Catégorie : Jeux Olympiques 2024

Maud Gatel à propos de la communication de la Maire sur les Jeux olympiques et paralympiques

Merci. 

Madame la Maire, 

Monsieur le Préfet, 

Mes chers collègues. 

Pendant 4 semaines cet été, nos athlètes nous ont fait vibrer : 

C’est Léon Marchand qui remporte deux médailles d’or en moins de deux heures. 

C’est la remontada, permise par Teddy Riner et qui permet à l’équipe de France de judo de décrocher l’or. 

C’est le triplé historique en BMX.

C’est l’émotion d’Aurélie Aubert, qui décroche le premier titre de la France en boccia. 

C’est encore l’exploit de l’équipe de France de Cécifoot que nous avons honoré tout à l’heure. 

Tout un peuple était derrière ces merveilleux athlètes, célébrant chacune des 139 médailles obtenues. Nous les avons encouragés, nous avons avec eux, ri et un peu pleuré aussi. 

Pendant ces quatre semaines, le sport a révélé toute sa beauté. Un véritable moment de fraternité, de joie partagée dans un pays qui en avait bien besoin.

Et rien n’aurait été possible sans cette merveilleuse équipe de France des Jeux olympiques et nous souhaitions adresser nos remerciements tout d’abord aux athlètes mais également aux organisateurs et particulièrement à Bernard Lapasset, Tony Estanguet et Marie Amélie le Fur qui ont incarné avec talent les valeurs de l’olympisme, la détermination et l’excellence, avec humilité et efficacité. 

Nos remerciements aux 45 000 volontaires qui ont mis beaucoup d’humain dans ces compétitions. 

Aux spectateurs, qui par leur enthousiasme, ont porté les athlètes. 

Aux 45 000 forces de l’ordre déployés sur 40 sites de compétition à protéger simultanément, dont la moitié en Île-de-France et sept à Paris intramuros ; et je voulais Monsieur le Préfet vous adresser au nom de mon groupe, tous nos remerciements ainsi qu’à toute votre équipe pour la qualité du travail que vous avez accompli dans cette coordination avec les militaires, la police et bien évidemment la police municipale. 

Nos remerciements également aux agents de la RATP, de la SNCF. À Jean Castex, à Jean-Pierre Farandou, mobilisés car oui malgré les cassandres, les transports publics ont été au rendez-vous. 

Aux ouvriers ayant œuvré sur les chantiers pour livrer à temps, toutes les installations avec une pensée toute particulière pour les proches d’Amara Dioumassy, décédé sur le chantier du bassin d’Austerlitz. 

Et puis aux collectivités locales, aux mairies d’arrondissement mobilisées, aux départements, à la région, à l’État à travers Marc Guillaume. 

Et puis à la mairie de Paris. Aux agents bien sûr, à Pierre Rabadan auquel je souhaite associer Jean-François Martins. Et à vous Madame la Maire. 

Un travail partenarial gage d’une réussite collective qui a permis à notre pays d’être à la hauteur d’un événement international, d’accueillir le monde et donné à voir l’excellence de notre ville et de notre pays. 

Un travail collaboratif qui devrait être la norme, pour œuvrer pour l’intérêt général.

Alors, nous nous souviendrons pour toujours de ce moment extraordinaire. Et tant mieux ! Ce n’est néanmoins pas une raison pour s’y accrocher et vouloir le revivre encore et encore, quitte à l’instrumentaliser. S’y accrocher c’est vouloir, par exemple, conserver les anneaux olympiques sur la tour Eiffel. Conserver des symboles des Jeux olympiques et paralympiques, bien sûr. Pérenniser une installation telle que les anneaux sur la tour, non. La tour Eiffel se suffit à elle-même. Et  madame la Maire, vous ne pouvez pas décider seule. En revanche, consulter les Parisiens, les associations sportives, environnementales pour trouver le meilleur lieu pour conserver les Agitos et les anneaux, oui. C’est d’ailleurs l’objet de notre vœu. 

