Difficultés d’accès aux soins, enjeux de la prévention ayant trait aux pathologies et aux addictions, Paris est confronté aux mêmes défis en matière de santé que le reste du pays, dans un contexte de vieillissement de la population et de révolution de la médecine. Quant à la question de la santé environnementale, elle est majeure compte tenu des niveaux de pollution auxquels la population parisienne est quotidiennement exposée. Les élus parisiens du MoDem ont beaucoup œuvré en la matière au cours de la mandature écoulée : soutien à l’installation des jeunes médecins afin de lutter contre la désertification médicale en secteur 1 et développement de la “smart santé” pour améliorer l’accès aux soins, exigence d’adosser la salle de consommation à moindre risque à une structure hospitalière pour une meilleure prise en charge sanitaire. Si des avancées ont été permises, il reste beaucoup à faire pour faire progresser la santé des Parisiens.
Delphine Bürkli a eu l’occasion, il y a quelques minutes, d’aborder très rapidement le sujet de la pollution de l’air qui est dans le métro, qui est évidemment un sujet extrêmement important, dont on a longtemps peu parlé, et qui fait l’objet désormais d’une sensibilisation à la suite d’un certain nombre d’alertes. Et je pense notamment à des alertes issues de notre groupe lors de la précédente mandature.
Alors les explications, elles sont nombreuses, elles ne sont pas encore toutes connues, on pense évidemment notamment au freinage mais ce ne sont probablement pas les seules explications. En tout état de cause, la nécessité d’agir contre cette pollution souterraine qui peut être plus importante que la pollution atmosphérique extérieure, est réelle, à la fois pour les voyageurs dans la mesure où nous souhaitons que le maximum de gens puissent prendre les transports en commun, mais également pour les agents les agents de la RATP ou les services de sécurité dont c’est le cadre de travail.
Alors par ce vœu nous demandons trois choses : la première c’est l’information des usagers et des agents à travers la mise en place d’une cartographie dynamique pour suivre en temps réel les niveaux de pollution, notamment le niveau de pollution de des PM2.5.
Deuxième sujet, c’est évidemment la nécessaire concertation autour de cette question à travers à la fois Île-de-France Mobilités, la RATP, les autorités sanitaires et les experts de la qualité de l’air pour suivre cette cette question et ce sujet de santé publique.
Et enfin troisième demande c’est l’autorisation de la mise en œuvre sans délai des travaux pour améliorer la qualité de l’air dans les stations Ourcq et Laumière dans la mesure où nous avons appris que les travaux avaient été reportés.
Or il nous semble que ces travaux qui doivent être diligentés par la ville de Paris sont absolument indispensables. Ces travaux de ventilation pour améliorer la qualité de l’air intérieur en souterrain dans les stations Ourcq et Laumière.
Mes chers collègues, à Paris notre réglementation impose des conditions strictes pour transformer un local d’habitation en cabinet médical notamment lorsqu’un médecin veut s’installer dans un quartier où il y a plus de bureau que de logement, il doit compenser cette transformation en fournissant un espace équivalent en mètres carrés pour du logement.
Dans certaines zones, où la compensation est renforcée, il faut même fournir le double de la surface du cabinet médical en logement. Cette obligation entraîne un coût trop élevé pour les médecins du secteur 1 c’est-à-dire les tarifs conventionnés ou du secteur 2 Optam (Option pratique tarifaire maîtrisée) c’est-à-dire les tarifs encadrés.
Cela pose donc un problème global car de nombreux quartiers de Paris manquent de médecins généralistes accessibles et par ailleurs cette obligation de compensation décourage l’installation de nouveaux médecins dans ces zones alors même que la demande est forte.
Alors notre groupe MoDem et Indépendants vous propose de modifier la réglementation pour supprimer cette obligation de compensation pour les médecins de secteur 1 et secteur 2 Optam souhaitant s’installer dans les quartiers où les bureaux sont plus nombreux que les logements. En résumé, notre vœu vise à faciliter l’installation des médecins en supprimant une contrainte financière qui freine leur implantation notamment dans les zones où les besoins sont importants.
Compte tenu de ces problèmes posés, nous vous présentons ce vœu et nous souhaitons qu’il soit adopté.
Nous fêtons donc cette année les 20 ans de la loi de 2005 sur le handicap défendue et voulue par Jacques Chirac.
