Étiquette : Séverine de Compreignac

Séverine de Compreignac à propos du code de la rue – Juillet 2023

Merci Madame la Maire,  

Enfin. Enfin, nous avons sous les yeux ce fameux code de la rue. Il aura fallu attendre 3 ans pour que la montagne accouche d’un document, finalement assez peu inventif et comme le disait Maud Gatel tout à l’heure, très infantilisant. 

Trente-cinq pages où l’on passe d’un bon conseil « ne roulez pas alcoolisé » à l’autre « ouvrez votre porte de la main droite ». Bref, un document bavard et dont je me demande comment il va pouvoir être utile. 

Ce que nous vous reprochons, ce n’est pas ce document, c’est bien d’avoir inventé l’anarchie dans notre ville et d’essayer maintenant de la réguler. Et si. 

La ville s’adapte, les analyses sont claires et on le voit au quotidien, l’utilisation de modes de circulation douce a explosé et tant mieux : vélo, trottinette, et j’en passe. La ville s’adapte tant bien que mal, avec un effet retard qui est frappant, et c’est bien là le nœud du problème. Parce qu’une fois de plus, vous avez fait les choses à l’envers. Vous avez prôné le développement du vélo en particulier – je ne parle plus des trottinettes, puisque vous avez décidé que les Parisiens décideraient qu’il n’y aurait plus de flotte avant de modifier la ville en ce sens – à l’envers je vous dis. Contrairement à ce que vous avez dit Mme Cordebard, avant de développer les politiques, il faut réfléchir sur les conséquences qu’elles amènent.

Le résultat aujourd’hui est facile à voir : des hypers dangers pour les vélos, avec tous les réaménagements faits de façon anarchique, mais c’est vrai, la plupart du temps quand ce sera fait, ce sera bien. Des dangers pour les piétons surtout, qui ont désormais peur. La preuve : la ville est désormais en queue de peloton concernant l’approbation sur les critères d’une ville marchable, disait Le Parisien l’autre jour. 

Donc oui, la stratégie vélo que nous approuvons depuis le départ marche vraiment, mais au prix de dangers pour tous : piétons, vélos et voitures. Sur ces dangers, les voitures ont appris à faire avec le temps – je le constat,  moi ça fait 4 ans que je suis à vélo et ça y est, ça marche – les vélos pas vraiment, même si on voit que l’accidentologie, au regard du nombre d’usagers n’augmente pas dans les mêmes proportions. On ne peut pas se satisfaire des chiffres cependant. Quant aux piétons, encore une fois, ils ont peur. 

Cette stratégie vélo devrait aussi marcher au regard de la qualité de l’air, cependant là, nous nous heurtons à un problème un peu bizarre : le nombre de voitures a considérablement diminué en 20 ans, mais pas le nombre de bouchons. Et ce n’est pas bon pour les émissions de gaz à effet de serre. 

Mais voyons l’effet. L’anarchie, donc, est devenue une règle. Il n’y a plus de place sur les trottoirs pour les piétons : encombrement de l’espace, panneaux, mobilier urbain, trous et j’en passe. Je pense aux seniors en particulier, qui désormais craignent la marche, craignent la traversée d’une rue. Nous devons les aider. Un vrai effort doit être fait sur ces trottoirs pour les désencombrer et pour les rendre praticables. 

Pour les vélos – et j’en sais quelque chose – la voirie est dans un état déplorable et les nombreux trous et les bosses, quelquefois assez profonds, sont non seulement évidemment très désagréables, mais en plus très accidentogènes. Alors oui, il faut faire un véritable effort là-dessus pour préserver la santé de tous. 

Restent deux aspects dont je voudrais parler rapidement. La communication : à la base de tout dans cette affaire. Il faut éduquer, prévenir, inciter, former : c’est indispensable. Pour les enfants et les jeunes, qui doivent être la première cible évidemment.

Nous avions voté au dernier conseil des subventions pour des associations dont c’est l’objectif, nous devons les soutenir, et chaque mairie et la mairie centrale doivent se saisir de cette question pour progresser rapidement.

