Le budget doit être vu à l’aune du caractère soutenable des recettes et de l’efficacité de la dépense. Le creusement de la dette obère les capacités d’investissement de la ville et le fait de dépendre de la fiscalité immobilière rend les fondations de la ville fragiles en cas de retournement de la conjoncture. Plus d’efficacité dans la dépense, c’est réfléchir en termes de gouvernance et de subsidiarité. Mais c’est aussi avoir recours à des moyens originaux, tels que les partenariats publics-privés, ou les baux emphytéotiques, élargis aux foncières solidaires pour le logement.
L’annonce de l’arrivée de Shein au BHV a suscité sur l’ensemble de ces bancs une immense colère parce que Shein, de par son modèle social, environnemental, commercial, ça n’est pas ce que nous voulons pour le commerce à Paris.
Et notre colère finalement, elle est à la hauteur de l’inquiétude que nous avons pour le commerce parisien à travers l’illustration et le symbole que constitue le BHV. Parce que finalement l’arrivée de Shein, au-delà de la provocation, c’était aussi la recherche du buzz pour essayer de sortir de la tête de l’eau, mais c’est pas comme ça que le BHV sortira la tête de l’eau.
Alors, nous sommes inquiets pour les salariés du BHV, pour ce que représente le BHV pour le commerce parisien, mais il y a un petit côté dans votre annonce, Madame la Maire, de Pompier Pyroman sur cette question du BHV.
Alors oui, le BHV a souffert profondément des grèves du Covid, mais a aussi souffert d’un certain nombre de politiques publiques parisiennes. Et donc vous voir aujourd’hui affirmer que vous seriez prêt à regarder le rachat des murs, d’abord ça n’est évidemment absolument pas crédible au regard des 300 millions qui seraient nécessaires. Et par ailleurs, je ne suis pas sûre que ce soit souhaitable pour les salariés du BHV et pour le commerce parisien.
C’est pas très sérieux. Nous avons au contraire besoin d’un projet crédit pour le BHV. Nous ne voterons pas ce vœu.
Nous avons assisté aujourd’hui à ce dernier débat budgétaire et je dois avouer qu’à bien des égard, c’était relativement pénible surtout d’entendre parler les mots de mensonge et d’hypocrisie. Alors, je voudrais commencer cette explication de vote en reprenant simplement quelques chiffres et quelques faits.
Un niveau historique de la dette, aujourd’hui, les prévisions pour 2026, ce sont 9,7 milliards d’euros. Et si on ajoute évidemment les loyers capitalisés, cela monte à 11,9 milliards d’euros. C’était 4,2 milliards en 2014.
En 2026, ce sont 540 millions que les Parisiens et les Parisiennes à travers leur budget devront payer pour rembourser la dette et le capital, soit l’équivalent de ce que l’OFCE estime pour adapter la Ville de Paris au dérèglement climatique. Et cette dette historique pour faire quoi ? Vous nous avez dit Madame la Maire ce matin pour loger les Parisiens bien sûr. Et d’ailleurs nous avons fait en sorte nous, au groupe MoDem et Indépendants de veiller à ce que la cotation pour celles et ceux qui prennent soin de Paris soit élevée et pour qu’ils aient effectivement accès.
Mais soyons un petit peu sérieux, ce que vous faites, c’est produire du logement, non pas en créer. Et il suffit d’ailleurs de voir le nombre de demandeur de logements sociaux depuis 2014 pour montrer que non, le problème n’a pas été réglé, que celles et ceux qui prennent soin de Paris ne sont pas prioritaires dans le parc social de la ville. La question de la voirie, j’en parlais ce matin, ce budget qui ne cesse de baisser alors que ça fait partie du cadre de vie des Parisiens. La question du plan climat et de l’adaptation de la ville au dérèglement climatique. Je rappelle 2,85 millions de mètres carrés produits au cours de ces dernières années, des places minéralisées ou encore la tour Triangle. On a beaucoup parlé des intérêts privés et je ne doute pas qu’Unibail en fasse partie.
