Catégorie : 2025 (Page 3 of 9)

Maud Gatel à propos du Plan local de mobilité

Merci beaucoup Madame la Maire, 

Mes chers collègues,

Ce plan est la définition même d’une occasion manquée. 

Attendu depuis le vote de la LOM il n’est en réalité qu’un empilement de plan déjà annoncé et sa conception traduit ce que nous reprochons à l’Exécutif parisien : une succession de projet sans cohérence les uns avec les autres, sans schéma global de circulation, sans prise en compte des différents publics à l’intérieur comme à l’extérieur du périphérique, bref un coup pour rien alors que ce dispositif aurait pu aurait dû pallier les lacunes que nous n’avons eu de cesse de dénoncer.

Le caractère on ne peut plus tardif d’abord qui en fait d’ailleurs un document un peu hors sol puisque rappelons que ce document aurait dû être mis en œuvre depuis 6 ans et auparavant nous avons eu un certain nombre de plans fondés sur un plan de déplacement urbain non actualisé depuis 2007, même l’autorité environnementale s’en émeut dans la mesure où un certain nombre de décisions ont été prises sur le fondement de texte absolument pas actualisé. 

Résultat la redite et l’illustration que les promesses qui ont été faites n’ont pas été tenues : je pense au plan vélo, je pense encore aux places de livraison et un certain nombre de sujets encore. Le sujet de la consultation l’autorité environnementale en parle et j’avoue qu’il est savoureux de lire dans l’exposé des motifs que je cite “Les orientations en matière de mobilité ne peuvent pas être abordées uniquement à l’échelle parisienne.” Alors c’est bien de le reconnaître mais il reste un grand pas c’est de mettre réellement en œuvre ce qui a été écrit et force est de constater que ce n’a jamais été le cas : envoyer un courrier ne fait pas une concertation. 

La déclinaison ensuite c’est tout le paradoxe le plan est à la fois trop général sans être global et pas assez concret et localisé. L’autorité environnementale d’ailleurs le regrette qu’aucune mise en œuvre quartier par quartier n’ait été faite. 

La faisabilité ensuite. Une fois encore ce florilège d’actions déjà annoncé ne fait l’objet d’aucun phasage ni de budget alloué, tout en précisant que les actions seraient menées tout au long de la période. Les conséquences de ce manque de phasage sont connues : des plans non mis en œuvre à l’image du plan vélo, déployé à seulement 40 %. 

Et puis sur le fond nous avons plusieurs désaccords : d’abord un plan de mobilité doit avoir pour premier objectif de se déplacer or ce qui devrait être central n’est traité qu’à la périphérie : oui il faut continuer à mieux partager l’espace public et à l’approche de 2030 et de l’électrification du parc automobile, dimension qui est d’ailleurs passée sous silence, la question de lutte contre la pollution et le bruit deviendra secondaire au profit de l’adaptation de la ville au changement climatique. Oui il faut reconquérir de l’espace pour tous les usagers et pour végétaliser la ville.

La question de la sécurisation de l’espace public là encore un autre enjeu prioritaire mais dont il est peu question alors que c’est un élément absolument central. Et puis la place des piétons : ces grands oubliés des politiques de déplacement parisien. Il faut attendre la fin de la mandature pour qu’il soit enfin mentionné avec des mesures que nous réclamions depuis longtemps. L’entretien et le désencombrement des trottoirs mais l’abaissement des trottoirs pourtant indispensable à l’accessibilité est à peine mentionné. Quant aux assises dans l’espace public : indispensable à une ville marchable elles sont citées mais aucun plan n’est prévu pour les déployer. 

Alors un plan pour rien, un plan qui arrive trop tard, un plan qui traduit l’absence de concertation, l’absence de schéma global et qui révèle finalement l’ampleur des promesses non tenues et une vision très éloignée du pragmatisme nécessaire à un besoin vital une liberté essentielle celle de se déplacer. 

Je vous remercie. 

Maud Gatel à propos de l’exploitation des vélos à assistance électrique en libre-service

Merci beaucoup Monsieur le Maire, 

Mes chers collègues,

Il a déjà été question de l’incertitude juridique qui entoure la passation de ce marché, je partage beaucoup des questionnements qui ont été exprimés et donc je n’y reviendrai pas et nous attendons bien sûr que des explications nous soient apportées et appelons à ce que les intérêts des Parisiens dans tous leurs aspects soient évidemment préservés.

