Pierre Casanova

Avocat de formation et diplômé de Sciences po Paris (section économique et financière) et de Pairs I, Pierre Casanova s’engage politiquement dès 2014 en tant que conseiller d’arrondissement et conseiller de Paris. Il a été 1er adjoint au maire du Vème arrondissement lors de son premier mandat en charge de la culture, du budget et de l’activité économique.

Il se bat au conseil de Paris pour un meilleur accès à l’emploi et pour une gestion pragmatique et efficace des finances publiques, ce qu’il défend au sein de la 1 ère commission de Paris dédiée aux finances, aux commerces, à l’emploi et aux ressources humaines.

Contact: pierre.casanova@paris.fr
Mairie du 5ème arrondissement de Paris

Représentations
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Dernières interventions
  • Pierre Casanova à propos de l’adhésion avec participation de la Ville à la SCIC Petit bain

    Merci beaucoup. Alors, quelques mots. D’abord la société dont il est question. Deuxièmement, la présentation qui nous est faite par la majorité municipale et troisièmement, notre recommandation de voter contre. 

    Alors, la société dont il s’agit porte le renom de Petit bain. Elle propose une programmation, je cite, hybride, mêlant concert, spectacle, soirée clubbing et expériences artistiques. Et ces statuts prennent le soin de dire qu’elle permet également l’ouverture et l’exploitation de restaurants et bars. L’explication, deuxième point, nous apprend qu’une prise de participation à hauteur de 20 000 €, ça n’est pas une petite somme, à hauteur de 20 000 € représenterait plusieurs intérêts pour la collectivité et la société coopérative. Société coopérative, on voit tout de suite son intérêt 20 000 € c’est beaucoup. Pour la collectivité, nous ne sommes pas convaincus. 

    Premier intérêt selon l’auteur de cet argumentaire, la posture, écoutez bien, la posture de la collectivité se trouve modifiée. Elle devient partie prenante de la structure. Bah oui, à 20 000 € on est partie prenante. Et elle entre dans une nouvelle forme de relation avec les autres associés. Oui, il y a celui qui paye et il y a ceux qui reçoivent. La SCIC, écoutez bien, joue alors le rôle d’instance de dialogue et de coopération et permet d’appréhender différemment le développement économique local. En réunissant l’ensemble des acteurs, elle peut être utilisée comme un outil de structuration d’un écosystème. Ah oui, alors l’écosystème à 20 000 €, alors si vous voulez, moi je vais fabriquer des écosystèmes, je vais faire fortune dans le weekend. 

    Alors on apprend en outre qu’en plus de ces 20 000 € la SCIC, la pauvre, elle est à plaindre, elle a déjà reçu 131 000 € de subvention de fonctionnement attribuées en 2025 par la direction des affaires culturelles qui n’en est pas sa première fois puisque nous comprenons qu’elle est garante de ces emprunts bancaires depuis 2011. Est-il raisonnable pour une municipalité, pour une collectivité de devenir associée ? Il ne s’agit pas d’une simple subvention d’une association dans une telle entreprise.

    Deuxièmement, chaque année, cette municipalité distribue des subventions à sa clientèle d’environ 300 millions d’euros par an. Cela représente sur la totalité de la mandature près de 2 milliards d’euros. Comment vous faire comprendre chers amis de la majorité que pour les Français normaux, pour les Parisiens qui travaillent, je parle pas de ceux qui bavardent, le chauffeur du taxi qui finit à 1h du matin, le boulanger, le plombier, 20 000 € c’est gigantesque pour un part et du clubbing que ses impôts, que le doublement de sa taxe foncière servent à financer ce genre de plaisanterie, c’est une insulte. 

    Et comment faire pour vous convaincre ? Je vais vous dire : l’alternance. Quand vous serez dans l’opposition, vous vous souviendrez que 20 000 € c’est beaucoup de sous. Merci.

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  • Pierre Casanova à propos des orientations budgétaires de la Ville

    Sur les affaires budgétaires, si vous me le permettez, je voulais relever trois éléments.

    Premièrement, la situation, deuxièmement, les justifications de la majorité municipale et troisièmement, ce que nous souhaitons, nous au centre avec mes collègues Gatel, Lecouturier et Compreignac. Alors la situation telle qu’elle est aujourd’hui, telle qu’elle ressort de ses orientations, c’est une chute des recettes d’investissement de plus de 100 millions en 2025. C’est une hausse des dépenses de fonctionnement et c’est une hausse également, cela a été dit et bien dit par mes prédécesseurs ou en tout cas une grande partie d’entre eux, du recours à l’emprunt puisque ce recours s’est élevé à 994 millions en 2025, ce qui nous conduit à une dette totale sur cette fin d’exercice de plus de 9,3 milliards. Et en effet, il est à craindre qu’à l’issue de votre mandat, Madame la Maire, nous atteindrons 10 milliards d’euros, sinon 12. 

