Étiquette : Conseil de Paris (Page 2 of 41)

Maud Gatel à propos du rachat du BHV par la Ville de Paris

Merci beaucoup Madame la Maire,

L’annonce de l’arrivée de Shein au BHV a suscité sur l’ensemble de ces bancs une immense colère parce que Shein, de par son modèle social, environnemental, commercial, ça n’est pas ce que nous voulons pour le commerce à Paris. 

Et notre colère finalement, elle est à la hauteur de l’inquiétude que nous avons pour le commerce parisien à travers l’illustration et le symbole que constitue le BHV. Parce que finalement l’arrivée de Shein, au-delà de la provocation, c’était aussi la recherche du buzz pour essayer de sortir de la tête de l’eau, mais c’est pas comme ça que le BHV sortira la tête de l’eau. 

Alors, nous sommes inquiets pour les salariés du BHV, pour ce que représente le BHV pour le commerce parisien, mais il y a un petit côté dans votre annonce, Madame la Maire, de Pompier Pyroman sur cette question du BHV. 

Alors oui, le BHV a souffert profondément des grèves du Covid, mais a aussi souffert d’un certain nombre de politiques publiques parisiennes. Et donc vous voir aujourd’hui affirmer que vous seriez prêt à regarder le rachat des murs, d’abord ça n’est évidemment absolument pas crédible au regard des 300 millions qui seraient nécessaires. Et par ailleurs, je ne suis pas sûre que ce soit souhaitable pour les salariés du BHV et pour le commerce parisien. 

C’est pas très sérieux. Nous avons au contraire besoin d’un projet crédit pour le BHV. Nous ne voterons pas ce vœu. 

Maud Gatel à propos de la transformation de l’ensemble immobilier de la Tour Maine-Montparnasse

Merci Madame la Maire,
Mes chers collègues,

C’est la délibération qui nous est soumise est éminemment technique sur un sujet au combien important et probablement aussi, au combien complexe au regard des contraintes intrinsèques à ce projet. 

D’abord, les contraintes architecturales liées à l’urbanisme sur dalle héritées des années 70. Puis les enchevêtrements des espaces, des statuts, des actionnaires, le statut privé de la grande majorité des propriétaires et c’est probablement un point qui est parfois un petit peu oublié. Et enfin la multiplicité des activités entre les bureaux, les services publics et le centre commercial. 

Aujourd’hui, soyons très clair, cet espace est devenu hostile, absolument plus adapté aux attentes des Parisiens d’aujourd’hui et il est urgent de le requalifier et de répondre aux aspirations des Parisiens, notamment en matière de végétalisation, de cheminement et tant de temps perdus nous ont éloigné évidemment de cette requalification. Cette situation de blocage dure depuis plusieurs années et a conduit à une dégradation progressive du site, particulièrement du centre commercial et des équipements sportifs. Les habitants et les usagers en subissent les conséquences quotidiennement. La reprise du dialogue entre la Ville de Paris et les porteurs de projet sur la base de l’esquisse présentée par Enzo Piano a permis de dénouer une situation bloquée depuis bien trop longtemps. Des changements apportés au projet vont clairement dans le bon sens. C’est la limitation des démolitions, le recours accru au réemploi, l’amélioration de la qualité architecturale, la meilleure perméabilité urbaine, autant d’éléments qui renforcent la cohérence de l’opération. 

Pour autant, avancer, ne veut pas dire avancer sans lucidité ni sans exigence. La délibération qui nous est soumise vise à approuver l’étude d’impact, à adapter certaines servitudes historiques et à entériner plusieurs conventions de projets urbains partenariales. Elle constitue une étape nécessaire pour permettre au projet de prendre enfin forme, mais elle intervient après des retards considérables et soyons très clair, elle illustre la fragilité de votre majorité puisque nous sommes encore une fois témoins des fractures au sein de votre majorité. 

C’est vrai que on a fait entrer cette délibération au chaussepied puisque il ne relève pas du PLUb mais du PLU de 2006. Certaines interrogations méritent d’être entendues et nous souhaiterions avoir des réponses. D’abord, c’est la question de la programmation. Le projet confirme une place très significative accordée aux bureaux, que ce soit dans la Tour Montparnasse, dans la tour CIT ou encore dans les surélévations prévues au-dessus du centre commercial. C’est normal, compte tenu encore une fois du fait que ce sont des acteurs privés, qu’il faut un business modèle. Mais en revanche, ce qui ne serait pas acceptable, c’est qu’une augmentation significative du pourcentage de bureau par rapport au projet actuel soit in fine proposé. 

Le calendrier. Ce dossier est l’illustration parfaite des lenteurs de la Ville de Paris. Je ne reviens pas sur les étapes passées. Nous voilà en 2025 avec un projet qui, ironie de sort, ne satisfait même pas la majorité municipale. Ce délai et le temps perdu doit être mis à profit pour renforcer la concertation avec les habitants, travailler les questions de sécurité, d’usage, d’équipement ouvert au public et surtout limiter les impacts d’un tel chantier sur l’ensemble du quartier. 

