Au 111 rue Saint-Honoré se trouve un bâtiment du 18e siècle inscrit aux monuments historiques. C’est un ancien répartiteur d’eau. Le bâtiment de la fontaine de la Croix-du-Trahoir présente une forte valeur patrimoniale au cœur même de Paris à proximité immédiate de l’église Saint-Germain l’Auxerrois.
Ce bâtiment a d’abord été squatté, puis la ville a passé une convention d’occupation et une convention d’objectif avec les squatteurs qui s’était constitué en collectif, transformé donc en association Paris Centre qui désormais est le laboratoire de la création en 2004. Des manifestations culturelles ont eu lieu mais de moins en moins et depuis cette date, depuis 2004, le bâtiment s’est significativement dégradé, suscitant l’inquiétude des riverains. Son aspect extérieur est absolument indigne de la capitale et de l’entretien des bâtiments que nous devons au patrimoine parisien.
Dès lors, nous attendons des réponses, des réponses de la ville et des actes. D’abord, qui occupe ce bâtiment désormais ? Bâtiment, je le rappelle, inscrit aux monuments historiques et sous quel régime ? Et deuxièmement, quand la ville mènera-t-elle les travaux absolument nécessaires de diagnostic et les travaux de rénovation de ce bâtiment historique au cœur de la capitale pour ne pas laisser un tel joyau se dégrader de la sorte. Je vous remercie.
Alors par cette délibération, vous nous demandez de confier à la Société locale (SPL) funéraire de Paris la délégation de service public pour la rénovation et l’exploitation du crématorium du Père Lachaise.
Cette SPL créée en 2023 avait pour objectif ô combien louable de proposer des prestations à un prix moins élevé. Mais elle avait surtout l’intérêt en tant que SPL de permettre une non mise en concurrence dans le cadre d’une DSP, une DSP rendue possible par la dénonciation du contrat en avril dernier avec la société des crématorium de France qui avait pourtant remporté le contrat de l’exploitation des crématoriums parisiens pour motif d’intérêt général.
Et c’est là où nous en sommes. Vous souhaitez confier à la SPL de la ville l’exploitation et la rénovation du crématorium du Père-Lachaise. Nous sommes donc passé des crématoriums au crématorium et ce n’est pas le moindre des problèmes.
Cette succession de délibérations nous pose plusieurs difficultés. Alors, il y a d’abord le sujet public privé. Alors, Monsieur Gleizes, contrairement à beaucoup dans cette salle, nous n’avons pas d’idéologie sur ce sujet. Ce qui importe, c’est l’efficacité du service public rendu. Or, lorsque la décision a été prise en 2017 de confier au privé la délégation, nous avons pu observer combien les travaux d’entretien et de rénovation étaient importants, tentant à démontrer que la société d’économie mixte avait manqué à ses obligations.
Aujourd’hui, vous semblez considérer que tout se passera bien avec la SPL. La réalité c’est que tout dépend du pilotage car si les travaux par exemple ont été faits par l’opérateur actuel les travaux de rénovation très structurants ne l’ont pas été. C’est à la demande de la Ville de Paris. Et quand je lis que je cite “Le délégataire exploitera à ses risques et péril le service délégué”, je rappelle que la Ville de Paris détient 99 % des parts. Ce sont donc surtout les Parisiens qui assumeront les risques d’exploitation.
Deuxième sujet, la résiliation du contrat pour motif d’intérêt général. Le contrat débutant en 2019 prévoyait à la fois l’exploitation et la rénovation du crématorium du Père-Lachaise, mais aussi la construction d’un nouveau crématorium. Le site avait été choisi par la ville : Forceval et pour des raisons plus politiques de majorité municipale que technique, vous en conviendrez, vous avez décidé d’abandonner purement et simplement ce projet arguant de cela pour dénoncer le contrat.
Alors, cela pose évidemment d’énormes interrogations quant à la capacité du site du Père Lachaise à tenir la charge en l’absence d’un second site. Et alors que des travaux urgents doivent être réalisés, sans parler des conséquences pour les finances de la ville, l’opérateur actuel étant totalement fondé, a demandé un dédommagement pour cette résiliation anticipée de 23 années.
