Je tiens d’abord avant tout à saluer au nom de mon groupe, la création de ce conseil scientifique et citoyen de l’agriculture et de l’alimentation durable. Une initiative qui est fort précieuse pour consolider le lien entre l’expertise scientifique, l’engagement citoyen, l’action publique sur un domaine aussi sensible que peuvent être les questions d’alimentation et d’agriculture dans notre pays.
C’est un outil qui permettra je l’espère d’éclairer nos choix en matière de politique alimentaire dans un contexte où les enjeux de santé, de climat, de justice sociale sont plus que jamais connectés. Mais permettez-moi toutefois d’exprimer un regret, ce conseil arrive tard, le plan d’alimentation durable a été adopté en juin 2022 à l’unanimité, nous aurions espéré et peut-être pu mettre en place cette instance plus tôt. Presque 3 ans plus tard, cette création est relativement tardive alors qu’ un certain nombre de thématiques sont particulièrement importantes sur ces sujets : sécurité alimentaire, fiabilité des labels, exposition aux pesticides etc.
Et puis également une question, il existe aujourd’hui un certain flou autour de la composition du projet qui prévoit 10 scientifiques, 10 membres issus d’association spécialisé ce qui est également une bonne chose dans sa composition mais il aurait été peut-être utile et intéressant peut-être est-ce possible aujourd’hui de communiquer sur l’identité des profils de ses futurs membres notamment les scientifiques et que cette transparence est essentielle pour qu’on puisse avoir collectivement une appréhension de la légitimité de la pluralité de l’indépendance de cette instance. Je reste convaincue toutefois que le conseil, une fois installé, sera utile et pourra apporter des contributions attendues.
Merci de nous éclairer sur ces différentes questions.
Cette délibération est une très bonne nouvelle. Il y a un an ici même, je tirais la sonnette d’alarme sur l’avenir de la cité scolaire Decour et lançais un appel pour que les travaux de ce site exceptionnel commencent le plus vite possible.
La communauté éducative de Decour les attend depuis très très très longtemps. Depuis le dialogue entre la Ville, la Région et le rectorat a repris. Les services de la région et de la ville de Paris ont travaillé ensemble dans la même direction et je sais l’investissement qui a été le vôtre Monsieur le Premier adjoint.
Votre investissement personnel avec James Chéron le vice-président en charge des lycées pour faciliter justement ce dialogue et aboutir à la délibération qui nous est présentée aujourd’hui.
La région nous a fait part, vous a fait part, de sa décision de commencer les travaux le plus rapidement possible. La chapelle et le théâtre dès cet été. Le ravalement du lycée à partir de novembre.
Lors d’une réunion de travail avec la Région à laquelle j’ai participé le 12 mars, vous avez soutenu l’une des options proposées par la Région que les travaux soient engagés en même temps sur la partie collège, qui me semble être un scénario le plus avantageux puisqu’il nous permettra à la fois d’optimiser le chantier en terme de phasage, en terme de délai, en terme de coût et de bénéficier à plein du plan de délestage de la CMR qui a été construit avec le rectorat et donc de réouvrir comme nous le souhaitons tous le collège le plus rapidement possible.
D’où cette proposition d’amendement, de vœu, comme vous voulez, à cette délibération, pour que nous puissions tenir cet objectif de respecter le calendrier ce qui suppose l’engagement de la ville sur l’affermissement des tranches optionnelles 1 et 2 du marché de maîtrise d’œuvre dès la notification du marché et dès que l’étude avant projet définitif soit validée soit en novembre 2025.
Je vous remercie et je remercie bien sûr les services de la ville d’avoir travaillé à cette délibération et à ce que ces travaux démarrent désormais le plus vite possible.
Le rapport de la Chambre régionale des comptes sur la politique de prévention est extrêmement intéressant et nous permet d’avoir un certain nombre d’objectivations que nous évoquions tout à l’heure.