Et puis oui, il faudra présenter le projet aux habitants comme cela a été fait dans le 15e arrondissement lors du conseil de quartier Pasteur Montparnasse et j’espère bien que d’autres arrondissements pourront avoir cette chance. À force de refuser toute évolution, on ne protège rien, on laisse mourir et ce blocage a contribué directement à la situation actuelle. Mais il est temps désormais d’avancer, avancer et sécuriser les continuités piétonnes, repenser la logistique urbaine, traiter les réseaux, améliorer la perméabilité du site et transformer ce cœur de quartier aujourd’hui obsolète. Nous pourrons aussi compter sur un établissement culturel. Bref, il est temps d’assumer ce projet.  Je vous remercie.

Delphine Bürkli à propos de la situation de l’aide sociale à l’enfance à Paris (ASE)

Merci Madame la Maire,

Avant toute chose, je souhaite rappeler que ce débat n’aurait pas eu lieu sans la demande de plusieurs groupes politiques, et en premier lieu le groupe MoDem et Indépendants, ce qui, en soi est révélateur du malaise suscité au sein de l’exécutif par cette sordide affaire. 

Nous sommes en effet face à une affaire grave dont la victime est un enfant de huit ans qui a eu la tête rasée il y a dix mois, en février 2025 par des adultes censés le protéger dans un établissement parisien de l’ASE. Cet acte évidemment, a été commis sans son consentement, sans celui de sa mère, et sans aucune validation hiérarchique. Il a été filmé. Deux vidéos ont ensuite circulé au sein même de l’équipe éducative, sur une boucle WhatsApp, laissant clairement entendre qu’il s’agissait d’une sanction. Et ce n’est qu’à la fin du mois de septembre que la mère a découvert l’existence des vidéos. La justice a alors été alertée et la Ville de Paris a été officiellement saisie vous l’avez rappelé dans votre propos Madame la Maire que quelques semaines plus tard. Enfin, l’affaire est devenue publique, à la suite d’une enquête journalistique, voilà pour les faits. 

En quelques mots, des faits qui se sont produits dans un établissement associatif habilité, financé par la Ville de Paris. Et tout cela nous interpelle forcément. Parce que ces faits interrogent directement l’exercice du contrôle, la chaîne de responsabilité, et la capacité réelle de la collectivité à protéger les enfants qui lui sont confiés. 

Des faits qui révèlent aussi au grand jour une réalité plus large : celle d’une institution souvent livrée à elle-même, tél un bateau à la dérive, à Paris comme ailleurs en France.

Et aujourd’hui, nous considérons que ce vœu de l’Exécutif n’est pas tout simplement à la hauteur des enjeux. Et le dire n’enlève rien au dévouement des éducateurs et des animateurs qui, chaque jour, s’investissent auprès d’enfants fragilisés, souvent en très grande détresse.

Alors personne ici ne peut être en désaccord avec les principes affichés dans votre vœu. Transmettre les conclusions d’une inspection à la justice, renforcer la formation des professionnels, mieux informer les groupes politiques : ce sont des objectifs que nous partageons.

Mais justement parce que l’affaire est grave, ce vœu pose un problème majeur : il explique ce qu’il faudrait faire après, sans jamais clarifier ce qui s’est passé avant.

Le huitième considérant en est une illustration : il indique que la Ville aurait été « très tardivement informée » des faits. Mais ce point n’est pas un détail. Il interroge sur la chaîne de responsabilités, sur l’exercice concret de la compétence départementale en matière de protection de l’enfance, sur la réactivité de la collectivité, et sur l’effectivité du contrôle exercé sur les établissements habilités.

Et c’est pourquoi, en insistant auprès de vous pour inscrire ce sujet à l’ordre du jour,  nous avons besoin aujourd’hui de réponses factuelles et précises.

Vous saisissez aujourd’hui la justice : mais ces informations, les aviez-vous eu plus en amont ? Quelles ont été les alertes reçues par Madame Versini, et à quelle date ? Quel traitement leur a été réservé ? Quel contrôle la Ville exerce-t-elle réellement sur les associations habilitées, mais aussi sur les établissements en régie ? Y a-t-il eu une défaillance du contrôle de la Ville ? Et si oui, à quel niveau ?

Des dossiers vous remontent : qui les contrôle, qui les arbitre ? Vous êtes nécessairement informés des difficultés de recrutement. Il suffit de regarder d’ailleurs Indeed et Linkedin pour voir qu’il y a des centaines de postes à pourvoir aujourd’hui à l’ASE de Paris. Y a-t-il eu d’autres cas préoccupants de maltraitance ? Comment la Ville contrôle-t-elle les personnels, dans les associations sous tutelle comme dans les structures en régie ? D’autres faits ont-ils été dissimulés, minimisés ou simplement non portés à la connaissance de notre assemblée ?

