La nature doit revenir au centre de nos préoccupations avec un véritable plan de végétalisation apportant fraîcheur et espaces aux Parisiens. La dimension environnementale doit également faire l’objet d’une prise en compte systématique dans les projets d’aménagement. De même, il est fondamental de financer et d’encourager le développement des véhicules propres tout en veillant à prévenir les conflits entre les usagers. Le domaine économique est aussi concerné. Il faut repenser les livraisons et les transports de marchandises de manière à répondre aux attentes des commerçants tout en respectant les contraintes environnementales.
Je tiens d’abord avant tout à saluer au nom de mon groupe, la création de ce conseil scientifique et citoyen de l’agriculture et de l’alimentation durable. Une initiative qui est fort précieuse pour consolider le lien entre l’expertise scientifique, l’engagement citoyen, l’action publique sur un domaine aussi sensible que peuvent être les questions d’alimentation et d’agriculture dans notre pays.
C’est un outil qui permettra je l’espère d’éclairer nos choix en matière de politique alimentaire dans un contexte où les enjeux de santé, de climat, de justice sociale sont plus que jamais connectés. Mais permettez-moi toutefois d’exprimer un regret, ce conseil arrive tard, le plan d’alimentation durable a été adopté en juin 2022 à l’unanimité, nous aurions espéré et peut-être pu mettre en place cette instance plus tôt. Presque 3 ans plus tard, cette création est relativement tardive alors qu’ un certain nombre de thématiques sont particulièrement importantes sur ces sujets : sécurité alimentaire, fiabilité des labels, exposition aux pesticides etc.
Et puis également une question, il existe aujourd’hui un certain flou autour de la composition du projet qui prévoit 10 scientifiques, 10 membres issus d’association spécialisé ce qui est également une bonne chose dans sa composition mais il aurait été peut-être utile et intéressant peut-être est-ce possible aujourd’hui de communiquer sur l’identité des profils de ses futurs membres notamment les scientifiques et que cette transparence est essentielle pour qu’on puisse avoir collectivement une appréhension de la légitimité de la pluralité de l’indépendance de cette instance. Je reste convaincue toutefois que le conseil, une fois installé, sera utile et pourra apporter des contributions attendues.
Merci de nous éclairer sur ces différentes questions.
Le plan que nous examinons aujourd’hui à Paris est un texte important, porteur d’ambitions que nous partageons largement : à savoir celle d’une capitale plus verte, plus résiliente, mieux armée face aux effets du changement climatique.
Le groupe MoDem et Indépendants salue ses ambitions : renaturation, trames écologiques, végétalisation du bâti et implication citoyenne.
Et pour que cette ambition se traduise dans les faits, encore faut-il affronter la réalité du terrain, avec lucidité et rigueur. Plusieurs mesures ont déjà été annoncées par le passé, notamment sur les forêts urbaines et se sont butées à des contraintes techniques. Je pense notamment à la densité des réseaux souterrains, qui rendent souvent impossible la plantation en pleine terre, ou à des essences mal adaptées aux sols urbains. Or, sans enracinement profond, il est illusoire de croire que la santé et la pérennité des arbres sera assurée.
Il ne suffit pas de verdir en surface. Il faut penser avant tout durable. Ce qui implique évidemment les plantations en pleine terre quand c’est possible, le choix des essences résilientes, et faire en sorte que la conception des aménagements soit pensée dans une logique de continuité écologique et de connaissance scientifique.
De nombreux arrondissements, comme le 9ème, ont d’ailleurs engagé des politiques actives de transformation de places minérales, de végétalisation de squares, cours d’école converties en cours Oasis, soutien à la végétalisation des toitures et des cœurs d’îlot, accompagnement des copropriétés, rénovation privée. Ce sont des exemples et des actions concrètes, efficaces, mais qui nécessitent du temps, de l’ingénierie, des moyens, de la coordination et de la cohérence avec les services de la Ville.
Autre point sur lequel j’aimerais revenir, la méthode Miyawaki. Elle avait suscité beaucoup d’attentes, parfois trop. L’expérience a montré qu’il était nécessaire de passer d’une logique de volume — planter pour planter — et de passer à une logique de qualité écologique, centrée sur l’indice de canopée. Ce recentrage est bienvenu et doit être clairement assumé dans le plan. Ce n’est pas le nombre d’arbres dans des tableaux excels qu’il faut compter mais leur capacité à s’inscrire dans le temps, à créer du microclimat, à renforcer la biodiversité.
J’aimerais revenir sur une avancée majeure qui aurait pu être portée plutôt mais qui est à saluer de façon positive. C’est la volonté de réorienter 100 % des dépenses identifiées comme défavorables à la biodiversité. C’est une mesure forte, elle aurait pu être portée précédemment par la Ville notamment au moment de l’adoption de l’article 8.32 en 1992 où les pays devaient s’engager et les villes à favoriser la réorientation des finances favorables au développement durable. Elle aurait pu être pensée en 2010 où le concept avait été tendu en France en particulier et recentré sur la biodiversité. Mais elle ne pourra être effective cette mesure que si elle est suivie d’un travail précis, transversal, impliquant toutes les directions — pas simplement celles en charge des espaces verts. Car les politiques du logement, de la mobilité, des achats publics ou de la propreté ont un impact direct sur la biodiversité parfois de négative.