Enfin, le rôle de la police municipale. Il doit être défini avec intelligence. Elle doit évidemment participer à ces actions de formation et de prévention, c’est son rôle. Elle doit aussi savoir appliquer avec finesse ce qui lui est demandé, c’est-à-dire sanctionner. Sanctionner sur les carrefours les plus dangereux, ceux qui sont mortels pour les cyclistes et si difficiles pour les piétons. Sanctionner partout où c’est utile. 

Donc attention, essayons de faire des choses utiles et simples, c’est encore le mieux et c’est, je crois, ce que demandent les Parisiens pour vivre dans la ville apaisée dont ils rêvent et qu’ils n’ont pas.

Tout cela est d’une grande importance et nous n’avons que trop attendu. Deux millions de personnes vivent à Paris, nous recevons des dizaines de millions de touristes chaque année, c’est donc une politique cruciale dont nous parlons tant en termes d’image que de sécurité, mais aussi de la ville dans laquelle nous voudrions vivre : celle qui est facile et sûre.



Séverine de Compreignac à propos du Rapport Social Unique 2022 – Conseil de juillet 2023

Merci beaucoup Madame la Maire, 

Le rapport social que nous examinons aujourd’hui permet de souligner un certain nombre de points concernant les agents de la Ville de Paris et leur gestion. Je ne prendrai que les principaux. Le premier point qui est endémique depuis plus de 20 ans dans notre ville, c’est le taux d’administration de la Ville de Paris qui reste particulièrement élevé. On est à 23,3 équivalents temps plein pour 1 000 habitants en 2019. A titre de comparaison l’administration européenne c’est 56 000 personnes pour 500 millions de citoyens. Ici nous sommes à plus de 45 000. 

Par ailleurs, quand on regarde dans le détail, on voit que l’encadrement ne cesse d’augmenter quand les emplois techniques diminuent. C’est un sujet aussi. 15% des emplois dans la filière administrative. Cela reste très important, cela augmente. Et je ne suis pas certaine que cela serve aux Parisiens en bout de course. 

La Chambre Régionale des Comptes dans ses rapports annuels pointait du doigt des charges de gestion élevées surtout à cause des dépenses du personnel. Ces dernières auraient augmenté de 6,5% entre 2014 et 2019. 

Les dépenses de fonctionnement s’élevaient ainsi à 2 929€ par habitant en 2020 contre 2 469 à Lyon. Ça fait une différence vraiment importante. 

La masse salariale qui représente presque 2,7 milliards pour la collectivité parisienne augmente de 4,25% en 2022 et nous pouvons nous attendre encore à une forte augmentation en 2023. Je ne crois pas que cela soit dû au rattrapage de l’inflation – sauf erreur de ma part, je crois qu’il en a pour 58 millions d’euros – mais seulement à une gestion plus lâche, ce qui, là encore, est un sujet. Quel est le service que le Parisien a en face de lui ? Est-il plus important ? C’est bien la question que nous devons nous poser.

Nous pouvons souligner peut-être – ce qui est une bonne chose – le coût de la formation des agents qui augmente de près de 10 millions d’euros, même si nous n’atteignons pas encore le montant avant Covid. 

J’ai noté, avec malice je l’avoue, mais aussi avec une certaine satisfaction, la baisse très importante du nombre de jours de grève : -25%. C’est énorme. Ce qui fait quand même gagner 15 000 jours de travail. 

De la même façon, le nombre de jours d’absence a légèrement baissé en 2022 par rapport à 2021, environ 3%, mais cela reste quand même assez élevé. 

La délibération indique aussi que l’écart de rémunération entre les femmes et les hommes continue de se réduire en matière de rémunération nette mensuelle moyenne pour les fonctionnaires toute quotité de temps de travail et toutes catégories confondues. Cet écart est désormais de 4,9% en 2022, contre 5,3 en 2021, et 6,2 en 2020.

Nous sommes donc clairement sur la bonne voie, cependant des inégalités persistent et il faut essayer de continuer à les réduire. 

Pour conclure, je veux simplement dire une chose, les finances de la Ville sont au plus mal, nous le savons tous, l’augmentation des impôts est absolument phénoménale. Pour autant, les services aux Parisiens n’augmentent pas dans les mêmes proportions et c’est vraiment peu de le dire. On peut même affirmer le contraire, voire même pour les services publics payants, ils sont de plus en plus chers. Et c’est d’ailleurs bien pour cela que les Parisiens sont mécontents à juste titre. 