Enfin, quelles mesures structurelles la Ville entend-elle réellement prendre pour tirer toutes les conséquences de cette affaire et garantir que de tels manquements ne puissent plus jamais se produire ?

Et puis une autre question, et non des moindre : comment Madame Versini, désormais dans l’organigramme administratif de la Ville en tant que « défenseure des enfants de la Ville » peut-elle se saisir de ce dossier alors même qu’elle a exercé auprès de vous, pendant plusieurs années les fonctions d’adjointe chargée de la protection de l’enfance ?

Alors oui c’est vrai, j’entendais Madame Primet, oui en matière d’Aide sociale à l’enfance, ça explose de partout, dans tous les départements. On ne compte plus les témoignages et les livres pour dénoncer les violences dans les ASE partout en France, le dernier en date « La fabrique du malheur » de Claude Ardid et ça fait vraiment froid dans le dos. 

Quant à Envoyé Spécial sur le service public, qui révèle, le 27 novembre, la prostitution de petites filles de 12 ans à Marseille dans un établissement de l’ASE. Alors évidemment on s’interroge inévitablement sur l’accompagnement des mineurs de 12, 13, 14 ans, aussi à Paris. Parce qu’on sait que ces phénomènes se produisent ailleurs en France et comme d’autres départements, la Ville de Paris s’expose aujourd’hui à des poursuites pour défaillances graves, parce qu’il est inadmissible de laisser des enfants subir de telles violences.

Alors en l’état, ce vœu permet à l’Exécutif de montrer qu’il réagit, mais sans assumer pleinement ce qui relève pourtant de sa responsabilité politique directe. Nous le voterons ce vœu. Mais nous avons besoin de données claires Madame la Maire : sur le nombre de situations de maltraitance identifiées, sur l’ampleur des difficultés de recrutement, sur les signalements remontés et leur traitement. Nous avons besoin d’un audit complet Madame la Maire, des établissements et des personnels de l’ASE.

Il y a eu des défaillances Madame la Maire, C’est incontestable et c’est toute une chaîne de responsabilités qu’il faut interroger. Je vous remercie.

Maud Gatel à propos de la participation financière de la Ville au dispositif des décharges d’écoles

Merci Monsieur le Maire, 

Je voudrais profiter de cette délibération pour revenir sur un certain nombre de faits. Nous en avons déjà parlé à de nombreuses reprises dans ce conseil, mais il me paraît au regard des réactions qui viennent d’advenir, en réponse à l’intervention d’Inès de Raguenel que c’est important. 

Le dispositif des décharges existe effectivement depuis 40 ans. Il permet aux directrices et directeurs d’école d’être déchargés à partir de cinq classes et non 13 comme cela se fait partout ailleurs en France. Un dispositif dérogatoire que nous soutenons au regard de la spécificité du rôle de directeur d’école à Paris. Dans la mesure où ils ont la charge de missions spécifiques notamment liées au fait qu’ils exercent à Paris. 

Dès lors, ce dispositif était très logiquement pris en charge par la Ville de Paris. Mais depuis 2019, la Ville de Paris a décidé de ne plus payer ce qu’elle devait, mettant en danger ce système à partir de cinq classes. Depuis 2019, pour que ce régime dérogatoire soit maintenu, c’est l’État à travers l’Education nationale qui a pris en charge financièrement intégralement le coût de ce dispositif, afin de permettre aux directeurs de se consacrer à leur mission. Soit l’équivalent de 116 millions d’euros. 

Le rapport de la Cour des comptes a logiquement mis en avant l’inéquité de ce dispositif, demandé par la ville mais payé par le contribuable français. Et en 2024, un référé a même ordonné l’arrêt de cette prise en charge par l’État. Convaincu du bien-fondé de ce dispositif dérogatoire, au regard des spécificités pesant sur les directeurs d’écoles parisiens, nous avons saisi le gouvernement et la ministre d’État Élisabeth Borne a décidé d’un moratoire en mars 2025 permettant de ne pas changer le dispositif à la rentrée 2025. Ce qui a permis de conserver le système en place, payé encore une fois par l’État et non par la Ville. Sous l’impulsion d’Élisabeth Borne et celle de son successeur, avec le rectorat, des discussions ont eu lieu avec la ville avec un principe : si la Ville veut poursuivre ce dispositif en raison des missions spécifiques des directeurs, elle doit le prendre en charge financièrement. 

Le ministère s’est engagé à modifier le décret fixant le régime des décharges pour le rendre pérenne. Un projet a été présenté hier au Comité social d’administration et sur la base de ce décret, une convention pourra être signée entre le rectorat et la Ville. A condition bien sûr que chacun assume ses responsabilités, comme l’État l’a fait, avec ses actions que je viens de rappeler. 