Alors depuis 2021, deux acteurs se partagent le marché parisien des vélos assistances électriques avec un succès notable. Il faut dire que l’état de la flotte vélib est un excellent argument pour ces concurrents, même si le coût d’utilisation reste prohibitif. 

La ville a souhaité renouveler le marché en sélectionnant trois opérateurs : les deux actuels et un nouvel entrant. Et dans le cadre de ce marché ce ne sont pas moins de 18 000 vélos au total sur l’espace public parisien qui pourront être déployés avec une possibilité d’aller jusqu’à 27 000 si les vélos étaient très utilisés à hauteur de quatre fois par jour. 

Alors évidemment, une telle incidence sur l’espace public et aussi sur la sécurité routière, implique que la redevance soit à la hauteur et c’est un point positif de cette délibération. La ville s’est enfin décidée à exploiter la mise à disposition de son domaine public à travers des redevances minimales, c’est bienvenu dès lors que la qualité de service sera au rendez-vous, j’attire particulièrement l’attention de notre assemblée sur les questions sociales, dont j’espère qu’elles seront absolument prises en compte par l’exécutif. La contrepartie d’un service certes qui répond aux attentes des Parisiens mais qui n’est pas sans conséquence en matière de sécurité routière comme d’encombrement de la chaussée.

Ces VAE en libre service sont particulièrement lourds et donc potentiellement dangereux compte tenu de leur vitesse qui aujourd’hui dépasse allègrement les 25 km/h et j’espère que ça ne sera plus le cas dans le nouveau marché car beaucoup d’utilisateurs ne sont pas aguerris à la pratique cyclable et peuvent se révéler dangereux quand ils sont lancés à grande vitesse.

Je regrette dès lors que nous n’ayons pas saisi cette opportunité de renouvellement de ce marché pour exiger l’immatriculation des vélos qui aurait permis de responsabiliser les utilisateurs à travers la crainte de la verbalisation. Il est d’autant plus impératif de faire respecter les règles en vigueur et de sensibiliser les cyclistes au respect du code de la route et aux exigences liées au stationnement.

Alors la question du stationnement c’est pour nous un petit motif de satisfaction même s’il est largement incomplet : c’est bien l’interdiction de stationner sur les emplacements vélo lorsqu’il ne présente que quatre arceaux.

Lorsqu’en février dernier nous avions déposé un vœu demandant que les arceaux vélo soient réservés au vélo personnel et que les VAE en free floating se garent dans des espaces dédiés, vous nous aviez indiqué qu’une nouvelle règle serait imposée. 

Alors ne nous attendions à à davantage je ne vous cache pas dès lors nous souhaitons vraiment que la règle de ne pas stationner là où il y a peu de place soit scrupuleusement respectée par les opérateurs pour leurs clients et plus globalement que les vélos en libre service soient correctement garés et tous les Parisiens savent que malheureusement ça n’est pas le cas et que beaucoup entravent les circulations notamment piétonnes. 

Alors l’offre de vélo en en libre service complète utilement l’offre cyclable particulièrement en raison de l’état du service vélib sur lequel il reste beaucoup à dire et qui s’est encore dégradé ces derniers temps mais la ville et les opérateurs doivent être absolument inflexibles sur le respect des règles car nous avons déjà vécu des situations hors de contrôle en tout cas nous y serons particulièrement attentifs.

Je vous remercie.

Maud Gatel rend hommage à Jean Tiberi

Mes chers collègues,

Le 27 mai dernier, celui qui fut le 3ème maire de notre capitale nous a quittés à l’âge de 90 ans après une vie consacrée à la politique parisienne. 

Exemple de méritocratie Jean Tiberi est né dans une famille corse d’origine modeste et suit de très brillantes études jusqu’à devenir magistrat. Mais c’est l’engagement politique qu’il appelle très tôt dans le 5e arrondissement dont il restera à jamais une figure. D’abord adjoint au maire il devient le maire du 5e arrondissement en 83, il restera jusqu’en 2014.

Durant toutes ces années, il tisse un lien étroit, affectif, avec les habitants du 5e arrondissement, défenseur du quartier latin, protecteur du patrimoine, il était véritablement un maire de terrain cultivant sa proximité avec ses administrés.  

