Étiquette : espace public (Page 2 of 6)

Maud Gatel à propos de l’accessibilité des caniparcs parisiens

Bien mes chers collègues, 

Si Paris perd des habitants, notre ville gagne des compagnons à quatre pattes, et nous ne pouvons que nous en réjouir. Ce sont ainsi 100 000 chiens qui sont dénombrés à Paris. Alors pour répondre à l’ensemble des problématiques la stratégie [interruption]. 

Merci pour répondre donc à la présence canine notamment la stratégie animaux en ville auquel notre groupe a beaucoup travaillé, portait un certain nombre de propositions et je voudrais revenir sur le volet “renforcer la place de l’animal domestique en ville”.  

D’abord pour regretter un nombre insuffisant d’espaces canins pourtant indispensable à la sociabilisation des chiens, leur épanouissement, mais aussi au lien social entre leurs maîtres. Et puis également, absolument fondamental, pour les chiens guides d’aveugle et d’assistance qui jouent un rôle extrêmement important dans l’autonomie de la mobilité des personnes en situation de handicap. 

Or, nous avons relevé un certain nombre de problèmes d’accessibilité de ces espaces dédiés aux chiens notamment à travers des revêtements difficiles à franchir, des entrées parfois trop étroites, ou encore un mobilier urbain mal positionné. Alors l’accessibilité universelle elle doit aussi s’appliquer aux espaces dédiés aux chiens et à leur maîtres : c’est possible d’ailleurs d’autres villes sont absolument exemplaires en la matière. 

Alors notre vœu demande deux choses : la première c’est de réaliser un diagnostic de l’existant de l’ensemble des aspects notamment sur l’aspect accessibilité et bien évidemment engage les travaux nécessaires pour garantir cette dite accessibilité. 

Je vous remercie.

Maud Gatel à propos de la communication municipale

Merci beaucoup Madame la Maire, 

Mes chers collègues, 

Dans notre ville l’information se doit d’être aussi claire que neutre et accessible à tous. C’est évidemment encore davantage une exigence à moins d’un an des élections municipales. 

Cela concerne la Ville bien évidemment, cela concerne également les mairies d’arrondissements, nous avions à l’occasion d’un débat sur le mobilier urbain d’information rappelé que cette information devait être conformément au Code de l’environnement pratique, neutre, à caractère général ou local, au seul bénéfice des habitants.

Nous avions également proposé la rédaction d’une charte pour rappeler ce que devait être cette information municipale sur les MUI. Cela concerne aussi je le disais les mairies d’arrondissements et quand on parle d’information pratique et neutre, je pense que la mairie que certaines mairies s’en affranchissent, notamment en prenant en position sur des textes actuellement au débat au Parlement. 

Il est absolument légitime d’avoir un avis sur toutes les questions qui relèvent de notre ville simplement pas avec les finances de la ville et donc par ce vœu nous souhaitions rappeler ce principe assez simple de l’exigence d’une information claire neutre et accessible à tous conformément au code de l’environnement pour la mairie de Paris et les mairies d’arrondissements. 

Je vous remercie. 

Maud Gatel à propos de la présence d’ascenseurs dans les immeubles parisiens

Nous ne pouvons l’ignorer, le vieillissement est un grand enjeu de notre ville, puisque entre 99 et 2019 si la métropole du Grand Paris a vu une hausse des effectifs des plus de 65 ans de 26 %, la tendance est encore supérieure dans notre capitale. 

Et évidemment, ça pose le sujet de l’aménagement des logements parce qu’une ville inclusive c’est aussi la question du logement puisqu’un logement non accessible pour les personnes seniors c’est aussi l’augmentation de l’isolement social, c’est une partie de sa vie qu’on ne peut pas vivre. 

Dès lors, et alors que notre architecture est marquée à la fois par des immeubles faubouriens ou haussmanniens qui présentent des spécificités en matière d’aménagement, il nous semble important de mettre à jour la dernière étude qui a été réalisée sur ce point une étude INSEE. Tout simplement pour faire un diagnostic sur l’équipement en ascenseur des immeubles parisiens quartier par quartier et pour à partir de ce diagnostic pouvoir mettre en œuvre un plan d’action pour améliorer le cas échéant l’accessibilité des immeubles parisiens. 