Alors, quelle ne fut pas notre surprise lorsque nous avons vu votre communication, relayée d’ailleurs par beaucoup de vos adjoints, laissant penser que vous étiez parvenu à maintenir ce modèle ? Soyons clair, si vous aviez assumé vos responsabilités depuis 2019, nous n’en serions pas là et la question des décharges et de leur suppression n’existerait pas. Et vous continuez à ne pas assumer vos responsabilités avec la présentation de cette convention. 12 millions, le coût de la compensation du dispositif dérogatoire est pourtant le double : 24 millions. 

Alors, j’imagine que vous allez nous proposer de voter un amendement portant la somme prise en charge par la Ville à 24 millions et l’inscrire au budget supplémentaire à défaut de l’avoir fait voter hier. Car si tel n’était pas le cas, la délibération de ce matin serait finalement uniquement, un exercice de communication pour faire croire au directeurs que vous les soutenez mais sans assumer réellement les responsabilités qui incombent à chacun et notamment le coût de ce dispositif. 

Comme nous l’avons démontré par le passé, nous soutenons ce régime spécifique des décharges et avons agi pour le préserver à la Ville désormais de prendre l’ensemble de ses responsabilités. Nos directrices et directeurs le méritent bien. 

Séverine de Compreignac à propos du contrat de la compagnie parisienne de chauffage urbain CPCU

Merci Monsieur le Maire,

Donc vous souhaitez choisir aujourd’hui un nouvel opérateur qui à la fois croyez-vous vous garantit un prix fixe assez bas, vous promet d’augmenter de 50 % le réseau, d’augmenter de 50 % la quantité d’énergie renouvelable utilisée, tout en faisant près de 4 milliards d’investissements, le tout en 25 ans. 

Revers de la médaille, évidemment, vous choisissez l’offre qui pense que la consommation va augmenter alors même que toutes les politiques publiques visent à la baisser, vous vous inventez suffisamment souvent, y compris quand l’énergie utilisée est propre. L’offre encore qui n’utilise pas les capacités à transformer des installations de production existantes et qui s’appuie davantage sur de nouvelles constructions. L’offre enfin qui ne garantit rien sur la gestion des chantiers alors qu’on sait tous ici les difficultés que ça entraîne pour les Parisiens. 

À vrai dire, nous avons de sérieux doutes sur la capacité à garantir le prix d’usage, surtout quand on voit les hausses récentes et qu’on connaît un peu les aléas, les crises qui peuvent toucher les prix de l’énergie. Ça a des conséquences directes sur les usagers, les Parisiens et le lien avec la consommation estimée est évident : si la consommation n’est pas à la hauteur et nous devons tous l’espérer entre la rénovation des bâtiments et la hausse des températures, alors, c’est tout l’équilibre du contrat qui s’écroule. 

J’ajoute que pour cette nouvelle concession, l’exigence importante à laquelle vous renoncez, c’est celle de raccorder les bâtiments publics aux nouveaux réseaux déployés et hop, les contraintes, c’est pour les autres, pas pour la Ville et c’est franchement dommage. Mais le mot, en fait, le grand mot a été prononcé tout à l’heure par votre majorité, secteur privé. C’est ça votre problème. 

Ce dont nous parlons est particulièrement structurant pour une ville comme Paris. Structurant aussi lorsqu’on parle de l’adaptation de la ville au changement climatique. Structurant enfin, quand on parle de prix de l’énergie pour l’utilisateur final. 

Il y a plusieurs mois déjà pour des contrats de bien plus petite importance vous nous proposiez également de prolonger les concessions en cours pour que ce soit la majorité qui sortira des urnes en mars 2026 qui choisissent le nouveau concessionnaire et là à tout juste 3 mois des élections vous nous demandez de valider un contrat qui sort l’opérateur quasi centenaire et qui lie les mains de la future majeur majorité, celle qui je l’espère vous verra dans l’opposition et ce pour 25 ans. 

Ce que vous faites n’est pas républicain. Vous aviez tout à fait les moyens de repousser ce choix. Au lieu de quoi, vous vous précipitez lors de ce dernier conseil pour faire voter par votre majorité cet ultime contrat. Ce ne sont pas de bonnes méthodes. 

Ainsi, le groupe MoDem votera contre cette délibération.

Maud Gatel à propos de l’approbation du contrat de la compagnie parisienne de chauffage urbain CPCU

Merci beaucoup Monsieur le Maire,

Les modalités de renouvellement du contrat ont été évoquées, le sujet du calendrier, et ma collègue Séverine de Compreignac, y reviendra. 

Je voulais simplement pour ma part m’attacher à illustrer l’immense occasion manquée du réseau actuel qui aurait pu, qui aurait dû, constituer un levier majeur pour la ville pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Car rappelons le, le bâtiment représente 20 % des émissions nationales de CO2 dont la majeure partie provient du chauffage. Le renouvellement de cette concession pour le plus grand réseau de chaleur d’Europe nous est présenté comme l’aboutissement d’une politique volontariste écologique. 