Il nous manque aujourd’hui plusieurs choses pour que ce plan puisse donner sa pleine ampleur les prochaines années. D’abord une vision claire du financement, des objectifs affichés 40 hectares de nouvelles surfaces végétalisées, 360 cours Oasis supplémentaires d’ici 2030, nécessitent des moyens à la hauteur. Il nécessite également une cohérence complète avec les politiques de biodiversité de façon générale et dépasser la politique des silos. La cartographie et la continuité des corridors écologiques doivent se penser à une échelle métropolitaine, en cohérence avec les dynamiques des communes voisines. La biodiversité ne peut s’arrêter aux frontières administratives de Paris.
Enfin, il nécessite et nous l’avons déjà dit une cohérence entre tous les plans portés par la Ville afin que ces plans n’ont pas à se superposer aux autres mais soient totalement cohérents. Plan climat, plan Arbre, plan local d’urbanisme, plan bioclimatique, plan Paris pluie, plan sobriété hydrique, plan résilience, plan local de prévention des déchets ménagers et assimilés.
Tous ces plans doivent être appréhendés de façon globale et suivis notamment par des reportings réguliers à la 8ème commission. C’est dans ces conditions que nous pouvons préserver le vivant dans notre ville.
Parler de la Seine, c’est invoquer un fleuve qui a façonné notre ville tout autant que son histoire. Ce n’est pas une simple étendue d’eau qui traverse Paris ; c’est l’axe autour de laquelle notre ville s’est construite, le témoin silencieux de nos mutations, de nos prospérités et de nos crises.
La Seine, c’est aussi un récit : un récit pour les Parisiens, des premiers qui s’établirent sur les berges, des bateaux-mouches qui en ont fait sa renommée, des artistes qui l’ont immortalisée, et des grands travaux haussmanniens qui l’ont encadrée dans la pierre. À chaque époque, nous avons donné à la Seine un rôle, un usage et une fonction.
Mais c’est justement là que réside le cœur du problème : nous avons trop longtemps considéré la Seine sous son prisme de l’utilité. Elle a été la voie de commerce, source d’énergie, réservoir d’eau potable, exutoire de nos rejets industriels. Le XXe siècle, avec son urbanisme productiviste, en a fait une artère économique, un canal maîtrisé, une frontière parfois négligée.
Or, un fleuve ne se réduit pas à son utilité, en tout cas l’utilité des hommes. Il est un écosystème, un organisme vivant, un équilibre fragile qui dépasse nos logiques purement fonctionnelles.
L’inscription des rives de la Seine au patrimoine mondial de l’Unesco en 1991 a marqué une prise de conscience de sa valeur historique et culturelle. Et plus récemment, les regards du monde entier se sont tournés vers elle au cours de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques. Ces moments nous rappellent combien la Seine est bien plus qu’un décor, elle est une entité qui nous relie.
Si nous débattons aujourd’hui de la citoyenneté d’honneur de la Seine, la question qui reste posée n’est pas celle d’un titre honorifique, mais celle d’un véritable statut juridique.
Dans d’autres pays, cette question du droit de la nature est en marche, cette révolution juridique est en marche. En Nouvelle-Zélande, le fleuve Whanganui a obtenu une personnalité juridique, lui permettant d’être représenté en justice. En Colombie, le fleuve Atrato a bénéficié de droits propres qui permettent de garantir sa préservation en lien avec les communautés autochtones. En Espagne, la lagune Mar Menor a été reconnue comme entité juridique pour lutter contre sa destruction.
Ces exemples montrent qu’un autre rapport au fleuve est possible. Une relation où nous ne nous contentons pas simplement de protéger un bien que nous possédons, mais où nous reconnaissons une intégrité de ses droits.
Nous devons à la Seine ce tournant historique. Conférer des droits à la Seine, ce n’est pas lui accorder une citoyenneté fictive, c’est donner un cadre légal qui lui permette d’être défendue contre les pollutions, les atteintes irréversibles, l’exploitation démesurée. C’est aussi reconnaître que nous avons une responsabilité collective et juridique et non seulement pour aujourd’hui, mais pour les générations futures.
Alors la Seine a été victime de négligences, d’abus, de pollutions qui mettent en péril sa biodiversité et sa viabilité. Bien plus qu’une approche symbolique, il faudrait avoir une approche exigeante sur le plan du droit mais aussi sur le plan des actes.
J’ai en mémoire la récente, et je préfère rappeler ici la récente affaire du déversement illégal de déchets industriels de Lafarge qui en est une preuve accablante.
Il ne suffit pas de voter des textes symboliques, il faut les appliquer. Alors ne nous contentons pas d’un titre juridique, agissons en cohérence avec ce que nous défendons. A travers ce texte, protégeons juridiquement la Seine, et surtout concrètement, de là à l’avenir des différentes pollutions et rejets industriels.