    C’est une dette et un fardeau, que vous faites, que vous ferez reposer sur les épaules des générations futures. Et ça n’est pas un progrès social de grever l’avenir des habitants de Paris. C’est ce genre de comportement qui diminue leur pouvoir d’achat, qui diminue leur niveau de vie et qui les fait fuir une ville mal gérée. 

    La chambre régionale des comptes ne me semble pas avoir disconvenue de notre analyse, même si comme toujours, elle tient un propos pondéré et argumenté. Nous essayons en ce sens de l’imiter. Deuxième point, les justifications de la majorité municipale : elles sont nombreuses et je ne voudrais pas les prendre une à une puisque j’ai promis à ma camarade Gatel que je tiendrai dans les moins de 5 minutes. Alors je m’y applique. 

    Deux arguments nécessitent me semble-t-il une réponse immédiate : premièrement la responsabilité de l’État, deuxièmement les DMTO. Alors la responsabilité de l’État, mon collègue Bohbot a parlé de schizophrénie. Moi, j’avais repéré une autre schizophrénie, mais en ceci, nous nous rejoindrons sur l’analyse psychologique ou psychiatrique, c’est celle qui consiste à l’Assemblée de refuser toute mesure d’économie et d’assainissement des financements publics et au Conseil de Paris à se plaindre que l’État, ainsi appauvri, déficitaire et endetté diminue ses contributions. Et bien quand un État est mal géré, il aide moins les collectivités et les collectivités sont malheureusement les victimes comme les Français et les Parisiens. Et en ceci, il est évident que la politique que nous soutenons depuis plus de 8 ans à Paris, au Conseil de Paris comme à l’Assemblée nationale qui consiste à prendre les décisions difficiles d’assainissement des finances publiques françaises permettrait à l’État d’être plus équilibré et à la ville de Paris peut-être de bénéficier davantage d’aides. 

    Et permettez-moi de citer un auteur progressiste puisque je sais qu’il y a dans la majorité municipale encore des lecteurs ou des admirateurs comme moi de Pierre Mendès France, il disait “Les comptes en désordre sont le signe des nations qui s’abandonnent.” Et bien amis Mendésiste, souvenez-vous de ces paroles de Pierre Mendès France et appliquez-les à la ville de Paris. 

    Deuxièmement, mais moi j’ai critiqué également quel que soit leur partis ceux qui n’appliquaient pas ce genre de règles de bon sens. 

    Alors deuxièmement, les DMTO. Les DMTO, je vous dis la même chose que les années passées. Vous aurez tort et j’aurai raison car vos prévisions sont faussement optimistes. Vous aviez tort en 2023, vous avez eu un écart entre vos prétentions et la réalité de 200 millions, 200 millions d’euros. Vous aviez tort en 2024, vous avez subi un verdict, écart de 100 millions d’euros. Je me permets, même si, comme disait le prix Nobel Bohr, la prédiction est un exercice compliqué, surtout lorsqu’elle porte sur le futur. Je me permets de vous dire qu’il est aventureux d’imaginer qu’en 2026, il y aura une hausse des DMTO pour deux raisons. D’abord, les taux d’intérêt ne sont pas favorables. Deuxièmement, la fiscalité française et contraire au développement immobilier et à celui des transactions. Et donc, la prudence comptable voudrait que vous ne prévoyiez pas une hausse des DMTO. Et il me semble que vous allez subir, comme lors des deux exercices passés, la contradiction des faits par rapport à vos espérances. 

    Troisièmement, ce qu’il faut faire, il ne me reste que 50 secondes, donc je vais au plus vite. On nous reproche souvent à tort de ne pas dire quelles dépenses nous proposerions de diminuer. Et bien écoutez, pour vous faire gagner du temps, je vais citer quelques exemples. Il ne nous paraît toujours pas raisonnable que la ville de Paris alloue aux transports automobiles un budget de 40 millions d’euros en 2025. Ça n’a pas de sens. Si vous avez besoin d’automobile, faites comme tout le monde, louez-les, c’est moins cher, ça ne nécessite pas d’entretien et souvent elles sont mieux réglées et non polluantes. 

    Deuxièmement, le personnel de la mairie de Paris a encore augmenté en 2025 de 364 emplois temps plein. Dans un monde normal, quand on a des difficultés budgétaires, quand on a des dettes, on baisse ses dépenses, on n’embauche pas. Votre cordonnier, votre boulanger vous le dira quand l’année est mauvaise, je n’embauche pas. Vous faites le contraire. 

    Troisièmement, on évite les subventions clientélistes. Nous avons ris en commission des finances de cette subvention de 20 000 € à la péniche Petit bain qui va s’honorer d’un conseil d’administration auquel la mairie de Paris siègera. C’est une perte de temps, c’est une perte d’argent. 