Et pourtant, cela fait 25 ans que à la tête de Paris, vous avez laissé un réseau de chaleur dérivé complètement, pour devenir aujourd’hui une épave climatique. La quantité de chaleur perdue est phénoménale en raison des sous-investissements chroniques. Mais encore plus grave, vous ne vous êtes jamais servi du levier considérable que constitue pourtant le réseau de chaleur pour réduire nos émissions. 

Ce réseau ne représente que 54 % au mieux d’énergie renouvelable. Ce taux est parmi les plus faibles de tous les réseaux de chaleur. Il a même parfois fallu acheter des certificats de biométhane pour dépasser les 50 % fatidiques vous donnant droit à une TVA réduite. Vous avez fait donc de l’optimisation fiscale climatique pour masquer votre incapacité durant des décennies à faire évoluer ou même maintenir correctement ce réseau. 

Mais vous avez surtout renoncé à utiliser ce levier en dépit des conséquences pour le climat et pour la santé, sans parler de la dépendance aux énergies fossiles dans le contexte géopolitique que nous connaissons. Rappelons le, le gaz naturel émet des oxydes d’azote lors de la combustion qui irritent les bronches avec des effets nocifs sur la santé respiratoire, des particules fines PM 2.5 qui compte tenu de leur petite taille peuvent pénétrer dans l’organisme. Du monoxyde de carbone : gaz toxique incolore produit par une combustion incomplète des composés organiques volatiles notamment. Du benzène même lorsqu’il n’y a pas de combustion et ce sont des composés cancérigènes. Du méthane dont les fuites se trouvent tout au long de la chaîne et qui est un puissant gaz à effet de serre qui contribue à la formation d’ozones troposphériques.

Vous avez même durant plus de 20 ans maintenu du charbon comme source d’énergie malgré toutes les conséquences induites pour la planète et pour la santé. Dans ce nouveau contrat, les délégataires potentiels annoncent que 500 000 tonnes de carbone au moins seront économisées. Cela signifie que chaque décennie, depuis que vous êtes au pouvoir, ce sont 5 millions de tonnes de CO2 que vous auriez pu éviter. 

Il est insupportable de penser que les élus qui se disent préoccupés par le climat n’aient pas exploité ce levier. En 25 ans, vous auriez pu, vous auriez dû, augmenter le taux d’énergie renouvelable sur le réseau et mener les travaux indispensables. 

Le débat de ce matin doit ouvrir les yeux des Parisiens sur cette inaction climatique pendant les 25 dernières années. Au lieu de vous attaquer à ce véritable enjeu, au lieu de cesser plutôt ce demi-million de tonnes de carbone qui détruit notre planète, vous avez décidé d’agir uniquement sur ce qui était visible. Alors, c’est vrai, les arbres en pot, ça se voit davantage que le réseau de chaleur, mais c’est pas plus efficace. Aucune des actions que vous avez mené en 25 ans n’aura permis d’économiser ni de près ni de loin le demi-million de tonnes annuelles que vous auriez pu éviter en vous occupant du réseau de chaleur. 

Cette délibération, finalement, c’est la révélation d’une immense supercherie et d’une absence de volonté d’agir pour diminuer drastiquement les émissions de gaz à effet de serre. Les Parisiens n’ont pas besoin que l’on leur parle d’écologie. Ils ont besoin qu’on agisse sur l’essentiel de nos émissions et c’est ce que vous n’avez pas fait pendant tant d’années. Le climat meurt de l’inaction des politiques qui ne sont que des écrans de fumée. Je vous remercie.

Maud Gatel à propos de l’explication de vote du budget primitif de la Ville de Paris pour 2026

Merci Madame la Maire, 

Mes chers collègues, 

Nous avons assisté aujourd’hui à ce dernier débat budgétaire et je dois avouer qu’à bien des égard, c’était relativement pénible surtout d’entendre parler les mots de mensonge et d’hypocrisie. Alors, je voudrais commencer cette explication de vote en reprenant simplement quelques chiffres et quelques faits. 

Un niveau historique de la dette, aujourd’hui, les prévisions pour 2026, ce sont 9,7 milliards d’euros. Et si on ajoute évidemment les loyers capitalisés, cela monte à 11,9 milliards d’euros. C’était 4,2 milliards en 2014. 

En 2026, ce sont 540 millions que les Parisiens et les Parisiennes à travers leur budget devront payer pour rembourser la dette et le capital, soit l’équivalent de ce que l’OFCE estime pour adapter la Ville de Paris au dérèglement climatique. Et cette dette historique pour faire quoi ? Vous nous avez dit Madame la Maire ce matin pour loger les Parisiens bien sûr. Et d’ailleurs nous avons fait en sorte nous, au groupe MoDem et Indépendants de veiller à ce que la cotation pour celles et ceux qui prennent soin de Paris soit élevée et pour qu’ils aient effectivement accès. 