Ce qui doit nous mobiliser ce n’est pas de vivre dans le passé, rejouer à l’envie une séquence. Mais de faire en sorte que les ingrédients de cette indéniable réussite ne soient pas eux, une parenthèse enchantée.

Au cours de ces six semaines, les Parisiens et les visiteurs ont pris conscience qu’une ville sûre et entretenue, avec des transports en commun efficients, c’était possible, avec de la volonté. Et nous devons faire en sorte pour eux que cela se poursuive. 

La propreté tout d’abord, c’est sans doute le point le plus remarqué et remarquable au cours de ces six semaines. Ce que quatre plans propreté depuis 2017 n’étaient pas parvenus à réaliser, cela a été possible lors de ces six semaines. 

Tous les enseignements doivent donc être tirés en termes d’organisation et de moyens mis en œuvre. Les Parisiens méritent de vivre dans une ville propre toute l’année. Il nous faut bien sûr connaître le coût de l’organisation, les effectifs supplémentaires déployés, je pense notamment à ces quatre équipes olympiques, et plus globalement, tous les coûts afférents à l’organisation des Jeux olympiques, vous le prévoyez d’ailleurs dans la communication, nous indiquant qu’un bleu sera mis à disposition, ce qui évidemment est nécessaire pour la bonne information des élus et des Parisiens.  

Sur la sécurité, le commandement intégré de l’ensemble des forces de l’ordre a relevé le chantier, majeur, de la sécurisation des Jeux. Les effectifs mobilisés ont été extrêmement appréciés par les Parisiennes, les Parisiens et les visiteurs. 

Et bien évidemment, la police municipale a tenu son rôle, mais on ne peut pas faire à 2 000 ce qu’il était prévu de faire à 5 000 et donc nous insistons pour que cette montée en puissance de la police municipale parisienne puisse enfin avoir lieu. Et c’est une question d’attractivité, c’est une question d’accès favorisé au logement social tel que nous le demandons qui pourra permettre d’y contribuer. 

Sur le sujet de l’accessibilité qui tient très à cœur le groupe MoDem et Indépendants, vous le savez, nous demandons depuis 2014 que ce chantier de l’accessibilité des transports en commun soit mis en œuvre. Jusqu’ici, vous vous y étiez toujours refusés. Alors nous avons bien conscience que c’est un chantier titanesque, qui demandera un investissement massif et prendra du temps. Mais l’organisation de ces Jeux olympiques et paralympiques aurait dû être une opportunité, comme Londres d’ailleurs l’a saisie. 

Dès lors, nous ne pouvons que nous réjouir de la prise de conscience, certes tardive, de la part de l’Exécutif régional de l’impérieuse nécessité d’agir sur cette question. Et je dois avouer, j’ai été particulièrement choquée, madame la Maire, par vos propos, le jour même de l’ouverture des Jeux paralympiques, affirmant que l’accessibilité du métro, « ce n’était pas votre affaire ». 

L’accessibilité est notre sujet à tous et nous continuerons de défendre pour améliorer l’accès aux droits de toutes les personnes ayant des difficultés à se mouvoir. 

Sur le sujet de l’accès au sport ensuite. Nous le savons, Paris est largement sous doté en matière d’équipements sportifs. Cela doit être une priorité pour contribuer à faire de la France une nation sportive et de notre capitale, une capitale sportive : proposer une offre élargie, permettre à tous les petits Parisiens de savoir nager et donc actualiser le plan “nager à Paris”. 

Sur la question du tourisme enfin. Près de 12 millions de touristes ont fréquenté notre capitale pendant les Jeux olympiques, mais toutes les forces vives de notre ville n’en ont pas bénéficié. Des quartiers entiers vidés de leurs habitants ne sont pas parvenus à attirer pour autant des touristes, d’où des résultats en berne, confirmé par la note de l’INSEE, de ce jour, pour les restaurateurs, la vie culturelle ou encore les chauffeurs de taxis. 