En tout cas avoir dans un premier temps une cartographie sur cette question et faire de notre ville une ville pour tous une ville où on peut bien vieillir. 

Je vous remercie. 

Maud Gatel à propos des plaques de rues parisiennes

Merci beaucoup Monsieur le Maire,

Les plaques dans la ville, c’est la mémoire au coin de la rue. Alors, reconnaissables entre mille, les plaques de rues parisiennes participent à l’identité de notre ville et je comprends qu’on puisse avoir envie de garder, ce qui ce qui est véritablement des trésors mais c’est aussi un acte contre la ville et contre les Parisiens. 

Alors par ce vœu, nous demandons plusieurs choses : la première c’est que vous aviez lancé Monsieur le Maire une campagne de recensement des plaques manquantes et c’est donc d’achever le remplacement des plaques de rues manquantes. 

Le fait de déposer systématiquement plainte lorsqu’un vol est constaté : étudier la possibilité d’apposer pour les nouvelles plaques, un numéro de série permettant justement de faire la traçabilité et de lutter contre le recel sur les plateformes de revente tout en ayant évidemment un échange approfondi avec ces plateformes pour les sensibiliser au risque de recel dont elles se rendraient complices.

Je vous remercie. 

Maud Gatel à propos du Code de la rue et du plan “Paris : priorité piéton !”

Merci beaucoup Monsieur le Maire,

Alors 73 % des déplacements sont le fait des piétons à Paris, mais pourtant le piéton de Paris reste le parent pauvre et je souscris en tout point au propos à l’instant de notre collègue Brigitte Kuster.

Je voulais revenir effectivement sur ce qui a été évoqué sur la cohabitation de roues motorisées, véhicules voitures et cyclistes et piétons. Bien sûr, que les voitures sont susceptibles de provoquer des accidents d’une gravité épouvantable à destination des piétons, bien sûr. 

Mais ce que je ne comprends pas c’est que refuser d’admettre qu’il y a une difficulté avec le non respect des cyclistes sur l’espace public, je ne vois pas en quoi, il faudrait ne pas dénoncer les uns, parce qu’on lutte contre les autres. 

Enfin, en l’occurrence, c’est ces types de comportement tous les types de comportements qui mettent en danger les usagers de l’espace public qu’il faut dénoncer et je trouve qu’en réalité, ne pas reconnaître qu’il y a un problème, c’est finalement opposer les cyclistes et les piétons alors que c’est absolument pas le but. 

Ça n’est absolument pas le but mais à un moment, il faut aussi regarder la vérité en face, je suis cycliste, j’adore les cyclistes mais il y a un lot de cyclistes qui ne respecte rien, ni personne et on ne peut pas continuer à laisser s’installer cette anarchie qui oui effectivement fait peur à de très nombreuses personnes sur l’espace public. 

C’était pas l’objet de notre vœu, l’objet de notre vœu, c’était une sorte de droit de suite, par rapport à un vœu, qui a été adopté à l’unanimité de notre conseil, en février de l’année dernière concernant le plan de mobilité. 

Et notre vœu avait trait au sujet d’accessibilité, vous le savez, nous avons environ 8 % qui ont des piétons, qui ont des problèmes de mobilité, ça c’est sans compter les familles avec poussettes ou encore les touristes avec des valises. Dès lors vous étiez engagé, Monsieur le Maire, à abaisser les trottoirs là où il devait l’être et à présenter un calendrier au Conseil de Paris, notamment en priorisant en lien avec les maires d’arrondissements, les endroits les plus urgents à abaisser parce que oui certains trottoirs parisiens restent trop haut, trop étroits, encombrés et rendre les parcours des piétons à Paris compliqués. 

Donc ce vœu avait pour objet de vous demander où nous en étions en termes de calendrier de priorisation. Je vous remercie. 