Je voudrais simplement dire un regret, c’est celui qu’initialement la Préfecture de police n’ait pas été sollicitée dans ce cadre, ce qui est quand même une lacune extrêmement importante.
Alors ce rapport confirme ce que de nombreux professionnels, élus et citoyens vivent au quotidien, la prévention spécialisée manque d’un cadre clair, d’objectifs concrets et d’une réelle articulation avec les autres acteurs et dispositifs municipaux.
La prévention spécialisée à Paris ce sont 12 000 jeunes accompagnés en 2023 mais ce chiffre a baissé de 20 % en 5 ans non pas parce que les besoins auraient diminué bien au contraire mais parce que l’action publique s’est contractée dans un contexte où les facteurs de vulnérabilité eux ne cessent de croître.
Cette politique rappelons-le s’adresse aux jeunes en rupture avec leur famille, l’école, les institutions, ou l’emploi et il est de notre devoir de tout faire pour recréer les conditions pour qu’ils puissent trouver leur place.
Ce travail s’effectue dans la rue au contact direct souvent dans des conditions extrêmement exigeantes et je voudrais saluer tous les acteurs des clubs de prévention. Que dit ce rapport ? La chambre souligne un cadre d’intervention trop flou, les conventions signées entre la ville et les associations manquent d’objectifs opérationnels, ne définissent pas clairement les rôles des acteurs, restent trop générales, mal adaptées aux réalités locales et même parfois inconnues des éducateurs eux-mêmes.
Ce rapport souligne également que la coordination avec les partenaires notamment l’éducation nationale est insuffisante, que les écarts entre territoires ne répondent à aucune logique fondée sur les besoins sociaux et surtout que les acteurs de terrain sont privés d’un cadre clair d’une stratégie lisible et d’un véritable soutien.
Ces critiques ne doivent en aucun cas remettre en cause la politique de prévention spécialisée bien au contraire. La violence chez les jeunes dans notre espace public que traduisent notamment les rixes nous obligent au contraire à repenser collectivement cette politique au service de l’amélioration de son efficacité car tout le monde a un rôle à jouer dans la prévention de la violence chez les jeunes. C’est la question de la cible d’abord. Notre groupe appelle sur recommandation de la chambre à expérimenter l’extension de la prévention spécialisée aux enfants de moins de 12 ans dans certains territoires prioritaires en lien avec l’éducation nationale et les associations de protection de l’enfance.
La clarification des objectifs, leur évaluation continue, doit aussi être au cœur de cette politique en s’appuyant sur les éducateurs spécialisés et les équipes éducatives. La police municipale et la police nationale doivent également être intégrées dans ces dispositifs et on voit bien aujourd’hui que les clubs de prévention et la police doivent mieux travailler ensemble.
Cette évolution doit s’inspirer des contrats de ville et des contrats de prévention et de sécurité en s’assurant de la cohérence de l’ensemble de ces documents. Nous soutenons également la proposition de la CRC d’organiser une réunion annuelle de coordination entre la ville, les établissements scolaires, les associations et le rectorat.
Enfin nous insistons sur la nécessité de mieux répartir les moyens sur le territoire parisien pour garantir à chaque jeune quel que soit son quartier un accompagnement à la hauteur.
Alors Madame la Maire, nous vous demandons de considérer ce rapport comme une opportunité, une opportunité de réaffirmer que Paris ne renonce pas à ses jeunes, une opportunité de reconstruire une politique publique ambitieuse cohérente et adaptée à la réalité des quartiers. Notre jeunesse parisienne le mérite bien. Je vous remercie.
Je voulais profiter de cette délibération et au regard de l’actualité qui a été chargée ces derniers jours pour la BSPP pour rendre hommage au courage et à la détermination à l’engagement, de tous les hommes qui font la fierté de l’ensemble des Parisiens. Et quand on a vu ce qui s’est passé au Syctom lundi dernier, on ne peut qu’être admirative et admiratif du courage des hommes du général de Cacqueray et je souhaitais le redire dans cette assemblée. Effectivement le rapport de la Chambre régionale des comptes a retenu notre intérêt sur un point en particulier, nous le savons la brigade est extrêmement sollicitée.