Dernier point et pas des moindres sur ce sujet comme sur tant d’autres. Les promesses sont mises à la poubelle. Lors de la campagne de 2014, la Maire de Paris promettait la construction d’un nouveau crématorium pour faire face à une demande croissante de la part des familles parisiennes.
Le Père-Lachaise est conçu pour 4500 crémations lents quand 6000 sont aujourd’hui réalisées. Le retard pris pour les indispensables travaux fait craindre une difficulté voire une incapacité à répondre à la demande. Les temps d’attente s’allongent et l’incendie de juin 2023 a montré combien les travaux étaient urgents. Cela pose des problèmes d’accueil et d’attente indigne de notre ville et du deuil des familles.
De ce second crématorium, il n’est plus question. Or, c’est indispensable. C’est une demande des familles, c’est une demande sociétale. Dans les grandes villes aujourd’hui, 60 % des décès font l’objet d’une demande de crémation. Alors cette délibération pose des questions lourdes sur la manière de la ville de passer ses marchés et ses relations avec ses opérateurs. Elle fait peser un risque juridique et financier pour la Ville de Paris et les Parisiens. Oui, nous avons perdu 7 ans pour les travaux de rénovation, pour la construction d’un nouveau crématorium et je le crains pour les finances de la ville.
Mais globalement cette délibération pose un sujet sur l’avenir de la crémation à Paris. Alors, deux questions. Quand seront réalisés les travaux de rénovation prévus depuis des années pour mettre à niveau le crématorium du Père-Lachaise et permettre aux crémations de se faire dans de bonnes conditions ? Et quand la ville tiendra-t-elle ses promesses datant désormais de plus de 10 ans quant à la création d’un second crématorium indispensable pour répondre aux attentes des Parisiens. Je vous remercie.
Les déchets c’est une question importante raison pour laquelle on y revient souvent et si les poubelles vertes des Parisiens contiennent 70 % de déchets qui pourraient être valorisés, ça montre bien les efforts qu’il nous reste collectivement à faire puisque pour mémoire la loi prévoit que 65 % des déchets doivent être valorisés dès cette année 2025.
Alors oui, nous avons voté en décembre dernier le nouveau programme local de prévention des déchets ménagers et assimilés. Un plan ambitieux qui prévoit une baisse de 100 000 tonnes de déchets et un triplement du tri. Mais je crois que les bonnes propositions sont toujours bonnes à prendre et c’est la raison pour laquelle dans ce vœu, nous faisons un certain nombre de propositions dont celle-ci : la mise en place par la Ville de Paris d’une zone sur volontariat bien sûr zéro emballage jetable dans les parcs ou encore sur les berges.
Alors, par votre vœu bis, je ne doute pas que vous avez souhaité rendre hommage à certains de mes combats à l’Assemblée nationale et je vous en remercie. D’ailleurs, il est toujours de bonne à loi que de vouloir rejoindre le MoDem mais néanmoins, mon vœu appelait les prérogatives de la ville, c’est-à-dire ce en quoi la ville peut agir ou non.
Bien évidemment, on peut continuer à aller plus loin et je ne doute pas que les éminents représentants dans notre assemblée à l’Assemblée nationale sauront relayer les projets que j’ai porté en montant. Donc bien évidemment, vous allez me demander de retirer mon vœu, mais je ne le retirerai pas parce que c’est un vœu qui s’adresse à vous, à la Mairie de Paris et non à l’État. Et je continuerai à défendre ce que je n’ai eu de cesse de porter dans d’autres instances. Je vous remercie.
Il y a moins d’un an, les athlètes des Jeux paralympiques nous ont fait rêver et dans ce cadre là bien évidemment nous souhaitons que l’héritage puisse continuer d’être renforcé.
Alors Paris compte un certain nombre d’aires sportives ouvertes à tous gratuitement mais malheureusement pas toujours accessibles. Alors, par ce vœu, nous souhaitons demander d’abord un diagnostic visant à évaluer les travaux nécessaires pour les rendre accessibles et dans la foulée un plan pluriannuel pour les adapter.