Mais soyons un petit peu sérieux, ce que vous faites, c’est produire du logement, non pas en créer. Et il suffit d’ailleurs de voir le nombre de demandeur de logements sociaux depuis 2014 pour montrer que non, le problème n’a pas été réglé, que celles et ceux qui prennent soin de Paris ne sont pas prioritaires dans le parc social de la ville. La question de la voirie, j’en parlais ce matin, ce budget qui ne cesse de baisser alors que ça fait partie du cadre de vie des Parisiens. La question du plan climat et de l’adaptation de la ville au dérèglement climatique. Je rappelle 2,85 millions de mètres carrés produits au cours de ces dernières années, des places minéralisées ou encore la tour Triangle. On a beaucoup parlé des intérêts privés et je ne doute pas qu’Unibail en fasse partie. 

Alors, on a beaucoup sacrifié le bus, on a méprisé les piétons et puis on a renoncé à l’accessibilité. Alors, au miracle, dans la lettre rectificative, il y a trois points sur ce sujet, il est jamais tard pour bien faire mais néanmoins nous, nous restons assez dubitatifs sur cette question. 

Et puis dernier point, je voudrais vraiment, mais c’est c’est la énième fois que je le dis, qu’on arrête de brandir la certification, comme une garantie de bonne gestion. Il suffit de lire pour cela le rapport de la chambre régionale des comptes. Et puis Monsieur Simondon, Monsieur Féraud, alors le mouvement démocrate vous obsède mais il faudrait vous mettre d’accord puisque vous avez rigoureusement dit deux choses à l’opposé. Alors oui, le MoDem est constant dans ses combats notamment en matière de sobriété budgétaire. 

C’est une question d’indépendance et l’attention portée aux générations futures et toutes les difficultés de la ville à vous entendre, Monsieur Simon serait évidemment lié au vote du budget 2025 parce qu’avant tout allait parfaitement bien. Alors il fallait oser. Et que ne l’avez-vous pas dit à vos amis socialistes qui n’ont pas jugé bon de censurer ce fameux budget porté par François Bayrou en 2025 ? 

Alors oui, l’argent ne coule pas à flot. Le gouvernement de l’époque a pris ses responsabilités, et on aurait aimé que la Ville en fasse de même. Ce matin, nous avons assisté à un exercice d’autosatisfaction et j’ai apprécié les propos de Jérôme Gleizes qui lui avait le courage de dire que tout n’avait pas été bien fait et je pense que à un moment c’est bien aussi de rendre des comptes sur ses propres actions et globalement sur la politique qui a été menée. 

Et puis dernier point, je le dis avec une certaine gravité, l’accusation selon laquelle vous seriez les seuls à aimer Paris. En fait, c’est assez insupportable. Nous aimons tellement cette ville qu’il nous est profondément insupportable de voir le manque de soins dont elle fait l’objet. Nous avons une haute idée du service public que les dysfonctionnements y compris les plus graves nous sont absolument intolérables. Alors oui, nous avons une exigence pour cette ville. Oui, nous portons la fierté de cette ville et nous avons envie qu’elle retrouve un rayonnement qu’elle a perdu. Alors, heureusement, ce projet, ce budget sera revu dans quelques mois parce que définitivement Paris mérite mieux. Je vous remercie.

Alexis Govciyan à propos du budget spécial de la Préfecture de police 2026

Merci Madame la Maire,
Monsieur le Préfet de Police,
Mes chers collègues,

Le projet de budget primitif 2026 du budget spécial de la Préfecture de Police célèbre, on l’a déjà dit, un peu plus de 800 millions d’euros en progression de près de 3 % par rapport à l’exercice précédent. Cette hausse concerne à la fois la section de fonctionnement qui s’établit à environ 700 millions d’euros et la section d’investissement portée à plus de 100 millions d’euros en augmentation de 12 %. 

Cette dynamique permet de consolider l’action quotidienne des services tout en relançant des investissements indispensables. Ainsi, la brigade des sapeurs pompiers de Paris, les administrations parisiennes et les services communs d’intérêt local de la préfecture de police peuvent rester en conditions opérationnelles. Une telle évolution traduit aussi un choix clair, celui de conforter le mieux possible les moyens d’une institution essentielle à la sécurité des Parisiennes et des Parisiens et à la protection du territoire. 

Notre groupe MoDem et Indépendants salue l’engagement constant de ces femmes, de ces hommes, de la préfecture de police, policiers, personnels administratifs et bien sûr sapeurs pompiers de Paris. En effet, leurs compétences, leurs disponibilités ainsi que leur sens du service public sont constamment mis à rude épreuve par l’intensification des interventions, la diversification des missions et la répétition d’événements majeurs. 

La progression du budget 2026, tant en fonctionnement qu’en investissement, est donc à souligner car cela permet de répondre à des besoins bien identifiés, en particulier pour la brigade des sapeurs pompiers de Paris, dont chacun connaît le rôle central dans la protection des personnes, la gestion des crises et des secours du quotidien. 