Elle est sollicitée pour l’ensemble des Parisiens, elle est parfois aussi prise à partie et mise à mal par des concitoyens ce qui est absolument inacceptable et dans ce cadre-là, c’est vrai que la recommandation de la Chambre régionale des comptes relative à la prise en charge financière des missions effectuées par la BSPP nous interroge. Au-delà de la dimension financière qui est évidemment importante au regard des besoins de la brigade malgré le plan de modernisation et malgré les efforts extrêmement significatifs de soutien de la brigade évidemment cet effort cette prise en compte financière est importante mais c’est surtout le fait de se dire que ça n’est pas à la BSPP de prendre en charge ce que d’autres ne peuvent pas prendre en charge ou alors en ultime recours mais pas à raison d’une dizaine d’interventions par jour.
Donc par le vœu que nous avons déposé nous souhaitions que la convention liant la BSPP et l’APHP puisse être revue et que des solutions puissent être trouvées pour ne pas sur solliciter la brigade pour des missions que d’autres pourraient assumer.
Delphine Bürkli a eu l’occasion, il y a quelques minutes, d’aborder très rapidement le sujet de la pollution de l’air qui est dans le métro, qui est évidemment un sujet extrêmement important, dont on a longtemps peu parlé, et qui fait l’objet désormais d’une sensibilisation à la suite d’un certain nombre d’alertes. Et je pense notamment à des alertes issues de notre groupe lors de la précédente mandature.
Alors les explications, elles sont nombreuses, elles ne sont pas encore toutes connues, on pense évidemment notamment au freinage mais ce ne sont probablement pas les seules explications. En tout état de cause, la nécessité d’agir contre cette pollution souterraine qui peut être plus importante que la pollution atmosphérique extérieure, est réelle, à la fois pour les voyageurs dans la mesure où nous souhaitons que le maximum de gens puissent prendre les transports en commun, mais également pour les agents les agents de la RATP ou les services de sécurité dont c’est le cadre de travail.
Alors par ce vœu nous demandons trois choses : la première c’est l’information des usagers et des agents à travers la mise en place d’une cartographie dynamique pour suivre en temps réel les niveaux de pollution, notamment le niveau de pollution de des PM2.5.
Deuxième sujet, c’est évidemment la nécessaire concertation autour de cette question à travers à la fois Île-de-France Mobilités, la RATP, les autorités sanitaires et les experts de la qualité de l’air pour suivre cette cette question et ce sujet de santé publique.
Et enfin troisième demande c’est l’autorisation de la mise en œuvre sans délai des travaux pour améliorer la qualité de l’air dans les stations Ourcq et Laumière dans la mesure où nous avons appris que les travaux avaient été reportés.
Or il nous semble que ces travaux qui doivent être diligentés par la ville de Paris sont absolument indispensables. Ces travaux de ventilation pour améliorer la qualité de l’air intérieur en souterrain dans les stations Ourcq et Laumière.
Les artisans du bâtiment qui emploient plus de 25 000 salariés à Paris et qui forment plus près de 3 000 apprentis ont des difficultés grandissantes pour accéder, circuler et stationner à Paris.
Pourtant ils répondent à un besoin de première nécessité des Parisiens, notamment en matière de dépannage d’urgence ou d’entretien périodique obligatoire. Le nombre de macarons et de cartes professionnelles “mobilité” proposées à chaque entreprise sachant que ces cartes sont indispensables pour travailler avec un véhicule à Paris sont limitées et certains codes APE ou code NAF ne permettent pas de bénéficier de ces dispositifs.
