Lors des défilés du 1er mai, une manifestante s’en est pris à un soldat du feu de la BSPP, alors qu’il était en train d’éteindre un feu, elle a tenté de lui arracher sa lance à incendie, lui asséner des coups sur son casque. Ces images qui ont fait le tour des réseaux sociaux et pas que, ont choqué et à juste titre ont suscité une vague d’indignation.
La manifestante a été jugée hier en comparution immédiate, a été reconnue coupable d’avoir agressé le sapeur-pompier et condamnée en son absence.
Alors par ce vœu qui a été déposé par mon collègue Chang Peng Hua, adopté à l’unanimité du conseil du 13e arrondissement, nous souhaitions simplement rendre hommage au travail de la BSPP, exprimer notre solidarité et dénoncer des actes aussi incompréhensibles qu’intolérables qui ne doivent plus jamais se reproduire.
Mettre en lumière la situation des aidants, c’est aborder la question de la dépendance dans notre ville. En France, la famille est la pierre angulaire de la prise en charge à domicile des personnes en situation de fragilité ou de perte d’autonomie en raison de l’avancée en âge ou d’un handicap. C’est cette grande armée, de plus de dix millions d’aidants, valeureux et courageux, qui mettent leur vie entre parenthèses pour aider un conjoint, des parents ou en enfant en situation de dépendance. En France, la société utilise l’aidant, mais ne le reconnaît pas assez. La morale collective considère normal de s’occuper de ses proches quand ils sont malades. Or, les aidants ont leur limite : le sentiment de culpabilité, d’être le dernier rempart pour aider celui ou celle qu’on aime, entraîne inexorablement les aidants à l’épuisement moral et physique, à gérer une énorme charge mentale en plus de tout le reste de la vie quotidienne. Et pourtant, heureusement que les aidants sont là, car c’est bien grâce à eux que le maintien à domicile est possible. Et c’est bien le maintien à domicile qu’il faut encourager et promouvoir, comme 80% des Français le souhaitent. Heureusement, et même s’il reste encore énormément à faire, une reconnaissance à leur égard se fait jour peu à peu. Depuis 2017 les choses ont bougé : création d’un congé proche-aidant avec une indemnisation de 58 euros nets par jour pendant trois mois, un don de RTT à un collègue aidant ou proche en perte d’autonomie, déploiement de maisons de répit, expérimentation du relayage, où un professionnel de santé prend le relai pendant six jours, 24 heures sur 24, qui permet un repos de l’aidant pendant cette parenthèse. Mais ces mesures ne sauraient en rester là. Elles doivent être poursuivies et amplifiées, et tout ce qui va dans ce sens va dans le bon sens. C’est pourquoi votre délibération est intéressante parce qu’elle met à l’honneur les aidants à Paris, où le parcours du combattant y est peut-être encore plus difficile pour eux qu’ailleurs. Solitude des grandes villes, temps de transport important, difficulté de trouver les informations, manque de considération pour les personnes âgées et pour ceux qui les aident.
Les aidants font trois demandes principales : un droit au répit, des moyens financiers supplémentaires, et aucun reste à charge pour l’aidant. Une porte d’entrée unique qui les guide vers l’ensemble des dispositifs existants. Et c’est là, il me semble, sur ce dernier point que vous auriez dû insister. En effet, les mairies d’arrondissement, qui sont la meilleure entrée pour rassurer, guider et simplifier le parcours du combattant des aidants. Une formation et une sensibilisation des personnels serait le meilleur service à leur rendre. Enfin, un dernier mot sur tous ces mots sur tous ces jeunes qui sont arrachés effectivement comme vous l’avez souligné Monsieur, de l’insouciance de leur vie pour les plonger dans leurs responsabilités lourdes pour leur jeune âge. Ils sont 700 000 jeunes aidants en France et 70% d’entre eux présentent des troubles anxio dépressifs.