Son budget de fonctionnement s’élève à 502 millions d’euros en hausse de plus de 12 millions, afin d’accompagner une activité opérationnelle soutenue, avec on l’a également rappelé, près de 500 000 interventions par an. En 2026 ces investissements atteignent près de 74 millions d’euros dont plus de 50 millions consacrés à l’effort poursuivi pour les opérations immobilières pour mobiliser les casernes, améliorer les conditions de travail et accompagner la montée en charge opérationnelle. 

Les crédits consacrés à la BSPP, tant pour les infrastructures que pour les équipements, constituent un signal important adressé aux agents mais aussi à la population. 

Pour ce qui concerne le fonctionnement des administrations parisiennes, le budget total est de l’ordre de 185 millions auquel il faut ajouter les 26 millions pour les services communs. 

Pour terminer avec les chiffres, mais nous sommes en discussion budgétaire, il faut noter que la participation de la Ville de Paris est de l’ordre de 258 millions, soit 32 % du budget global de ces 800 millions d’euros dont on vient de parler. Dans un contexte où les missions se multiplient : secours à la personne, sécurité et tranquillité publique, catastrophe naturelle, les événements exceptionnels, cet accompagnement budgétaire est indispensable pour soutenir le plan de modernisation de la brigade tout en poursuivant la démarche de soutenabilité de son modèle opérationnel. 

Notre groupe MoDem et Indépendants a toujours exprimé un soutien constant aux administrations et aux services communs de la préfecture de police ainsi qu’à la brigade des sapeurs-pompiers de Paris. Aussi, nous saluons une nouvelle fois la qualité de la gestion budgétaire, l’adaptation des moyens aux enjeux nouveaux et la capacité des services à faire face à des situations exceptionnelles qu’il s’agisse d’attentat, de crises sanitaire, d’événements climatiques ou plus récemment de l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques. Et bientôt, bien évidemment comme le rappelait mon cher collègue Christophe Gérard, les périodes de fête. 

Ce budget 2026 s’inscrit dans ce cadre avec une volonté de préserver le mieux possible la capacité d’action, la réactivité et l’excellence opérationnelle de la préfecture de police au service de la sécurité des Parisiennes et des Parisiens. Pour toutes ces raisons, notre groupe accueille favorablement ce budget et réaffirme son soutien aux agents de la préfecture de police et de la brigade des sapeurs pompiers de Paris qui assurent chaque jour dans des conditions souvent difficiles une mission essentielle d’intérêt général. 

Je vous remercie.

Béatrice Lecouturier à propos du budget primitif 2026 pour la culture

Merci Monsieur le Maire,

Monsieur le Maire, 

Mes chers collègues, 

Le budget 2026 de la culture est à l’image de la politique culturelle que vous menez depuis 20 ans, à savoir une culture qui manque de souffle sans véritable impulsion, une gestion de l’existence en dynamique du développement. 

Alors, j’entends un discours de budget en hausse pour soutenir la politique culturelle à Paris, mais il faut savoir interpréter les chiffres et le constat n’est plus le même. En réalité, l’augmentation de 6 millions que vous proposez, n’est qu’une acrobatie budgétaire, puisque la subvention des 5 millions 5 du Forum des images est transférée dans le budget culture. Mais ce qui est le plus inquiétant, c’est dans ce budget, c’est une baisse sensible de 6 millions 7 d’investissements dans la culture. 

Depuis 2020, la politique culturelle municipale n’a jamais véritablement retrouvé un niveau d’investissement à la hauteur des besoins du secteur. On a maintenu le fonctionnement courant au détriment de l’élan culturel, ce qui revient à maintenir un système à flot sans se donner les moyens de le transformer. Pour une capitale culturelle mondiale, cette trajectoire ne peut être considérée comme satisfaisante. 

Vous différez donc les rénovations pourtant indispensables aux structures culturelles parisiennes qui en ont grandement besoin et je pense notamment aux bibliothèques et au conservatoires. Vous réduisez aussi le budget alloué au patrimoine alors que chaque parisien peut constater comme il se dégrade et de manière inquiétante. 

Alors, il faut balayer devant sa porte avant d’accuser le Ministère de la culture de mettre en danger les porteurs de projet et le fonctionnement de la culture en France lorsqu’on voit le budget de la culture à Paris. Et ne nous accusez pas de vouloir dépenser plus car nous voulons seulement dépenser mieux. Dépenser mieux pour les Parisiens en ciblant les sujets qui impactent leur vie culturelle quotidienne en allant à la bibliothèque le dimanche, quel que soit son arrondissement, en inscrivant son enfant au conservatoire sans être tenu au hasard d’un tirage au sort aléatoire et sans fondement, en sortant au théâtre avec un théâtre privé soutenu et des programmations ambitieuses dans nos grandes institutions culturelles publiques en ayant un accès plus rapide et plus facile aux musées municipaux et la liste serait encore longue. 

