Jean Connehaye, né le 30 mars 1924 dans le XIVème arrondissement, s’est éteint en septembre dernier dans sa 100e année.
Urbaniste et architecte de profession, il a contribué à concevoir d’importants ouvrages de logements, de bureaux, jouant avec des références classiques, autant dans la composition urbaine que dans celle du décor des façades. Élève à l’Académie royale des beaux-arts de Bruxelles et à l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Paris, nous lui devons notamment, comme cela vient d’être rappelé, les immeubles rue des Morillons et rue Falguière dans le XVème arrondissement ainsi que les bureaux au 41 avenue de Villiers à Paris, reconnaissables entre tous pour sa modernité, singularisés par les angles courbés.
Lors de l’élaboration de la loi du 3 juillet 1977, première loi sur l’architecture qui reconnaît cette science comme une expression de la culture, il s’inscrit dans le grand projet de modernisation de la France souhaité par le Président Valéry Giscard d’Estaing.
Engagé dans la vie publique, membre de l’UDF, Jean Connehaye fut élu conseiller de Paris lors des premières élections municipales dans le 16ème arrondissement en 1977 avant d’être élu dans le 15ème arrondissement durant deux mandatures. Il fut également conseiller régional d’Ile-de-France et a siégé au Conseil économique et social en 1995.
Il s’est également investi dans l’association des résistants du 11 novembre 1940.
Toute sa vie durant, il s’est mobilisé, pour les autres et pour son métier, en tant que membre du Conseil régional de l’Ordre des architectes de Paris et Président du Conseil supérieur de l’Ordre des architectes. Un engagement qui lui valu d’être décoré de la Légion d’honneur et de devenir officier de l’Ordre national du Mérite et des arts et lettres.
Autant attentif à ceux qui occupent les bâtiments au quotidien, qu’à ceux qui les font, il fut pendant toute sa carrière aussi soucieux de l’aspect esthétique des lieux que de la fluidité de leur usage, ce qui, encore aujourd’hui, doit nous inspirer.
Les élus du groupe MoDem, Démocrates et Écologistes adressent à sa famille, à ses proches leurs sincères condoléances.
Thierry HODENT était de ses personnages charmants que l’on a la chance de croiser parfois dans sa vie politique.
Attentif à l’autre, toujours de bonne humeur, ayant le recul nécessaire pour ne pas tomber dans l’excès, il était le voisin que l’on aime avoir à ses côtés pendant nos longs débats dans cette enceinte. Nous parlions souvent d’ailleurs, du Sud-Ouest qu’il aimait tant.
Nous n’appartenions pas à la même famille politique, et pourtant. Le respect et l’écoute permettaient des échanges toujours intéressants et constructifs.
Il est élu dans le 7ème arrondissement en 2008, puis en 2014 où il occupait les fonctions d’adjoint à la culture et aux affaires scolaires.
Lorsque j’étais présidente de la commission culture lors de la précédente mandature, Thierry était toujours là, présent, actif dans ce domaine qu’il aimait tant, la culture.
II était soucieux de préserver la langue française dans sa beauté simple et pure et s’était prononcé très tôt contre l’écriture inclusive sur les plaques commémoratives de la Ville de Paris.
L’excellence et l’exigence guidaient ses choix et il n’hésitait pas à monter au créneau pour défendre ces valeurs lorsqu’elles étaient remises en cause.
Et puis la maladie est arrivée, sournoise et terrible. Mais nous étions tous admiratifs de voir avec quel esprit combatif Thierry s’est battu, combien sa détermination à guérir était totale. Il n’a jamais rien lâché et malgré sa fatigue et son traitement il venait en séance.
Nous avons appris avec beaucoup de tristesse son décès et les élus du groupe Modem et j’y associe également les élus du groupe GIP (Groupe Indépendants et Progressistes), adressent toutes leurs condoléances et leurs chaleureuses pensées à son épouse et sa famille.
L’augmentation de la prévalence des punaises de lit a été démontrée et documentée par une étude de l’ANSES dévoilée au mois de juillet dernier. Et bien évidemment on le sait, c’est un enfer pour les personnes qui sont concernées avec des conséquences tant physiques que psychologiques, sociales et financières.
