Docteure en Droit de l’environnement, diplômée de Sciences Po et de masters en droit de l’environnement et politiques publiques, elle est avocate de formation.
Elle est l’auteure de plusieurs livres et publications dont la dernière sur « Faire face à la canicule : Adapter les villes aux enjeux climatiques, (éd. Desclée De Brouwer)
Elle siège dans différents groupes de travail et d’expertise environnementale et organismes liés au Ministère de l’Écologie et des Affaires étrangères.
Elle est présidente de l’UICN-France (Union internationale pour la conservation de la nature), membre du conseil international et siège dans différents boards d’ONGs.
Élue dans le 9ième arrondissement de Paris, elle s’est vue confiée par la maire Delphine Bürkli une délégation portant sur les transitions, l’aménagement et l’accessibilité de l’espace public, de l’urbanisme, de la qualité de l’air, de la biodiversité, du bien-être animal.
Au conseil de Paris, elle a été rapporteure de la mission d’information « Paris à 50° » (avril 2023) et à participer aux MIE santé à Paris, et sur les conditions d’exécution du contrat de concession liant la Ville de Paris et GRDF.
Contact : maud.lelievre@paris.fr
Mairie du neuvième arrondissement de Paris
6 rue drouot – 01.71.37.75.11
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- Maud Lelièvre à propos de l’extinction des supports publicitaires lumineux dans les commerces
Mes chers collègues,
Donc j’aimerais revenir à travers ce vœu qui s’inscrit pleinement sur les engagements que nous avons en matière d’environnement, biodiversité et sobriété énergétique sur la question de l’extinction des supports de publicités lumineuses dans les commerces de nuit.
On constate malgré les dispositions qui ont été prises par notre conseil qu’un certain nombre d’enseignes lumineuses sont encore allumées inutilement la nuit et qu’éteindre n’est pas forcément le réflexe.
Merci donc je vais reprendre. C’est un vœu qui porte sur les questions d’extinctions des supports publicitaires. On constate qu’à Paris, un certain nombre d’enseignes sont malgré les dispositions que l’on a pu présenter précédemment dans cette Assemblée sont encore trop souvent allumées. La pollution lumineuse est un enjeu de sobriété énergétique mais également un enjeu de biodiversité, on l’a rappelé à plusieurs reprises à travers les différents débats atteignant les vertébrés, les invertébrés, atteignant aussi la santé humaine.
Nous ne pouvons pas aujourd’hui ignorer que les dispositions que nous avons pu prendre précédemment tant sur le plan national avec l’arrêté de décembre 2018, et ceux que nous avons pris à Paris, ne sont pas pleinement respectées. Il est nécessaire d’avoir des outils qui nous permettent d’agir concrètement.
Depuis le 1er janvier 2024, la décentralisation de la police municipale nous permet de contrôler, d’accompagner les commerces dans cette mise en conformité avec des sanctions. Donc ce vœu demande deux choses très simples :
un, qu’on puisse avoir un état des lieux y compris au niveau des mairies d’arrondissements qui permet à la fois d’accentuer les efforts mais aussi de les cibler voir engager une politique de prévention, notamment avec les petits commerces, qui n’ont pas forcément tous les outils à leur disposition pour faire cette transition. Et deux, de renforcer les contrôles et les sanctions pour assurer le respect de la réglementation.
C’est donc pourquoi je vous invite à voter ce vœu.
Je vous remercie.
Continuer la lecture → - Maud Lelièvre à propos du budget primitif de la Ville de Paris pour l’année 2025
Merci Monsieur le Maire, Mes chers collègues,
Dans la lignée des interventions faites ce matin par mes collègues, Maud Gatel, Pierre Casanova et Béatrice Lecouturier sur le budget primitif pour 2025, celui-ci illustre une continuité sans remise en question, marqué par un recours systématique à l’endettement et des choix budgétaires qui manquent de cohérence stratégique, notamment sur les questions d’environnement.
