Ce deuxième vœu est aussi présenté par Delphine Bürkli, maire du 9e arrondissement et le groupe Modem et Indépendants.
Je souhaite aujourd’hui attirer votre attention sur une incohérence du règlement des terrasses et étalages parisiens. Dans sa version actuelle, il exclut de facto les associations qui exploitent des cafés solidaires à but non lucratif de la possibilité de bénéficier d’une terrasse estivale. Et pourtant, ces structures souvent portées par des habitants, des collectifs, des bénévoles jouent un rôle essentiel dans notre tissu social de nos quartiers.
Elles créent du lien, elles luttent contre l’isolement, elles accueillent des publics précaires, elles offrent des lieux de respiration. Elles participent à l’animation locale avec des charges d’exploitation et des contributions fiscales comme la CFE comparable à celle des établissements commerciaux.
Donc les priver d’un espace extérieur en été, c’est les pénaliser doublement : en visibilité, en fréquentation, en revenu. Alors même que ces terrasses pourraient renforcer leur mission sociale dans un cadre maîtrisé.
C’est pourquoi nous émettons un vœu simple et juste, pour que les cafés solidaires puissent déposer une demande de terrasse estivale au même titre que tout acteur économique local et qu’il soit exonéré de droits de terrasse en reconnaissance de leur mission d’intérêt général que la ville de Paris d’y soutenir à travers ses engagements en faveur de l’économie sociale et solidaire.
Ce que nous demandons est une forme de cohérence entre les discours et les actes et une juste reconnaissance de la place des cafés solidaires associatifs dans l’espace public parisien. Je vous remercie.