Catégorie : Maud Gatel (Page 11 of 31)

Maud Gatel à propos de l’avenir des trottinettes électriques en libre-service  – Conseil de novembre 2022

Monsieur le Maire,

Depuis leur arrivée en 2018, les trottinettes électriques en libre-service ont contribué à faire de l’espace public parisien une véritable jungle. Si indubitablement, cette offre a rencontré son public, il est tout aussi évident que la Ville de Paris n’est pas parvenue à créer les conditions pour une utilisation sécurisée pour l’ensemble des usagers de l’espace public. 

 

L’offre de trottinettes en libre-service a créé un climat profondément anxiogène, notamment pour les usagers les plus fragiles, les piétons. La sensibilisation a ses limites quand la verbalisation est inexistante et que les incivilités prolifèrent, quelques soient les chartes, quelques soient les mesures correctives, soi-disant prises par les opérateurs.

 

Il est intolérable de voir que les piétons aient peur de traverser une rue, voire de circuler sur un trottoir. 

 

Quant à l’occupation de l’espace public, il n’est pas rare de voir des trottinettes jonchées les trottoirs voire même sur les pistes cyclables. Entre 2021 et 2022, le nombre d’accidents en lien avec les trottinettes a augmenté de 52%, traumatismes crâniens ou de la face qui sont particulièrement sérieux. 

 

Par ailleurs, le modèle jetable des trottinettes, ne correspond absolument pas au modèle de société auquel nous aspirons. 

 

Les dernières tentatives de régulation ne sont pas parvenues à la pacification de l’espace public à laquelle les usagers de l’espace public pourtant, aspirent. Il y a deux mois, Monsieur le Maire, David Belliard, vous demandiez des comptes aux opérateurs, évoquant la possibilité de ne pas renouveler les contrats liant la Ville aux opérateurs. 

 

Alors évidemment on entend ci et là des propositions qui ne vont pas là où ça devrait aller, qui ne vont pas suffisamment loin et qui sont beaucoup trop tardives. 

 

Alors M. Jeanneté la seule chose logique au regard du discours que vous venez de tenir c’est évidemment de voter notre vœu, car oui nous souhaitons et nous considérons qu’il est plus que temps de libérer Paris des trottinettes en libre-service. C’est l’objet de notre vœu.

Maud Gatel à propos des orientations budgétaires de la Ville de Paris – Conseil de novembre 2022

Madame la Maire,

En dépit des promesses que vous aviez faites lors de la campagne de 2020 et renouvelées il y 8 mois à peine, vous avez donc décidé d’augmenter la taxe foncière de plus de 50% pour boucler votre budget. Vous alourdissez ainsi la fiscalité pesant sur les propriétaires parisiens pour dégager plus de 500 millions d’euros, et retrouver ainsi des marges de manœuvre dont vous manquiez cruellement en raison d’une gestion à courte vue que nous n’avons eu de cesse de dénoncer. 

Pour renier votre promesse de campagne et vous venez de le refaire à l’instant, vous avancez plusieurs arguments.

D’abord ce serait une obligation inattendue liée à la conjoncture. Non, c’est une décision inéluctable de l’impasse budgétaire liée à votre incapacité à faire les réformes structurelles. 

La vérité impose de dire que la trajectoire budgétaire empruntée depuis 2014 : dépenses non maîtrisées, recours massif à l’emprunt, artifices comptables pour boucler chaque année votre budget, dénoncés, maintes fois, ne laissait d’autres choix que d’augmenter les impôts locaux, après avoir augmenté tout le reste lors de votre premier mandat. 

Rappelons que les Parisiens et les visiteurs ont déjà été mis à contribution sur à peu près tout ce qu’il était possible de faire notamment : le stationnement, la taxe sur les ordures ménagères, l’augmentation de la taxe sur les résidences secondaires, la taxe de séjour, la taxe sur les logements vacants. 

En réalité, les indicateurs budgétaires sont depuis longtemps extrêmement inquiétants : explosion de la dette, taux de désendettement au-delà du seuil d’alerte – 24 ans pour 2021 – et une épargne brute négative au 31 juillet 2022. 

Des indicateurs profondément dégradés, et ce malgré la spéculo-dépendance de la Ville, qui depuis 2014 a perçu plus de 11 milliards d’euros grâce au marché immobilier.  