Le temps perdu par ces artisans dans le trafic ou la recherche d’une place de stationnement augmente le prix de revient de la prestation que seuls les ménages les plus aisés peuvent assumer.
Ces contraintes génèrent une baisse croissante de l’offre et nombreux sont les artisans ne pouvant se déplacer à Paris ce qui peut favoriser le travail illégal. Malgré tous les efforts déployés, les alternatives proposées tels que le recours au vélo présentent des inconvénients et des risques et les assureurs refusent la prise de garantie.
C’est pourquoi notre vœu demande que soit élargi à tous les codes NAF des métiers du bâtiment l’accessibilité à l’offre macaron et professionnel mobilité et qu’une entreprise puisse en disposer pour chaque véhicule d’intervention dont un dispose. Que soit autorisé l’accès et le stationnement des véhicules dans les rues piétonisées pendant les interventions puis dans les autres rues en utilisant un portail de déclaration préalable tel que développé durant les Jeux olympiques.
Enfin que soit engagée une concertation avec les acteurs de la filière des artisans du bâtiment pour étudier la possibilité d’utiliser la boîte de covoiturage sur le périphérique et ceci aux véhicules des artisans et toutes autres voies réservées telles que les rues de la zone à trafic limitée du centre de Paris même lorsqu’il ne s’agit que de la traversée.
Voilà ceci est dans la continuité de la question d’actualité que nous avons posée en début d’après-midi et qui concerne un secteur éminemment important qui doit être pris en compte.
Avec plus de 5 millions de voyageurs par an, la gare de Bercy-Seine est probablement une des plus grandes gares d’Europe et probablement aussi l’une des gares les plus insalubres d’Europe.
La ville qui s’était pourtant engagée à proposer un autre lieu de remplacement pour les voyageurs, tout en ayant annoncé la future fermeture de la gare de Bercy, n’aurait pas proposé de lieux de remplacement. Et ce qui implique que cette gare de Bercy-Seine ne pourra pas fermer avant 2030.
Et il est évidemment inimaginable de conserver la gare dans l’état actuel, à la fois c’est un impératif pour les riverains, pour les voyageurs, mais aussi pour les salariés pardon des entreprises de transport dont les conditions de travail pâtissent de l’état et des mauvaises conditions d’accueil de la gare de Bercy-Seine.
Par ce vœu nous souhaitons que la ville puisse engager un plan d’urgence de remise en état complet de la gare de Paris Bercy et que soit mis en place un espace d’attente digne de ce nom pour les voyageurs, que la sécurité soit renforcée 365 jours par an avec la police municipale, et qu’on puisse déplacer l’entrée de la gare vers le boulevard de Bercy à proximité immédiate de la sortie de métro pour que les riverains ne pâtissent plus des allées et venues des voyageurs c’est évidemment un impératif pour le rayonnement et l’attractivité de notre capitale.
Ça fait plusieurs fois que j’interviens sur la question des fat bikes. Alors je n’ai évidemment rien contre les fat bikes, néanmoins je considère que les conséquences des fat bikes débridés posent vraiment question.
D’abord c’est illégal, et par ailleurs ça provoque des conflits d’usage sur les pistes cyclables et des situations accidentogènes et anxiogènes pour tous les usagers de l’espace public et particulièrement pour les plus fragiles que sont les piétons et les autres cyclistes.
Alors bien évidemment, tous les acteurs doivent agir, l’État comme il le fait d’ores-et-déjà avec les douanes et des contrôles qui se multiplient notamment sur l’importation des fat bikes justement débridés.
Evidemment les contrôles doivent être renforcés à destination des revendeurs dont on sait que le débridage constitue parfois un argument commercial. Et puis la ville bien évidemment à travers la police municipale à qui nous demandons d’accroître les contrôles sur l’espace public pour réguler et faire respecter le code de la route par l’ensemble des usagers de l’espace public.
