Merci Monsieur le Maire,
Les artisans du bâtiment qui emploient plus de 25 000 salariés à Paris et qui forment plus près de 3 000 apprentis ont des difficultés grandissantes pour accéder, circuler et stationner à Paris.
Pourtant ils répondent à un besoin de première nécessité des Parisiens, notamment en matière de dépannage d’urgence ou d’entretien périodique obligatoire. Le nombre de macarons et de cartes professionnelles “mobilité” proposées à chaque entreprise sachant que ces cartes sont indispensables pour travailler avec un véhicule à Paris sont limitées et certains codes APE ou code NAF ne permettent pas de bénéficier de ces dispositifs.
Le temps perdu par ces artisans dans le trafic ou la recherche d’une place de stationnement augmente le prix de revient de la prestation que seuls les ménages les plus aisés peuvent assumer.
Ces contraintes génèrent une baisse croissante de l’offre et nombreux sont les artisans ne pouvant se déplacer à Paris ce qui peut favoriser le travail illégal. Malgré tous les efforts déployés, les alternatives proposées tels que le recours au vélo présentent des inconvénients et des risques et les assureurs refusent la prise de garantie.
C’est pourquoi notre vœu demande que soit élargi à tous les codes NAF des métiers du bâtiment l’accessibilité à l’offre macaron et professionnel mobilité et qu’une entreprise puisse en disposer pour chaque véhicule d’intervention dont un dispose. Que soit autorisé l’accès et le stationnement des véhicules dans les rues piétonisées pendant les interventions puis dans les autres rues en utilisant un portail de déclaration préalable tel que développé durant les Jeux olympiques.
Enfin que soit engagée une concertation avec les acteurs de la filière des artisans du bâtiment pour étudier la possibilité d’utiliser la boîte de covoiturage sur le périphérique et ceci aux véhicules des artisans et toutes autres voies réservées telles que les rues de la zone à trafic limitée du centre de Paris même lorsqu’il ne s’agit que de la traversée.
Voilà ceci est dans la continuité de la question d’actualité que nous avons posée en début d’après-midi et qui concerne un secteur éminemment important qui doit être pris en compte.
Je vous remercie.