Donc j’aimerais revenir à travers ce vœu qui s’inscrit pleinement sur les engagements que nous avons en matière d’environnement, biodiversité et sobriété énergétique sur la question de l’extinction des supports de publicités lumineuses dans les commerces de nuit.
On constate malgré les dispositions qui ont été prises par notre conseil qu’un certain nombre d’enseignes lumineuses sont encore allumées inutilement la nuit et qu’éteindre n’est pas forcément le réflexe.
Merci donc je vais reprendre. C’est un vœu qui porte sur les questions d’extinctions des supports publicitaires. On constate qu’à Paris, un certain nombre d’enseignes sont malgré les dispositions que l’on a pu présenter précédemment dans cette Assemblée sont encore trop souvent allumées. La pollution lumineuse est un enjeu de sobriété énergétique mais également un enjeu de biodiversité, on l’a rappelé à plusieurs reprises à travers les différents débats atteignant les vertébrés, les invertébrés, atteignant aussi la santé humaine.
Nous ne pouvons pas aujourd’hui ignorer que les dispositions que nous avons pu prendre précédemment tant sur le plan national avec l’arrêté de décembre 2018, et ceux que nous avons pris à Paris, ne sont pas pleinement respectées. Il est nécessaire d’avoir des outils qui nous permettent d’agir concrètement.
Depuis le 1er janvier 2024, la décentralisation de la police municipale nous permet de contrôler, d’accompagner les commerces dans cette mise en conformité avec des sanctions. Donc ce vœu demande deux choses très simples :
un, qu’on puisse avoir un état des lieux y compris au niveau des mairies d’arrondissements qui permet à la fois d’accentuer les efforts mais aussi de les cibler voir engager une politique de prévention, notamment avec les petits commerces, qui n’ont pas forcément tous les outils à leur disposition pour faire cette transition. Et deux, de renforcer les contrôles et les sanctions pour assurer le respect de la réglementation.
C’est donc pourquoi je vous invite à voter ce vœu.
Alors c’est si extremis cette présentation du plan local de prévention des déchets ménagers et assimilés, puisque c’est le dernier conseil où nous pouvons l’étudier avant de nous mettre définitivement en défaut par rapport à la législation, ce qui évidemment est assez regrettable compte tenu de l’importance de ce sujet.
Et j’espère qu’à la fois cette présentation tardive et l’absence de la Maire ne traduisent pas un manque d’intérêt sur un sujet qui est absolument majeur, qui est celui de notre relation avec les déchets.
Parce que les déchets disent beaucoup de ce que nous sommes, de la manière dont nous vivons et de la trajectoire pour l’avenir. Alors, on le sait, les Parisiens sont des mauvais élèves et continuent de produire près de 930 000 tonnes de déchets chaque année, dont la majorité reste extrêmement mal valorisée.
Et évidemment cette situation n’est pas acceptable. Alors ce plan local de prévention des déchets ménagers et assimilés, le sujet évidemment ce ne sont pas les objectifs que nous partageons en tout point. C’est la manière d’y contribuer et de rattraper le retard de notre ville en matière de réduction et de valorisation des déchets.
Alors le bilan du précédent plan, c’est une réduction de 14% des déchets ménagers depuis 2010 et un doublement des sites de compostage. Des progrès qui restent largement insuffisants et loin des exigences au regard des défis que nous devons relever. À titre d’exemple, les biodéchets qui représentent 26% du contenu des poubelles, ne font l’objet d’un tri qu’extrêmement marginal puisque c’est simplement 1% des captations en 2023. Dérisoire donc, et il est urgent d’accélérer la collecte et la valorisation des biodéchets, notamment en renforçant l’accompagnement des copropriétés et en étendant les dispositifs dans tous les arrondissements.
Le tri des emballages plastiques et des textiles reste aussi insuffisant, avec des taux de recyclage encore très éloignés des objectifs européens de 50% de recyclage des déchets ménagers d’ici 2025. D’où les objectifs de ce plan local : réduire de 100 000 tonnes les déchets produits d’ici 2030 et multiplier par 3 la valorisation des déchets à 60%. Évidemment des éléments que nous partageons en tout point. Et nous soutenons un certain nombre de propositions qu’il y a dans ce plan, notamment le développement de la réparation et du réemploi, la généralisation de la collecte préservante ou encore l’installation de recycleries dans chaque arrondissement. Pour mémoire, lors de la précédente mandature, il y avait cet engagement d’une recyclerie par arrondissement, il y avait beaucoup de retard qui avait été pris. Je pense que maintenant il est vraiment temps d’accélérer puisque la proximité est absolument majeure pour assurer l’accessibilité pour tous les Parisiens.