Pendant la période covid, de nombreux jeunes ont été perdus de vue par l’éducation nationale. Ils étaient nombreux, ils étaient devenus des aidants à temps-plein, les empêchant de poursuivre leurs études correctement.
Il y a donc un travail indispensable, de reconnaissance et de soulagement à faire auprès de ces jeunes. Nous voterons donc bien évidemment cette délibération pour mettre à l’honneur ces millions d’hommes et de femmes qui ont vu leur quotidien bouleversés du jour au lendemain.
Pour 54 d’entre eux, ils ne sont pas au courant qu’ils sont des aidants, et le plus souvent “elles” d’ailleurs. puisque dans 2 cas sur 3 l’aidant est une femme. Ils et elles font seulement ce que leur cœur dit de faire en s’occupant d’une personne de leur famille devenue vulnérable. Aujourd’hui ces aidants ont des droits, il faut leur faire savoir, il faut les accompagner, il faut aider les aidants.
À chaque campagne électorale surgit le sujet de l’affichage illégal, et ces derniers mois ne font malheureusement pas exception. Alors qu’il s’agisse d’affichage sauvage, des affiches, des stickers, des tags, et désormais des fresques murales sur les murs de la capitale et sur le mobilier urbain, l’affichage irrégulier sur les panneaux électoraux, ou encore l’affichage illégal dans des immeubles sociaux au mépris de la loi. Hier, c’était le fait de certains partis en marge, et aujourd’hui nous assistons à une banalisation de ces pratiques illégales. Ces derniers mois, une sorte de schizophrénie a saisi certains candidats aux élections. Les candidats revendiquant le plus soucieusement la planète et les agents de la ville se livrant en réalité à une attaque en règle contre notre cadre de vie, polluant l’environnement, dénaturant le paysage urbain. Alors si rien ne peut justifier cette pratique, plusieurs éléments expliquent cette situation.
D’abord le non-respect, que nous avons dénoncé à de nombreuses reprises des obligations en matière d’affichage libre de la part de la Ville de Paris, structurellement sous-dimensionné au regard du nombre d’habitants. Et puis l’omniprésence des travaux en cours, qui offrent un terrain de jeu sans fin aux sacageurs de tout ordre. Et enfin la méconnaissance de certaines règles, notamment par ceux qui sont chargés de les faire appliquer. Une campagne électorale, qu’elle quelle soit, n’autorise pas tout. Faire campagne, c’est avant tout respecter les habitants et leurs territoires. La loi offre l’arsenal juridique pour sanctionner cette pollution visuelle à travers le Code Électoral et le Code de l’Environnement.Eu égard à votre responsabilité, Monsieur le Maire, et je ne parle pas seulement du fait que beaucoup des pratiques incriminées concernent des candidats que vous soutenez, pourriez-vous nous indiquer quelles dispositions vous avez prises, ou comptez prendre, pour que cessent ces actes illégaux et que le cadre de vie des Parisiens ne soit pas davantage dégradé lors de ces périodes électorales. Concrètement, pourriez-vous nous indiquer le temps consacré par les agents de la ville, de la DPE, au nettoyage de ces actes, et pourriez-vous nous indiquer combien de candidats et de partis vous avez mis en demeure, et à combien s’élèvent les dépenses liées au nettoyage de ces comportements illégaux et inciviques ?