Cela montre la nécessité de mener à bien une véritable stratégie en matière de tourisme durable, et nous serons à vos côtés pour y travailler. 

Les athlètes et les organisateurs ont fait de ces jeux olympiques et paralympiques un moment extraordinaire, à jamais gravé dans nos mémoires. 

Une réussite permise grâce à la mobilisation partenariale de tous. Ne vivons pas dans le passé. Tournons-nous vers l’avenir. 

Tirons les enseignements pour que ces JO profitent aux Parisiennes et aux Parisiens. Propreté, sécurité, accès au sport, accessibilité, les Parisiens ont le droit au meilleur, à l’image de ces Jeux olympiques de Paris 2024. 

Je vous remercie.

Maud Lelièvre à propos des risques de canicule pendant les JOP 2024 à Paris

Permettez-moi de commencer par la réaffirmation du soutien des élus de notre groupe à notre collègue Fatoumata Koné. Chère Fatoumata, nous sommes de tout cœur avec toi. 

Madame la Maire, 

Mes chers collègues, 

Nous avons eu l’occasion de le rappeler à de nombreuses reprises au sein de cet hémicycle et la communauté scientifique est unanime : les conséquences du changement climatique sur nos villes est avérées et à Paris ces dernières prennent la forme de canicules qui ont des effets dramatiques sur les habitants et sur l’environnement. 

En tant que rapporteure de la mission d’information et d’évaluation « Paris à 50°C », présidée et initiée par Alexandre Florentin, nous avions anticipé cette question des manifestations sportives, nous y avions d’ailleurs consacré une séance où nous nous étions interrogés sur l’opportunité demain de les organiser de cette façon dans un calendrier estival, dans un monde qui devient brûlant. 

Une étude vient d’être publiée par la revue Npj Climate and atmospheric science, dans laquelle les chercheurs affirment que l’été 2024 pourrait être chaud, très très chaud en région parisienne. Alors sans exagérer c’est un scénario catastrophe qui se prépare avec probablement des températures qui vont dépasser de plus de 4 degrés celle de 2003 en Ile-de-France, scénario anticipé et expliqué par Pascal Yiou du laboratoire des sciences du climat et de l’environnement et auteur principal, un des auteurs principal de cette étude. La publication doit nous interroger encore plus qu’hier sur la catastrophe qui risque de frapper les JO 2024 notamment pour les athlètes qui vont devoir pratiquer leurs sports pendant des heures sous des chaleurs écrasantes. Pour les spectateurs qui frôleront le malaise peut-être dans les files d’attente et puis pour les agents, les bénévoles qui vont devoir travailler dans des conditions inacceptables. 

Pour mémoire, les Jeux olympiques de 2021, avaient été les plus chauds enregistrés depuis 1952. Un seul exemple celui des tennismens qui avaient quitté le terrain dans des fauteuils roulant après des malaises à cause des effets de la chaleur. 

Alors Madame la Maire, avec les JO qui sont prévus pour l’été prochain, nous sommes très inquiets de l’absence de préparation au-delà des signaux d’alerte qui ont été donnés à de multiples reprises dans cet hémicycle. Nous n’avons pas eu la chance contrairement à la presse d’ailleurs d’avoir la présentation de l’exercice de crise demandée par la 8ème commission. Qu’est-il prévu pour les Jeux Olympiques ? Quelles sont les mesures envisagées pour faire face à de tels épisodes de chaleur extrême, en garantissant la sécurité des athlètes et des visiteurs ? Quelles sont les mesures qui sont encore envisageables pour l’été prochain, pas le suivant, mais pour l’été prochain pour les JO, sans courir massivement à des solutions polluantes et énergivores. 

Je vous remercie.