Maud Gatel à propos de la mission d’information et d’évaluation sur l’ubérisation

Monsieur le Maire,

Mes chers collègues,

La plateformisation a entraîné un véritable bouleversement de notre économie, je tiens à parler de plateformisation et non d’ubérisation parce qu’effectivement la plateformisation ça n’est pas que du négatif. Du côté du positif, on a Doctolib qui a redonné du temps médical, on a des applis qui facilitent le stationnement ou encore la location de vélo. Du côté du négatif et il est très important, on pense évidemment au secteur de la livraison à domicile ou encore le détournement du système de la location de meublés touristiques. 

Le travail qui a été mené au sein de la mission d’information a été extrêmement intéressant et je tenais à remercier évidemment son président, son rapporteur, les collaborateurs de la ville et des groupes et naturellement Alexis Govciyan qui a participé au nom du groupe MoDem et Indépendants à ses travaux. 

Alors le rapport qui nous est soumis aujourd’hui appelle un certain nombre de sujets, de demandes d’intervention certaines notamment qui s’adressent à l’État et d’ailleurs ça a été rappelé par le président que l’État intervienne. Alors oui il y a beaucoup à faire sur le plan législatif, mais je ne voudrais pas qu’on oublie les avancées qui ont été qui ont eu lieu notamment sur la question du des meublés touristiques très récemment parce que sous l’effet de la Ville de Paris notamment nous avons perdu 10 ans pour réduire le nombre de nuitées autorisées de 120 jours à 90 jours ce que je ne peux que regretter ayant depuis 10 ans porté le sujet des 90 jours. 

Sur les livraisons, je m’y étais attelé à l’Assemblée nationale notamment pour lutter contre l’indigne exploitation des travailleurs des plateformes que ce modèle engendre dans la lignée du travail qui avait été réalisé par Sylvie Brunet députée européenne qui a préfiguré la directive européenne dont le Parlement se saisira prochainement pour la transposer. Et j’appelle évidemment tous les parlementaires en fonction aujourd’hui à continuer de se saisir du travail qui avait été réalisé sur le plan législatif parce qu’il reste oui beaucoup à faire sur le plan législatif notamment en matière de fiscalité. 

Mais ce qui doit intéresser notre conseil, c’est ce que la ville peut faire au regard du modèle de plateformisation et des conséquences de cette plateformisation, à la fois en matière d’occupation de l’espace public, de pollution, de sécurité routière, de lutte contre les déchets ou encore de distorsion de concurrence. Parce que c’est bien ce dont il s’agit, c’est ce dont la ville peut se saisir pour agir pour lutter contre les conséquences de cette plateformisation. 

Je voudrais évoquer rapidement quelques-unes de nos propositions qui recouvrent évidemment un certain nombre de propositions de la mission. C’est la question d’abord des zones d’attentes, pas simplement pour les riverains mais aussi et surtout pour les livreurs et donc imposons aux restaurateurs qui font appel à ces plateformes d’accueillir les livreurs le temps de leur attente. 

C’est la question de l’encadrement des horaires de livraison, on peut tout à fait décider qu’après 22 heures, il y a plus de livraison ce qui pourrait aussi réduire les nuisances mais également améliorer le quotidien des livreurs. C’est le fait de mettre fin à la notation des livreurs notamment pour des questions de sécurité routière car ils se mettent en danger pour justement ce sujet notation ou encore la livraison en bas des immeubles. 

Et puis faire connaître la réalité aux Parisiens des livreurs d’aujourd’hui. On parle de véritable, esclavagisme, d’exploitation et d’un business modèle sous-jacent qui est un modèle de perte de valeur pour les restaurateurs pour les livreurs tout ça au profit des plateformes et oui Monsieur Gillet, “l’histoire de Souleyman” devrait être projetée à tout le monde. 

C’est la question de la valorisation de l’offre commerciale parisienne pour donner envie d’acheter parisien et ça la ville peut tout à fait s’en saisir comme elle le fait sur certains commerces on pourrait et bien évidemment imaginer son élargissement. 

C’est la question des déchets, c’est un modèle de livraison de produits alimentaires croule sous les déchets. Charge à nous de mettre en place une filière de contenant recyclable et de lutter contre la prolifération des déchets. 