Alors les raisons sont connues, c’est la plus grande résistance aux insecticides, c’est l’évolution de nos modes de vie, les voyages internationaux et l’augmentation, dont je me réjouis, de la seconde main.
Alors à la fois cette augmentation de la prévalence et la proximité de l’accueil de 15 millions de visiteurs doit nous obliger à agir.
D’où ce vœu, demandant une campagne de sensibilisation à destination à la fois de l’opinion publique mais également des différents acteurs que sont les bailleurs, les voyagistes, les hôteliers, les institutions culturelles de tout ordre pour faire connaître les bons gestes car nous avons tous un rôle à jouer dans la prévention face aux punaises de lit.
Alors Monsieur le Premier adjoint, vous avez vous-même indiqué que les bonnes pratiques n’étaient pas assez connues, notamment s’agissant de l’enlèvement des encombrants.
Donc je ne doute pas que vous donnerez un avis favorable à mon vœu.
Alors ces derniers jours on a entendu beaucoup de choses concernant le traitement des punaises de lit et je voudrais profiter de ce vœu pour revenir sur un certain nombre de points.
Le gouvernement a présenté en mars 2022 un plan, notamment en lien avec une organisation, une gouvernance, un recensement et la commande de cette fameuse étude de l’ANSES. Et désormais les responsabilités, depuis la loi ÉLAN, sur la prise en charge financière de désinsectisation, est claire entre bailleurs et locataires.
De nombreuses collectivités territoriales se sont emparées de ce plan. Je pense au département de la Seine-Saint-Denis ou encore la ville de Nice, parce qu’effectivement la dimension financière ne doit pas être un frein pour se débarrasser des punaises de lit. Et évidemment si c’est un frein c’est aussi matière à une augmentation de l’infestation.
Donc il est essentiel que l’on puisse mieux sensibiliser les agents du CASVP, qui aujourd’hui ne le font vraiment pas de manière systématique, quand il s’agit d’aider les plus fragiles d’entre nous.
Il y a parfois de belles et rares histoires qui se finissent bien en matière de patrimoine et la restauration du porche Raoul en est une preuve.
L’hôtel particulier Raoul construit en 1606 a eu une histoire riche en rebondissements mais fut démoli au milieu des années 60 avant la promulgation de la loi Malraux de 1962 qui protège le patrimoine architectural du Marais.
Ne reste que ce magnifique porche du 18ème siècle qui a échappé à la démolition. Il est anachronique puisqu’il est à l’avant d’un immeuble des années 60, il devient une délicieuse incursion du temps passé dans notre quotidien.
Resté propriété de la famille Raoul, ce portail est vite devenu un fardeau et son manque d’entretien a transformé ce bijou architectural en un porche tagué dans un état de délabrement total.
Il a fallu donc toute l’énergie et la détermination de Michel Cribier, dynamique président du conseil syndical de l’immeuble moderne devant lequel se trouve le porche, pour sauver ce portail Raoul.
Son combat porte bien évidemment sur le financement de restauration de ce porche. Les tergiversations avec la Ville de Paris ne furent pas simples à gérer et depuis 2015, la sauvegarde du portail tient à l’avis de la Commission du vieux Paris qui s’est opposée à sa démolition qui avait été demandée à l’époque.
Finalement le dossier a été débloqué par un montage de financement public/privé et je me félicite que la Ville de Paris, grâce à l’intervention de Karen Taïeb, participe à sa restauration à hauteur de 50 000 euros.
Cette histoire illustre tellement bien tout ce patrimoine non protégé au titre des monuments historiques et qui pourtant sont des trésors pour notre ville qu’il faut sauvegarder. Une occasion de nous féliciter collégialement de la niche votée au Conseil de Paris que je portais au nom du groupe MoDem, en faveur de la sauvegarde du petit patrimoine à Paris.