Maud Lelièvre à propos des équipements sportifs dans l’espace public

 

Merci monsieur le Président,

Nous proposons donc un vœu concernant la pratique sportive de proximité et l’installation, comme cela peut exister ailleurs, d’équipements spécifiques permettant la pratique sportive aux personnes âgées et en situation de handicap.

La pratique sportive est un enjeu primordial de santé publique car elle réduit le stress, lutte contre l’obésité et permet de prévenir un certain nombre de pathologies chroniques. Et on considère qu’une personne sur trois a un niveau d’activité physique insuffisant.

Donc il y a un enjeu à développer des lieux de socialisation, des lieux sportifs pour privilégier les rencontres et assurer le respect des autres et véhiculer des valeurs sportives, surtout en cette année olympique. Simplement le sport à Paris est souvent une activité coûteuse, la pratique du sport n’est pas accessible à tous, en dehors des publics âgés ou en situation de handicap que j’ai précité.

C’est également le cas des femmes qui se sentent parfois, sur des équipements sportifs collectifs rejetées, pas forcément accueillies ou en situation et en sentiment d’insécurité. Il faut rappeler que les franciliennes sont plus victimes de comportements sexistes que les autres françaises, 63% d’entre elles se sentent en situation d’insécurité dans l’espace public.

Quant aux salles de sport privées, qui sont des lieux sécurisés, elles ont à Paris des coûts qui varient de 30€ pour le coup le plus bas à 150€ par mois. Ce qui est donc loin d’être accessible à l’ensemble de la population.

C’est pourquoi nous proposons que soient installés, de façon cohérente avec les installations du plan « 5000 terrains de sport » lancé en 2022, des équipements sportifs pour faire de la musculation et du sport d’entretien à la fois dans des lieux publics et notamment dans les parcs avec des dispositifs spécifiques pour les personnes âgées et en situation de handicap.

Je vous remercie.

Maud Gatel à propos du maintien des bouquinistes lors des JOP 2024

 

Les bouquinistes, âmes de Paris, se sont sentis abandonnés par la Ville. Alors ce vœu de l’exécutif, il arrive tardivement et il est incomplet. 

C’est une addition de choses. D’ailleurs le vœu va à l’encontre des erreurs qui ont été faites : c’est la carte professionnelle sur 10 mois au lieu de 12, c’est la convocation à une réunion qui est censé être « de concertation » mais qui est une réunion « d’information », c’est l’absence de proposition alternatives et c’est la disparition des services de la ville depuis fin juillet laissant les bouquinistes sans réponse depuis un mois et demi.

Alors M. le Préfet de police, je veux saluer l’initiative que vous avez prise de mettre tout le monde autour de la table la semaine dernière en proposant des tests de montage et de démontage. 

Je pense aussi utile d’évaluer l’état de toutes les boîtes et le nombre précis de boîtes qui devraient être concernées. Bien sûr la sécurité, la prévention du risque terroriste, vous l’avez rappelé, et la gestion des foules est une impérieuse priorité.

Les bouquinistes sont très constructifs avec des propositions, notamment le fait de sceller leurs boîtes, vous y avez répondu M. le Préfet.

Désormais le dialogue est ouvert et je ne doute pas que cela permettra de trouver une solution. Les Jeux Olympiques, comme les Jeux Paralympiques, ne peuvent se passer des bouquinistes.

Je vous remercie.

Maud Gatel à propos de l’offre de soin aux Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 – Question d’actualité juin 2023

Merci Madame la Maire, Monsieur le Préfet, mes chers collègues,


A 400 jours de l’ouverture des Jeux olympiques, vous avez affirmé hier sur France Inter que la Ville de Paris était prête. Vous avez ajouté “on est dans les budgets on est dans les temps”. Vos déclarations se heurtent néanmoins à un optimisme beaucoup plus mesuré de la part du président de la commission de coordination des JO de Paris ou encore de la Cour des comptes qui considère que le budget de Paris 2024 reste marqué par de fortes incertitudes, notamment en raison d’une sous-estimation évidente du budget de candidature, sans doute volontairement minorée.

