L’augmentation de la prévalence des punaises de lit a été démontrée et documentée par une étude de l’ANSES dévoilée au mois de juillet dernier. Et bien évidemment on le sait, c’est un enfer pour les personnes qui sont concernées avec des conséquences tant physiques que psychologiques, sociales et financières.

Alors les raisons sont connues, c’est la plus grande résistance aux insecticides, c’est l’évolution de nos modes de vie, les voyages internationaux et l’augmentation, dont je me réjouis, de la seconde main.

Alors à la fois cette augmentation de la prévalence et la proximité de l’accueil de 15 millions de visiteurs doit nous obliger à agir.

D’où ce vœu, demandant une campagne de sensibilisation à destination à la fois de l’opinion publique mais également des différents acteurs que sont les bailleurs, les voyagistes, les hôteliers, les institutions culturelles de tout ordre pour faire connaître les bons gestes car nous avons tous un rôle à jouer dans la prévention face aux punaises de lit.

Alors Monsieur le Premier adjoint, vous avez vous-même indiqué que les bonnes pratiques n’étaient pas assez connues, notamment s’agissant de l’enlèvement des encombrants. 

Donc je ne doute pas que vous donnerez un avis favorable à mon vœu.

Alors ces derniers jours on a entendu beaucoup de choses concernant le traitement des punaises de lit et je voudrais profiter de ce vœu pour revenir sur un certain nombre de points.

Le gouvernement a présenté en mars 2022 un plan, notamment en lien avec une organisation, une gouvernance, un recensement et la commande de cette fameuse étude de l’ANSES. Et désormais les responsabilités, depuis la loi ÉLAN, sur la prise en charge financière de désinsectisation, est claire entre bailleurs et locataires. 

De nombreuses collectivités territoriales se sont emparées de ce plan. Je pense au département de la Seine-Saint-Denis ou encore la ville de Nice, parce qu’effectivement la dimension financière ne doit pas être un frein pour se débarrasser des punaises de lit. Et évidemment si c’est un frein c’est aussi matière à une augmentation de l’infestation. 

Donc il est essentiel que l’on puisse mieux sensibiliser les agents du CASVP, qui aujourd’hui ne le font vraiment pas de manière systématique, quand il s’agit d’aider les plus fragiles d’entre nous.

Je vous remercie.