    Quatrièmement, le personnel de la direction de la communication de la ville de Paris ne nécessite pas plus de 230 personnes. Vous pouvez fonctionner mieux avec beaucoup moins de dépenses, beaucoup moins de copinage et de clientélisme. 

    Et enfin, je termine enfin je termine. Une municipalité n’a pas besoin d’une direction des relations internationales. On ne se prend pas pour ce qu’on n’est pas. On n’est pas l’État, on n’est pas la République, on n’a pas besoin d’un ministère des affaires étrangères ni d’un quai d’Orsay. C’est une moquerie. Voilà, chers collègues, ce que je vous ai dit et ce que je souhaitais souligner.

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  • Pierre Casanova à propos des débats au Conseil de Paris

    Madame la Maire, 

    Écoutez, non, je voudrais juste dire un mot au nom du groupe centriste et de mes collègues. Si vous voulez, nous avons toujours la même réaction quand ces attaques personnelles se diffusent dans cette enceinte, c’est de vous dire gardez-les pour les couloirs. 

    Vous pouvez avoir vos animosités, vos détestations. J’entends parler d’intimidation et de courage dans la résistance aux intimidations. Tout ça n’est pas toujours audible mais j’ai envie de vous dire gardez ça pour des discussions privées parce que il me semble que cela engendre trois inconvénients majeurs. La première chose c’est je trouve que ça abaisse ceux qui professent ces attaques personnelles quels que soient les bancs sur lesquels ils siègent. 

    Deuxièmement, ça abaisse le débat démocratique parce que c’est exactement ce que nos concitoyens ne supportent pas. Il ne supporte pas de voir des élus de la République, pour la plupart payés par la République, se comporter comme des enfants dans une cour d’école, se donner des coups et des insultes. 

    Deuxièmement, ils ne supportent pas ce parfum d’accusation de corruption. Moi, je vous rappelle les années 30 où Maurice Thorez accusait Léon Blum de “reptile répugnant”. Ce genre d’attaque personnelle rappelle à tous que c’est toujours le populisme qui gagne dans l’attaque. C’est toujours les populistes, que ce soit à l’extrême gauche ou à l’extrême droite, qui tirent leur marron du feu quand on se livre à ce genre de facilité. 

    Et pardon de reprendre la phrase de Camus, mais un homme ça se retient, ça se contrôle, ça résiste. On garde ses sentiments pour des discussions privées, pas pour des discussions publiques, s’il vous plaît.  

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  • Pierre Casanova à propos des rapports de la ville et du football professionnel

    Madame la Maire, 

    Ma question porte sur les rapports que doivent entretenir la Ville de Paris et le monde du football professionnel. 

    J’insiste sur professionnel puisque évidemment je traite très différemment, le sport amateur. En opérant si vous me le permettez une comparaison entre le traitement qui est fait au Paris Saint-Germain et le traitement qui est fait au au PFC (Paris Football Club). Alors un quotidien du soir qui partage vos idées puis j’espère un peu les nôtres aussi, puisqu’on en est à l’origine, Le Monde pour pas le citer, s’est étonné de votre absence des Champs-Élysées ou des cérémonies de l’Élysée. 

    Je vous dis tout de suite que je ne vais pas sur ce terrain parce que je pense que ça n’est pas comme ça qu’il faut le prendre et que de manière générale les attaques personnelles comme celle-là ne permettent pas d’avancer. 

    En revanche quand je regarde, ou quand je lis que le Paris Saint-Germain s’apprêterait à quitter Paris, qu’il s’apprêterait dit-on à déménager à Poissy, Massy ou Évry : mais vous avez peut-être des informations plus récentes que moi et je serais très heureux de les entendre. Je le mets en comparaison, en miroir avec le projet de subvention de 500 000 € qui serait versé au Paris Football Club (PFC) qui lui-même depuis très récemment, jouit de la présence d’actionnaires, dotés, talentueux, très respectables, qui n’ont rien à jalouser aux actionnaires du Paris Saint-Germain. 

    Et l’on peut dire, sans procéder à un raccourci trop rapide, qu’ il s’agit de la même ville du même sport de la même activité professionnelle d’enjeux et en tout cas d’objectifs très comparables. Mais la ville traite l’un peut-être avec un excès d’indignité et l’autre avec un excès d’honneur si vous me permettez d’empointer les termes d’un grand ancien. 

    Je me demande par conséquent, Madame la Maire, si le traitement égalitaire des parties prenantes si la juste mesure l’évitement des mélanges de genre n’ont pas été oubliés. 