Alors s’il est un sujet qui ne peut pas se permettre aucune approximation c’est bien la question de la santé, celle des Parisiens et celle des 15 millions de personnes qui seront sur le territoire au cours de ces semaines olympiques et paralympiques. Un afflux de visiteurs à la période estivale durant laquelle l’offre de soins est d’ores est déjà confrontée à des tensions.

Alors le projet de loi relatif au JO et Jeux paralympiques a anticipé les besoins de santé spécifiques à cet événement, en augmentant l’offre à travers l’installation d’une polyclinique temporaire au coeur du village olympique, afin de prendre en charge les urgences. Ce centre de santé sera géré par l’APHP avec des soignants volontaires qu’ils soient français ou internationaux, à travers également l’autorisation donnée aux professionnels de santé accompagnant les délégations d’exercer sur le territoire français ou encore le développement des formations au gestes de premiers secours.

L’Agence Régionale de Santé a quant à elle mené un travail de planification et d’évaluation des besoins pour proposer une stratégie régionale de continuité d’activité du système de santé.

La mission d’information présidée par Jean-Pierre Lecoq avait démontré que Paris était également un désert médical et nous en avons longuement parlé hier le cocktail pics de chaleur et faible qualité de l’air est explosif pour les visiteurs bien sûr, et pour les Parisiens. Sans même parler de l’éventualité d’une situation sanitaire exceptionnelle. D’où l’enjeu majeur de l’accès aux soins dans le cadre des Jeux olympiques et paralympiques qui doit tous nous mobiliser. Facilitation d’hébergement, augmentation du recours à la e-santé, nombreux sont les enjeux également du ressort de la ville.

Alors Madame la maire en tant que présidente du conseil de surveillance de l’APHP, comment assurer aux Parisiens un accès adapté à l’offre de soins lors des Jeux olympiques et paralympiques ? Au sein de l’AP-HP bien sûr mais également auprès de l’ensemble des acteurs du soin médecine de ville et acteurs privés.

Je vous remercie.

Béatrice Lecouturier à propos d’un voeu relatif à la mise en place des Quartiers d’Accessibilité Augmentée

Monsieur le Maire, mes chers collègues,

Comme ce vœu va totalement dans le sens de tout ce qui a été dit par les orateurs précédents, je n’ai aucun doute qu’il sera adopté.

Avec l’organisation des Jeux paralympiques de 2024, ce sont 350 000 personnes en situation de handicap qui sont attendues dans la capitale. Une réelle opportunité donc pour améliorer l’accessibilité de la Ville de Paris, aujourd’hui bien insuffisante.

Transports, hôtellerie, accessibilité des commerces et des sites, les enjeux sont immenses et les attentes tout autant. L’accélération en matière d’accessibilité dans les transports, hors métro malheureusement, que nous continuons d’appeler de nos vœux, est en route.

Le comité stratégique des mobilités se réunit désormais toutes les six semaines pour s’assurer de l’avancée des différents chantiers, notamment sur le sujet de l’accessibilité.

Isabelle Saurat a été nommée déléguée interministérielle à l’accessibilité et des sous-préfets référents handicap ont été nommés pour assurer la coordination avec l’ensemble des services de l’État.

De son côté, la Ville de Paris a annoncé la mise en place de 17 quartiers d’accessibilité augmentée. Leur objectif, permettre à chacun, quelle que soit sa situation, d’accéder aux services de manière autonome. Trois doivent voir le jour en 2023.

Les Jeux olympiques et paralympiques sont une opportunité pour avancer sur ce sujet sur lequel nous sommes indignement en retard. Une ville inclusive est une ville accessible. 

Par ce vœu, nous demandons donc un coup d’accélérateur pour respecter le calendrier, mais également une plus grande place des personnes en situation de handicap dans l’organisation de ces Jeux olympiques et paralympiques.

Et je vous remercie.