J’en profite pour remercier Karen Taïeb qui, très sensible à ce sujet, a déjà fait une réunion de préfiguration sur la forme que pourra prendre la mise en place d’une véritable politique de sauvegarde du petit patrimoine à Paris.
Tous mobilisés sur le patrimoine parisien, nous parviendrons à éviter que d’autres portails Raoul ne tombent dans le délabrement, faute de reconnaissance.
Alors effectivement après de très très nombreuses réunions, notre conseil est saisi d’une nouvelle version de notre règlement intérieur.
Et je voudrais saisir l’opportunité de remercier Maud Lelièvre qui a représenté notre groupe au sein de cette instance présidée par Patrick Bloche, et saluer l’esprit de consensus et d’écoute de Monsieur le Maire dans le cadre de ses fonctions liées à ce groupe de travail sur le renouvellement de notre règlement intérieur.
Alors on salue un certain nombre d’avancées, mais on regrette de ne pas être parvenu à nos fins et notamment à nos deux priorités, qui étaient un certain nombre de propositions liées à la dynamisation de nos débats et une véritable interactivité qui manque parfois au sein de notre hémicycle.
Mais derrière le règlement il y a la pratique.
Et on peut changer plusieurs fois, comme ça a été le cas de cette mandature, le règlement, tant que la Maire de Paris ne respectera pas davantage notre assemblée cela ne suffira pas.
Quelques exemples, s’il était utile d’en donner : le fait qu’elle passe très régulièrement outre notre assemblée pour faire un certain nombre d’annonces, le non-respect du délai de transmission des délibérations, ou encore le nombre de nos conseils qui diminue d’année en année.
Pour mémoire, lors de la précédente mandature nous étions sur une moyenne de 9 conseils et désormais nous avons atteint le plancher fixé par le CGCT de six. Six conseils par an, cela signifie un Conseil de Paris tous les 2 mois.
Et, au-delà du fait que manifestement cela traduit la volonté de la Maire de Paris de ne pas beaucoup voir ses oppositions ou peut-être est-ce de ne pas voir suffisamment sa majorité, cela pose une question d’efficacité des politiques publiques.
Très souvent nous sommes amenés à nous prononcer après coups, après que des événements se soient passés pour, par exemple attribuer des délibérations. Et puis cela pose évidemment un sujet de manque de réactivité.
On ne gouverne pas la Ville de Paris en réunissant son Conseil tous les 2 mois.
Je pense que c’est un véritable enjeu démocratique qui devrait nous réunir sur l’ensemble de ces bancs, et je compte sur tous et toutes pour faire passer ce message à la Maire de Paris de nous réunir davantage au service des Parisiens.
En France 10% des enfants considèrent l’école comme un lieu de souffrance et 1 enfant sur 10 est victime de harcèlement scolaire, soit 700 000 élèves par an et ça commence dès le primaire.
Les situations de harcèlement scolaire touchent tous les milieux sociaux et tous les types d’établissements.
Les situations de harcèlement se poursuivent également en dehors des établissements notamment via les réseaux sociaux, entraînant ainsi des situations de cyber-harcèlement.
Les conséquences sont irréversibles avec de lourdes pathologies telles que la dépression, la déscolarisation ou encore le suicide.
A l’initiative de mon collègue Erwan Balanant, le harcèlement scolaire est désormais reconnu comme un délit pénal qui peut être puni jusqu’à 10 ans de prison et 150 000€ d’amendes en cas de suicide ou de tentative de suicide de la victime harcelée.
En mars dernier, ma collègue Catherine Ibled avait déposé un vœu sur la prise en charge des enfants harceleurs qui avait été refusé alors, au motif que l’ensemble des sujets étaient déjà pris en charge.
Le gouvernement a décidé de faire du harcèlement scolaire une priorité absolue et de renforcer son programme de prévention en cette rentrée scolaire par des mesures qui pourraient être également complétées au niveau municipal.
C’est pourquoi nous souhaitons que le harcèlement soit une cause municipale majeure et que soit renforcée la sensibilisation au sein des établissements scolaires.