Non, madame la Maire, cette décision d’augmenter la taxe foncière n’est que la conséquence de vos choix budgétaires, en rien une réponse à une situation subie. 

Deuxième argument : vous dénoncez le traitement dont pâtirait Paris. En réalité, c’est justement d’un traitement différencié que vous souhaiteriez bénéficier, comme si vous n’aviez, plus que toute autre ville, de multiples leviers à votre disposition pour gérer votre budget.

Outre les mesures de soutien conjoncturel, les recettes de fonctionnement de la Ville ont augmenté, malgré les réformes de la fiscalité directe locale qui ont été totalement compensées. Mieux, en tenant compte de l’ensemble des éléments de compensation, les produits de la fiscalité locale de 2019 à 2022 ont même augmenté de près de 4%. 

Troisième argument : vous expliquez l’augmentation de la taxe foncière par la nécessité de maintenir, je cite, “un haut niveau de service pour les Parisiens”. Le haut niveau de service n’est sûrement pas dans l’entretien de l’espace public et les Parisiens le cherchent encore du côté de l’adaptation de la ville au changement climatique. 

Alors si la situation a changé, ce n’est pas sous l’effet des crises successives, qui ont évidemment un impact et personne ne le nie, mais les aides directes aux Parisiens, aux professionnels, le plan de relance, le fonds vert, le filet de sécurité énergie ont permis de l’amoindrir, quoi que vous en disiez. Ce qui a changé, c’est plutôt la fermeté du gouvernement sur les loyers capitalisés et l’augmentation des taux d’intérêt qui renchérit le coût du crédit. 

L’augmentation de la taxe foncière vous permet de boucler le budget et de retrouver des marges de manœuvre. Des marges de manœuvre artificielles au regard des défis qui sont devant nous et du niveau de la dette. Autant d’inquiétudes, auxquelles le DOB ne répond pas. 

Les difficultés liées au bouclage de ce budget, en l’absence de la manne des loyers capitalisés vous ont permis de parler, pour la première fois, d’économies. Rapidement abandonnées. Nous vous en proposons depuis des années. Cela nécessite du courage politique : maîtrise de la masse salariale, réorganisation du travail des agents et par-dessus tout, évaluation de toutes les dépenses à l’aune de leurs bénéfices pour les Parisiens, et uniquement des Parisiens. Par exemple, en renforçant l’attractivité de la police municipale grâce à un accès prioritaire au logement social comme notre vœu le propose. 

Avec la manne de la taxe foncière, vous avez abandonné la question des économies, qui est pourtant une impérieuse nécessité. Au regard des fondamentaux budgétaires de la Ville qui ne sont pas sains, le budget de la Ville demeure sous perfusion immobilière alors qu’un ralentissement des transactions immobilières s’annonce. 

Et parce qu’il faut trouver un chemin pour désendetter la ville. A la fin de l’année, l’endettement dépassera les 8 milliards d’euros. En un an, le niveau d’endettement par habitant aura augmenté de de 300 euros. Le remboursement en capital des emprunts et la charge financière en 2021 représentent 70% de l’augmentation de la taxe foncière. 

L’annonce d’une augmentation de la taxe foncière aura au moins permis de ressouder votre majorité. Mais sans évaluation des dépenses, sans réel plan d’économie, sans Plan d’investissement de la mandature, cette manne ne fera que réamorcer une dynamique inflationniste en matière de dépenses et continuera de servir une politique budgétaire erratique sur le dos des Parisiens. 

Je vous remercie.

Maud Gatel à propos d’un hommage à Pierre Soulages – Conseil de novembre 2022

Madame la Maire,

Pierre Soulages, le créateur de l’outre-noir, celui qui a su sublimer le noir grâce à la lumière s’est éteint à l’âge de 102 ans le mois dernier. 

Né à Rodez, les paysages des Causses lui ont donné le goût de la peinture. 

D’abord fraîchement accueillie, sa peinture est bientôt célébrée et plébiscitée dans le monde entier. Ce ne sont pas moins de 110 musées qui présentent aujourd’hui ses œuvres. 

Si l’attachement à ses terres aveyronnaises est connu de tous, la place de Paris dans son œuvre l’est en revanche beaucoup moins. Or, il a eu différents ateliers, soit dans le 14e arrondissement rue Schoelcher ou rue de la Tombe-Issoire, ou dans le 5e arrondissement rue Galande ou rue Saint-Victor. 