Lorsqu’on regarde de près les chiffres sur l’environnement, un domaine crucial face aux défis qui sont les nôtres en matière de réchauffement climatique, de défis divers, les ambitions se heurtent à la réalité budgétaire décevante. La transition écologique, pierre angulaire de ce programme, bénéficie d’un budget de 57,8 millions d’euros pour des actions transversales en faveur du climat telles que l’ouverture des nouveaux espaces verts, la végétalisation, les mobilités décarbonées, la rénovation énergétique, ou l’adaptation.
Mais ces crédits sont bien insuffisants pour répondre aux besoins réels. Et si nous voulons demain prétendre à une véritable adaptation au changement climatique, l’objet de nos débats du mois précédent, la Ville aurait besoin d’un investissement annuel de 500 millions d’euros. Or, le Plan climat est aujourd’hui largement sous-financé. En 2023, simplement 34,3 millions d’euros ont été réellement dépensés sur les millions initialement budgétés pour des actions transversales en faveur du climat. Les écarts entre les annonces, la communication et la réalisation interrogent, sur ce domaine qui devrait être prioritaire. Pour 2025, l’investissement total prévu pour l’environnement s’élève à 110,2 millions d’euros, soit à peine 6% des besoins estimés.
Un exemple concret : celui de la végétalisation et des forêts urbaines, affichées comme des priorités dans ce budget. Des projets comme les forêts urbaines, les “rues aux écoles” sont séduisantes et nous les mettons en œuvre sur le territoire mais avec simplement 6 millions d’euros qui sont consacrés, une enveloppe qui reste stagnante sur les questions sur les espaces verts dans leur ensemble, on ne peut pas prétendre à une véritable transformation et cela se traduit dans la qualité de ce qui est fait en matière d’investissement dans les espaces verts et les espaces publics.
S’ajoute à ça également la question de l’entretien, le nerf de la guerre notamment en période de réchauffement climatique, souvent relégué au second plan alors que nous en aurions bien besoin pour assurer la continuité et la viabilité des espèces qui sont plantées.
Cette logique pose également question pour d’autres dispositifs. Par exemple, le cas des 3 millions d’euros consacrés au plan “Paris Frais” en 2025, qui reste marginal par rapport aux besoins qu’aurait la ville à s’adapter contre les vagues de chaleur. De même, les 0,6 million d’euros accordés au plan “volets”, qui devraient être destinés à financer les volets des logements gérés par les bailleurs sociaux et les équipements publics sont totalement sous-estimés et insuffisants, conduisant d’ailleurs à une augmentation des dépenses énergétiques dans ces bâtiments.
Absence de cohérence sur cette politique énergétique pour atteindre nos objectifs climatiques et bien que le budget soit en légère augmentation sur certains points, ces sommes, à chaque fois, ligne par ligne, sont insuffisantes.
Comment, dans ce cadre, envisager la décarbonation des équipements publics, la transition énergétique du parc social qui devrait faire partie de nos priorités sociales, à la fois pour des questions de finances pour les familles mais aussi de bilan énergétique global.
Ces avancées sont symboliques, souvent pleines de bonnes intentions dans les plans qui sont présentés mais on ne peut avoir des plans à la hauteur de nos ambitions que si nous y consacrons le budget nécessaire.
Ces contradictions donnent une vision assez parcellaire. D’ailleurs, la présentation des plans, notamment ceux qui ont été faits ces derniers mois, ont créé des attentes, à la fois chez les Parisiens mais également chez l’ensemble des associations sociales et environnementales qui suivent nos travaux et on ne peut pas avancer sans cette priorisation des investissements.
La MIE “Paris à 50°” avait d’ailleurs fait des préconisations essentielles. Une préconisation essentielle, qui est restée ignorée, portait sur la priorisation des investissements et nous ne la retrouvons pas à travers ce débat budgétaire.
La MIE préconisait également de prioriser les investissements selon trois axes : rénovation thermique adaptée aux fortes chaleurs, en commençant par les bâtiments qui accueillent le public vulnérable, la végétalisation et la désimperméabilisation des sols pour permettre la résilience des réseaux.