Sachant que l’univers de l’enfant scolarisé est un tout, à la fois pendant la période scolaire, mais également pendant les temps de cantine ou en activités périscolaires, c’est effectivement du ressort des prérogatives de la ville.
Il faut les accompagner de campagnes d’informations et de sensibilisations régulières à destination du grand public, des hôpitaux et des institutions publiques, afin d’assurer une meilleure détection, un soutien et une prise en charge adaptée pour les victimes de harcèlement.
Et enfin, dans cette même démarche, créer un poste, à raison d’au moins un par arrondissement, de médiateur et conseiller en protection de l’enfance et harcèlement qui aura un rôle d’interlocuteur privilégié pour les victimes et leurs familles, d’intermédiaire entre le grand public, les élus et les professionnels de santé.
Nous proposons donc un vœu concernant la pratique sportive de proximité et l’installation, comme cela peut exister ailleurs, d’équipements spécifiques permettant la pratique sportive aux personnes âgées et en situation de handicap.
La pratique sportive est un enjeu primordial de santé publique car elle réduit le stress, lutte contre l’obésité et permet de prévenir un certain nombre de pathologies chroniques. Et on considère qu’une personne sur trois a un niveau d’activité physique insuffisant.
Donc il y a un enjeu à développer des lieux de socialisation, des lieux sportifs pour privilégier les rencontres et assurer le respect des autres et véhiculer des valeurs sportives, surtout en cette année olympique. Simplement le sport à Paris est souvent une activité coûteuse, la pratique du sport n’est pas accessible à tous, en dehors des publics âgés ou en situation de handicap que j’ai précité.
C’est également le cas des femmes qui se sentent parfois, sur des équipements sportifs collectifs rejetées, pas forcément accueillies ou en situation et en sentiment d’insécurité. Il faut rappeler que les franciliennes sont plus victimes de comportements sexistes que les autres françaises, 63% d’entre elles se sentent en situation d’insécurité dans l’espace public.
Quant aux salles de sport privées, qui sont des lieux sécurisés, elles ont à Paris des coûts qui varient de 30€ pour le coup le plus bas à 150€ par mois. Ce qui est donc loin d’être accessible à l’ensemble de la population.
C’est pourquoi nous proposons que soient installés, de façon cohérente avec les installations du plan « 5000 terrains de sport » lancé en 2022, des équipements sportifs pour faire de la musculation et du sport d’entretien à la fois dans des lieux publics et notamment dans les parcs avec des dispositifs spécifiques pour les personnes âgées et en situation de handicap.
J’ai déjà eu l’occasion à de nombreuses reprises de le critiquer, le piéton à Paris est le grand oublié de la politique des déplacements parisienne. Cela se traduit par le manque d’entretien de la voirie et chaque année notre conseil est amené à voter près de 2 millions d’indemnisations par an.
Et la presse s’est également fait l’écho de la liste des ascenseurs gérés par la Ville de Paris qui ne fonctionnaient pas. Mais elle en a oublié certains, et notamment les deux concernant l’immeuble du Commandant Mouchotte.
Alors malgré de nombreux signalements de « Dans ma rue », malgré des saisines multiples et diverses depuis des mois, les acteurs compétents saisis par les habitants se rejettent la responsabilité et bien évidemment ce n’est pas acceptable puisqu’on a des situations extrêmement accidentogènes à la fois sur la passerelle de la rue du Commandant Mouchotte et puis ces deux ascenseurs qui ne fonctionnent pas depuis des mois et des mois.
Et donc l’objet de ce vœu, et je suis désolé de passer le véhicule du vœu, j’aurais aimé qu’on puisse régler ces choses depuis des mois de manière différente sans passer par le Conseil de Paris, c’est de faire en sorte que : un, les travaux de réhabilitation de la passerelle soit faits dans les meilleurs délais pour éviter de nouveaux accidents comme ils ont déjà eu lieu et deux, qu’on puisse remettre en état de fonctionnement les deux ascenseurs qui permettent justement à la fois aux riverains et aux voyageurs d’utiliser et d’emprunter ces dispositifs.
