste et éclairé lorsqu’il s’agit de l’argent public.
Le contrat d’engagement républicain n’est ni une formalité, ni une option pour les associations. Ce contrat républicain impose un cadre commun de laïcité et de neutralité politique dans lequel chacune d’elles a le devoir de s’inscrire sans ambiguïté, sans contrevenir ni à l’ordre public ni au fondement de nos principes républicains.
L’exemple des associations et des subventions adressées à l’international est particulièrement intéressant à étudier. Je mets bien évidemment à part les aides d’urgence apportées aux pays en état de catastrophe naturelle, de guerre ou d’événements exceptionnels les touchant et que Paris s’honore à aider.
Le sujet des subventions adressées à l’international est cher à notre groupe et notre collègue Pierre Casanova qui avait critiqué à juste titre, l’ampleur des crédits alloués par la Ville de Paris à l’action internationale, pas toujours justifiés ni dans l’intérêt des Parisiens.
Alors l’accord de coopération technique par exemple l’accord de coopération technique avec Yaoundé au Cameroun voté en novembre 2024 est particulièrement parlant. La délibération concerne un projet de coopération technique entre la Ville de Paris, la communauté urbaine de Yaoundé et l’atelier parisien d’urbanisme l’APUR.
Alors écoutez bien, ce partenariat vise à répondre aux défis d’urbanisme et de gestion des eaux pluviales à Yaoundé notamment sur l’avenue Kennedy sujette à des inondations fréquentes. Budget total 384 360 €.
Pouvez-vous alors nous expliquer l’intérêt des Parisiens dans ce financement ? A ce titre nous demandons un moratoire sur les coopérations internationales de la Ville tant que la stratégie n’aura pas été débattue en Conseil.
Je crois que cette délibération nous donne l’opportunité de redonner un cadre et des priorités de financement aux associations qui sont le cœur battant de Paris et qui font un travail remarquable dans leur grande majorité. Nous soutenons l’idée de donner une méthode claire transparente et démocratique et le que le Conseil de Paris soit saisi chaque année d’un débat de programmation de la politique associative. Un débat public transparent appuyé sur des objectifs clairs partagés et soumis à évaluation.
Nous soutenons également la nécessité d’avoir un état des lieux précis de toutes les missions de service public de chaque association Il en va de même pour une meilleure clarté des délibérations parfois “fourtout” qui attribuent des des subventions importantes à diverses associations dans la même délibération ce qui rend sa lecture difficile.
Et nous porterons une nouvelle fois la demande de convention pluriannuelle pour donner aux associations de la prévisibilité. Enfin il y a la question des finances, oui la ville de Paris est endettée très ou trop endettée. Et oui cette réalité nous oblige à l’exigence, à la clarté et à la responsabilité dans l’usage de chaque euros dépensé. Mais ne faisons pas de cette contrainte budgétaire un prétexte à l’austérité aveugle.
Car parmi toutes les dépenses publiques, celles qui vont au monde associatif sont souvent celles qui retombent le plus directement dans la vie des Parisiens. Ce sont les crèches gérées par les associations, ce sont des cours de sport ou de théâtre dans les quartiers, des aides alimentaires, des permanences juridiques, des soutiens psychologiques, des activités pour des jeunes ou les aînés.
Ce sont parfois des lieux de respiration sociale, de lien et de dignité. Donc oui à la transparence, au respect des valeurs républicaines, à l’évaluation des associations tout en veillant au bon fonctionnement et au bon financement de tout ce précieux tissu associatif qui respecte ses valeurs et qui fait la richesse de notre capitale.
Nous voterons donc favorablement cette délibération. Je vous remercie.
Ma question porte sur les rapports que doivent entretenir la Ville de Paris et le monde du football professionnel.
J’insiste sur professionnel puisque évidemment je traite très différemment, le sport amateur. En opérant si vous me le permettez une comparaison entre le traitement qui est fait au Paris Saint-Germain et le traitement qui est fait au au PFC (Paris Football Club). Alors un quotidien du soir qui partage vos idées puis j’espère un peu les nôtres aussi, puisqu’on en est à l’origine, Le Monde pour pas le citer, s’est étonné de votre absence des Champs-Élysées ou des cérémonies de l’Élysée.
Je vous dis tout de suite que je ne vais pas sur ce terrain parce que je pense que ça n’est pas comme ça qu’il faut le prendre et que de manière générale les attaques personnelles comme celle-là ne permettent pas d’avancer.
En revanche quand je regarde, ou quand je lis que le Paris Saint-Germain s’apprêterait à quitter Paris, qu’il s’apprêterait dit-on à déménager à Poissy, Massy ou Évry : mais vous avez peut-être des informations plus récentes que moi et je serais très heureux de les entendre. Je le mets en comparaison, en miroir avec le projet de subvention de 500 000 € qui serait versé au Paris Football Club (PFC) qui lui-même depuis très récemment, jouit de la présence d’actionnaires, dotés, talentueux, très respectables, qui n’ont rien à jalouser aux actionnaires du Paris Saint-Germain.
Et l’on peut dire, sans procéder à un raccourci trop rapide, qu’ il s’agit de la même ville du même sport de la même activité professionnelle d’enjeux et en tout cas d’objectifs très comparables. Mais la ville traite l’un peut-être avec un excès d’indignité et l’autre avec un excès d’honneur si vous me permettez d’empointer les termes d’un grand ancien.
Je me demande par conséquent, Madame la Maire, si le traitement égalitaire des parties prenantes si la juste mesure l’évitement des mélanges de genre n’ont pas été oubliés.
Mais surtout par-dessus tout, s’il n’y a pas une absence de doctrine dans nos rapports avec le monde du sport professionnel, j’insiste. Est-ce qu’il n’y a pas un manque de cohérence ? Est-ce qu’il n’y a pas une contradiction ? Est-ce qu’il n’y a pas un manque de réalisme face aux nouveaux actionnariats et aux nouveaux enjeux financiers de ce sport ?
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