Et par ce vœu nous demandons que la ville se dote de bancs de roulement c’est-à-dire, des dispositifs permettant de mesurer et d’évaluer les éventuels débridages. D’autres villes s’en sont déjà saisies, c’est par exemple le cas de la ville de Lille et ça permet de mesurer la puissance réelle des fat bikes en circulation.
C’est la raison pour laquelle nous souhaitons que la Ville s’en dote à destination de la préfecture de police pour être en capacité de faire les contrôles qui le nécessitent et d’agir d’ores-et-déjà avant que des situations dangereuses ne s’installent durablement sur l’espace public puisqu’on voit une augmentation importante du nombre de fat bikes. Une augmentation également importante du nombre de fat bikes débridés auquel évidemment il faut mettre un terme.
À travers cette délibération, je veux remercier la ville de Paris d’être au rendez-vous de la main tendue de la région Île-de-France pour le financement de la mise en accessibilité de la ligne 6.
J’ai envie de dire enfin. Enfin. Dommage qu’il me semble que la majorité ici et là depuis 25 ans. Que monsieur Huchon était président de Région et qu’on aurait pu aborder, ce sujet aurait pu être mis sur la table depuis bien longtemps. C’est pour vous répondre cher Monsieur puisque il semblerait que vous n’ayez pas toutes les informations.
Ce projet s’inscrit dans le grand chantier du métro pour tous lancé par Valérie Pécresse l’an dernier au lendemain des Jeux paralympiques. Nous étions d’ailleurs ensemble avec vous David Belliard en octobre au siège de la région avec l’État, avec la Ville, avec la RATP, avec les associations, avec la SNCF pour partager cette grande ambition.
C’est un chantier complexe mais un chantier exaltant un investissement de 20 milliards d’euros sur 20 ans qui doit débuter par la ligne 6. Un chantier indispensable d’accessibilité du réseau historique du métro qui va bien sûr changer la vie de millions, de millions de franciliens.
Alors ce qui est sûr c’est que comme pour l’organisation des Jeux olympiques d’ailleurs ce n’est que collectivement que nous pourrons porter et réussir ce chantier. Région, Ville, État en lien étroit avec Île-de-France mobilités en tant qu’autorité organisatrice des mobilités en Île-de-France, dont le rôle est central dans sa mise en œuvre avec les opérateurs.
Nous savons aussi la mobilisation et les attentes très fortes des attentes légitimes des Franciliens et en premier lieu des Parisiens en la matière. Cette accessibilité partout sur ce réseau doit être absolument construite avec et pour les usagers dans un partenariat renforcé avec les associations qui les représentent.
Je pense à l’APF France Handicap la FM Téléthon l’APPT (association des personnes de petites tailles) la CFPSAA (Confédération française pour la promotion sociale des aveugles et ambiyopes) les papillons blancs, l’Unanimès, l’UNAPEI (Union nationale des associations de parents d’enfants inadaptés) mais aussi Corerpa Île-de-France qui font toutes un travail absolument remarquable et nous voulons avec elles un dialogue continu, structuré et ambitieux, à la hauteur des enjeux essentiels que nous partageons.
Je veux profiter aussi pour la bonne information de l’ensemble de mes collègues de cette délibération pour souligner que le réseau de transport francilien dépasse aujourd’hui les 300 gares accessibles soit cinq fois plus en 8 ans grâce au volontarisme de la région Île-de-France.
Île-de-France mobilités de gares et de connexions. C’est bien de le dire parce que je pense que vous ne l’auriez pas dit. C’est 96 % du réseau francilien RER et transilien qui est désormais accessible. Dernièrement c’est la gare du Pont Cardinet dans le 17e arrondissement, une ligne ferroviaire importante qui a bénéficié travaux de réaménagement et d’accessibilité. C’est le prolongement de la ligne 11. C’est le prolongement de la ligne 14 inaugurée l’an dernier avec de nouvelles stations 100 % accessibles.