Alors, on a beaucoup sacrifié le bus, on a méprisé les piétons et puis on a renoncé à l’accessibilité. Alors, au miracle, dans la lettre rectificative, il y a trois points sur ce sujet, il est jamais tard pour bien faire mais néanmoins nous, nous restons assez dubitatifs sur cette question.
Et puis dernier point, je voudrais vraiment, mais c’est c’est la énième fois que je le dis, qu’on arrête de brandir la certification, comme une garantie de bonne gestion. Il suffit de lire pour cela le rapport de la chambre régionale des comptes. Et puis Monsieur Simondon, Monsieur Féraud, alors le mouvement démocrate vous obsède mais il faudrait vous mettre d’accord puisque vous avez rigoureusement dit deux choses à l’opposé. Alors oui, le MoDem est constant dans ses combats notamment en matière de sobriété budgétaire.
C’est une question d’indépendance et l’attention portée aux générations futures et toutes les difficultés de la ville à vous entendre, Monsieur Simon serait évidemment lié au vote du budget 2025 parce qu’avant tout allait parfaitement bien. Alors il fallait oser. Et que ne l’avez-vous pas dit à vos amis socialistes qui n’ont pas jugé bon de censurer ce fameux budget porté par François Bayrou en 2025 ?
Alors oui, l’argent ne coule pas à flot. Le gouvernement de l’époque a pris ses responsabilités, et on aurait aimé que la Ville en fasse de même. Ce matin, nous avons assisté à un exercice d’autosatisfaction et j’ai apprécié les propos de Jérôme Gleizes qui lui avait le courage de dire que tout n’avait pas été bien fait et je pense que à un moment c’est bien aussi de rendre des comptes sur ses propres actions et globalement sur la politique qui a été menée.
Et puis dernier point, je le dis avec une certaine gravité, l’accusation selon laquelle vous seriez les seuls à aimer Paris. En fait, c’est assez insupportable. Nous aimons tellement cette ville qu’il nous est profondément insupportable de voir le manque de soins dont elle fait l’objet. Nous avons une haute idée du service public que les dysfonctionnements y compris les plus graves nous sont absolument intolérables. Alors oui, nous avons une exigence pour cette ville. Oui, nous portons la fierté de cette ville et nous avons envie qu’elle retrouve un rayonnement qu’elle a perdu. Alors, heureusement, ce projet, ce budget sera revu dans quelques mois parce que définitivement Paris mérite mieux. Je vous remercie.
Merci Madame la Maire, Monsieur le Préfet de Police, Mes chers collègues,
Le projet de budget primitif 2026 du budget spécial de la Préfecture de Police célèbre, on l’a déjà dit, un peu plus de 800 millions d’euros en progression de près de 3 % par rapport à l’exercice précédent. Cette hausse concerne à la fois la section de fonctionnement qui s’établit à environ 700 millions d’euros et la section d’investissement portée à plus de 100 millions d’euros en augmentation de 12 %.
Cette dynamique permet de consolider l’action quotidienne des services tout en relançant des investissements indispensables. Ainsi, la brigade des sapeurs pompiers de Paris, les administrations parisiennes et les services communs d’intérêt local de la préfecture de police peuvent rester en conditions opérationnelles. Une telle évolution traduit aussi un choix clair, celui de conforter le mieux possible les moyens d’une institution essentielle à la sécurité des Parisiennes et des Parisiens et à la protection du territoire.
Notre groupe MoDem et Indépendants salue l’engagement constant de ces femmes, de ces hommes, de la préfecture de police, policiers, personnels administratifs et bien sûr sapeurs pompiers de Paris. En effet, leurs compétences, leurs disponibilités ainsi que leur sens du service public sont constamment mis à rude épreuve par l’intensification des interventions, la diversification des missions et la répétition d’événements majeurs.
La progression du budget 2026, tant en fonctionnement qu’en investissement, est donc à souligner car cela permet de répondre à des besoins bien identifiés, en particulier pour la brigade des sapeurs pompiers de Paris, dont chacun connaît le rôle central dans la protection des personnes, la gestion des crises et des secours du quotidien.