C’est encore la question des dark stores désormais remplacées par les drive piétons. Alors ce sont pas les mêmes acteurs certes mais ce sont absolument les mêmes effets sur la commercialité de nos rues et sur les livreurs. Et sur les dark stores je veux quand même rappeler que la ville avait tardé à agir et que c’est l’État qui a permis qu’on en sorte. Mais le sujet est absolument semblable sur les drives piétons et les conséquences sont tout aussi importantes. 

Et puis c’est la question évidemment du respect du verdissement des flottes qui ne l’est pas aujourd’hui. Et la question des meublés touristiques, la limitation et la pardon la mise en place de quotas par quartier. Un mot sur “Lulu dans ma rue”. “Lulu dans ma rue” c’est typiquement un sujet dont la ville doit se saisir dans le cadre des subventions dont fait l’objet cette association qui part d’un très très bon sentiment. Simplement la réalité n’est pas tout à fait celle qui est décrite. 

Et évidemment la lutte contre le réseau d’exploitation sexuelle qui profite de la vulnérabilité des plus jeunes et donc la sensibilisation au sein de la zone mon collègue Jean-Philippe Gillet a bien dépassé vous ne l’avez pas arrêté donc je me permets de continuer tout ça pour dire que ce travail doit être largement pris en charge par la ville de Paris et bien évidemment comme nous sommes toujours saisis de ces questions nous continuerons à être extrêmement attentifs. 

Merci beaucoup.

Maud Gatel à propos de la dénomination promenade Jacques Delors

Madame la Maire, 

Mes chers collègues,

En février 2024, le groupe MoDem et Indépendants faisait voter à l’unanimité de notre conseil un hommage au grand homme qu’était Jacques Delors, à travers la dénomination d’un lieu parisien.

Aujourd’hui nous y sommes, et je ne peux que m’en réjouir, car elles ne sont pas si nombreuses les personnalités qui servent notre pays avec le sens du devoir, avant le goût du pouvoir. Celles qui choisissent les convictions plutôt que la facilité des carrières. Jacques Delors était de celle-là, déterminé, profondément libre qui n’a eu de cesse de placer l’intérêt général au cœur de son engagement, de rassembler sans exclure. 

Haut-fonctionnaire, homme politique, député européen, ministre, maire, président de la Commission européenne, il aura profondément marqué plus de 40 années de la vie politique française et européenne. Le projet européen de Jacques Delors continue d’irriguer notre vision de ce que doit être la construction européenne : au service de la protection et de la réconciliation des peuples. 

C’était le cas hier ça l’ai encore davantage aujourd’hui. Si Jacques Delors était indéfectiblement associé à l’Union européenne, il était aussi profondément lié à notre ville. Paris dès lors se devait de lui rendre un hommage à la hauteur de sa carrière. C’est donc avec enthousiasme que nous voterons en faveur de la dénomination de la promenade Jacques Delors sur le terreplin central du boulevard de la Villette entre la rue Buisson Saint-Louis et la rue du Faubourg du Temple en face de la CFDT mais également en faveur de la dénomination de l’école élémentaire du 22 rue Saint-Maur. 

Et je ne doute pas que la figure de Jacques Delors, sa détermination, sa force de conviction seront de formidables exemples à suivre pour tous les écoliers de la rue Saint-Maur. Car les grandes figures ne s’éteignent pas, elles créent des conditions pour que d’autres prennent le relais je vous remercie. 

Maud Gatel à propos de la lutte contre les nuisances de la Gare routière Bercy-Seine

Merci beaucoup Monsieur le Maire, 

Avec plus de 5 millions de voyageurs par an, la gare de Bercy-Seine est probablement une des plus grandes gares d’Europe et probablement aussi l’une des gares les plus insalubres d’Europe. 

La ville qui s’était pourtant engagée à proposer un autre lieu de remplacement pour les voyageurs, tout en ayant annoncé la future fermeture de la gare de Bercy, n’aurait pas proposé de lieux de remplacement. Et ce qui implique que cette gare de Bercy-Seine ne pourra pas fermer avant 2030. 