Si les choses ont bougé, si les pouvoirs publics se sont emparés du sujet, si les Jeux olympiques et paralympiques sont passés par là pour faire évoluer les mentalités, il reste encore tant à faire.
Car parler du handicap, ce n’est pas cocher des cases de normes pour avoir bonne conscience. Non, pour nous, pour notre groupe Modem et indépendants, parler du handicap c’est une philosophie qui doit s’imposer et nous engager dans toutes les décisions que nous prenons pour notre ville.
Alors oui nous sommes fiers d’avoir déposé de nombreux vœux et amendements à chaque conseil pour tenter d’améliorer la vie de nos concitoyens qui sont en situation de handicap avec, il faut le dire, une écoute très relative de votre exécutif préférant se défausser sur l’Etat ou la Région plutôt que de mettre en place nos propositions.
Mais il n’est jamais trop tard pour faire avancer les causes nobles et vous comptez sur nous pour persévérer dans notre combat.
L’accès aux soins reste une des premières inégalités lorsqu’on est en situation de handicap. En effet, ces personnes participent deux fois moins aux dépistages nationaux de cancers que l’ensemble de la population.
Résultat, la prise en charge est souvent trop tardive.
Cartographier les points de santé accessibles aux personnes à mobilité réduite est une mesure simple à mettre en place que nous avions proposée et pourtant, vous l’avez refusée.
Nous l’avons dit souvent, les déplacements à Paris sont un véritable parcours du combattant pour les personnes en situation de handicap qui rêvent de se déplacer en toute sécurité sur les trottoirs sans être constamment en danger.
L’accessibilité à un espace public apaisé et sécurisant et à des modes de transport adaptés est un sujet majeur où la ville de Paris s’est défaussée de ses responsabilités souvent en rejetant la responsabilité sur les autres acteurs et refusant de coordonner des actions avec la région ou Ile de France Mobilités.
Et je suis contente Madame la Maire, de vous entendre dire que l’accessibilité de métro devenait pour vous une priorité alors que vous l’avez refusé explicitement lorsque la présidente de région, Madame Pécresse l’avait proposé (Interruption)
Abaissement des trottoirs, accélération de l’accessibilité du métro parisien en capitalisant sur l’héritage des JOP ou encore créer un vélib pour tous pour fauteuils roulants, autant de propositions concrètes que nous vous avions proposées.
Alors, quand on est valide, la vie est déjà bien compliquée à Paris. Alors imaginez ce que peut être le quotidien d’un enfant ou d’un adulte en situation de handicap.
C’est pourquoi il est de notre responsabilité de leur faciliter la vie et leur accessibilité à tous les services de la ville.
Parmi les propositions que nous avons formulées créer de jeux pour les enfants en situation de handicap dans tous les arrondissements, réserver des créneaux horaires pour aller au spectacle ou encore aménager les espaces pour assister à un concert comme le fait très bien La Philharmonie de Paris, déployer des horaires calmes dans les établissements publics parisiens ou développer les pôles sourds dans les bibliothèques, faire connaître plus largement les structures sportives qui proposent la pratique du handisport.
L’école reste le chantier le plus important et la préoccupation majeure des parents terriblement démunis devant la difficulté à scolariser leur enfant dans un cadre scolaire inclusif ou spécialisé.
La difficulté devient croissante lorsque l’enfant grandit et qu’aucune structure n’est disponible pour accueillir le jeune devenu adulte.
Les familles se sentent complètement démunies, inquiètes de l’avenir de leur enfant en situation de handicap.
Le logement social peut devenir un vecteur de soulagement pour toutes ces familles.C’est pourquoi nous avons proposé la transformation de 10% des logements du parc social en logements accessibles à l’occasion des rénovations d’ampleur et répondre à une demande importante de logements accessibles.
Alors ces 20 dernières années ont consacré au handicap des avancées indéniables. Mais la société demande encore trop aux personnes porteuses d’un handicap à s’adapter à la société plutôt que l’inverse.
Or une ville qui s’adapte à ses citoyens vulnérables qu’ils soient invalides, malades, personnes âgées est une ville qui permet à chacun de trouver sa place et de faire société.
Nous formons donc le vœu que Paris retrouve enfin cet esprit de faire société et que notre capitale mette tout en œuvre pour faciliter le quotidien de toute personne porteuse d’un handicap.