Merci Madame la Maire. Madame la Maire, mes chers collègues,
Notre groupe tient tout d’abord à remercier le groupe Changer Paris de mettre à l’honneur les familles à Paris à travers cette délibération. Car, s’il y a bien un sujet sensible et décrié de votre politique, c’est bien la place ou précisément, l’absence de place que vous avez décidé de laisser aux familles dans notre capitale. La présence de familles, d’enfants, de jeunes, est essentielle pour éviter le vieillissement d’une ville et pour maintenir son dynamisme. Or, les chiffres sont là, implacables dans leur réalité : Paris perd de sa population avec une moyenne de 11 000 habitants par an selon les dernières données de l’INSEE, et les 3 000 inscriptions en moins pour la prochaine rentrée scolaire sont tout autant inquiétantes. Une érosion lente, mais une érosion qui devient structurelle et qui doit impérieusement vous interroger, Madame la Maire. Mais, malheureusement, vous n’entendez pas les alertes que vous envoient les familles. Lorsque l’on interroge des familles qui font le choix de quitter Paris, les réponses sont très intéressantes. Tout d’abord, elles ne regrettent en rien leur choix de quitter Paris, et elles disent même qu’elles auraient dû franchir le pas avant. Ensuite, elles expliquent qu’elles étaient prêtes à rester à Paris, à supporter des logements exigus, des loyers plus chers, des temps de transport importants pour aller travailler, si Paris n’était pas devenue ce qu’elle est devenue depuis que vous êtes arrivées aux commandes de la ville.
Madame la Maire, les familles ont besoin d’une ville apaisée pour rester dans leur ville, une ville en harmonie avec ses habitants. Une ville apaisée, c’est un espace public organisé, où les piétons ne risquent pas d’être renversés par des vélos ou des trottinettes. Une ville apaisée, c’est disposer d’une place de crèche pour une famille lorsqu’un enfant arrive. Une ville apaisée, c’est disposer d’un logement social lorsqu’il est éligible et puis le quitter lorsqu’il ne l’est plus, pour que le parc social tourne. Une ville apaisée, c’est pouvoir sortir le soir en sécurité ou laisser sortir ses enfants en toute tranquillité. Une ville apaisée, c’est la préservation d’un cadre de vie, une ville où son histoire et son patrimoine sont respectés, où la propreté est la règle. Une ville apaisée, enfin, ce sont des espaces verts, des parcs et des jardins, et non une tour triangle ou une bétonisation à outrance dans certains quartiers. Bref, une ville apaisée, c’est tout le contraire de la politique que vous menez à Paris, et que les familles subissent en premier. En réalité, les familles quittent Paris car elles ne supportent plus la brutalité de notre ville, ses incivilités et l’agressivité grandissante dans une capitale où les habitants ont perdu le lien qui les unissait. Les familles ce sont les parents, ce sont les enfants mais ce sont également les grands-parents, ou les personnes en situation de handicap qui ont des difficultés à se déplacer et qui sont dans l’obligation de prendre leur voiture pour faire des démarches quotidiennes mais qui ont de plus en plus de mal à le faire. Ne les oublions pas. Madame la Maire, ne les oubliez pas.
Alors oui, nous voterons bien évidemment la délibération du groupe Changer Paris pour donner de véritables moyens à notre ville, pour donner envie aux familles de rester dans notre capitale, pour qu’elles restent, le cœur battant de notre capitale.
Alors que notre ville a tous les atouts nécessaires pour réussir, dire aux familles “Je vous aime” ne suffit plus, Madame la Maire. Car, comme vous le savez, il n’y a pas d’amour, il n’y a que des preuves d’amour, c’est ce que vous demandent les familles à Paris. Et je vous remercie.
Il s’agit d’un rapport républicain car 71 préconisations approuvées à l’unanimité par Messieurs Lecoq et Samaké. Je salue en effet le caractère transpartisan. Je ne veux pas fâcher en disant que ça ressemble presque à une démarche centriste, et de droite et de gauche, parce que je sais que ce serait très mal pris. Pas un seul instant, je n’ai pensé cela.Je salue simplement une démarche conjuguant les énergies et les esprits de couleurs politiques différentes et de convictions diverses pour aboutir à quelque chose, en effet,qui participe du dialogue républicain.
Et évidemment, le groupe centriste, qui a bien voulu me donner la parole sur ce sujet, qui m’est cher, depuis très longtemps, et sur lequel j’ai beaucoup travaillé, me permet de vous dire à quel point nous saluons cette démarche républicaine.