Mes chers collègues, Mesdames et Messieurs les membres de l’Assemblée citoyenne,
Je voudrais tout d’abord vous adresser nos chaleureux remerciements pour vous être saisis de cette question au combien essentielle. J’avais eu l’occasion de participer à vos derniers travaux et je vous redis combien la question dont vous êtes saisie est essentielle pour notre ville, pour notre vivre ensemble et pour ce que nous essayons de construire en commun.
Alors, c’est une question dont on parle insuffisamment. Peut-être parce que les principaux concernés ne l’évoquent pas, et qui touche, vous l’avez rappelé, toutes les catégories de population, des jeunes au plus seniors par les familles monoparentales ou encore les aidants. C’est aussi un enjeu extrêmement important de santé mentale. Alors ça fait écho à des problématiques de pouvoir d’achat puisque la sociabilité a un coût et puis ça fait écho aussi à toutes les actions qu’une collectivité comme la Ville de Paris peut mettre en œuvre, puisque c’est au cœur de ces prérogatives.
Alors, des choses d’ores et déjà existent, mais je voulais rappeler quelques-unes des propositions que nous avions eu l’occasion de faire. C’est d’abord la mise en réseau d’un certain nombre d’acteurs, qu’il s’agisse des gardiens d’immeuble, des commerçants et l’attention particulière à des moments clés de la vie, c’est l’arrivée à Paris, c’est un divorce ou encore un deuil. C’est la question de la prise en charge en période de crise et la canicule que nous vivons actuellement le souligne une fois encore et il faudra répondre à cette interdiction de transmission des informations du fichier réflexe aux différentes associations qui pourraient contribuer aussi à l’aller vers.
C’est la question de l’aménagement et de l’urbanisme. Accroître le nombre d’espaces ouverts et publics est essentiel. C’est la raison pour laquelle nous avons proposé un plan banc ou encore des places de village dans chacun des quartiers.
Bref, pour connaître un phénomène et mieux y répondre, la question de l’objectivation est essentielle et bien évidemment, nous soutenons votre proposition de cette grande étude comme nous soutenons votre campagne de mobilisation à destination des Parisiens pour les sensibiliser au maximum. Nous voterons très favorablement votre vœu. Merci beaucoup.
Rue Daumier, du nom du célèbre caricaturiste entre le boulevard de Versailles et la Porte de Saint-Cloud au 8, 10 et 12 se trouvent trois petites maisons de ville entourées d’immeubles sociaux. Ces trois petites maisons sont arborées avec un très important jardin.
L’un des propriétaires cherchant à vendre sa maison a appris par son notaire, a découvert que sa parcelle avait été pastillée. Ce qui, je le redis pose quand même beaucoup de questions qu’il s’agisse des propriétaires individuels ou des propriétaires institutionnels. Le bâtiment fait moins de 50 m² d’emprise au sol. Alors, je pense que pour arriver au 100 m², c’est la prise en compte de ce magnifique jardin qui est derrière ces 8, 10 et 12. Je ne doute pas, Monsieur Meunier, que vous serez sensible à la protection de cet espace vert. Jardin d’ailleurs qui n’apparaît pas sur l’atlas géographique.
Alors, une nouvelle fois, nous appelons à la fois l’information des propriétaires pour qu’ils ne découvrent pas que leur bâtiment, leur parcelle est pastillée. Revoir ce classement s’agissant de propriétaires individuels bénéficiant de moins de 50 m² d’emprise au sol. Et puis je m’associe évidemment au vœu déposé par le maire du 6e arrondissement pour demander que cette épée de Damoclès lorsque la ville renonce à racheter ses parcelles puisse être levée.
Le 15 octobre dernier, Paul Varry, ce jeune parisien de 27 ans, a été volontairement renversé par un automobiliste. Cette phrase est purement inimaginable. Elle traduit la sauvagerie de ce drame, de cette vie qui ne demandait qu’à s’épanouir, brusquement interrompue.
Le rapport d’expertise révélé quelques semaines après l’accident est accablant. Alors que le conducteur parlait de perte de contrôle du véhicule, l’expertise démontre que la voiture a reculé, puis accéléré pour écraser le jeune homme. Une manœuvre délibérée de la part du conducteur.