Lorsque Jacques Chirac est élu président de la République, il devient le maire de Paris, il mettra la végétalisation et le développement des mobilités alternatives à la voiture au cœur des politiques publiques. Réalisation de la coulée verte, de Bastille à Vincennes, création des parcs André Citroën et de Bercy, organisation des premières opérations Paris Respire, restriction de la circulation sur les berges de Seine, premier plan vélo avec la création du réseau inaugural de pistes cyclables et lancement des études pour le tramway.

Au-delà des polémiques qui émailleront son mandat, il sera un maire de Paris avec une vision très affirmée de la capitale. Il voulait transformer la ville et en apposer les jalons et à jamais Jean Tiberi restera un emblématique maire du 5e arrondissement et l’illustration même de la fidélité en politique. 

Les élus du groupe MoDem et Indépendants adressent à son épouse Xavière à ses enfants Hélène et Dominique, petits-enfants, à ses amis aux habitants du 5e arrondissement, leurs condoléances les plus sincères et leurs pensées les plus chaleureuses, je vous remercie. 

Béatrice Lecouturier à propos de la réhabilitation du Théâtre Guignol des Champs-Élysées

Monsieur le Maire, Mes chers collègues, 

Alors je ne vais pas reprendre ce qu’on déjà dit mes collègues et en effet depuis 1818 pardon Guignol fait le bonheur de nombreuses générations de jeunes parisiens et il est devenu mondialement emblématique “petit patrimoine populaire parisien”. 

Car c’est bien aussi sous l’angle du petit de l’angle de la sauvegarde du petit patrimoine que s’inscrit ce vœu pour sauvegarder le théâtre de Guignol des Champs-Élysées. Alors nous regrettons que la Ville n’ait pas réagi plus vite à la fermeture du petit théâtre de Guignol des Champs-Élysées alors que le concessionnaire ne faisait aucun travaux et que les associations vous alertaient sur la dégradation de ce petit castelet. Et nous profitons pour remercier les associations de sauvegarde du patrimoine qui sont les vigies de notre patrimoine parisien. 

Le castelet est aujourd’hui dans un état de dégradation inquiétant qui, si rien n’est fait disparaîtra. Alors grâce à notre groupe MoDem et Indépendants, Paris a mis en place une politique et un observatoire pour la sauvegarde du petit patrimoine.

Aussi face à un concessionnaire qui n’a pas, ou pas pu respecter ses engagements de travaux, depuis longtemps, nous demandons que la ville de Paris reprenne la main sur la gestion du castelet de Guignol des Champs-Élysées et qu’une estimation des travaux soit faite rapidement pour une réouverture de ce lieu emblématique. 

Enfin nous demandons que ce petit théâtre de Guignol soit garanti d’un suivi des travaux dans le cadre de l’observatoire du petit patrimoine dont je parlais précédemment afin qu’il ne tombe pas aux oubliettes. 

Je vous remercie.

Maud Gatel à propos de la réforme de la taxe sur la publicité extérieure

Merci beaucoup Monsieur le Maire, 

Je prends l’habitude de clôturer ces séances et peut-être souhaiterez-vous désormais que je les débute. 

Malgré les annonces, nous continuons d’attendre la révision du RLP (Règlement local de publicité) pour adopter nos règles à la publicité moderne. Mieux prendre en compte les innovations en la matière, qui ne sont en matière de publicité pas toujours des progrès. 

La délibération qui nous est soumise aujourd’hui met à jour un certain nombre de modalités, il s’agit d’une part de simplifier les catégories et d’autre part d’augmenter quand même les tarifs à hauteur d’un peu plus que l’inflation. 

Alors à Paris on taxe la publicité dès le 1er cm carré mais certains y échappent dans une large mesure. Depuis novembre 2023, au 103 de l’avenue des Champs-Élysées, une malle géante aux couleurs de Louis Vuitton et qui a prévu de rester jusqu’en 2027. Alors pour certains c’est une enseigne temporaire, pour d’autres c’est une publicité. En tout cas pour les recettes de la ville, c’est une somme certes significative, mais relativement modeste au regard d’autres contributions puisque c’est 1,7 million. 