La fermeture de l’école polyvalente Belzunce à la suite de la découverte de niveaux extrêmement préoccupants de mercure volatil dans les locaux a révélé de graves défaillances. Si la fermeture de l’école était à la suite de cet évènement inévitable, l’évacuation précipitée, mal encadrée, a entraîné une désorganisation totale.
Nous n’avons nulle envie de polémiquer sur une situation déjà difficile. Par ce vœu, porté par Bertil Fort, au conseil du 10ème arrondissement, nous demandons simplement quelques engagements simples. D’abord une communication claire, régulière et transparente à destination des familles, des enseignants et du personnel éducatif. Nous demandons notamment des explications sur l’intervention qui a conduit à la dissémination du mercure et des informations sur l’état d’avancement de la décontamination et la réouverture de l’école.
Ensuite, des mesures concrètes d’accompagnement, des mesures adaptées, notamment pour les élèves en situation de handicap, un soutien pour les familles et le personnel ainsi qu’un renforcement des moyens pour surmonter cette crise.
Ces priorités visent à restaurer la confiance des familles et à garantir un cadre sécurisé et adapté pour l’éducation de nos enfants. Vous en conviendrez, l’adoption de ce vœu devrait faire l’unanimité tant nos demandes sont de bon sens.
Je vous invite donc à l’adopter, pour réparer les erreurs passées et offrir des réponses à celles et ceux qui subissent encore les conséquences de cette gestion défaillante. Nous le devons aux familles et aux enfants.
Je souhaitais saisir l’opportunité de cette délibération pour revenir sur le dispositif ELIAHS. ELIAHS, ce sont des équipes pluridisciplinaires composées d’un psychiatre, d’une assistante sociale, d’un infirmier psychiatrique, d’un coordinateur, qui sont amenés à intervenir dans le parc social de la Ville de Paris dans les 13ème, 18ème, 19ème, 20ème arrondissements et désormais également dans le 17ème arrondissement.
Alors, c’est un dispositif qui fait l’objet d’un cofinancement entre l’ARS, les bailleurs sociaux de la ville, la Ville de Paris, le GHU Saint-Anne et l’association de santé mentale du 13ème arrondissement.
Aujourd’hui, on compte une file active de 408 personnes avec des bénéfices qui sont évaluables. C’est notamment une détection précoce, c’est aussi une meilleure prise en charge de ces personnes et ça répond à des enjeux pour les bailleurs de répondre donc au trouble de voisinage. Donc on ne peut que se féliciter de ce dispositif qui répond à un enjeu extrêmement fort dans notre ville particulièrement en matière de santé mentale et qui adresse également les conséquences de l’isolement qui est quelque chose qui malheureusement, touche beaucoup notre ville.
Alors je voulais aussi saisir l’opportunité de cette délibération pour revenir sur la délibération que nous avons fait voter il y a quelques mois désormais sur la meilleure détection et prise en charge des personnes souffrant du syndrome de Diogène pour dire qu’évidemment, le dispositif ELIAHS, il prenait toute sa part mais qu’il fallait donc élargir ce dispositif dans la perspective justement d’une meilleure prise en charge des personnes souffrant du syndrome de Diogène.
Je présente ce vœu au nom de Delphine Bürkli, Maire du 9e, que je vous prie de bien vouloir excuser. Ce vœu concerne les moyens du club de prévention spécialisée Aurore-Siloé, situé au 17 rues Victor Massé, dans le 9e arrondissement. Ce club joue un rôle essentiel dans la prévention des comportements à risque et dans l’accompagnement des jeunes en difficulté, une mission cruciale pour notre tissu social en novembre 2022.
Nous avons élargi le secteur d’intervention d’Aurore-Siloé à de nouvelles zones. Cependant, malgré cet élargissement du périmètre d’intervention, les effectifs du club sont restés inchangés. Aujourd’hui, ce sont seulement cinq équivalents à temps plein dont quatre éducateurs spécialisés, qui interviennent dans un arrondissement de plus de 60 000 habitants, accueillant quotidiennement jusqu’à 300 000 personnes.
La situation dans la rue de la Tour des Dames illustre à titre d’exemple, cette urgence au niveau de la situation. Ce secteur nouvellement intégré à notre demande dans le périmètre d’intervention d’Aurore-Siloé connaît une recrudescence préoccupante de nuisances sonores, d’incivilités, de cambriolages, d’agressions et même parfois de rixes. Ces difficultés bien connues des riverains rapportées par le collectif Tour des Dames exigent une réponse rapide et adaptée. Face à ces défis, nous avons besoin d’un renforcement immédiat des effectifs d’Aurore-Siloé.