Vous le savez, nous défendons le sujet de la fiscalité incitative pour faire en sorte de réduire drastiquement les déchets et faire en sorte également que les industriels changent leur pratique et que les citoyens changent leur consommation. Nous savons pertinemment que 92% des Parisiens vivent en habitat collectif, que ça rend les choses bien évidemment plus complexes pour autant des solutions existent et l’Ademe accompagne les collectivités territoriales volontaires dans un certain nombre d’expérimentations. Alors nous saluons la mise en place de cette fiscalité incitative pour les professionnels mais nous réitérons notre demande de voir cette fiscalité incitative déployée plus largement à travers dans un temps un, une expérimentation.
Nous souhaitons également améliorer les choses en matière d’évaluation et notamment de transparence des indicateurs. C’est par exemple le tonnage dans chacune des déchetteries parisiennes, l’évolution de ce tonnage, la répartition en fonction des déchetteries et puis la typologie des déchets, ce qui nous permettra de mieux calibrer les actions à mener.
Nous ne saurions trop vous inciter à regarder les bonnes pratiques dans les arrondissements et je voudrais revenir sur l’initiative de la mairie du 9ème arrondissement en matière de traitement des déchets, qui est un dispositif innovant et qui au regard du drame que constituent les déchets dans notre ville pourrait utilement être généralisé.
Et puis dernier point, la question du mode de gestion a été évoquée préalablement. Nous, ce sur quoi nous souhaiterions insister, c’est la nécessaire solidarité qu’il existe entre les arrondissements en DSP et les arrondissements en régie au bénéfice de l’ensemble des Parisiens. Alors si nous voulons réellement faire de Paris une ville exemplaire en matière de gestion des déchets, il nous faut des solutions beaucoup plus ambitieuses. Nous soutenons naturellement tous les objectifs que vous vous assignez mais nous souhaitons vraiment que nous accélérions pour embarquer l’ensemble des Parisiens dans l’impérieuse nécessité de réduire nos déchets.
Dans la lignée des interventions faites ce matin par mes collègues, Maud Gatel, Pierre Casanova et Béatrice Lecouturier sur le budget primitif pour 2025, celui-ci illustre une continuité sans remise en question, marqué par un recours systématique à l’endettement et des choix budgétaires qui manquent de cohérence stratégique, notamment sur les questions d’environnement.
Lorsqu’on regarde de près les chiffres sur l’environnement, un domaine crucial face aux défis qui sont les nôtres en matière de réchauffement climatique, de défis divers, les ambitions se heurtent à la réalité budgétaire décevante. La transition écologique, pierre angulaire de ce programme, bénéficie d’un budget de 57,8 millions d’euros pour des actions transversales en faveur du climat telles que l’ouverture des nouveaux espaces verts, la végétalisation, les mobilités décarbonées, la rénovation énergétique, ou l’adaptation.
Mais ces crédits sont bien insuffisants pour répondre aux besoins réels. Et si nous voulons demain prétendre à une véritable adaptation au changement climatique, l’objet de nos débats du mois précédent, la Ville aurait besoin d’un investissement annuel de 500 millions d’euros. Or, le Plan climat est aujourd’hui largement sous-financé. En 2023, simplement 34,3 millions d’euros ont été réellement dépensés sur les millions initialement budgétés pour des actions transversales en faveur du climat. Les écarts entre les annonces, la communication et la réalisation interrogent, sur ce domaine qui devrait être prioritaire. Pour 2025, l’investissement total prévu pour l’environnement s’élève à 110,2 millions d’euros, soit à peine 6% des besoins estimés.
Un exemple concret : celui de la végétalisation et des forêts urbaines, affichées comme des priorités dans ce budget. Des projets comme les forêts urbaines, les “rues aux écoles” sont séduisantes et nous les mettons en œuvre sur le territoire mais avec simplement 6 millions d’euros qui sont consacrés, une enveloppe qui reste stagnante sur les questions sur les espaces verts dans leur ensemble, on ne peut pas prétendre à une véritable transformation et cela se traduit dans la qualité de ce qui est fait en matière d’investissement dans les espaces verts et les espaces publics.
S’ajoute à ça également la question de l’entretien, le nerf de la guerre notamment en période de réchauffement climatique, souvent relégué au second plan alors que nous en aurions bien besoin pour assurer la continuité et la viabilité des espèces qui sont plantées.
Cette logique pose également question pour d’autres dispositifs. Par exemple, le cas des 3 millions d’euros consacrés au plan “Paris Frais” en 2025, qui reste marginal par rapport aux besoins qu’aurait la ville à s’adapter contre les vagues de chaleur. De même, les 0,6 million d’euros accordés au plan “volets”, qui devraient être destinés à financer les volets des logements gérés par les bailleurs sociaux et les équipements publics sont totalement sous-estimés et insuffisants, conduisant d’ailleurs à une augmentation des dépenses énergétiques dans ces bâtiments.
Absence de cohérence sur cette politique énergétique pour atteindre nos objectifs climatiques et bien que le budget soit en légère augmentation sur certains points, ces sommes, à chaque fois, ligne par ligne, sont insuffisantes.
Comment, dans ce cadre, envisager la décarbonation des équipements publics, la transition énergétique du parc social qui devrait faire partie de nos priorités sociales, à la fois pour des questions de finances pour les familles mais aussi de bilan énergétique global.