C’est une installation promouvant une marque sur un bâtiment classé, éclairé la nuit et destiné à rester 4 ans. Donc ça n’est absolument pas neutre. Et je pense que cette installation doit nous inciter encore davantage à accélérer la révision du calendrier du RLP pour bien savoir ce dont on parle. 

Je vous remercie.

Maud Gatel à propos de l’accessibilité des caniparcs parisiens

Bien mes chers collègues, 

Si Paris perd des habitants, notre ville gagne des compagnons à quatre pattes, et nous ne pouvons que nous en réjouir. Ce sont ainsi 100 000 chiens qui sont dénombrés à Paris. Alors pour répondre à l’ensemble des problématiques la stratégie [interruption]. 

Merci pour répondre donc à la présence canine notamment la stratégie animaux en ville auquel notre groupe a beaucoup travaillé, portait un certain nombre de propositions et je voudrais revenir sur le volet “renforcer la place de l’animal domestique en ville”.  

D’abord pour regretter un nombre insuffisant d’espaces canins pourtant indispensable à la sociabilisation des chiens, leur épanouissement, mais aussi au lien social entre leurs maîtres. Et puis également, absolument fondamental, pour les chiens guides d’aveugle et d’assistance qui jouent un rôle extrêmement important dans l’autonomie de la mobilité des personnes en situation de handicap. 

Or, nous avons relevé un certain nombre de problèmes d’accessibilité de ces espaces dédiés aux chiens notamment à travers des revêtements difficiles à franchir, des entrées parfois trop étroites, ou encore un mobilier urbain mal positionné. Alors l’accessibilité universelle elle doit aussi s’appliquer aux espaces dédiés aux chiens et à leur maîtres : c’est possible d’ailleurs d’autres villes sont absolument exemplaires en la matière. 

Alors notre vœu demande deux choses : la première c’est de réaliser un diagnostic de l’existant de l’ensemble des aspects notamment sur l’aspect accessibilité et bien évidemment engage les travaux nécessaires pour garantir cette dite accessibilité. 

Je vous remercie.

Maud Gatel à propos de la communication municipale

Merci beaucoup Madame la Maire, 

Mes chers collègues, 

Dans notre ville l’information se doit d’être aussi claire que neutre et accessible à tous. C’est évidemment encore davantage une exigence à moins d’un an des élections municipales. 

Cela concerne la Ville bien évidemment, cela concerne également les mairies d’arrondissements, nous avions à l’occasion d’un débat sur le mobilier urbain d’information rappelé que cette information devait être conformément au Code de l’environnement pratique, neutre, à caractère général ou local, au seul bénéfice des habitants.

Nous avions également proposé la rédaction d’une charte pour rappeler ce que devait être cette information municipale sur les MUI. Cela concerne aussi je le disais les mairies d’arrondissements et quand on parle d’information pratique et neutre, je pense que la mairie que certaines mairies s’en affranchissent, notamment en prenant en position sur des textes actuellement au débat au Parlement. 

Il est absolument légitime d’avoir un avis sur toutes les questions qui relèvent de notre ville simplement pas avec les finances de la ville et donc par ce vœu nous souhaitions rappeler ce principe assez simple de l’exigence d’une information claire neutre et accessible à tous conformément au code de l’environnement pour la mairie de Paris et les mairies d’arrondissements. 

Je vous remercie. 

Maud Gatel à propos de la mise à disposition de cars pour les sorties scolaires

Merci beaucoup Madame la Maire.

Je porte ce vœu au nom de Iris Berthomier, conseillère déléguée du 6e arrondissement, qui a rédigé ce vœu donc au sujet des sorties scolaires des élèves qui sont si précieuses puisqu’elles viennent utilement compléter les enseignements dans les écoles. 

Pour autant leur organisation repose uniquement sur l’engagement des enseignants avec le soutien de la ville, qui propose, une fois par an la mise à disposition d’un car. 

Mais ce dispositif n’est pas forcément toujours adapté au regard des besoins notamment des plus jeunes. Parfois il serait plus utile d’avoir deux cars tous les 2 ans plutôt qu’un car chaque année et évidemment c’est particulièrement complexe pour les élèves les plus jeunes lorsque le déplacement ne peut pas se faire en car. 

Alors par ce vœu nous demandons que la Ville puisse faciliter les aspects logistiques pour soulager l’organisation des sorties scolaires qui sont si précieuses pour nos enfants. 