Son budget de fonctionnement s’élève à 502 millions d’euros en hausse de plus de 12 millions, afin d’accompagner une activité opérationnelle soutenue, avec on l’a également rappelé, près de 500 000 interventions par an. En 2026 ces investissements atteignent près de 74 millions d’euros dont plus de 50 millions consacrés à l’effort poursuivi pour les opérations immobilières pour mobiliser les casernes, améliorer les conditions de travail et accompagner la montée en charge opérationnelle.
Les crédits consacrés à la BSPP, tant pour les infrastructures que pour les équipements, constituent un signal important adressé aux agents mais aussi à la population.
Pour ce qui concerne le fonctionnement des administrations parisiennes, le budget total est de l’ordre de 185 millions auquel il faut ajouter les 26 millions pour les services communs.
Pour terminer avec les chiffres, mais nous sommes en discussion budgétaire, il faut noter que la participation de la Ville de Paris est de l’ordre de 258 millions, soit 32 % du budget global de ces 800 millions d’euros dont on vient de parler. Dans un contexte où les missions se multiplient : secours à la personne, sécurité et tranquillité publique, catastrophe naturelle, les événements exceptionnels, cet accompagnement budgétaire est indispensable pour soutenir le plan de modernisation de la brigade tout en poursuivant la démarche de soutenabilité de son modèle opérationnel.
Notre groupe MoDem et Indépendants a toujours exprimé un soutien constant aux administrations et aux services communs de la préfecture de police ainsi qu’à la brigade des sapeurs-pompiers de Paris. Aussi, nous saluons une nouvelle fois la qualité de la gestion budgétaire, l’adaptation des moyens aux enjeux nouveaux et la capacité des services à faire face à des situations exceptionnelles qu’il s’agisse d’attentat, de crises sanitaire, d’événements climatiques ou plus récemment de l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques. Et bientôt, bien évidemment comme le rappelait mon cher collègue Christophe Gérard, les périodes de fête.
Ce budget 2026 s’inscrit dans ce cadre avec une volonté de préserver le mieux possible la capacité d’action, la réactivité et l’excellence opérationnelle de la préfecture de police au service de la sécurité des Parisiennes et des Parisiens. Pour toutes ces raisons, notre groupe accueille favorablement ce budget et réaffirme son soutien aux agents de la préfecture de police et de la brigade des sapeurs pompiers de Paris qui assurent chaque jour dans des conditions souvent difficiles une mission essentielle d’intérêt général.
Le budget 2026 de la culture est à l’image de la politique culturelle que vous menez depuis 20 ans, à savoir une culture qui manque de souffle sans véritable impulsion, une gestion de l’existence en dynamique du développement.
Alors, j’entends un discours de budget en hausse pour soutenir la politique culturelle à Paris, mais il faut savoir interpréter les chiffres et le constat n’est plus le même. En réalité, l’augmentation de 6 millions que vous proposez, n’est qu’une acrobatie budgétaire, puisque la subvention des 5 millions 5 du Forum des images est transférée dans le budget culture. Mais ce qui est le plus inquiétant, c’est dans ce budget, c’est une baisse sensible de 6 millions 7 d’investissements dans la culture.
Depuis 2020, la politique culturelle municipale n’a jamais véritablement retrouvé un niveau d’investissement à la hauteur des besoins du secteur. On a maintenu le fonctionnement courant au détriment de l’élan culturel, ce qui revient à maintenir un système à flot sans se donner les moyens de le transformer. Pour une capitale culturelle mondiale, cette trajectoire ne peut être considérée comme satisfaisante.
Vous différez donc les rénovations pourtant indispensables aux structures culturelles parisiennes qui en ont grandement besoin et je pense notamment aux bibliothèques et au conservatoires. Vous réduisez aussi le budget alloué au patrimoine alors que chaque parisien peut constater comme il se dégrade et de manière inquiétante.
Alors, il faut balayer devant sa porte avant d’accuser le Ministère de la culture de mettre en danger les porteurs de projet et le fonctionnement de la culture en France lorsqu’on voit le budget de la culture à Paris. Et ne nous accusez pas de vouloir dépenser plus car nous voulons seulement dépenser mieux. Dépenser mieux pour les Parisiens en ciblant les sujets qui impactent leur vie culturelle quotidienne en allant à la bibliothèque le dimanche, quel que soit son arrondissement, en inscrivant son enfant au conservatoire sans être tenu au hasard d’un tirage au sort aléatoire et sans fondement, en sortant au théâtre avec un théâtre privé soutenu et des programmations ambitieuses dans nos grandes institutions culturelles publiques en ayant un accès plus rapide et plus facile aux musées municipaux et la liste serait encore longue.