Les éducateurs sur le terrain sont une réponse indispensable pour accompagner les jeunes de ces quartiers et prévenir toute aggravation du climat de sécurité.
Beaucoup de choses ont été dites mais je voudrais rappeler combien le bruit est vraiment un enjeu de santé public.
Le bruit routier en fait partie on a tous en tête cette statistique dramatique d’un scooter débridé qui pourrait réveiller jusqu’à 10 000 personnes en traversant la capitale. Alors parmi les multiples cause du bruit routier il y a évidemment les klaxon mais il y a également les bruits des sirènes des véhicules d’intérêt général prioritaire je sais que ça fait partie de l’attention du préfet de police que de limiter au maximum ces sirènes des véhicules d’urgence tout en évidemment permettant à ces véhicules de se déplacer le plus rapidement possible.
Parce que certains quartiers sont plus touchés que d’autres alors une étude a d’ores et déjà eu lieu concernant la zone autour de la porte d’Asnières et particulièrement autour du tribunal qui par définition fait l’objet de de beaucoup de convoi mais d’autres d’autres quartiers de la ville sont concernés. Je me réjouis particulièrement du lancement de ce deuxième volet de cette enquête qui concernera particulièrement une zone dense en matière d’hôpitaux que ce soit la salpêtrière Cochin, le GHU mais également avec la prison de la Santé donc les 5e 6e 13e et 14e arrondissements.
Comme ça a été évoqué par Vincent Baladi la loi LOM permet l’expérimentation des méduses et nous soutenons évidemment la possibilité d’aller plus loin de généraliser cette expérimentation et de permettre enfin la verbalisation pour lutter contre cet enjeu absolument central en matière de santé publique, de santé mentale. Alors évidemment, il y a le bruit routier, mais il y a également le bruit ferroviaire, le bruit lié au voisinage, le bruit lié aux activités notamment festif, le bruit lié aux travaux et le bruit lié aux incivilités et c’est bien sur tous ces leviers qu’il nous faut agir donc je me réjouis de cette convention avec bruitparif que naturellement nous voterons.
Au lendemain des terribles inondations qui ont frappé l’Espagne et plus particulièrement la région de Valence, et qui ont laissé derrière elles un bilan humain et matériel dramatique, vous nous invitez à prendre la parole et je vous en remercie.
Je tiens tout d’abord à adresser, au nom de notre groupe MoDem et Indépendants, nos pensées les plus sincères à toutes les victimes, à leurs familles, mais également à tous les habitants, à toutes celles et tous ceux touchés par ce drame : celles et ceux qui ont vu leur maison submergée, leurs biens emportés, celles et ceux qui ont vécu l’horreur.
Je renouvelle aussi notre soutien aux forces de secours mobilisées pour leur venir en aide, à nos compatriotes français qui y résident, ainsi qu’à nos services consulaires et diplomatiques pour leur mobilisation et leur soutien sur place, au plus près du terrain. Notre solidarité s’exprime aujourd’hui, Madame la Maire, à travers ce projet de délibération que vous nous présentez pour une aide d’urgence de 150 000€ à la ville de Valence pour notamment soutenir la réhabilitation des infrastructures municipales endommagées ou détruites.
Nous voterons en faveur de cette délibération, bien évidemment, car la solidarité internationale ne doit pas être un vain mot et Paris, notre capitale à portée universelle, est toujours au rendez-vous. Paris doit être solidaire, c’est le cas. Mais comme dans tant d’autres grandes villes, Paris doit se préparer. Nous devons adapter nos infrastructures et anticiper les crises climatiques afin de protéger nos concitoyens. Il ne s’agit pas seulement de réagir mais d’agir préventivement pour éviter que ces scènes tragiques ne se reproduisent chez nous. Il s’agit de plus de vigilance, de mobilisation, et aussi et surtout de plus de coordination et de concertation avec l’ensemble des acteurs concernés. Des mesures concrètes et des investissements ambitieux sont indispensables pour garantir la sécurité de tous. C’est le sens du travail que nous devons collectivement mener quelles que soient nos approches politiques. C’était aussi l’ambition et le message unanime des élus membres de la mission d’information et d’évaluation Paris 50°, et aussi l’ambition des plans, notamment le Plan Climat et le Plan Résilience dont nous débattrons lors de ce Conseil de Paris, notamment pour lutter contre les causes profondes de ces bouleversements tout en nous organisant à tous les niveaux.