C’est la raison de ce vœu par lequel nous demandons qu’en accord bien évidemment avec sa famille, une plaque puisse être apposée sur l’un ou plusieurs de ces ateliers dans lesquels il a su sublimer le noir.

Je vous remercie.

Maud Gatel à propos des places de livraison – Conseil de juillet 2022

Merci beaucoup monsieur le Maire.

Monsieur le maire, Monsieur David Belliard, 

Au moment des conclusions des assises du stationnement, vous aviez indiqué prévoir une augmentation du nombre de places de livraison, de 1000 places et j’avais d’ailleurs salué cette annonce. En effet, si nous sommes absolument favorables à la suppression des places de stationnement en voirie, nous avons bien conscience de la nécessité pour les professionnels de disposer de plus de places de livraison notamment au regard des difficultés structurelles et conjoncturelles qu’ils traversent. 

 

Or il apparaît que très régulièrement des places de livraison disparaissent. C’est le cas en raison de travaux, mais c’est aussi le cas en raison des terrasses estivales alors qu’il avait clairement mentionné dans le règlement, le RET qu’on a voté l’année dernière, que toute installation de terrasse estivale n’était pas envisageable. Dès lors et au regard des annonces que vous avez faites sur l’augmentation de 1000 places de livraison, nous souhaitions par ce vœu vous demander un état des lieux de la création de ces 1000 places de livraison au regard donc des suppressions diverses et un plan de déploiement de cette stratégie. 

 

Je vous remercie.

Maud Gatel à propos du débat autour de la logistique – Conseil de juillet 2022

 

Merci beaucoup monsieur le Maire.

D’abord, je souhaite vraiment me réjouir de la tenue de ce débat, central pour notre ville, au carrefour des sujets d’urbanisme, de mobilité, de développement économique, d’environnement et de gestion de la voirie. Il y a dix ans, ce sujet n’intéressait que peu et depuis, la donne a changé. Les besoins ont explosé, notamment en lien avec l’évolution des modes de consommation, l’explosion du e-commerce et plus récemment celle de la livraison alimentaire à domicile. 

Avec des externalités négatives majeures pour la ville, qu’il s’agisse de l’attractivité pour les professionnels, des congestions diverses et puis du bruit, de la pollution atmosphérique ou encore de l’insécurité routière. 

Alors vous nous présentez, Monsieur le Maire, un plan articulé autour de six axes : foncier et immobilier logistique, partage de l’espace public, conditions sociales des livreurs, offres de proximité et transition écologique. Alors, comme vous proposez des clauses de revoyure régulières, je vais me permettre quelques remarques. 

D’abord s’agissant de renforcer le maillage. Autant j’avoue un scepticisme réel sur les micro hub dont celui installé tout récemment rue de Réaumur, autant je salue la mobilisation des parkings souterrains comme hub logistique, disposition que nous applaudissons de nos voeux depuis longtemps.

En matière de soutien des professionnels, alors, on le sait, il y a un retard important de la transition écologique des utilitaires. C’est la raison pour laquelle il est vraiment nécessaire d’accroître le soutien aux professionnels pour assurer la transformation du parc, soit en électrique, soit en hydrogène. Et je reprendrai les propos de Nicolas Genté s’agissant de la sous-dotation majeure de la Ville de Paris en matière de bornes de recharge électrique. Je me réjouis aussi que vous annonciez un renforcement du maillage. Et puis s’agissant de l’accession à tous les professionnels, y compris ceux de la grande couronne, à PRO Mobile, je voulais juste attirer votre attention sur la nécessité de réellement prendre en considération tous les codes NAF, pour que l’ensemble des professionnels puisse vraiment être concerné.

Régler les conflits d’usage. Ils ont d’ores et déjà lieu et ils ne cesseront de se multiplier avec l’accroissement du nombre de vélo cargo sur les pistes cyclables. Alors d’abord il s’agit d’adapter les pistes et puis de renforcer la sensibilisation et la verbalisation pour combattre les comportements inciviques et dangereux pour les autres usagers de l’espace public. 

Adapter les véhicules du parc de la ville : compte tenu du risque que présentent les véhicules lourds, et notamment les véhicules professionnels, nous vous demandons d’équiper chaque véhicule du parc de la Ville de dispositifs angles morts pour prévenir les accidents, notamment avec les cyclistes. 