Je vous remercie.

Maud Gatel à propos de la présence d’ascenseurs dans les immeubles parisiens

Nous ne pouvons l’ignorer, le vieillissement est un grand enjeu de notre ville, puisque entre 99 et 2019 si la métropole du Grand Paris a vu une hausse des effectifs des plus de 65 ans de 26 %, la tendance est encore supérieure dans notre capitale. 

Et évidemment, ça pose le sujet de l’aménagement des logements parce qu’une ville inclusive c’est aussi la question du logement puisqu’un logement non accessible pour les personnes seniors c’est aussi l’augmentation de l’isolement social, c’est une partie de sa vie qu’on ne peut pas vivre. 

Dès lors, et alors que notre architecture est marquée à la fois par des immeubles faubouriens ou haussmanniens qui présentent des spécificités en matière d’aménagement, il nous semble important de mettre à jour la dernière étude qui a été réalisée sur ce point une étude INSEE. Tout simplement pour faire un diagnostic sur l’équipement en ascenseur des immeubles parisiens quartier par quartier et pour à partir de ce diagnostic pouvoir mettre en œuvre un plan d’action pour améliorer le cas échéant l’accessibilité des immeubles parisiens. 

En tout cas avoir dans un premier temps une cartographie sur cette question et faire de notre ville une ville pour tous une ville où on peut bien vieillir. 

Je vous remercie. 

Delphine Bürkli à propos de la situation de l’écrivain Boualem Sansal

Merci Madame la Maire, 

À travers ce vœu, nous voulons réaffirmer notre soutien plein et entier à Boualem Sansal, l’ami proche de Kamel Daoud et je remercie très sincèrement Marie-Caroline Douceré et la réponse de Jean-Luc Roméro au titre de l’Exécutif pour ce soutien réaffirmé à cet immense écrivain. Ici nous voulons réaffirmer le soutien à Boualem Sansal, cet homme de lettre, qui a la double nationalité française et algérien, ce grand écrivain qui a la passion des mots et de la liberté et qui depuis 200 jours maintenant est détenu arbitrairement en Algérie. Alors il est en prison mais vous allez me dire “Mais pourquoi au juste ?”. 

Coupable de quoi ? Coupable d’avoir pensé, coupable d’avoir écrit librement critiquant le pouvoir algérien, il a plus de 80 ans, il est gravement malade, il a besoin de soins et nous ne pouvons pas nous taire bien au contraire. 

Nous étions avec mon collègue maire du 17e, Geoffroy Boulard il y a quelques semaines présents pour la manifestation pour Boualem Sansal. Ici en France où la liberté d’expression est un pilier de notre démocratie, notre devoir aujourd’hui est de tout faire pour le faire revenir en France. Nous avons affiché son portrait sur la façade des mairies du 5e, du 17e, du 15e de Paris Centre et du 9e arrondissement bien sûr depuis le mois 16e pardon aussi avec Jérémy Redler, Florence Berthout, Philippe Gougeon, Ariel Weil pour Paris centre. D’autres maires à travers la France ont fait de même, de même que la région Île-de-France, la région Occitanie, toutes ces collectivités ont refusé le silence parce que tous ont compris qu’en défendant Boualem Sansal nous défendions nos valeurs. 

Je rappelle aussi que la sénatrice Catherine Dumas avait déposé un vœu au nom d’Union Capitale en décembre dernier, qui interpellait la Ville de Paris déjà sur le sort de Boualem Sansal. Alors aujourd’hui nous vous appelons de nos vœux cher Jean-Luc, nous appelons de nos vœux que la Ville de Paris en face de même et condamne fermement la détention de Boualem Sansal et appelle à sa libération immédiate et sans condition décerne la citoyenneté d’honneur à Boualem Sansal en reconnaissance de son engagement littéraire humaniste et démocratique. 

Affiche publiquement également son soutien comme nous l’avons fait dans nos mairies d’arrondissement à travers l’installation d’un portrait de Boualem Sansal sur la façade de l’Hôtel de Ville et puis s’engage à soutenir ou à coorganiser comme nous l’avons fait également avec Geoffroy des événements culturels pour rappeler l’importance de la liberté d’expression et du combat des intellectuels dans les régimes répressifs. 

Merci Monsieur. 

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