Le chauffard est aujourd’hui poursuivi pour meurtre. La violence routière, chaque usager l’a rencontré et la rencontre. C’est un chauffeur de bus qui se rabat brusquement et délibérément pour obliger le cycliste à s’arrêter s’il ne veut pas passer sous ses roues. C’est un piéton sur un passage protégé, renversé par un chauffard qui grille un feu sous l’emprise de stupéfiants. C’est un conducteur de deux roues motorisé qui renverse un cycliste en circulant sur une voie partagée. C’est un fat bike débridé qui en grillant le feu renverse un piéton.
Ce sont quelques-uns des drames qui se sont produits ces dernières semaines. Oui, la violence routière est un fléau. Lorsqu’elle s’exprime au volant d’un véhicule motorisé, elle peut engendrer des tragédies, elle peut tuer et parfois la frontière entre violence routière et inconscience sur la route est ténue. Pour lutter contre les deux, il faut agir contre, sur tous les leviers. Ce sont les 40 mesures du rapport Barbe. Ce sont également les propositions de toutes les associations cyclistes.
Contre la violence routière, agir dès la première manifestation en confisquant les véhicules des personnes concernées et en les obligeant à suivre un programme adapté. Contrôler situation accidentogène, renforcer la verbalisation et améliorer les infrastructures afin que chacun puisse circuler en toute sécurité.
Car oui, le code de la route est fait pour être respecté car il est là pour nous protéger. Nous saluons bien sûr la dénomination de la future piste rue de Réaumur sur laquelle Paul avait travaillé et qui était située à proximité immédiate de chez lui.
Mais notre hommage sera incomplet si nous ne mettons pas tout en œuvre pour qu’une telle situation ne se reproduise jamais. Je vous remercie.
Ce plan est la définition même d’une occasion manquée.
Attendu depuis le vote de la LOM il n’est en réalité qu’un empilement de plan déjà annoncé et sa conception traduit ce que nous reprochons à l’Exécutif parisien : une succession de projet sans cohérence les uns avec les autres, sans schéma global de circulation, sans prise en compte des différents publics à l’intérieur comme à l’extérieur du périphérique, bref un coup pour rien alors que ce dispositif aurait pu aurait dû pallier les lacunes que nous n’avons eu de cesse de dénoncer.
Le caractère on ne peut plus tardif d’abord qui en fait d’ailleurs un document un peu hors sol puisque rappelons que ce document aurait dû être mis en œuvre depuis 6 ans et auparavant nous avons eu un certain nombre de plans fondés sur un plan de déplacement urbain non actualisé depuis 2007, même l’autorité environnementale s’en émeut dans la mesure où un certain nombre de décisions ont été prises sur le fondement de texte absolument pas actualisé.
Résultat la redite et l’illustration que les promesses qui ont été faites n’ont pas été tenues : je pense au plan vélo, je pense encore aux places de livraison et un certain nombre de sujets encore. Le sujet de la consultation l’autorité environnementale en parle et j’avoue qu’il est savoureux de lire dans l’exposé des motifs que je cite “Les orientations en matière de mobilité ne peuvent pas être abordées uniquement à l’échelle parisienne.” Alors c’est bien de le reconnaître mais il reste un grand pas c’est de mettre réellement en œuvre ce qui a été écrit et force est de constater que ce n’a jamais été le cas : envoyer un courrier ne fait pas une concertation.
La déclinaison ensuite c’est tout le paradoxe le plan est à la fois trop général sans être global et pas assez concret et localisé. L’autorité environnementale d’ailleurs le regrette qu’aucune mise en œuvre quartier par quartier n’ait été faite.
La faisabilité ensuite. Une fois encore ce florilège d’actions déjà annoncé ne fait l’objet d’aucun phasage ni de budget alloué, tout en précisant que les actions seraient menées tout au long de la période. Les conséquences de ce manque de phasage sont connues : des plans non mis en œuvre à l’image du plan vélo, déployé à seulement 40 %.