    Mais surtout par-dessus tout, s’il n’y a pas une absence de doctrine dans nos rapports avec le monde du sport professionnel, j’insiste. Est-ce qu’il n’y a pas un manque de cohérence ? Est-ce qu’il n’y a pas une contradiction ? Est-ce qu’il n’y a pas un manque de réalisme face aux nouveaux actionnariats et aux nouveaux enjeux financiers de ce sport ?

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  • Pierre Casanova à propos du budget primitif de la Ville de Paris pour l’année 2025

    Merci Madame la Maire,

    Je ferai vite puisque j’entends, je sens, je devine l’impatience d’aller vers cette pause déjeuner. 

    Je voulais revenir sur ces questions financières. La question, de façon très légitime, souvent posée par les rangs de la gauche est : “vous parlez d’économies, vous parlez d’économies, mais vous ne dites pas lesquelles”. Et c’est une question légitime parce que c’est évidemment la question difficile, c’est évidemment la question qui rend impopulaire et c’est aussi la question qui mérite du travail et, dans la prévision je l’espère d’un changement de majorité, nous pouvons utiliser ces heures passées dans les camps de l’opposition, sur ces bancs, à réfléchir à ce que pourraient être en effet nos économies.

    Il me semble que, au-delà d’une approche purement quantitative qui dirait “on va baisser chacun des budgets de tant de pourcents”, on peut aussi réfléchir en priorités. Je prendrai un exemple qui est celui de l’action internationale de la ville de Paris. Il est évident que l’action internationale soucie à tout citoyen, tout élu, et que c’est toujours une cause tout à fait passionnante. En revanche, il n’est pas évident que les villes, ni les collectivités locales doivent ici suppléer ou concurrencer l’Etat. Ma foi, n’est-ce pas une question nationale que l’international ? Tandis que les collectivités locales devraient se concentrer sur le local. 

    Si je prends 5 exemples de dépenses, financées sur le budget de la ville, donc les impôts de nos concitoyens. Premier exemple : la revalorisation du patrimoine architectural de Phnom Penh. Deuxième exemple : la création au Sénégal d’une troupe de danse unifiée. Troisième exemple : la formation de 8 professeurs de karaté pour transmettre une pratique adaptée et inclusive à Madagascar. Quatrième exemple : créer un rucher de 50 ruches au Togo et former 15 apicultrices. Cinquième exemple, c’est le dernier : renforcer la gestion collective des ressources naturelles via une approche éco-féministe en Colombie. 

    Alors évidemment, derrière chacune de ces subventions, chacune de ces associations, il y a des gens tout à fait respectables, tout à fait sincères, et ne voyez dans mon propos aucune forme de mépris. La question que je pose est la suivante : en matière d’affaires étrangères, ne devrions-nous pas nous en remettre aux spécialistes, aux experts ? Il y a en France, l’Agence française du développement, il y a en France, un ministère des Affaires étrangères et des spécialistes chevronnés, passionnés, convaincus en matière de coopération. Je passe évidemment la question de l’empreinte carbone. Quand vous avez 15 collectivités, 3 ministères différents, qui chacun prennent des avions pour aller en Colombie, à Madagascar, ou en Afrique, est-ce bien raisonnable ? Est-ce qu’une équipe d’experts ne serait pas aussi efficace ? Ne serait pas, dirais-je même, plus efficace ? 

    Car il me semble qu’en matière de coopération internationale, comme en toute matière, il n’y a rien de pire que l’amateurisme et le saupoudrage. Ce qui est important, me semble-t-il, c’est la compétence, l’expérience, la spécialisation, et l’expertise. Ne serait-il pas plus avantageux, pour les populations qui bénéficient de ces aides, qu’elles aient un seul interlocuteur, qui revêtirait je l’espère toutes ces qualités ? 

    Deuxièmement, sur le plan des principes, autant je suis, comme tous les centristes, et il n’y a pas que nous, nous n’avons pas le monopole, je sais que les écologistes partagent cette opinion, favorable à la décentralisation. Est-ce que le pendant naturel de la décentralisation, la décentralisation étant que l’Etat s’occupe moins des collectivités locales et que les collectivités locales se gèrent davantage avec plus d’autonomie ; est-ce que le pendant naturel c’est aussi que les collectivités locales et les mairies, ne se prennent pas pour des petits gouvernements ou des petites principautés ? Ne voyons-nous pas que quand une ville singe un gouvernement, se prétend compétente en Affaires étrangères, en Affaires sanitaires et que sais-je encore, en fait elle s’affaiblit. Car l’éparpillement entraîne la dilution, à la fois du pouvoir, de la compétence et de la reconnaissance des citoyens. 

    Voilà pourquoi, mes chers collègues, la préparation de l’alternance dans cette ville nécessitera un travail humble et aride de sélection des priorités et il m’apparaît que l’action internationale ne doit pas faire partie des priorités d’une collectivité municipale. 

    Voilà ce que je voulais vous dire. 

     

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