Merci beaucoup Monsieur le Maire, 
 
Une fois encore nous souhaitons saisir le Conseil de Paris sur la question extrêmement préoccupante du commerce à Paris. Nous avons quasiment atteint le chiffre de 11 % de vacance à Paris, soit le niveau le plus haut jamais atteint en 20 ans. 
 
Alors, nous le savons, les raisons sont diverses. Ce sont évidemment les nouveaux modes de consommation, les nouvelles attentes des consommateurs, mais également le coût des loyers. Et je voudrais rappeler à ce titre le rôle extrêmement important de l’explosion de la taxe foncière sur les coûts pesants sur nos commerçants puisque dans l’ultra majorité des cas, ce sont bien les commerçants qui sont amenés à payer la taxe foncière et non pas les propriétaires des baux commerciaux. 

C’est évidemment l’impact que ça a sur la commercialité puisqu’un commerce qui ferme peut en entraîner beaucoup. C’est la conséquence aussi de la perte d’habitants, 140 000 habitants en un peu plus de 10 ans à Paris. 

Alors toutes ces raisons font que la ville naturellement ne peut pas s’exonérer de sa responsabilité et des impacts des différentes politiques publiques qui sont nommées. Il y a des artères entières qui sont concernées. C’est le boulevard Saint-Michel avec 18 % de taux de vacance. C’est la rue d’Alésia, la rue de Rennes ou encore l’avenue du général Leclerc, où l’association des commerçants recense en 6 ans une perte de 12 % de son offre commerciale. 

Alors, par ce vœu, nous souhaitons remettre les commerçants parisiens au cœur de la définition des politiques publiques parisiennes en demandant que soit réuni des assises du commerce parisien et une instance permanente de consultation, de concertation, de coconstruction avec les commerçants de la ville. Les commerces qui sont l’âme de Paris et qu’il nous faut absolument préserver tant sur des sujets économiques bien évidemment, mais aussi d’animation de quartier ou encore de lien social. Je vous remercie.