Durant toute cette mandature, notre groupe MoDem et Indépendants a été force de proposition culturelle et patrimoniale. Je pense bien sûr à la politique de sauvegarde du petit patrimoine parisien votée à l’unanimité de notre assemblée mais aussi aux nombreuses alertes concernant la dégradation patrimoniale. Je pense également à la Fontaine du Trahoir ou au petit théâtre de Guignols dans les jardins du Champs-Elysées. Je pense aussi à notre combat sur l’accès des établissements culturels aux personnes les plus fragiles porteuses d’un handicap et nous déposons donc un certain nombre d’amendements concernant tous ces sujets.
Vous l’aurez compris, ce budget culture ne nous laisse plus que dubitatif. Paris mérite mieux dans son ambition et son rayonnement que le budget et la politique culturelle que vous nous proposez depuis 12 longues années de mandat. Je vous remercie.
Ce projet de budget pour l’année 2026 reflète des choix politiques ambitieux, notamment ceux que nous aurions aimé partager en matière d’environnement, mais qui peinent à répondre aux défis majeurs auxquels notre ville est confrontée.
Bien qu’on nous annonce dans le bleu climat 2025 un niveau d’investissement inédit pour 2024 et près de 3,4 milliards d’euros sur 5 ans, force est de constater que certaines priorités semblent reléguées au second plan notamment en matière d’environnement, de rénovation urbaine et de gestion des espaces publics comme l’a mentionné notre présidente de groupe Maud Gatel.
En matière environnementale, il est nécessaire d’investir pour atteindre des objectifs fixés, prenons par exemple le plan climat. En 2025, ce dernier bénéficiait de 57,8 millions d’euros. Mais en 2026, cette somme a été réduite alors que les moyens nécessaires vont être croissants d’année en année. Pour qu’une politique, pour que cette politique que nous souhaitons résolument en faveur de la transition écologique soit efficiente, il aurait fallu que le recul depuis 2020 des crédits qui étaient alors de période de 92 millions d’euros qui ont été écrêtés de plus d’un tiers soit à minima maintenus. Si les politiques publiques ne sont pas uniquement fondées sur des besoins de moyens financiers, cette baisse laisse quand même présager les difficultés que nous aurons pour mettre en œuvre une politique d’adaptation qui réponde aux besoins d’investissement et aussi aux besoins de justice sociale.
Alors oui, nous savons tous que les ressources publiques ne sont pas illimitées, qu’il ne s’agit pas simplement d’un débat technique, c’est une question de cohérence et d’anticipation.
Sur la gestion des déchets également et la propreté urbaine pourtant essentielle à la qualité de vie à Paris, elles subissent également des réductions notables avec seulement 173,5 millions d’euros alloués en 2026. Cette baisse est particulièrement préoccupante si elle s’ajoute à la stagnation des crédits pour les stations trilib’, à la baisse des crédits alloués pour des actions transverses également importantes et on peut s’interroger sur la capacité de la ville à maintenir un service public de qualité en ces domaines dont on voit aujourd’hui les grandes limites.
Enfin, concernant les espaces verts mis en avant comme une priorité, leur budget est réduit. En 2025, 54,3 millions d’euros étaient alloués au parc, au jardin, aux espaces verts de la capitale. Mais pour 2026, cette somme a à nouveau baissé. Investir pour protéger les habitants et s’adapter au changement nécessite d’en faire une priorité et une priorité budgétaire. La végétalisation emblématique que vous aviez mentionnée dans votre introduction est-elle aussi un recul ?
Les crédits pour la création des nouvelles rues jardins, par exemple. Pourtant, ces besoins de végétalisation sont un enjeu crucial pour notre adaptation collective au réchauffement climatique. C’était déjà d’ailleurs notre inquiétude en juillet dernier lorsque nous avions eu entre les mains le rapport de la cour régionale des comptes publié par la suite, la cour régionale des comptes sur la situation financière de la ville et qui avait montré une baisse importante des effectifs et pointé la baisse des effectifs de la direction des espaces verts de la ville rendant impossible leur gestion au quotidien.