Ces avancées sont symboliques, souvent pleines de bonnes intentions dans les plans qui sont présentés mais on ne peut avoir des plans à la hauteur de nos ambitions que si nous y consacrons le budget nécessaire.
Ces contradictions donnent une vision assez parcellaire. D’ailleurs, la présentation des plans, notamment ceux qui ont été faits ces derniers mois, ont créé des attentes, à la fois chez les Parisiens mais également chez l’ensemble des associations sociales et environnementales qui suivent nos travaux et on ne peut pas avancer sans cette priorisation des investissements.
La MIE “Paris à 50°” avait d’ailleurs fait des préconisations essentielles. Une préconisation essentielle, qui est restée ignorée, portait sur la priorisation des investissements et nous ne la retrouvons pas à travers ce débat budgétaire.
La MIE préconisait également de prioriser les investissements selon trois axes : rénovation thermique adaptée aux fortes chaleurs, en commençant par les bâtiments qui accueillent le public vulnérable, la végétalisation et la désimperméabilisation des sols pour permettre la résilience des réseaux.
Dans ce contexte, le groupe MoDem et Indépendants porte deux propositions concrètes pour pallier ces manques de priorité budgétaire. La première c’est qu’avec 25 plans stratégiques qui ont été adoptés par la Ville, 25, il est indispensable d’avoir un suivi qui soit rigoureux et transparent pour la mise en œuvre. C’est ce que nous avons débattu à plusieurs reprises en 8ème commission en présence des adjoints, ce qui avait été demandé également dans le cadre de la MIE au moment du rendu du rapport et le tableau d’exécution budgétaire actuel manque de lisibilité et empêche une évaluation précise des efforts financiers pour des plans cruciaux comme celui du Plan climat. Notre vœu est donc d’intégrer, dès l’exercice budgétaire 2025, un focus détaillé sur des montants budgétés, engagés et réalisés pour chaque plan stratégique, afin aussi de permettre et faciliter le travail des équipes tant en mairie centrale qu’en mairie d’arrondissement.
Le Plan climat 2024-2030 prévoit un plan ambitieux pour transformer 1000 toits en espaces mieux isolés et végétalisés. Ce dispositif est largement sous-financé, nous proposons donc d’ajouter 1 million d’euros au budget alloué à ce plan, en réduisant d’autant le chapitre des dépenses imprévues. Cet effort permettrait de couvrir davantage de logements, de soutenir des initiatives comme les toitures végétalisées et d’accélérer l’adaptation de notre parc immobilier dans sa totalité.
En l’état, Monsieur le Maire, ce manque de cohérence face aux défis environnementaux ne nous permet pas de soutenir le budget tel qu’il est présenté.
Entre le Plan Climat et le PLU (Plan local d’urbanisme) que nous examinons aujourd’hui les enjeux ne sont pas minces. Et Madame la Maire, je vous le dis, nous partageons totalement votre ambition.
Depuis le dernier plan les choses ont bien changé. La question du réchauffement climatique et des vagues de chaleur potentielles, de plus en plus nombreuses et intenses, nous arrivent en pleine figure. Et les scénaris sur le réchauffement des températures doivent nous pousser à agir rapidement, vous l’avez dit Madame la Maire, et efficacement.
Les moyens pour adapter la ville sont peu nombreux et doivent éviter une dispersion de l’action publique. Ne pas nécessairement aller plus loin surtout, mais être plus efficace.
À la lecture des deux documents, cette prise de conscience est bien là, avec une bonne reprise des préconisations de la MIE Paris à 50 degrés, excellent travail de nos collègues emmené par Maud Lelièvre. En fait ce plan paraît bien dans ses objectifs, mais comme souvent on ne sait pas très bien par quels moyens on les atteint ni avec quel financement et vous fabriquez une fois de plus quelque chose un peu comme si nous vivions en vase clos.
Je n’ai pas le temps de parler de toutes les thématiques je n’en viserai que deux. La première que je relève c’est la végétalisation et le rafraîchissement de l’espace public et c’est un axe absolument central du Plan Climat avec d’abord la débitumisation. L’ambition sur ce point n’est pas gigantesque en tout cas elle ne le semble pas avec un objectif d’effort de seulement 7 % du territoire en plus de 30 ans.
Par ailleurs, les techniques pour y arriver ne sont pas mentionnées. Concernant la plantation d’arbres, elle est une réponse évidemment incontournable en matière d’adaptation de la ville alors 170 000 arbres en 6 ans en privilégiant la pleine terre. Nous en avons déjà parlé ici il y a quelques mois et je me permets d’émettre à nouveau des doutes quant à la capacité de la ville à assumer cette promesse vu les réalisations des années précédentes. Mais il faut toujours espérer.
Autre point important, l’ouverture d’espace vert au public. Le PLU et le Plan Climat assument le même objectif : créer 300 hectares de surface d’espaces verts ouverts au public d’ici à 2040 en réalité, ce ne sont pas 300 nouveaux hectares, ce sont 300 hectares ouverts, c’est dommage et ça semble un peu insuffisant.