L’accès à la santé des personnes sourdes et malentendantes est un droit fondamental, mais force est de constater qu’aujourd’hui il est trop restreint.
Trop peu de médecins, que ce soit à l’hôpital ou en libéral, par manque d’accompagnement, de savoir-faire, ou de moyens, pratiquent des consultations en langue des signes françaises.
S’il existe plusieurs moyens de communiquer avec une personne sourde ou malentendante, il est indéniable que la pratique de la langue des signes est l’unique moyen de communication qui permet à une personne atteinte de ce handicap de comprendre l’intégralité d’une conversation.
La non pratique de la langue des signes française par les médecins et les personnels de santé représente une barrière à l’accès aux soins, et cela a des conséquences sur la santé de ces derniers dans la mesure où le manque de compréhension globale, par un patient sourd et son médecin, peut avoir des effets sur une consultation et porter des risques en matière sanitaire.
Pour aller plus loin, au-delà des simples consultations médicales, le traitement de pathologies lourdes se voit entravé dans la mesure où le seul moyen de traiter les problèmes d’addictions ou les problèmes psychologiques passe par la parole.
Les personnes sourdes et malentendantes ont donc des besoins spécifiques, trop peu répandus sur le territoire parisien. Seule une unité d’information et de soins des personnes sourdes est présente de façon permanente à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. L’inclusion des personnes en situation de handicap est un sujet qui tient très à cœur au groupe MoDem, Démocrates et Écologistes et l’accès au soin doit être absolument plus inclusif.
C’est pourquoi nous avons rédigé et proposé ce vœu qui comportait un certain nombre de dispositions, notamment une campagne de sensibilisation à destination des divers centres de santés, libéraux ou non, le financement en partenariat avec l’AP-HP, qui est prêt à le faire, de nouvelles unités d’information et de soins des sourds dans les hôpitaux parisiens, ainsi que la mise en place de groupes de paroles spécifiques.
Nous avons lu avec attention votre vœu bis, le vœu présenté par la majorité qui nous semble représenter une première étape intéressante dans le sens de notre demande. Je rejoins donc vos propositions et espère que nous pourrons mettre en place ces propositions qui sont contenues dans ce vœu dès le mois prochain, afin de régler de façon très rapide ce problème de santé publique.
Juste un mot parce que je vois que vous ne résistez pas à la facilité de mettre sur le dos du gouvernement vos propres turpitudes, je reprends quelques-uns de vos points, parce que vous ne résistez pas à la tentation de mêler le gouvernement au débat de ce matin.
Aucune action du gouvernement n’empêche les collectivités ou les entreprises de passer à la semaine de 4 jours. C’est déjà le cas partout où le dialogue social est ouvert et fonctionne. Je me souviens d’une visite que j’ai faite au printemps dernier à la CNAV dans le 19e à Paris, où justement on faisait une table ronde sur cet accord des 4 jours pour les salariés volontaires. Ça marche très bien, ça permet à des femmes en particulier, c’était les plus nombreuses, de rester sur 4 jours et de retrouver un salaire plein en travaillant un peu plus chaque jour et elles en étaient très heureuses.
Vous mêlez aussi le gouvernement à la question de la petite enfance. Pour l’anecdote je veux quand même vous rappeler que, pas plus tard qu’hier après-midi, tous vos collègues de la NUPES à l’Assemblée Nationale ont voté contre la création du service public de la petite enfance proposé par le gouvernement dans le projet de loi plein-emploi. C’est quand même bien dommage et un tout petit peu contradictoire avec ce que vous dîtes. Je vois bien que vous ne m’écoutez pas et j’imagine pourquoi.
Sur l’indexation des salaires même remarque, sur les retraites vous faites aussi un gros contresens. Je vous laisse critiquer le fondement de la réforme évidemment aucun souci, en revanche je ne peux pas vous laisser dire qu’elle a fait empirer la situation de ces, je cite : « pauvres femmes ». Parce que c’est exactement le contraire, avec cette réforme celles qui devaient aller jusqu’à 67 ans, à cause de la réforme socialiste de 2013, pour avoir un taux plein ont gagné un peu plus d’un an sans compter qu’elles ont en même temps gagné plus de 5% de retraite. Eh oui. Mais on fera les comptes quand ces femmes-là pourront partir plus tôt grâce à notre action à l’Assemblée Nationale.