Et puis sur le fond nous avons plusieurs désaccords : d’abord un plan de mobilité doit avoir pour premier objectif de se déplacer or ce qui devrait être central n’est traité qu’à la périphérie : oui il faut continuer à mieux partager l’espace public et à l’approche de 2030 et de l’électrification du parc automobile, dimension qui est d’ailleurs passée sous silence, la question de lutte contre la pollution et le bruit deviendra secondaire au profit de l’adaptation de la ville au changement climatique. Oui il faut reconquérir de l’espace pour tous les usagers et pour végétaliser la ville.
La question de la sécurisation de l’espace public là encore un autre enjeu prioritaire mais dont il est peu question alors que c’est un élément absolument central. Et puis la place des piétons : ces grands oubliés des politiques de déplacement parisien. Il faut attendre la fin de la mandature pour qu’il soit enfin mentionné avec des mesures que nous réclamions depuis longtemps. L’entretien et le désencombrement des trottoirs mais l’abaissement des trottoirs pourtant indispensable à l’accessibilité est à peine mentionné. Quant aux assises dans l’espace public : indispensable à une ville marchable elles sont citées mais aucun plan n’est prévu pour les déployer.
Alors un plan pour rien, un plan qui arrive trop tard, un plan qui traduit l’absence de concertation, l’absence de schéma global et qui révèle finalement l’ampleur des promesses non tenues et une vision très éloignée du pragmatisme nécessaire à un besoin vital une liberté essentielle celle de se déplacer.
Il a déjà été question de l’incertitude juridique qui entoure la passation de ce marché, je partage beaucoup des questionnements qui ont été exprimés et donc je n’y reviendrai pas et nous attendons bien sûr que des explications nous soient apportées et appelons à ce que les intérêts des Parisiens dans tous leurs aspects soient évidemment préservés.
Alors depuis 2021, deux acteurs se partagent le marché parisien des vélos assistances électriques avec un succès notable. Il faut dire que l’état de la flotte vélib est un excellent argument pour ces concurrents, même si le coût d’utilisation reste prohibitif.
La ville a souhaité renouveler le marché en sélectionnant trois opérateurs : les deux actuels et un nouvel entrant. Et dans le cadre de ce marché ce ne sont pas moins de 18 000 vélos au total sur l’espace public parisien qui pourront être déployés avec une possibilité d’aller jusqu’à 27 000 si les vélos étaient très utilisés à hauteur de quatre fois par jour.
Alors évidemment, une telle incidence sur l’espace public et aussi sur la sécurité routière, implique que la redevance soit à la hauteur et c’est un point positif de cette délibération. La ville s’est enfin décidée à exploiter la mise à disposition de son domaine public à travers des redevances minimales, c’est bienvenu dès lors que la qualité de service sera au rendez-vous, j’attire particulièrement l’attention de notre assemblée sur les questions sociales, dont j’espère qu’elles seront absolument prises en compte par l’exécutif. La contrepartie d’un service certes qui répond aux attentes des Parisiens mais qui n’est pas sans conséquence en matière de sécurité routière comme d’encombrement de la chaussée.
Ces VAE en libre service sont particulièrement lourds et donc potentiellement dangereux compte tenu de leur vitesse qui aujourd’hui dépasse allègrement les 25 km/h et j’espère que ça ne sera plus le cas dans le nouveau marché car beaucoup d’utilisateurs ne sont pas aguerris à la pratique cyclable et peuvent se révéler dangereux quand ils sont lancés à grande vitesse.
Je regrette dès lors que nous n’ayons pas saisi cette opportunité de renouvellement de ce marché pour exiger l’immatriculation des vélos qui aurait permis de responsabiliser les utilisateurs à travers la crainte de la verbalisation. Il est d’autant plus impératif de faire respecter les règles en vigueur et de sensibiliser les cyclistes au respect du code de la route et aux exigences liées au stationnement.
Alors la question du stationnement c’est pour nous un petit motif de satisfaction même s’il est largement incomplet : c’est bien l’interdiction de stationner sur les emplacements vélo lorsqu’il ne présente que quatre arceaux.
Lorsqu’en février dernier nous avions déposé un vœu demandant que les arceaux vélo soient réservés au vélo personnel et que les VAE en free floating se garent dans des espaces dédiés, vous nous aviez indiqué qu’une nouvelle règle serait imposée.