C’est aussi un réseau de bus 100 % accessible à Paris grâce à des aménagements financés par Île-de-France mobilités. Petit bémol sur le bus, nous regrettons, enfin je regrette que la vitesse commerciale se soit effondrée ces dernières années compte-tenu notamment de la politique routière de la ville de Paris passant de 15 km/h en 2000 à 9 km/h en 2024, une moyenne qui cache des disparités inquiétantes avec certaines lignes circulant à une vitesse inférieure à celle de la marche.
Je note une inflexion de la ville en la matière qui est prête désormais à revoir les conditions de circulation des lignes les plus utilisées. C’est une bonne chose. J’entendais aussi il y a quelques minutes, quelques heures la maire de Paris dire que les transports en communs sont importants. C’est pas vraiment la tonalité de son article dans l’équipe le 28 août dernier hein puisque les transports en commun ce n’était pas son affaire. Donc tout ça va dans la bonne direction et franchement c’est une bonne chose.
Très concrètement pour obtenir ses résultats sur l’accessibilité la Région a multiplié par deux son budget, ce qui nous permet de rivaliser aujourd’hui avec le réseau Londonien.
L’accessibilité au transport est un enjeu majeur. Il est une nécessité pour tous de donner les mêmes droits et les mêmes accès quelles que soient les capacités physiques ou cognitives de chacun. L’accessibilité de ce métro historique reste un défi d’autant plus dans un contexte de vieillissement de la population parisienne pour répondre aux besoins de chacun en prenant en compte chaque situation mais aussi garantir l’autonomie des usagers à toutes les étapes de leur parcours sans distinction ni logique d’assistanat.
Cette accessibilité passe aussi par un air plus pur dans les enceintes souterraines. C’est un enjeu de santé publique le traitement de l’air qui est un sujet qui me tient particulièrement à cœur à la fois comme Maire mais aussi dans mes fonctions à Île-de-France mobilités. Bref cette délibération va dans le bon sens et je ne peux que m’en féliciter bien sûr nous la voterons dès demain.
Combien de femmes, ici ou ailleurs, ont déjà ressenti cette appréhension en descendant dans un parking souterrain tard le soir ? Ou redouté le moment de traverser un espace particulièrement vide, mal éclairé, avec un manque de visibilité, or de toute présence humaine rassurante ? Combien ont modifié leurs horaires, évité certaines sorties, choisi de prendre un taxi jusqu’à leur porte, simplement pour éviter ce type d’endroit ? Trop, et trop souvent.
Ce vœu n’est pas une réponse miracle. Il ne prétend pas éradiquer les violences sexistes et sexuelles. Mais il propose une expérimentation concrète, qui existe déjà déjà dans d’autres pays, au Luxembourg, en Allemagne, qui a été récemment mis en place avec succès à Metz, et les retours sont positifs, unanimement positifs.
Nous vous proposons donc d’expérimenter, dans les parkings publics souterrains, des places de stationnement réservées aux femmes, situées près des places de sorties, bien éclairées, filmées, signalées clairement, et facilement accessibles, c’est une mesure peu coûteuse. Elles ne sont pas un privilège, mais la garantie d’un minimum de sécurité.
Il ne s’agit pas d’aménager la ville sous forme d’un millefeuille, mais au contraire d’avoir une vision d’un urbaniste féministe et c’est à la fois faire preuve de réalisme et de compréhension des besoins spécifiques.
Chaque geste compte pour créer un environnement plus serein, plus sûr, plus juste. Si ce vœu est adopté, et je l’espère, nous pourrons le mettre en place dans les parkings gérés par la Ville et ensuite inviter les acteurs privés à suivre le même mouvement, dans une politique de responsabilité partagée.
Lutter contre l’insécurité et le sentiment d’insécurité c’est garantir un droit fondamental pour toutes, le droit de pouvoir se déplacer. Vivre et exister librement sans peur.
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