Un rapport néanmoins modeste pour deux raisons. D’abord modeste parce que certaines de nos suggestions -car comme tout être humain, nous sommes vaniteux- nous paraissaient justes, nous paraissaient souhaitables mais elles n’ont pas été retenues néanmoins.
Cela nous incite à la modestie ; la prochaine fois, certainement, nous ferons mieux. Nous essaierons de vous convaincre davantage que le sort des personnes âgées dans le système de santé parisien pourrait être largement amélioré.
Vous savez que c’est un sujet qui nous est cher depuis longtemps, sur lequel nous revenons sur les questions des déplacements, des véhicules individuels, des transports en commun qui ne sont pas accessibles aux personnes à mobilité réduite.
Et il est fâcheux que la seule population qui soit croissante à Paris, les seniors, ne soit pas accueillie comme elle devrait l’être. Et cela s’applique également, évidemment, aux questions de santé. Je pense en particulier à nos propositions relatives aux EHPAD.
Nous avons proposé, c’est un sujet qui est cher à plusieurs de mes collègues de permettre et de favoriser même la présence d’animaux dans les Ehpad. Et cela participe d’une démarche plus chorale.
Deuxième élément qui nous fait souligner le caractère peut être modeste ou prudent, peut être réaliste, des conclusions de ce rapport,ce sont évidemment ces silences.
Et là, je suis sûr que le président Lecoq a préféré laisser à ceux qui ont la compétence, probablement aux pouvoirs exécutif et législatif, la question de la réforme des urgences, la question du temps de travail, la question de la cité, de l’organisation administrative, pour ne pas dire technocratique.
Je ne cite pas le caractère peut être parfois ressemblant à une cogestion de certains des organes, mais il a parlé à très juste titre (et c’est là que j’arrive au troisième point) : un rapport pragmatique.
Il a parlé de la nécessaire réforme de la gouvernance et évidemment, si elle est faite dans un esprit qui, j’espère, est celui des auteurs du rapport, vers une meilleure efficacité, une meilleure reconnaissance du mérite du personnel soignant, quand il est méritant, une meilleure verticalité et peut être moins d’horizontalité sur les sujets qui nécessitent des décisions d’urgence sanitaire.
Et bien évidemment, une réforme de la gouvernance serait une mesure tout à fait pragmatique et nous pourrions à juste titre, comme sur beaucoup d’autres sujets d’ailleurs, prendre exemple sur les modèles étrangers qui marchent, plutôt que de perpétuer de vieux slogans qui n’ont plus l’heure au XXIᵉ siècle.
Deuxième élément qui nous semble montrer la sagesse des préconisations de ce rapport : inciter davantage la médecine libérale à s’installer dans Paris. Et évidemment, tout le monde a en tête la question du foncier.
Il est évident que, pour quelles que soient les spécialités, s’installer dans une ville dont les loyers ne cessent de monter est un problème très difficile à surmonter.
Et à cet égard, évidemment, la proposition d’inciter beaucoup plus vivement les logements sociaux à accorder des espaces à ces structures, qu’elles soient libérales ou pas, peu importe,me paraît une très très bonne piste
D’ailleurs je pense que c’est une piste qui pourrait nous mener vers d’autres activités.
Je pense par exemple à l’accueil de la petite enfance. Vous savez il y avait des dispositions du code de l’urbanisme qui obligeaient les constructions nouvelles à inclure des parkings. On faisait ça beaucoup dans les années 60-70.
Moi, je me suis toujours dit “Pourquoi est-ce qu’on forcerait pas les constructions nouvelles à inclure un certain nombre de mètres carrés pour les professions médicales, mais aussi, par exemple, pour l’accueil de la petite enfance ?”
Franchement, ça, ça ne coûterait rien au budget de la Ville. Ça nécessite certes une réforme législative.Donc, je ne dis pas qu’on a essayé. J’ai terminé.