Et il est évidemment inimaginable de conserver la gare dans l’état actuel, à la fois c’est un impératif pour les riverains, pour les voyageurs, mais aussi pour les salariés pardon des entreprises de transport dont les conditions de travail pâtissent de l’état et des mauvaises conditions d’accueil de la gare de Bercy-Seine. 

Par ce vœu nous souhaitons que la ville puisse engager un plan d’urgence de remise en état complet de la gare de Paris Bercy et que soit mis en place un espace d’attente digne de ce nom pour les voyageurs, que la sécurité soit renforcée 365 jours par an avec la police municipale, et qu’on puisse déplacer l’entrée de la gare vers le boulevard de Bercy à proximité immédiate de la sortie de métro pour que les riverains ne pâtissent plus des allées et venues des voyageurs c’est évidemment un impératif pour le rayonnement et l’attractivité de notre capitale. 

Je vous remercie.

Maud Gatel à propos du renforcement des contrôles des “fat bikes”

Merci beaucoup Madame la Maire, 

Mes chers collègues, 

Ça fait plusieurs fois que j’interviens sur la question des fat bikes. Alors je n’ai évidemment rien contre les fat bikes, néanmoins je considère que les conséquences des fat bikes débridés posent vraiment question. 

D’abord c’est illégal, et par ailleurs ça provoque des conflits d’usage sur les pistes cyclables et des situations accidentogènes et anxiogènes pour tous les usagers de l’espace public et particulièrement pour les plus fragiles que sont les piétons et les autres cyclistes. 

Alors bien évidemment, tous les acteurs doivent agir, l’État comme il le fait d’ores-et-déjà avec les douanes et des contrôles qui se multiplient notamment sur l’importation des fat bikes justement débridés. 

Evidemment les contrôles doivent être renforcés à destination des revendeurs dont on sait que le débridage constitue parfois un argument commercial. Et puis la ville bien évidemment à travers la police municipale à qui nous demandons d’accroître les contrôles sur l’espace public pour réguler et faire respecter le code de la route par l’ensemble des usagers de l’espace public. 

Et par ce vœu nous demandons que la ville se dote de bancs de roulement c’est-à-dire, des dispositifs permettant de mesurer et d’évaluer les éventuels débridages. D’autres villes s’en sont déjà saisies, c’est par exemple le cas de la ville de Lille et ça permet de mesurer la puissance réelle des fat bikes en circulation.  

C’est la raison pour laquelle nous souhaitons que la Ville s’en dote à destination de la préfecture de police pour être en capacité de faire les contrôles qui le nécessitent et d’agir d’ores-et-déjà avant que des situations dangereuses ne s’installent durablement sur l’espace public puisqu’on voit une augmentation importante du nombre de fat bikes. Une augmentation également importante du nombre de fat bikes débridés auquel évidemment il faut mettre un terme. 

Je vous remercie. 

Delphine Bürkli à propos du métro pour tous et de l’accessibilité de la ligne 6

Merci Madame la Maire, 

À travers cette délibération, je veux remercier la ville de Paris d’être au rendez-vous de la main tendue de la région Île-de-France pour le financement de la mise en accessibilité de la ligne 6. 

J’ai envie de dire enfin. Enfin. Dommage qu’il me semble que la majorité ici et là depuis 25 ans. Que monsieur Huchon était président de Région et qu’on aurait pu aborder, ce sujet aurait pu être mis sur la table depuis bien longtemps. C’est pour vous répondre cher Monsieur puisque il semblerait que vous n’ayez pas toutes les informations. 

Ce projet s’inscrit dans le grand chantier du métro pour tous lancé par Valérie Pécresse l’an dernier au lendemain des Jeux paralympiques. Nous étions d’ailleurs ensemble avec vous David Belliard en octobre au siège de la région avec l’État, avec la Ville, avec la RATP, avec les associations, avec la SNCF pour partager cette grande ambition.  

C’est un chantier complexe mais un chantier exaltant un investissement de 20 milliards d’euros sur 20 ans qui doit débuter par la ligne 6. Un chantier indispensable d’accessibilité du réseau historique du métro qui va bien sûr changer la vie de millions, de millions de franciliens. 