Et puis faire appel à l’innovation. Vous avez évoqué l’expérimentation liée aux aires de livraison connectées dans le centre de Paris. Je voulais aussi insister sur le fait que, en matière de smart city, la question de la logistique urbaine est évidemment un enjeu majeur. J’en veux pour preuve le projet Interlud de l’Ademe qui propose partages d’expériences et applicatifs numériques. Via l’innovation, je pense qu’il est encore possible d’améliorer l’utilisation des aires de livraison. 

Et puis je voudrais parler en dernier ressort du sujet des dark stores, qui nous avait valu, lors du dernier Conseil, un petit débat. Je remarque que les propos du premier adjoint tenus lors de la conférence de présentation de cette stratégie a démontré, a posteriori, ce que j’indiquais encore lors du précédent Conseil, c’est-à-dire que la Ville de Paris dispose d’absolument tous les leviers pour autoriser ou interdire les dark stores dans notre ville. Ce qui n’empêche pas, évidemment, que dans le cadre du prochain PLU on puisse renforcer ces dispositions. En tout état de cause, la lutte contre les dark stores est totalement compatible avec le soutien à la stratégie logistique.

Je vous remercie.

Maud Gatel à propos du périphérique – Conseil de juillet 2022

 

Merci madame la Maire.

 

Dans votre intervention, vous avez rappelé la genèse de ce projet et je vais me permettre de le rappeler également, mais à ma manière. En 2019, le groupe PRG avait suggéré la mise en place d’une MIE sur la question du téléphérique et, à l’issue de plusieurs mois de travaux, une quarantaine de recommandations ont été présentées, notamment par Éric Azière qui avait la chance de rapporter cette mission d’information. Se fondant sur des constats partagés de la nécessité à agir pour la santé publique et donc lutter contre le bruit et la pollution auxquels expose cet anneau urbain de 35 kilomètres de long, la MIE proposait notamment une instance de concertation obligatoire entre les collectivités territoriales au regard du caractère stratégique du périphérique pour la région capitale. Elle proposait également un chemin pour apaiser le trafic d’ici 2024 à travers notamment l’expérimentation de voies réservées dans le cadre des JO. Et puis, elle proposait  une ambition pour transformer le périphérique à horizon 2030. Autant de propositions qui ont été, sur tous ces bancs, applaudies. 

 

Ces recommandations de la MIE furent suivies d’une communication sur le périphérique que vous avez présentée, Madame la Maire, en décembre 2019. Cette communication prévoyait la transformation du périphérique en un véritable boulevard urbain comprenant des voies dédiées aux mobilités douces et propres, des traversées piétonnes, un projet paysager urbain, des réductions globales du trafic motorisé, et une réduction massive de la pollution environnementale et sonore. Bref, le copier-coller de ce que vous nous proposez aujourd’hui dans cette nouvelle délibération. Alors trois ans plus tard, qu’est-ce qui nous donne ce sentiment d’être dans un film Un Jour sans fin ? Nous sommes au même point, voire même en recul, puisque l’expérimentation de la baisse de la vitesse sur le périphérique a été renvoyée sine die. Parce qu’en trois ans, vous avez été incapables de créer les conditions de la concertation, pourtant indispensable pour aménager un tel dispositif à rayonnement régional à horizon 2030. 

 

Et puis on parle beaucoup de 2030 mais on ne parle pas d’aujourd’hui. Or, le périphérique se pense pour aujourd’hui et pour demain. La communication rappelle à juste titre les conclusions du GIEC. Mais qu’avons-nous fait ces trois dernières années qui viennent de s’écouler ? Ces trois dernières années, qu’avons-nous fait en termes de santé publique, pour protéger les riverains exposés à des pollutions jusqu’à six fois supérieures aux normes édictées par l’OMS et en matière de lutte contre le bruit ? Qu’avons-nous fait des études votées en 2019 ? Qu’avons-nous fait, comment avons-nous protégé les habitants, notamment ceux qui font du sport aux abords immédiats du périphérique ? En 2030, les voitures thermiques seront interdites à la circulation. Le sujet du bruit et de la pollution sera donc moins prégnant. C’est pour aujourd’hui qu’il faut agir : de nouveaux revêtements, des murs anti bruit, lutter contre la congestion. Travaillons résolument sur le court terme, au bénéfice de la santé des Parisiens et des Franciliens, concernés par des taux bien trop élevés en matière d’exposition aux polluants. 