 Il est donc plus que temps de faire un réel effort de gestion des services de la Ville, à commencer bien sûr par la gestion du personnel qui est bien le premier budget de la Ville. 

 Je vous remercie.



Séverine de Compreignac à propos d’un voeu sur la collecte et la valorisation des bio-déchets – Conseil de juillet 2023

Merci Madame la Maire,

C’est un vœu très modeste que je vais vous proposer, qui a un lien avec le vœu précédent. Nous l’avons voté à l’unanimité au Conseil d’arrondissement du 6ème, je l’ai fabriqué avec Antoinette Kis qui est élue écologiste, Céline Hervieu qu’on n’a pas besoin de présenter ici, et avec un certain nombre de membres de conseils de quartier du 6ème qui sont très volontaires sur ce sujet.

Il s’agit de faire apprivoiser, par les Parisiens, cette obligation qui arrive à grand pas, qui vient dans moins de 6 mois maintenant au 1 janvier 2024, sur la collecte des biodéchets, qui a commencé un tout petit développement donc c’est déjà un premier pied dans la porte, mais il faut maintenant, nous pensons, passer à la vitesse supérieure pour faire entendre aux Parisiens que ça arrive. Donc il faut selon nous : communiquer, communiquer, communiquer, faire travailler la mairie centrale avec les mairies d’arrondissement et essayer de mouiller le plus possible les conseils de quartier parce que nous pensons que c’est bien par eux que peut passer la meilleure habitude possible à cet égard.

Donc voilà j’espère que très modestement ce vœu sera adopté et pourra contribuer à améliorer les choses. Merci beaucoup.

Séverine de Compreignac à propos du rapport Développement durable 2022 – Juin 2023

 

Madame la Maire,

Décidément ce conseil aura été marqué par les débats sur l’environnement et à travers lui, l’avenir des Parisiens, et face à un avenir climatique bien différent de celui d’aujourd’hui.

Avec ce rapport développement durable, appelé “Paris Demain”, on essaie d’avoir un œil critique sur ce que l’on n’a pas fait, sur ce que l’on a fait, sur ce qu’il faut faire d’urgence, mettre en place pour demain ou après-demain.

Il faut le reconnaître, moi je le reconnais, ce rapport est assez complet. Les différents plans et actions dont il parle sont à peu près exhaustifs, à quelques détails près. Je ne vais pas revenir sur tous ces points, je veux parler du fond, je n’ai pas le temps, je vais en particulier faire l’impasse sur tout ce qui a été dit hier après-midi avec le rapport de la MIE.

Quelques remarques simplement. Sur l’approvisionnement en énergie, dont on sait qu’il devient critique, tant par les crises géopolitiques que par les prix ou la raréfaction de la ressource. J’ai déjà eu l’occasion de la dire ici quand nous parlions il y a quelques mois des réseaux de chaleur urbain. Nous avançons, mais pas du tout à l’allure qu’il faudrait avoir. Je sais que cela représente des investissements très lourds, mais nous sommes en retard et les politiques mises en place ne montrent pas réellement une volonté d’accélérer. D’autres villes, comme Strasbourg par exemple, sont bien plus en avance que nous.

Sur l’éclairage public, idem, il y a une volonté. Mais là, comme sur le point précédent, ce sont les débats d’ hier matin, sur le vœu des comptes administratifs, qui nous dictent votre conduite. Les finances de la ville ne nous permettent pas d’aller plus vite. C’est vraiment dommage car c’est indispensable, et une véritable source d’économie énergétique et budgétaire.

Deux autres sujets. Le premier concerne les déchets. Je suis un peu inquiète du manque de visibilité sur l’action de la ville face aux obligations qui arrivent, votées dans la loi Climat et Résilience. En effet, au 1er janvier 2024, nous devrons, la Ville devra être capable de gérer les biodéchets des Parisiens, en particulier comme les restaurateurs. Dans le 6e arrondissement, avec le maire et les élus de tous bords, nous voulons nous attaquer au problème. En conseil d’arrondissement, à travers les conseils de quartier, avec la volonté surtout de sensibiliser le maximum d’habitants à cette question. Nous aurions évidemment, compte-tenu du peu de moyen localement, besoin de l’aide de la mairie centrale et de ses services, que nous obtiendrons facilement, j’en suis sûre. De la même façon, un mot sur la gestion des mégots, qui est un peu mon obsession. Nous tentons dans le 6e de faire de gros efforts sur ce sujet, mais nous nous sentons bien seuls. À quand les poubelles dans tout Paris qui permettent de faire ce tri indispensable, puisque désormais, grâce à un amendement MoDem à l’Assemblée Nationale, je le rappelle encore une fois, nous savons les traiter, les recycler et éviter une pollution immense.