Je vous ai dit ce que je pensais de ce rapport. Il est donc républicain, modeste, mais néanmoins pragmatique. Et à ce titre, il recueille l’approbation du groupe centriste.
En 20 ans, le nombre de deux roues motorisés à Paris a significativement augmenté, contribuant à l’encombrement des trottoirs en raison d’un nombre de places de stationnement insuffisant.
Si le groupe MoDem s’est prononcé en faveur du principe de stationnement payant des deux roues motorisés, c’était notamment pour répondre au besoin de désencombrer les trottoirs.
Mais, nous l’avons dit, les tarifs visiteurs sont disproportionnés et ne sont pas justifiés. Dès lors, les abonnements proposés aux professionnels doivent compenser ce niveau de prix.
La mise en œuvre du stationnement payant des deux roues motorisés n’étant pas destinée à remplir les caisses exsangues de la ville, mais bien à améliorer les acheminements piétons et la physionomie de notre ville.
Lors du débat sur le vote lié au tarif de stationnement du mois de juillet, nous avions demandé que la définition des professionnels soit extensive afin d’éviter que certains ne soient exclus du dispositif et que l’ensemble des codes NAF soient pris en considération par le tarif professionnel. Ce n’est finalement pas le choix qui a été pris par la Ville de Paris, laissant de côté de nombreux professionnels, notamment venant de la grande couronne. L’ouverture tardive de la plateforme, couplée à la difficulté d’enregistrer son deux roues motorisé électrique et thermique pour les professionnels, a engendré de nombreuses difficultés pour les propriétaires de ces deux roues.
On estime à 100 000 le nombre de deux roues motorisés transitant à Paris, mais quelques milliers de professionnels seulement ont été enregistrés.
Par ce vœu, nous souhaitons donc qu’une première évaluation soit réalisée. Par ailleurs, nous souhaitons par ce vœu que la possibilité de bénéficier des tarifs professionnels soit élargie à toutes celles et tous ceux qui travaillent à Paris, quel que soit leur code NAF ou leur domiciliation.
La viande de brousse désigne la viande d’animaux sauvages destinée à la consommation humaine. On parle donc de singes, de crocodiles, de serpents ou encore d’éléphants.
Leur consommation est interdite car ce sont des espèces protégées et très souvent présentes sur la liste de l’UICN.
Par ailleurs, la consommation présente des risques de zoonoses.
Pour autant, la demande est forte, donc le trafic est particulièrement lucratif.
Le trafic d’animaux sauvages arrive en quatrième position, derrière le trafic de drogues, la contrefaçon ou encore le trafic d’êtres humains.
A Roissy en 2021, ce sont 17 tonnes d’espèces animales qui ont été saisies et dans certains restaurants ou établissements de la capitale, il est proposé à la consommation de manière illégale, de la viande de brousse.
Dès lors, par ce vœu, nous demandons que les contrôles soient intensifiés en lien en terme d’information avec les mairies d’arrondissement et qu’enfin une campagne d’information sur la zoonose puisse être déployée au sein de la capitale.
Alors, le pourcentage de logements sociaux à Paris a augmenté pour atteindre les 24,2 % en 2021. Et nous nous en réjouissons.
Et parallèlement, le besoin en matière de recrutement des gardiens d’immeubles s’est évidemment accru. Gardiens d’immeuble qui tiennent un rôle absolument central dans le lien social avec, avec les locataires, mais également dans la tranquillité des lieux puisque, rappelons le, désormais 300 gardiens d’immeubles sont assermentés pour dresser des PV.
Alors, dans la mesure où il y a eu un certain nombre de difficultés ces derniers mois pour remplacer les gardiens d’immeuble, notamment lors des congés, ce voeu avait pour objectif de vous demander un état des lieux du nombre de gardiens d’immeuble au sein des bailleurs sociaux de la Ville et recenser, le cas échéant, les éventuels besoins de recrutement.