Durant toute cette mandature, notre groupe MoDem et Indépendants a été force de proposition culturelle et patrimoniale. Je pense bien sûr à la politique de sauvegarde du petit patrimoine parisien votée à l’unanimité de notre assemblée mais aussi aux nombreuses alertes concernant la dégradation patrimoniale. Je pense également à la Fontaine du Trahoir ou au petit théâtre de Guignols dans les jardins du Champs-Elysées. Je pense aussi à notre combat sur l’accès des établissements culturels aux personnes les plus fragiles porteuses d’un handicap et nous déposons donc un certain nombre d’amendements concernant tous ces sujets. 

Vous l’aurez compris, ce budget culture ne nous laisse plus que dubitatif. Paris mérite mieux dans son ambition et son rayonnement que le budget et la politique culturelle que vous nous proposez depuis 12 longues années de mandat. Je vous remercie. 

Maud Lelièvre à propos du budget primitif 2026 sur l’environnement

Madame la Maire, 

Mes chers collègues, 

Ce projet de budget pour l’année 2026 reflète des choix politiques ambitieux, notamment ceux que nous aurions aimé partager en matière d’environnement, mais qui peinent à répondre aux défis majeurs auxquels notre ville est confrontée. 

Bien qu’on nous annonce dans le bleu climat 2025 un niveau d’investissement inédit pour 2024 et près de 3,4 milliards d’euros sur 5 ans, force est de constater que certaines priorités semblent reléguées au second plan notamment en matière d’environnement, de rénovation urbaine et de gestion des espaces publics comme l’a mentionné notre présidente de groupe Maud Gatel. 

En matière environnementale, il est nécessaire d’investir pour atteindre des objectifs fixés, prenons par exemple le plan climat. En 2025, ce dernier bénéficiait de 57,8 millions d’euros. Mais en 2026, cette somme a été réduite alors que les moyens nécessaires vont être croissants d’année en année. Pour qu’une politique, pour que cette politique que nous souhaitons résolument en faveur de la transition écologique soit efficiente, il aurait fallu que le recul depuis 2020 des crédits qui étaient alors de période de 92 millions d’euros qui ont été écrêtés de plus d’un tiers soit à minima maintenus. Si les politiques publiques ne sont pas uniquement fondées sur des besoins de moyens financiers, cette baisse laisse quand même présager les difficultés que nous aurons pour mettre en œuvre une politique d’adaptation qui réponde aux besoins d’investissement et aussi aux besoins de justice sociale. 

Alors oui, nous savons tous que les ressources publiques ne sont pas illimitées, qu’il ne s’agit pas simplement d’un débat technique, c’est une question de cohérence et d’anticipation. 

Sur la gestion des déchets également et la propreté urbaine pourtant essentielle à la qualité de vie à Paris, elles subissent également des réductions notables avec seulement 173,5 millions d’euros alloués en 2026. Cette baisse est particulièrement préoccupante si elle s’ajoute à la stagnation des crédits pour les stations trilib’, à la baisse des crédits alloués pour des actions transverses également importantes et on peut s’interroger sur la capacité de la ville à maintenir un service public de qualité en ces domaines dont on voit aujourd’hui les grandes limites. 

Enfin, concernant les espaces verts mis en avant comme une priorité, leur budget est réduit. En 2025, 54,3 millions d’euros étaient alloués au parc, au jardin, aux espaces verts de la capitale. Mais pour 2026, cette somme a à nouveau baissé. Investir pour protéger les habitants et s’adapter au changement nécessite d’en faire une priorité et une priorité budgétaire. La végétalisation emblématique que vous aviez mentionnée dans votre introduction est-elle aussi un recul ? 

Les crédits pour la création des nouvelles rues jardins, par exemple. Pourtant, ces besoins de végétalisation sont un enjeu crucial pour notre adaptation collective au réchauffement climatique. C’était déjà d’ailleurs notre inquiétude en juillet dernier lorsque nous avions eu entre les mains le rapport de la cour régionale des comptes publié par la suite, la cour régionale des comptes sur la situation financière de la ville et qui avait montré une baisse importante des effectifs et pointé la baisse des effectifs de la direction des espaces verts de la ville rendant impossible leur gestion au quotidien. 

Enfin, la rénovation du secteur public à Paris, un domaine essentiel pour la transition écologique requiert des moyens conséquents, en particulier pour la décarbonation du bâti, mais aussi pour des projets plus structurants comme la réhabilitation de certains patrimoines historiques. Certains établissements visités par nos élus montrent combien infiltration, passoir thermique et équipements obsolètes sont plutôt le patrimoine aujourd’hui de la ville. 

Les personnels comme les familles nous le disent, nous devons faire plus vite avec plus d’ambitions et plus de moyens. Alors, nous appelons donc à ce que ce budget puisse être revu et puisse traduire pleinement une priorité pour l’écologie et pour l’entretien de la ville et surtout pour son adaptation. 

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