Dans ce contexte, le groupe MoDem et Indépendants porte deux propositions concrètes pour pallier ces manques de priorité budgétaire. La première c’est qu’avec 25 plans stratégiques qui ont été adoptés par la Ville, 25, il est indispensable d’avoir un suivi qui soit rigoureux et transparent pour la mise en œuvre. C’est ce que nous avons débattu à plusieurs reprises en 8ème commission en présence des adjoints, ce qui avait été demandé également dans le cadre de la MIE au moment du rendu du rapport et le tableau d’exécution budgétaire actuel manque de lisibilité et empêche une évaluation précise des efforts financiers pour des plans cruciaux comme celui du Plan climat. Notre vœu est donc d’intégrer, dès l’exercice budgétaire 2025, un focus détaillé sur des montants budgétés, engagés et réalisés pour chaque plan stratégique, afin aussi de permettre et faciliter le travail des équipes tant en mairie centrale qu’en mairie d’arrondissement.
Le Plan climat 2024-2030 prévoit un plan ambitieux pour transformer 1000 toits en espaces mieux isolés et végétalisés. Ce dispositif est largement sous-financé, nous proposons donc d’ajouter 1 million d’euros au budget alloué à ce plan, en réduisant d’autant le chapitre des dépenses imprévues. Cet effort permettrait de couvrir davantage de logements, de soutenir des initiatives comme les toitures végétalisées et d’accélérer l’adaptation de notre parc immobilier dans sa totalité.
En l’état, Monsieur le Maire, ce manque de cohérence face aux défis environnementaux ne nous permet pas de soutenir le budget tel qu’il est présenté.
Merci.
Continuer la lecture → - Maud Lelièvre à propos d’un hommage à Hubert Reeves
Monsieur le Président,
Mes chers collègues,
Hubert Reeves était à la fois un grand scientifique, un vulgarisateur génial, un écologiste intransigeant mais bienveillant. Un sage et un homme qu’il était agréable de côtoyer, avec lequel il était toujours inspirant d’avoir une conversation.
Parmi ses nombreux engagements, celui qu’il a eu à la fin de sa vie pour l’association Humanité et biodiversité dont il a été nommé président d’honneur et l’association qui souhaite installer à Paris où là a été sa résidence un buste en bronze dans un jardin public dans le 6e arrondissement.
J’associe à ce vœu le maire du 6e arrondissement, favorable à ce projet, il y a rue Jacob face à la porte de l’immeuble où habitait Hubert Reeves. Un petit jardin assez modeste, un peu fou, un peu sauvage à l’image sans doute de la nature qu’il aimait et qui serait un lieu idéal et humble pour installer un buste mémoriel.
L’association a déjà engagé une souscription qui a connu un grand succès pour permettre d’installer ce buste et avec l’accord de ses ayant droit et c’est la raison pour laquelle nous formulons aujourd’hui ce vœu. Et puis, je vous engage peut-être à titre personnel à contribuer à cette souscription si vous le souhaitez lui rendre hommage.
Je vous remercie.
Continuer la lecture → - Maud Lelièvre à propos de la demande de citoyenneté d’honneur de Paul Watson
Madame la Maire,
Mes chers collègues,
L’attribution de la citoyenneté d’honneur à Paul Watson est un geste symbolique mais puissant : un appel à la justice, à la reconnaissance et aussi à la défense des valeurs que nous partageons.
Paul Watson est un militant de la première heure, fondateur de Sea Shepherd, connu mondialement pour son engagement en faveur de protection des océans et son action courageuse, celle de son organisation, a permis de faire connaître des combats mondiaux contre la surpêche, le massacre des cétacés ou la destruction des écosystèmes marins. Paul Watson a choisi de ne pas rester spectateur face à la destruction de notre patrimoine naturel mais d’agir, d’interpeller pour protéger ce que nous avons de plus précieux.