Merci Monsieur le Maire, Monsieur le Maire, mes chers collègues.
La ténacité est une vertu en politique alors, nous déposons à nouveau ce vœu qui demande une accélération dans le processus d’ouverture dominicale des bibliothèques.
Alors, nous le déposons à double titre. Tout d’abord, vous savez que les bibliothèques sont les premiers lieux d’accès à la culture. Bien loin devant la fréquentation des musées, des salles de concerts, des cinémas ou de tout autre lieu de culture. Ce sont les premières clés que l’on donne à chaque individu pour s’emparer de sa propre culture, pour qu’il attrape le virus de la culture.
Mais les bibliothèques sont aussi des lieux de vie, parfois un lieu de refuge, un lieu pour faire ses devoirs ou un lieu de passage parfois. Bref, ce sont des lieux de proximité que vous défendez, chère Carine Rolland, je le sais.
Et puis nous le déposant à nouveau car en fait, nous n’entendons absolument plus parler de ce sujet en commission. Carine Rolland nous annonçait l’ouverture d’une seule bibliothèque le dimanche en 2022.
Au total, nous arrivons donc à neuf bibliothèques ouvertes sur les 74 que compte la Ville de Paris. À ce rythme là, il nous faudra donc 65 ans pour avoir toutes les bibliothèques de la Ville de Paris ouvertes le dimanche.
Alors nous pourrions en plaisanter. Mais cela est un vrai sujet pour notre ville, pour l’accès à la culture pour tous que nous défendons et qui pourtant butte encore.
Voilà pourquoi nous déposerons inlassablement ce vœu, car c’est de l’intérêt de tous les Parisiens et j’espère que vous y apporterez un avis favorable.
Les délibérations qui nous sont proposées à la discussion ce soir concernent une réforme des aides dans une perspective de transition vers des mobilités plus douces.
Alors on peut parler de réforme, on peut parler de rationalisation des offres, je parlerais pour ma part de réduction drastique du budget pour financer ces différents dispositifs.
Alors, bien évidemment, il y a des choses qui vont dans le bon sens.
D’abord la suppression des aides qui n’avaient pas trouvé leur public jusqu’alors, le financement de l’accompagnement, notamment pour les personnes en situation de handicap, à travers à la fois un dispositif de télécommande pour les piétons, mais également des vélos adaptés.
Et puis le financement de travaux de création d’abris, de vélos sécurisés.
Mais je voudrais m’arrêter vraiment sur la question des Vélos à Assistance Électrique qui concernent quand même beaucoup de Parisiens et qui verront à partir du 15 octobre que finalement peu d’entre eux y auront droit.
Vous conditionnez le soutien financier au revenu fiscal de référence, ça va tout à fait dans un sens logique au regard des finances de la Ville. Simplement, on parle d’un revenu de référence de 6 300 €. Donc concrètement, ça ne concerne ni les classes moyennes, ni les classes populaires, à peine une toute petite partie de la population parisienne.
Rappelons qu’un Vélo à Assistance Électrique, c’est entre 1500 et 3 500€. Et donc bien évidemment, même si vous prenez en charge 400€ maximum pour l’achat d’un VAE, au regard du revenu fiscal de référence, je doute, et d’ailleurs je prends date avec vous monsieur le Maire, que cette aide trouve réellement son public.
Et ça me fait un peu penser aux prêts à taux zéro. Finalement, on a expliqué à terme qu’on allait le supprimer parce que les critères étant si restrictifs, effectivement, il y avait tout à fait peu de demande.
Donc finalement, avec cette délibération, vous réduisez le montant des aides à la portion congrue. Vous vous défaussez sur les autres, à l’Etat, à la région de mener à bien la transition vers des modes moins polluants.
Et puis un budget qui, finalement, est très modeste puisqu’on est sur 11,5 millions d’euros au total pour ces trois dispositifs de soutien à la transition vers des mobilités moins polluantes.
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