Madame la Maire, mes chers collègues,
Le visiteur qui longe la Seine de Bercy à la Tour Eiffel découvre Paris dans toute sa richesse historique, patrimoniale et commerciale.
Et les travaux de ces derniers mois nous l’ont rappelé : notre responsabilité est collective pour protéger ce corridor écologique, mettre en valeur cette avenue fluviale unique au monde, aménager ce lieu festif et renforcer cet axe source de développement économique.
Car les enjeux sont nombreux – institutionnels, environnementaux, patrimoniaux, touristiques – et dépassent les frontières du territoire parisien, de la métropole du Grand Paris au Havre.
Au cours des 6 derniers mois, les échanges furent donc nourris et les 40 préconisations, partagées par tous les groupes, nous engagent.
Parmi elles, deux en particulier avaient été portées par les candidats MoDem aux dernières élections municipales :
La première concernait la mise en service de navettes fluviales. Nous avions porté l’idée d’une offre « omnibus » destinée aux courts trajets, entre deux points proches géographiquement sur les quais, et une offre « express » pour traverser Paris d’une traite.
Si, à court terme, ce projet semble difficile à mettre en œuvre, nous appelons à lancer des expérimentations de petites gares fluviales et de flotte propre.
Car, demain, à l’image de ce qui existe déjà ailleurs en France, à Nantes par exemple, Paris devra créer et intégrer cette nouvelle mobilité dans son réseau de transport public, qui permettra ainsi de répondre aux enjeux écologiques, sonores, touristiques, de mobilité douce, de partage de l’espace public, etc.
Notre deuxième proposition portait sur l’obligation de consigne pour les bars à proximité de la Seine pour lutter contre la pollution liée aux déchets, et notamment au plastique à usage unique. Elle rejoint en cela la proposition 36.
Le point commun entre ces deux préconisations ? La qualité de l’espace public parisien. Car c’est de cela dont il s’agit ici. Le piéton, qu’il soit Parisien, Francilien ou touriste, doit être remis au centre du jeu et sa place en ville doit être sanctuarisée :
– Par des modes de déplacement simples d’usage et écologiquement neutres,
– Et par l’amélioration de la qualité de son environnement.
Nombre de préconisations de cette première MIE de la mandature vont dans ce sens, signe que préserver la Seine et ses abords, c’est aussi de travailler au confort de tous les habitants et visiteurs de Paris, pour un espace public apaisé, propre et accueillant.
Je vous remercie.