 

Et, oui, nous devons avoir une vision pour 2030, articulée autour de la transformation du périphérique mais surtout dans une démarche concertée. C’est la seule condition pour avancer. Or, trois ans après cette communication, vous n’avez toujours par créé les conditions de la concertation avec les collectivités territoriales, la région et l’État. Il suffit de voir la réaction des uns et des autres. Et puis vous n’avez pas non plus tranché, et d’ailleurs les débats à l’instant viennent de le montrer, sur votre politique d’urbanisme sur le périphérique. Prise entre un impérieux besoin d’argent pour combler votre trou budgétaire qui vous pousse à bétonner à outrance ; et un discours vert qui ne convainc plus personne face aux abattages d’arbres. Prenons le périphérique pour ce qu’il est : une autoroute urbaine, avec un million de déplacements quotidiens, qui irrigue l’ensemble de la région capitale, utilisée à 80% par des non-Parisiens, avec des conséquences en termes de santé publique pour les Parisiens et les habitants de la petite couronne. Travaillons ensemble pour élaborer des études d’impact sur les reports de circulation. Pour financer des offres de transport alternatives : ne reproduisons pas les quais rive droite et l’abandon du projet de tram bus à haut niveau de service. Pour accompagner la transformation du parc automobile à l’échelle métropolitaine ou régionale : pourquoi dès lors attendre l’automne pour présenter les mesures d’accompagnement à la transformation du parc automobile ? Pour lutter contre les congestions  via l’expérimentation de la baisse de la vitesse, et la réflexion autour de la suppression des entrées et sorties sur le périphérique. Et puis végétaliser la zone, en commençant par un moratoire sur tout abattage d’arbres à proximité.

 

Et faisons de la transformation du périphérique une opportunité pour recoudre la fracture que constitue cet anneau qui encercle Paris pour élargir la capitale.

 

Je vous remercie.

Maud Gatel à propos des panneaux “tourner à droite cycliste” – Conseil de juin 2022

 

Merci monsieur le Maire.

La possibilité du « tourner à droite » cycliste est une disposition relativement récente du code de la route, à l’image du sas vélo et malheureusement encore très méconnue des différents usagers de la route.

 

Or, de très nombreux panneaux indiquant cette disposition ont été vandalisés et donc sont totalement illisibles à la fois pour les cyclistes mais également pour les automobilistes et les piétons. 

 

La cohabitation entre les différents usagers de la route demeure difficile, ne nous cachons pas derrière nos petits doigts, voire anxiogène, et les incivilités étant monnaie courante et les piétons, en tant qu’usagers les plus fragiles, bien souvent mis en danger par des comportements répréhensibles. 

 

Alors par ce vœu, nous demandons que plutôt que les agents de la DPE passent du temps à décoller des affiches qui n’auraient jamais dues être collées dans l’espace public, nous souhaitons qu’ils puissent consacrer ce temps au nettoyage de ces panneaux pour contribuer à augmenter la visibilité de cette règle, permettre une meilleure acceptation des différents publics, et évidemment une indispensable pacification de l’espace public.

 

Je vous remercie.

Maud Gatel à propos des sapeurs-pompiers – Conseil de juin 2022

Merci beaucoup madame la Maire.

Lors des défilés du 1er mai, une manifestante s’en est pris à un soldat du feu de la BSPP, alors qu’il était en train d’éteindre un feu, elle a tenté de lui arracher sa lance à incendie, lui asséner des coups sur son casque. Ces images qui ont fait le tour des réseaux sociaux et pas que, ont choqué et à juste titre ont suscité une vague d’indignation. 

La manifestante a été jugée hier en comparution immédiate, a été reconnue coupable d’avoir agressé le sapeur-pompier et condamnée en son absence. 

Alors par ce vœu qui a été déposé par mon collègue Chang Peng Hua, adopté à l’unanimité du conseil du 13e arrondissement, nous souhaitions simplement rendre hommage au travail de la BSPP, exprimer notre solidarité et dénoncer des actes aussi incompréhensibles qu’intolérables qui ne doivent plus jamais se reproduire. 

Je vous remercie. 

« Older posts Newer posts »