Le deuxième point rapide que je veux aborder est celui des déplacements. Là-dessus soyons clairs, le rapport est vraiment court. Je sais que nous aborderons plus loin dans quelques heures cette question en vertu de la loi d’orientation des mobilités. Je cite toutes ces lois, avec leurs dates, parce que j’avoue en avoir un peu assez entendre la gauche de cet hémicycle nous expliquer à longueur de temps que nous ne faisons rien au niveau national sur le sujet. Mais si, les gouvernements qui se sont succédé depuis 2017 ont marqué clairement la volonté d’avancer, à nous collectivités de suivre désormais. Le modèle de déplacement à du sens. Il touche, au-délà des mobilités, le cœur de l’action possible pour notre environnement. Piétons, vélos, transports en commun, voitures, camionnettes d’artisans, camions de livraison, nous ne devons oublier personne. Le rapport évoque bien la logistique, tant mieux, et il y a là dessus, je reconnais, une vraie réflexion. Sur le vélo, c’est très court, et d’autres en revanche sont oubliés.

Par exemple les artisans, qui renonce à leurs chantiers du fait des embouteillages, du temps perdu, du coût que cela amène. Les transports en commun, qui devraient être le cœur d’une politique de décarbonation, paient cher aujourd’hui vos aménagements routiers. Un bus doit naviguer d’une voie seule, à une voie partagée avec les vélos, et finir bloqué sur une voie unique avec les voitures. Cela vous paraît invraisemblable ? Et bien non, allez-voir le boulevard Saint-Michel en ce moment, c’est assez frappant. Sur le vélo oui, d’énormes progrès ont été faits, c’est une excellente chose, et ce par forcément grâce à Vélib’ qui marche de moins en moins et qui est de plus en plus cher. Il faut aussi quelques fois avec des diplômes bien spécifiques pour comprendre où l’on doit aller, quelle voie prendre pour continuer son chemin et arriver à bon port.

Les voitures maintenant. À titre personnel, je l’avoue, je pense que mettre fin aux voitures thermiques est une erreur. Les carburants alternatifs propres arrivent et se développent, et il ne faut certainement pas tout jeter. Quant aux voitures électriques, on a frôlé les coupures cet hiver avec le contexte géostratégique. Qui saurait dire aujourd’hui que nous serons capables de fournir tout le monde en 2030 ? Ceci étant, avec les aménagements que vous avez décidé ces derniers temps, il faut désormais faire 1km dans les bouchons, avec toutes les émissions de particules que cela implique, là où avant, on faisait ces 100 mètres en ligne droite.

Se déplacer dans la ville est un des premiers éléments de la qualité de vie. Pour le confort des Parisiens, pour leur santé, pour contribuer à la réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre. Pour la suite, il me tarde le débat de juillet sur le plan à venir pour que nous en reparlions.

Je vous remercie.

Séverine de Compreignac à propos des recommandations de la CRC sur la prévention et la gestion des déchets

Merci Madame la Maire.

Je souscris tout à fait à ce que vient de dire le maire du 17ème.

Je voudrais revenir sur une des délibérations précédentes sur la CFE, mais je voudrais bien comprendre, en écoutant les orateurs de la majorité, le rapport entre le taux de CFE dont il se vante qu’il soit le plus bas et la retraite à 60 ans.

Vous vous flattez d’avoir un taux bas et cherchez en même temps à faire croire aux Parisiens qu’on peut partir à 60 ans avec des impôts en baisse. Je vous avoue que je ne comprends pas du tout le mode de raisonnement.

Mais j’en viens au sujet de cette minute.

J’étais intervenue l’an passé sur le rapport de la Chambre régionale des comptes concernant la gestion des déchets à Paris, qui faisait un certain nombre de remarques très critiques et des recommandations. On y est.