Il est absolument indispensable de planifier sanctuariser des espaces à végétaliser chaque année. Il faut aussi veiller à leur juste répartition au sein de la capitale, pour diminuer la vulnérabilité de certains quartiers aux épisodes de chaleur.
Vous parlez enfin de la réalisation de places oasis dans tous les arrondissements en y incluant du mobilier rafraîchissant des fontaines et cetera, c’est la première fois que la ville parle de la mise en place de telle place et je regrette qu’à l’époque où nous avions déposé un vœu allant dans ce sens l’exécutif avait malheureusement rejeté notre proposition. Sur l’adaptation du bâti parisien, je laisserai Maud Gatel parler tout à l’heure sur ce sujet lors de l’examen du PLU.
Bien sûr c’est un défi majeur à rappeler et l’adaptation de nos villes ne saurait se faire sans cela. Le confort d’été doit dorénavant être pris en compte systématiquement et un Big Bang de la rénovation du bâti doit être enfin exécuté. Le Plan Climat évoque largement ses enjeux avec l’introduction d’un indice d’inconfort d’été nous ne pouvons évidemment que souscrire ainsi que sur le plan le volet ou le recours à des espaces refuges.
Je reprends volontiers à mon compte, en revanche les remarques de la région sur la trop faible utilisation du potentiel de géothermie, mais je crois comprendre que le principal frein est l’état de nos finances qui ne supporterait pas les investissements nécessaires en la matière, et je le regrette vraiment.
Sur le plan grand chaud à destination des personnes en situation de rue, la ville doit prendre ses responsabilités et établir un plan grand chaud à l’échelle parisienne. Là-dessus aussi je crois que nous sommes en retard. Je comprends que le recensement n’a pas commencé à l’heure où il faudrait passer à l’action des aménagements nécessaires. Dans ce sens, nous réitérons la nécessité de permettre à chaque habitant l’accès à un lieu de fraîcheur à moins de 200 m de son domicile en journée et 800 m la nuit.
Dernier point que je veux aborder rapidement, le financement de l’adaptation et le suivi des mesures : les questions de financement sont cruciales et ce qui en découle c’est-à-dire la priorisation des investissements. Et là j’ai peur qu’aucune priorité ne soit clairement fixée. Ce que nous attendons en la matière en fait c’est une sorte de PIM climatique avec une projection claire et précise des dépenses engagées et les investissements prioritaires à opérer.
Pour finir, je veux vous dire que nous considérons ce Plan Climat comme ambitieux par les objectifs qu’il se fixe et parce que la Ville entend utiliser tous les leviers d’action possible pour opérer sa transition écologique. Toutes ces actions sont louables mais nécessitent une accélération de la mise en place et nous y serons extrêmement attentif en attendant nous voterons pour ce plan climat.
La santé environnementale à Paris est un sujet crucial compte tenu de la densité de la population et des défis écologiques auxquels doit faire face notre capitale. Nous le savons, plusieurs facteurs extérieurs influencent la santé des Parisiennes et des Parisiens.
Je veux parler notamment du bruit, de la pollution de l’air interne et externe, de la place des espaces verts ou encore de la pollution lumineuse. Le deuxième Plan parisien de santé reflète une volonté louable de la Ville de Paris à intégrer la santé dans toutes les politiques publiques comme le recommande l’OMS.
Les populations les plus fragiles, je veux parler des enfants, des personnes âgées, des habitants des quartiers populaires sont bien identifiées dans les actions à mener pour les protéger.
Mais les objectifs fixés dans ce plan sont toujours trop vagues, peu mesurables, flous sur leur financement qui laisse à penser que leur évaluation et leur efficacité sera difficile à faire. Il est crucial de mettre en place des indicateurs clairs pour évaluer l’impact des actions mises en place.
J’aimerais faire un focus sur le bruit à Paris, véritable fléau qui ne fait que s’aggraver.
81% des Parisiens se disent lésés par le bruit soit 5 points de plus par rapport à 2016. Deuxième source de morbidité selon l’OMS, le bruit et ses impacts sur la santé de nos concitoyens doit être une priorité absolue.
Pour mémoire, les normes européennes indiquent ne pas dépasser les 40 décibels. À Paris, 20% des Parisiens victimes du bruit sont exposés à plus de 55 décibels, et dans le centre de Paris, c’est 50% de la population qui est exposée à ce taux de 55 décibels la nuit.
D’ailleurs je suis dérangé par le bruit qui est à ma gauche. (interruption de la présidente de séance.)
Cette surexposition au bruit des riverains dans les quartiers festifs comme le Marais ou Pigalle est bien identifiée dans le deuxième plan de santé que vous nous présentez aujourd’hui. Elle pose bien évidemment la question de la gestion des terrasses à Paris.
Or jusqu’à présent la volonté de la Mairie de Paris à faire respecter la réglementation est bien timide. Car si les terrasses estivales sont appréciées des Parisiens, la tranquillité et la santé des riverains doivent aussi être respectées. Et c’est bien à la ville de Paris que revient ce devoir qu’elle ne fait pas ou insuffisamment.
