Merci, Monsieur le maire,
Naturellement nous voterons ce vœu pour toutes les raisons qui ont été évoquées, car la précarité menstruelle est à la fois un sujet social et économique.
Certes, avoir ses règles n’est pas une maladie, néanmoins cela peut devenir un sujet de santé publique. Nous le voterons parce que nous sommes profondément cohérents, dans la mesure où nous avions déposé ce même vœu il y a deux mois : ce qui m’incite à évoquer trois enseignements.
D’abord un sujet de dogmatisme, quand on voit qu’un vœu est rejeté il y a deux mois alors qu’un vœu similaire est déposé et sera voté par notre assemblée.
Enfin, un sujet d’organisation de nos conseils. Je ne reviendrai pas sur la question du suivi des vœux, dont nous aurons l’occasion de parler cet après-midi. Elle pose pourtant question. Nous en avons parlé au mois d’octobre, lors du budget et une fois encore ce matin ; c’est-à-dire trois fois en deux mois.
Par ailleurs, l’idée n’est absolument pas de dire qu’untel ou untel a une obligation de légitimité sur ce sujet. Je sais tout ce qui a été fait par la mairie du 10e arrondissement et par la région Île-de-France. Je pense que la question de l’efficacité de notre conseil doit être posée et ce vœu en est un bon exemple.
Je vous remercie.