Alors ne nous attendions à à davantage je ne vous cache pas dès lors nous souhaitons vraiment que la règle de ne pas stationner là où il y a peu de place soit scrupuleusement respectée par les opérateurs pour leurs clients et plus globalement que les vélos en libre service soient correctement garés et tous les Parisiens savent que malheureusement ça n’est pas le cas et que beaucoup entravent les circulations notamment piétonnes.
Alors l’offre de vélo en en libre service complète utilement l’offre cyclable particulièrement en raison de l’état du service vélib sur lequel il reste beaucoup à dire et qui s’est encore dégradé ces derniers temps mais la ville et les opérateurs doivent être absolument inflexibles sur le respect des règles car nous avons déjà vécu des situations hors de contrôle en tout cas nous y serons particulièrement attentifs.
Le 27 mai dernier, celui qui fut le 3ème maire de notre capitale nous a quittés à l’âge de 90 ans après une vie consacrée à la politique parisienne.
Exemple de méritocratie Jean Tiberi est né dans une famille corse d’origine modeste et suit de très brillantes études jusqu’à devenir magistrat. Mais c’est l’engagement politique qu’il appelle très tôt dans le 5e arrondissement dont il restera à jamais une figure. D’abord adjoint au maire il devient le maire du 5e arrondissement en 83, il restera jusqu’en 2014.
Durant toutes ces années, il tisse un lien étroit, affectif, avec les habitants du 5e arrondissement, défenseur du quartier latin, protecteur du patrimoine, il était véritablement un maire de terrain cultivant sa proximité avec ses administrés.
Lorsque Jacques Chirac est élu président de la République, il devient le maire de Paris, il mettra la végétalisation et le développement des mobilités alternatives à la voiture au cœur des politiques publiques. Réalisation de la coulée verte, de Bastille à Vincennes, création des parcs André Citroën et de Bercy, organisation des premières opérations Paris Respire, restriction de la circulation sur les berges de Seine, premier plan vélo avec la création du réseau inaugural de pistes cyclables et lancement des études pour le tramway.
Au-delà des polémiques qui émailleront son mandat, il sera un maire de Paris avec une vision très affirmée de la capitale. Il voulait transformer la ville et en apposer les jalons et à jamais Jean Tiberi restera un emblématique maire du 5e arrondissement et l’illustration même de la fidélité en politique.
Les élus du groupe MoDem et Indépendants adressent à son épouse Xavière à ses enfants Hélène et Dominique, petits-enfants, à ses amis aux habitants du 5e arrondissement, leurs condoléances les plus sincères et leurs pensées les plus chaleureuses, je vous remercie.
Les cookies nous permettent de personnaliser le contenu, d'offrir des fonctionnalités relatives aux médias sociaux et d'analyser notre trafic. Nous partageons également des informations sur l'utilisation de notre site avec nos partenaires de médias sociaux et d'analyse, qui peuvent combiner celles-ci avec d'autres informations que vous leur avez fournies ou qu'ils ont collectées lors de votre utilisation de leurs services
Les cookies nous permettent de personnaliser le contenu, d'offrir des fonctionnalités relatives aux médias sociaux et d'analyser notre trafic. Nous partageons également des informations sur l'utilisation de notre site avec nos partenaires de médias sociaux et d'analyse, qui peuvent combiner celles-ci avec d'autres informations que vous leur avez fournies ou qu'ils ont collectées lors de votre utilisation de leurs services.
Des cookies ont pour finalités de permettre une navigation et un affichage des pages optimaux sur le site ainsi que de contrôler le respect de la vie privée des utilisateurs. L\'utilisation de ces traceurs (cookies techniques) ne requiert pas votre consentement selon l\'article 32 II de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978.
Tout cookie qui n\'est pas strictement nécessaire pour le fonctionnement de ce site et est utilisé spécifiquement pour collecter des données personnelles via analyse du trafic, publicité ou autre contenu embarqué est désigné comme cookies non nécessaires. Il est obligatoire d\'obtenir le consentement de l\'utilisateur avant d\'utiliser ces cookies sur notre site.