C’est par la concertation entre les différents acteurs du secteur, par une action de la police municipale et des sanctions administratives en cas de récidives qu’une véritable gestion des terrasses se fera. Ce n’est pas le tout laisser faire qui doit être la solution.
Pour lutter contre le bruit sur le périphérique, c’est le changement de revêtement de la chaussée, la construction de murs anti-bruit et la lutte contre les embouteillages qui amoindrira des nuisances sonores pour les riverains qui habitent à proximité de cette voie fréquentée par plus d’un million de véhicules par jour.
Quant à la ZTL, vous ne faites que reporter le bruit sans vous attaquer aux causes réelles. Votre approche entraîne la congestion d’autres axes déjà très fréquentés augmentant ainsi le bruit et la pollution de l’air.
Un sujet qui exaspère aussi les Parisiens c’est aussi un bruit incessant des chantiers sans fin de la voirie parisienne. Nous ne revenons pas évidemment sur la nécessité de ces chantiers, mais sur leur mauvaise gestion de phasages et les nuisances sonores qu’ils génèrent sans aucun contrôle.
La santé environnementale des enfants est primordiale et la présence d’amiante dans les écoles, est un problème de santé publique qui exige une réponse à la hauteur des enjeux encourus. Rappelons qu’à Paris 70%, 70% des écoles parisiennes contiennent encore de l’amiante bien qu’elle soit interdite depuis 1997 compte tenu de sa dangerosité.
Notre groupe MoDem avait demandé un état des lieux précis de chaque établissement ainsi qu’un calendrier des travaux de désamiantage, or cette demande avait été rejetée par l’Exécutif.
Alors les Parisiens ont besoin de transparence. Ce nouveau plan de santé sera, nous l’espérons, l’occasion de les informer sur la santé de leurs enfants dans les écoles.
Notre groupe Modem a toujours été force de propositions sur les questions de santé environnementale. Elles n’ont que trop peu attiré votre attention. Aujourd’hui, la santé physique et mentale des Parisiens ne va pas bien. Il serait temps de prendre la mesure de l’urgence. Nous serons attentifs à ce que ce plan y réponde.
Avec une densité urbaine et des infrastructures souvent vulnérables, Paris doit accélérer les transformations nécessaires pour protéger sa population et faire face à des conditions climatiques de plus en plus extrêmes.
Mais, préparer Paris à ces crises et catastrophes ne se limite pas à la seule dimension climatique : il s’agit aussi de répondre aux défis sociaux, sanitaires et technologiques. Tous ces enjeux sont soulignés dans votre stratégie de résilience et représentent autant de défis humains, financiers et logistiques.
Le rapport de la Mission d’Information et d’Évaluation dont on a parlé à plusieurs reprises Paris à 50°C. Ce rapport avait déjà tiré la sonnette d’alarme en 2023 sur la nécessaire adaptation de la Ville aux vagues de chaleur. L’un des axes majeurs soulevés à l’unanimité par l’ensemble des membres de la mission résidait dans la protection des populations notamment les plus vulnérables.
A ce titre, nous avions démontré l’urgence d’identifier et de renforcer les lieux de refuge dans chaque arrondissement, surtout pour les populations les plus exposées. Qu’en est-il aujourd’hui ? Il semble que de tels espaces manquent encore dans bien des quartiers. Nous le regrettons car cela est d’autant plus problématique que ces solutions auraient pu être initiées rapidement, sans nécessiter des ressources excessives.
Notre Ville gagnerait à passer de la théorie à l’action et s’appuyer sur des remontées de terrain, c’est pourquoi, les maires d’arrondissements doivent être pleinement associés à la mise en œuvre du plan. Vous le savez, par leur proximité avec les habitants, ils disposent d’une connaissance fine et précise à la fois des besoins et des vulnérabilités de chaque quartier. Les inclure dans notre sensibilisation et la formation des citoyens, ainsi que dans l’organisation des exercices de crise, renforcerait considérablement l’efficacité du dispositif.
Votre stratégie de résilience propose la création d’une réserve de sécurité civile, initiative prometteuse mais exigeante, que nous soutenons. Sa mise en œuvre nécessite des ressources substantielles : formation, équipement, suivi des volontaires, etc. là non plus, aucune indication précise n’est donnée sur les moyens alloués à ce projet.
De même, les actions prévues sur la thématique du lien social et à l’assistance de proximité vont dans le bon sens mais reposent essentiellement sur la mobilisation de volontaires ou des bénévoles.Si l’engagement citoyen est essentiel, compter trop largement sur les volontaires pour la gestion de crise pourrait poser des problèmes de continuité.
Par ailleurs, l’absence de budget détaillé pour les 50 actions prévues par le plan de résilience nous confirme dans l’idée que Paris, déjà sous forte pression, doit absolument prévoir des partenariats structurants avec la Région et l’État pour garantir la pérennité de ces mesures.