Bref, j’en viens au débat que nous avons aujourd’hui qui est très très important, c’est l’attractivité de la fonction publique.
Il est important parce que nous parlons de plus de 50 000 agents et de leurs familles, nous parlons de tous les services aux Parisiens, nous parlons aussi du premier budget de la ville, ce n’est pas rien.
Je voudrais faire deux remarques préalables. Rappeler que le taux d’administration de la Ville de Paris reste particulièrement élevé. On est à 23,3 équivalents temps-plein pour 1000 habitants, là où la moyenne des villes, je crois, est à un peu moins de 20%. Par ailleurs, l’encadrement ne cesse d’augmenter quand les emplois techniques diminuent.
Ces deux constats doivent nous interroger je crois.
Alors, au-delà, la ville se félicite et à juste titre de permettre à ses agents de se former tout au long de leurs carrières. On n’est pas encore au budget de formation d’avant Covid en 2019, mais en tendanciel c’est plutôt bien.
Sur l’égalité homme-femme aussi, on est sur la bonne voie, l’écart de rémunération reste quand même de 4,9%. C’est en amélioration, cependant quand on regarde par exemple les catégories A il y a un écart de 13%, les catégories B il y a un écart de 18% entre le salaire des femmes et le salaire des hommes. Donc on a vraiment encore un gros travail à faire.
Également aussi quand on regarde le type de contrat, les agents non-titulaires, les agents à temps partiel sont majoritairement des femmes.
Alors on parle d’attractivité, très bien, moi je voudrais maintenant souligner le point que Delphine Bürkli a également souligné, le point qui m’importe particulièrement, la baisse du nombre d’agents.
Alors vous mettez ça sur le dos, j’étais un peu étonné tout l’heure en vous entendant, sur le fait que les gens n’ont plus envie de travailler. Bon… Je ne crois pas que ce soit le cas du tout. Pour moi, ces chiffres en baisse sont acceptables quand cela résulte d’une décision de politique publique. En l’occurrence, ce n’est évidemment pas du tout le cas. C’est bien davantage le fruit d’un mal-être si on regarde les chiffres, puisqu’on est en augmentation de plus de 6% sur les agents qui ont quitté la collectivité.
Alors il y a la pyramide des âges, c’est les départs en retraite. Mais il y a les convenances personnelles +23%, les détachements + 11%, les démissions +30% et les congés longue durée +5%.
Les cookies nous permettent de personnaliser le contenu, d'offrir des fonctionnalités relatives aux médias sociaux et d'analyser notre trafic. Nous partageons également des informations sur l'utilisation de notre site avec nos partenaires de médias sociaux et d'analyse, qui peuvent combiner celles-ci avec d'autres informations que vous leur avez fournies ou qu'ils ont collectées lors de votre utilisation de leurs services
Les cookies nous permettent de personnaliser le contenu, d'offrir des fonctionnalités relatives aux médias sociaux et d'analyser notre trafic. Nous partageons également des informations sur l'utilisation de notre site avec nos partenaires de médias sociaux et d'analyse, qui peuvent combiner celles-ci avec d'autres informations que vous leur avez fournies ou qu'ils ont collectées lors de votre utilisation de leurs services.
Des cookies ont pour finalités de permettre une navigation et un affichage des pages optimaux sur le site ainsi que de contrôler le respect de la vie privée des utilisateurs. L\'utilisation de ces traceurs (cookies techniques) ne requiert pas votre consentement selon l\'article 32 II de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978.
Tout cookie qui n\'est pas strictement nécessaire pour le fonctionnement de ce site et est utilisé spécifiquement pour collecter des données personnelles via analyse du trafic, publicité ou autre contenu embarqué est désigné comme cookies non nécessaires. Il est obligatoire d\'obtenir le consentement de l\'utilisateur avant d\'utiliser ces cookies sur notre site.