C’est donc un appel à la responsabilité collective qu’il nous faut lancer aujourd’hui. Nous n’avons pas une minute à perdre dans ce combat. Nous serons aussi à vos côtés, aux côtés de tous nos collègues et de tous les groupes politiques.
Oui nous avons souhaité prendre la parole en tant qu’explication de vote sur ce vœu bis extrêmement important pour souligner quand même le revirement total de la première demande puisqu’il est écrit : “la Ville de Paris s’engage à continuer à s’impliquer pleinement dans la démarche du métro pour tous”.
Alors non, je pense qu’on ne peut pas jouer ainsi avec la réalité, je l’ai dit il y a deux jours. La Maire de Paris avait donné une fin de non-recevoir le jour même de l’ouverture des jeux paralympiques à la proposition de la présidente de la région Ile-de-France en disant : “l’accessibilité, ce n’est pas mon affaire”.
Cela venait à la suite de 20 ans d’inaction que d’ailleurs nous n’avons de cesse de dénoncer. Jamais le sujet de la mise en accessibilité des stations de métro n’a été mise en avant par cet exécutif alors même que chaque année, une dizaine de stations sont rénovées.
Alors comme nous préférons voir les choses de manières positives, et voir que ce retournement total de posture de la maire, et voir dans ce retournement total, un encouragement. Et d’ailleurs Monsieur le maire, vous avez hier avec Delphine Bürkli, présidente de la commission accessibilité, affirmé justement cette nouvelle position et nous vous en remercions.
Pour nous, c’est un encouragement, oui, c’est un chantier titanesque, long et coûteux, mais comme nous l’avons dit avant nous n’avons que trop tardé. Avançons collectivement pour ce sujet absolument majeur d’accès aux droits.
Alors qu’environ 16 % de la population française se trouve en situation de précarité alimentaire et doit parfois sauter des repas faute de ressources suffisantes, l’accès à des produits frais, de saison, locaux et abordables demeure difficile, malgré le doublement de l’aide alimentaire au cours des trois dernières années.
Il est donc urgent de favoriser des choix alimentaires plus sains pour protéger la santé de tous, tout en veillant à les rendre accessibles à tous. C’est d’ailleurs l’objectif des réformes dans la restauration collective, renforcées par la loi Climat et Résilience, ainsi que l’importance accordée à l’éducation alimentaire, qui vise à inculquer dès le plus jeune âge de bonnes habitudes alimentaires.
La délibération qui nous est soumise aujourd’hui à notre Conseil va dans le bon sens. Elle propose un soutien financier à diverses actions pour permettre à tous et à toutes un accès à l’alimentation durable.
À de nombreuses reprises, notre groupe MoDem avait eu l’occasion d’ailleurs de s’exprimer sur la question de la précarité étudiante et le projet « garantie étudiante » soutenu dans cette délibération mérite d’être soulevé. La mise à disposition d’une carte prépayée, abondée à hauteur de 100€, utilisables dans des commerces d’alimentations durables pré-sélectionnés est une bonne chose. À ce titre, je tiens à rappeler que nous avions déjà, maintes fois, demandé de définir un plan d’actions, de manière coordonnée avec tous les arrondissements, pour faciliter notamment l’implantation d’épiceries solidaires ou de distributions alimentaires dans des lieux connus de tous et d’accès faciles. Par ailleurs l’amélioration de l’information des étudiants sur les dispositifs qui seront mis en œuvre ne doit pas être négligée.
En parallèle à la garantie étudiante, une caisse alimentaire solidaire sera également mise en place, ce qui est une très bonne chose aussi.
Nous nous interrogeons pourtant sur une chose : sur le complément de financement qui devra être apporté si certains membres du dispositif ne peuvent plus cotiser. Cela risquerait de compromettre l’efficacité des efforts déployés par les autres cotisants. Et si tel était le cas, il faudra nécessairement envisager une dépendance financière accrue du dispositif à l’égard de la Ville de Paris pour combler les déficits.
Voilà. Donc pour conclure, je souhaite réaffirmer qu’au-delà de l’accès à une alimentation saine pour les publics les plus précaires, il faut également veiller à ce que tous les Parisiens aient accès à une alimentation durable.
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