Loin des discours convenus, c’est un homme de conviction, injustement privé de liberté que nous sommes quelques-uns à avoir eu le plaisir de connaître et d’avoir rencontré. Détenu dans le cadre de son mandat d’arrêt international, Paul paye le prix de son engagement. Ces accusations, nous le savons, sont motivées moins par la justice que par la volonté de faire taire une voix qui dérange. En le poursuivant, ce sont les droits fondamentaux à l’engagement du citoyen et à la protection de l’environnement qui sont attaqués.
La Ville de Paris mais également un certain nombre d’entre nous, en particulier la mairie du 9ème arrondissement, se sont mobilisés pour Paul Watson. Vous l’avez vu, sur nos murs, ces banderoles affichent un soutien clair : « Liberté pour Paul Watson ». Ces mots sont un écho à nos valeurs républicaines. Ils rappellent notre responsabilité de soutenir ceux qui se battent pour des causes justes, au-delà des frontières et des intérêts.
Ces paroles résonnent comme un appel à l’unité et à la solidarité. Elles rappellent que la protection de l’environnement est un enjeu global qui exige des actes courageux, et une reconnaissance de ceux qui se battent pour sauver notre planète.
L’engagement va bien au-delà du simple militantisme. Paul Watson est un homme qui, par son courage et sa persévérance, comme l’est également la Présidente de Sea Shepherd, Lamya Essemlali, incarne l’espoir d’une humanité plus juste et respectueuse de l’environnement. Il nous rappelle que chaque espèce préservée, chaque espace marin défendu, est une victoire pour notre avenir collectif. En lui attribuant la citoyenneté d’honneur ce n’est pas simplement un geste de soutien, mais un engagement pour les causes qu’il défend avec beaucoup d’acharnement.
Nous réaffirmons, par cet acte symbolique, que nous sommes aux côtés des lanceurs d’alerte, des défenseurs de la nature, de ceux qui refusent de baisser les bras face à l’urgence climatique et écologique. Ce geste incarne des valeurs de courage, de justice, de solidarité et de responsabilité qui doivent guider notre action collective.
C’est aussi une façon de répondre à l’appel des jeunes générations, qui attendent de leurs représentants politiques des actes à la hauteur des défis à venir. Paul Watson représente cette détermination, ce courage que nous devons soutenir et encourager. En le reconnaissant, nous affirmons que les combats pour l’écologie, pour la justice sociale sont indissociables. Nous renforçons notre engagement à construire un monde plus durable et plus solidaire.
En votant cette délibération, avec notre groupe nous réaffirmons que les défenseurs de l’environnement ne sont pas seuls.
Libérons Paul Watson, soutenons son combat, celui des océans, et rappelons au monde que notre engagement pour notre avenir commun est une valeur que nous porterons toujours haut.
Je vous remercie.
Continuer la lecture → - Maud Lelièvre à propos du plan de sobriété en eau de la Ville de Paris
Madame la Maire,
Mes chers collègues,
La raréfaction de l’eau est un défi que nous devons relever avec sérieux et détermination, d’autant plus que les projections climatiques sont alarmantes : d’ici la fin du siècle, la baisse des débits dans les cours d’eau, l’augmentation des épisodes de sécheresses et la pression démographique sur le bassin Seine-Normandie menaçent la viabilité de notre territoire.
Raison pour laquelle nous avions déjà proposé, déposé des voeux au sein du Conseil de Paris avec le groupe MoDem il y a deux ans.
Si ce rapport et les travaux engagés donnent matière à répondre à certains défis, face à ce constat, le plan qui nous est présenté aujourd’hui manque cruellement de moyens concrets pour notre ville à l’horizon 2030.
Premier point de critique : l’insuffisance des investissements dans la modernisation des infrastructures. Le réseau d’eau non potable, datant du XIXème siècle, est vieillissant, responsable de pertes d’eau significatives. Et si des progrès indéniables ont déjà été faits, les efforts proposés ici sont insuffisants. Le plan prévoit un renouvellement à un rythme dérisoire de 0,6% par an. Rythme, tout simplement incompatible avec les risques de changements et de bouleversements climatiques.