Enfin, la rénovation du secteur public à Paris, un domaine essentiel pour la transition écologique requiert des moyens conséquents, en particulier pour la décarbonation du bâti, mais aussi pour des projets plus structurants comme la réhabilitation de certains patrimoines historiques. Certains établissements visités par nos élus montrent combien infiltration, passoir thermique et équipements obsolètes sont plutôt le patrimoine aujourd’hui de la ville.
Les personnels comme les familles nous le disent, nous devons faire plus vite avec plus d’ambitions et plus de moyens. Alors, nous appelons donc à ce que ce budget puisse être revu et puisse traduire pleinement une priorité pour l’écologie et pour l’entretien de la ville et surtout pour son adaptation.
Nous y sommes. Nous examinons ce matin le dernier budget de la mandature. L’occasion de dresser un bilan, bien évidemment, de ce qui nous a conduit dans cette impasse budgétaire sur laquelle je reviendrai. Un symbole, la dette qui a augmenté de 50 % lors du dernier mandat et de 150 % au cours des deux derniers mandats.
Alors, comment as-t’on pu en arriver là ? Alors, pas parce que les dépenses ont diminué malgré la sempiternelle sur le désengagement de l’État, puisque les dotations et les compensations ont continué à augmenter au cours de cette période.
Nous y sommes arrivés aussi malgré le renoncement à vos promesses, puisque la ville s’est chargée d’augmenter significativement ses recettes. Ce fut par exemple l’augmentation de la taxe foncière au dépend des Parisiens, au dépend des commerçants auxquels aujourd’hui vous souhaitez venir au secours. Résultat : des recettes de taxe foncière en augmentation de 76 % sur la période, sur le dernier mandat. Au total, les recettes de la Ville de Paris ont augmenté en un mandat de 24 %. On est donc loin d’une ville exsangue et qui ne peut pas faire face à ses responsabilités.
Comment en est-on arrivé là ? Tout simplement parce que les dépenses ont continué à augmenter. Alors, vous parliez tout à l’heure d’une trajectoire financière solide ? Non, car tout ça s’est fait au dépend des fondamentaux budgétaires : quelques exemples. Des leviers obérés. Les loyers capitalisés logiquement se tarissent mais sont désormais devenus une source de financement dont la ville a besoin chaque année et donc veille à renouveler les conventionnements. Mais cela évidemment ne pourra pas durer.
Autre levier obéré, celui des sessions qui évidemment se tarissent. On est ainsi passé de 150 millions de sessions en 2020 à 85 cette année. Des marges de manœuvre qui n’existent plus avec une charge de la dette qui atteindra en 2026, 237 millions et qui confirme ce caractère insoutenable de la dette que votre ancienne conseillère budgétaire avait dénoncé dès 2018.
Des alertes ignorées et une trajectoire qui n’a cessé de s’aggraver depuis lors. Et des priorités pour lesquelles la ville n’a plus les moyens, et j’en donnerai quelques exemples. On peut constater un recul sur les politiques publiques pourtant essentielles pour les Parisiens et la Mairie réduit les moyens là où les besoins sont les plus urgents. Les moyens de fonctionnement de la police municipale passent de 20,7 millions en 25 à 17,7 millions en 26. Une baisse de 17 %. La protection de l’espace public est elle aussi amputée. Dans une ville où le sentiment d’insécurité ne cesse de progresser, ce choix est absolument incompréhensible.
Les dépenses de fonctionnement consacrées aux espaces verts diminuent de nouveau en fonctionnement avec 17,2 millions. La voirie, vous en parliez Madame la Maire, au cœur du quotidien n’échappe pas à cette logique de recul constant. En fonctionnement, les moyens consacrés à l’entretien de la voirie diminuent légèrement pour atteindre 23,9 millions. Mais en investissement, la baisse est très marquée avec seulement 53 millions pour les dépenses de voirie.