Je ne reviens pas sur les critiques émises l’année dernière. Sur la gestion des recommandations financières, très rapidement, on voit qu’il y a des améliorations, plutôt notables pour certaines d’entre elles.

Ça va mieux, en tout cas sur la présentation des engagements. On y voit plus clair sur les années à venir et les projections peuvent nous donner un peu d’espoir. Heureusement, parce que les JO arrivent et les Parisiens sont un peu las, je crois.

Heureusement aussi parce que les temps qui sont là nécessitent de la transparence et donc on a besoin de précision sur les engagements, d’avoir des vues à moyen et long terme. Il y a simplement, elle revient, la Chambre régionale des comptes sur la soutenabilité de l’investissement.

En vous donnant quitus, mais c’est normal, vous avez choisi la voie royale pour vous, mais pas pour les Parisiens, l’augmentation des impôts, c’est une façon de voir les choses.

Vous faites payer les Parisiens plutôt que de gérer les finances de la ville de façon raisonnable et ce sont donc eux qui vont payer. Mais vous pouvez désormais vous laisser aller, au moins pour quelque temps.

Alors oui, la CRC vous dit que vous aurez moins besoin d’emprunter. Elle le salue et c’est un peu facile. Sur la prévention et la gestion des déchets. Là aussi, la Chambre est plutôt rassurante sur la question des indicateurs mis en place, à juste titre.

Cependant, je me demande si tout cela ne manque pas un peu d’ambition. Je prends un tout petit exemple. Notre assemblée a voté en décembre un vœu que j’avais proposé sur la gestion des mégots.

On peut rigoler, mais c’est un vrai sujet. Je ne vais pas revenir sur le fond et sur les arguments développés l’année dernière, mais il devrait y avoir bien davantage qu’un vœu sur le sujet, la mise en place d’une véritable politique.

On sait gérer tout cela maintenant, le ramassage, le recyclage et nous avons des années de retard. Nous en sommes encore à tenter de faire comprendre aux Parisiens qu’il faut jeter les mégots dans les poubelles, avec assez peu de succès d’ailleurs.

Dans le 6e comme dans le 9e d’ailleurs, de gros efforts sont faits, mais avec des moyens très faibles. Et c’est donc une politique à l’échelle de la ville qu’il faut mettre en place et vous devriez être moteur dans cette affaire, ce que vous n’êtes pas du tout.

Enfin, je veux dire un mot sur la situation actuelle. J’en profite. Quelle honte, quel saccage, quelle image. Vous imaginez ce qu’il y a dans la tête des touristes parisiens en ce moment ?

Quelle irresponsabilité de votre part de laisser les Parisiens avec ces milliers de tonnes de déchets … obligeant les Parisiens … Mais on a été élu ici pour s’occuper des Parisiens, pas pour faire de la politique nationale.

Il y a une assemblée nationale pour cela. On laisse donc des milliers de Parisiens avec ces tonnes de déchets, obligeant à naviguer entre des montagnes d’ordures. Les conditions sanitaires sont déplorables.

Mais le pire, sans doute, c’est que vous soutenez tout cela. Vous trahissez vraiment le mandat que les Parisiens vous ont donné.

Nous sommes tous des militants politiques et c’est pour cela que nous sommes là, parce que nous pensons que nous pouvons agir, mais notre mandat ici, c’est d’agir pour les Parisiens.

Vous vous servez de votre mandat de maire de la capitale de notre pays pour faire de la politique politicienne, au lieu de prendre soin de vos administrés, ils sauront s’en souvenir, j’en suis sûre.



Vœu relatif à la suppression des jetons de présence

Déposé par Maud Gatel, Béatrice Lecouturier, Maud Lelièvre et les élus du groupe « MoDem, Démocrates et Écologistes »

Qu’est-ce qui différencie le fait de siéger à la RIVP ou à Paris habitat ?

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Au conseil de Paris Séverine de Compreignac interpelle l’exécutif sur la gestion de la société d’exploitation de la Tour Eiffel

Séverine de Compreignac et le Groupe MoDem interpellent l’exécutif sur les suites qu’il entend donner au rapport de la Chambre régionale des comptes sur la gestion de la Société d’exploitation de la Tour Eiffel.

 

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