Nous plaidons pour une accélération massive des rénovations afin de réduire les fuites qui représentent une hémorragie naturelle et environnementale mais aussi économique dans la gestion de la ressource en eau et d’allouer des investissements plus importants, car les investissements ne permettent pas de répondre à cet objectif.
En effet le bassin Seine-Normandie qui abrite 30% de la population française est soumis à une pression démographique et économique intense, exaspéré par ces changements.
Nous devons de plus à l’avenir nous préparer à des sécheresses plus fréquentes, plus intenses, une baisse de la recharge des nappes phréatiques et des débits en cours d’eau.
N’oublions pas mes chers collègues que les épisodes de canicule que nous avons connus et que nous continueront à connaître en période estivale, rendront la raréfaction de l’eau plus importante en particulier durant les périodes d’étiage. Les tensions sur la ressource en eau sont sources de conflits entre les différents utilisateurs. Si ils ne sont pas aujourd’hui ingérables, la sécheresse risque de mettre en danger certaines activités agricoles. L’approvisionnement en eau potable des communes dont les réseaux d’adduction d’eau sont fragiles et enfin exacerber des conflits entre usagers qui ne comprennent pas que dans un pays du Nord on ait à partager l’eau.
Si le plan vise à réduire les prélèvements d’eau potable de 10 % et ceux d’eau non potable de 20 % d’ici 2030, ces objectifs ne vont pas assez loin. L’administration parisienne en effet, consomme 3 % de l’eau potable, laissant 97 % restants aux entreprises et aux citoyens. Si nous voulons un véritable changement, il est impératif que le plan intègre des mécanismes plus ambitieux pour responsabiliser l’ensemble des usagers qui permettent cette solidarité.
Les bois de Boulogne et de Vincennes, qui consomment une part importante d’eau non potable, sont également un point de vigilance. Ce plan propose des efforts pour réduire cette consommation, mais il manque de détails sur la manière de préserver la biodiversité et les activités dans ces espaces. Sans une stratégie claire, la réduction des consommations pourrait avoir des conséquences graves sur les écosystèmes locaux.
Le groupe MoDem et Indépendants ne peut que regretter l’absence de mesures concrètes concernant la restauration de la Bièvre, aujourd’hui ensevelie. La réouverture, bien que complexe, est une opportunité, pour améliorer la gestion d’eaux pluviales et pour renforcer la biodiversité dans certains quartiers. Par ailleurs, la situation actuelle autour des zones humides urbaines, comme le bassin de l’Arsenal, expose les habitants à la prolifération de moustiques et aux risques sanitaires d’une façon générale. Ces nuisances doivent être mieux prises en compte dans le plan.
Paris doit également se positionner comme un véritable laboratoire écologique, faisant preuve d’innovation et d’exemplarité. La capitale, en tant que métropole européenne, a une responsabilité pour mener une transition vers des pratiques plus durables. Et j’insiste sur ce point pour trouver un usage dans l’ensemble de nos aménagements, de nos pavés drainants, de la récupération des eaux pluviales. Le plan sobriété doit accélérer l’intégration des systèmes de collecte d’eau pluviale dans les espaces urbains publics notamment.
Bien que l’idée d’expérimenter la récupération des eaux grises est positive, les moyens restent aussi ici insuffisants. Mettre en place des systèmes de récupération à plus grande échelle est une obligation morale dans l’ensemble de nos bâtiments publics, mais également espaces verts et infrastructures municipales, car la réutilisation de ces ressources pourrait limiter les prélèvements d’eau potable crucial en période de sécheresse.
Nous devons être capable de résoudre cette double équation : quantitative et qualitative : disposer d’eau en quantité suffisante et exempte de pollution.
L’impératif est bien la sobriété des usages mais également accompagné de ces politiques de solidarité notamment territoriales.
Je vous remercie.
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