Si le bénévolat reste un moyen important de diffuser cette culture de la résilience, la Ville doit prendre toute sa part dans la diffusion au grand public de cette culture.
En effet, un sondage IFOP commandé par l’Association Française pour la Prévention des Catastrophes Naturelles et Technologiques démontre que 80% des Français considèrent qu’ils ne sont pas assez renseignés ni formés à la gestion des risques et des catastrophes.
Or, sans une sensibilisation efficace, même les meilleures mesures risquent de rester méconnues et donc sous-utilisées. Il est urgent d’améliorer cette communication pour qu’elle devienne un véritable levier de mobilisation citoyenne.
C’est l’objet du vœu présenté par notre groupe MoDem et Indépendants et qui répond à ces deux impératifs : des indicateurs clairs pour mesurer l’action publique et de la clarté dans la communication aux Parisiens. Les conséquences dramatiques du changement climatique sont d’ores et déjà perceptibles sur notre continent. Nous avons parlé des inondations en Espagne, il y a d’autres exemples vous le savez et tout cela nous interpellent et nous rappellent cruellement la nécessité d’agir vite.
Dans cette optique, nous souhaitons que la Ville de Paris détaille précisément son action pour faire face à ces épisodes.
Pour conclure, j’aimerais que l’exécutif s’interroge sur l’efficacité de son action.
Combien de plans, de stratégies, et de projets ambitieux sont préparés, chacun dans sa thématique et pas toujours en cohérence ou en cohésion avec les autres. La résilience ne doit pas se limiter à un slogan à la mode ou à une ligne directrice de communication : elle doit devenir une véritable priorité politique, traduite en actions.
L’attribution de la citoyenneté d’honneur à Paul Watson est un geste symbolique mais puissant : un appel à la justice, à la reconnaissance et aussi à la défense des valeurs que nous partageons.
Paul Watson est un militant de la première heure, fondateur de Sea Shepherd, connu mondialement pour son engagement en faveur de protection des océans et son action courageuse, celle de son organisation, a permis de faire connaître des combats mondiaux contre la surpêche, le massacre des cétacés ou la destruction des écosystèmes marins. Paul Watson a choisi de ne pas rester spectateur face à la destruction de notre patrimoine naturel mais d’agir, d’interpeller pour protéger ce que nous avons de plus précieux.
Loin des discours convenus, c’est un homme de conviction, injustement privé de liberté que nous sommes quelques-uns à avoir eu le plaisir de connaître et d’avoir rencontré. Détenu dans le cadre de son mandat d’arrêt international, Paul paye le prix de son engagement. Ces accusations, nous le savons, sont motivées moins par la justice que par la volonté de faire taire une voix qui dérange. En le poursuivant, ce sont les droits fondamentaux à l’engagement du citoyen et à la protection de l’environnement qui sont attaqués.
La Ville de Paris mais également un certain nombre d’entre nous, en particulier la mairie du 9ème arrondissement, se sont mobilisés pour Paul Watson. Vous l’avez vu, sur nos murs, ces banderoles affichent un soutien clair : « Liberté pour Paul Watson ». Ces mots sont un écho à nos valeurs républicaines. Ils rappellent notre responsabilité de soutenir ceux qui se battent pour des causes justes, au-delà des frontières et des intérêts.
Ces paroles résonnent comme un appel à l’unité et à la solidarité. Elles rappellent que la protection de l’environnement est un enjeu global qui exige des actes courageux, et une reconnaissance de ceux qui se battent pour sauver notre planète.
L’engagement va bien au-delà du simple militantisme. Paul Watson est un homme qui, par son courage et sa persévérance, comme l’est également la Présidente de Sea Shepherd, Lamya Essemlali, incarne l’espoir d’une humanité plus juste et respectueuse de l’environnement. Il nous rappelle que chaque espèce préservée, chaque espace marin défendu, est une victoire pour notre avenir collectif. En lui attribuant la citoyenneté d’honneur ce n’est pas simplement un geste de soutien, mais un engagement pour les causes qu’il défend avec beaucoup d’acharnement.
Nous réaffirmons, par cet acte symbolique, que nous sommes aux côtés des lanceurs d’alerte, des défenseurs de la nature, de ceux qui refusent de baisser les bras face à l’urgence climatique et écologique. Ce geste incarne des valeurs de courage, de justice, de solidarité et de responsabilité qui doivent guider notre action collective.
C’est aussi une façon de répondre à l’appel des jeunes générations, qui attendent de leurs représentants politiques des actes à la hauteur des défis à venir. Paul Watson représente cette détermination, ce courage que nous devons soutenir et encourager. En le reconnaissant, nous affirmons que les combats pour l’écologie, pour la justice sociale sont indissociables. Nous renforçons notre engagement à construire un monde plus durable et plus solidaire.
En votant cette délibération, avec notre groupe nous réaffirmons que les défenseurs de l’environnement ne sont pas seuls.
Libérons Paul Watson, soutenons son combat, celui des océans, et rappelons au monde que notre engagement pour notre avenir commun est une valeur que nous porterons toujours haut.
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