Alors ce qui est sûr c’est que comme pour l’organisation des Jeux olympiques d’ailleurs ce n’est que collectivement que nous pourrons porter et réussir ce chantier. Région, Ville, État en lien étroit avec Île-de-France mobilités en tant qu’autorité organisatrice des mobilités en Île-de-France, dont le rôle est central dans sa mise en œuvre avec les opérateurs. 

Nous savons aussi la mobilisation et les attentes très fortes des attentes légitimes des Franciliens et en premier lieu des Parisiens en la matière. Cette accessibilité partout sur ce réseau doit être absolument construite avec et pour les usagers dans un partenariat renforcé avec les associations qui les représentent. 

Je pense à l’APF France Handicap la FM Téléthon l’APPT (association des personnes de petites tailles) la CFPSAA (Confédération française pour la promotion sociale des aveugles et ambiyopes) les papillons blancs, l’Unanimès, l’UNAPEI (Union nationale des associations de parents d’enfants inadaptés) mais aussi Corerpa Île-de-France qui font toutes un travail absolument remarquable et nous voulons avec elles un dialogue continu, structuré et ambitieux, à la hauteur des enjeux essentiels que nous partageons. 

Je veux profiter aussi pour la bonne information de l’ensemble de mes collègues de cette délibération pour souligner que le réseau de transport francilien dépasse aujourd’hui les 300 gares accessibles soit cinq fois plus en 8 ans grâce au volontarisme de la région Île-de-France.

Île-de-France mobilités de gares et de connexions. C’est bien de le dire parce que je pense que vous ne l’auriez pas dit. C’est 96 % du réseau francilien RER et transilien qui est désormais accessible. Dernièrement c’est la gare du Pont Cardinet dans le 17e arrondissement, une ligne ferroviaire importante qui a bénéficié travaux de réaménagement et d’accessibilité. C’est le prolongement de la ligne 11. C’est le prolongement de la ligne 14 inaugurée l’an dernier avec de nouvelles stations 100 % accessibles. 

C’est aussi un réseau de bus 100 % accessible à Paris grâce à des aménagements financés par Île-de-France mobilités. Petit bémol sur le bus, nous regrettons, enfin je regrette que la vitesse commerciale se soit effondrée ces dernières années compte-tenu notamment de la politique routière de la ville de Paris passant de 15 km/h en 2000 à 9 km/h en 2024, une moyenne qui cache des disparités inquiétantes avec certaines lignes circulant à une vitesse inférieure à celle de la marche.

Je note une inflexion de la ville en la matière qui est prête désormais à revoir les conditions de circulation des lignes les plus utilisées. C’est une bonne chose. J’entendais aussi il y a quelques minutes, quelques heures la maire de Paris dire que les transports en communs sont importants. C’est pas vraiment la tonalité de son article dans l’équipe le 28 août dernier hein puisque les transports en commun ce n’était pas son affaire. Donc tout ça va dans la bonne direction et franchement c’est une bonne chose.

Très concrètement pour obtenir ses résultats sur l’accessibilité la Région a multiplié par deux son budget, ce qui nous permet de rivaliser aujourd’hui avec le réseau Londonien. 

L’accessibilité au transport est un enjeu majeur. Il est une nécessité pour tous de donner les mêmes droits et les mêmes accès quelles que soient les capacités physiques ou cognitives de chacun. L’accessibilité de ce métro historique reste un défi d’autant plus dans un contexte de vieillissement de la population parisienne pour répondre aux besoins de chacun en prenant en compte chaque situation mais aussi garantir l’autonomie des usagers à toutes les étapes de leur parcours sans distinction ni logique d’assistanat. 

Cette accessibilité passe aussi par un air plus pur dans les enceintes souterraines. C’est un enjeu de santé publique le traitement de l’air qui est un sujet qui me tient particulièrement à cœur à la fois comme Maire mais aussi dans mes fonctions à Île-de-France mobilités. Bref cette délibération va dans le bon sens et je ne peux que m’en féliciter bien sûr nous la voterons dès demain. 

Merci. 

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