Sur la politique environnementale, on observe un décalage flagrant entre les discours et la réalité. Les crédits d’investissement consacrés au plan climat sont en recul. Les investissements pour les espaces verts également. Les crédits dédiés à la végétalisation des quartiers, notamment à la création de nouvelle rue jardin, chutent de 8 millions en 2026. La ville subit aujourd’hui les conséquences d’une trajectoire d’endettement non maîtrisée et non corrigée qui pèse sur les financements des politiques publiques pourtant essentielles aux Parisiens.
Alors certes, il y aura moins d’emprunts cette année mais plus de dettes demain. Certes, il y a plus d’épargne aujourd’hui mais davantage d’intérêt à payer. Voilà la réalité de ce budget. Et puis c’est la partie visible de l’iceberg. La reprise en main des finances de la ville nécessitera forcément un audit global de l’ensemble des budgets de la ville. Elle passera aussi par un plan d’économie et ce dès 2026 et de nouvelles procédures comme le vote de mandats spéciaux par le Conseil de Paris qui existe dans la plupart des collectivités territoriales mais que vous refusez sans cesser de le refuser. Cela aurait pu permettre à notre conseil dont le rôle est de contrôler les dépenses engagées à hauteur de 100 000 € pour les déplacements entre septembre 24 et juillet 25.
Il faudra aussi resserrer les dépenses de la ville sur les priorités à l’aune de l’intérêt des Parisiens et en termes de gouvernance, mettre en place les outils pour suivre l’exécution budgétaire des grands plans. Sans suivi précis, ils sont surtout des outils de communication.
C’est l’objet d’un certain nombre de vœux que nous déposons. Béatrice Lecouturier et Maud Lelièvre reviendront également sur un certain nombre de thématiques.
Il est donc urgent de retrouver des marches de manœuvre, non pas par orthodoxie budgétaire, mais bien parce que c’est la condition pour la ville de faire face aux enjeux auxquels elle est confrontée. Et puis je voulais revenir sur un point. Oui, Paris est la plus belle ville du monde et nous sommes tous des amoureux de Paris. Et c’est la raison pour laquelle nous avons le cœur serré quand nous voyons la dégradation de ses paysages, de son patrimoine. Arrêtez de considérer que vous êtes la seule à aimer Paris. Nous, on l’aime tellement qu’on considère qu’elle mérite mieux. Je vous remercie.
Merci beaucoup. Alors, quelques mots. D’abord la société dont il est question. Deuxièmement, la présentation qui nous est faite par la majorité municipale et troisièmement, notre recommandation de voter contre.
Alors, la société dont il s’agit porte le renom de Petit bain. Elle propose une programmation, je cite, hybride, mêlant concert, spectacle, soirée clubbing et expériences artistiques. Et ces statuts prennent le soin de dire qu’elle permet également l’ouverture et l’exploitation de restaurants et bars. L’explication, deuxième point, nous apprend qu’une prise de participation à hauteur de 20 000 €, ça n’est pas une petite somme, à hauteur de 20 000 € représenterait plusieurs intérêts pour la collectivité et la société coopérative. Société coopérative, on voit tout de suite son intérêt 20 000 € c’est beaucoup. Pour la collectivité, nous ne sommes pas convaincus.
Premier intérêt selon l’auteur de cet argumentaire, la posture, écoutez bien, la posture de la collectivité se trouve modifiée. Elle devient partie prenante de la structure. Bah oui, à 20 000 € on est partie prenante. Et elle entre dans une nouvelle forme de relation avec les autres associés. Oui, il y a celui qui paye et il y a ceux qui reçoivent. La SCIC, écoutez bien, joue alors le rôle d’instance de dialogue et de coopération et permet d’appréhender différemment le développement économique local. En réunissant l’ensemble des acteurs, elle peut être utilisée comme un outil de structuration d’un écosystème. Ah oui, alors l’écosystème à 20 000 €, alors si vous voulez, moi je vais fabriquer des écosystèmes, je vais faire fortune dans le weekend.
Alors on apprend en outre qu’en plus de ces 20 000 € la SCIC, la pauvre, elle est à plaindre, elle a déjà reçu 131 000 € de subvention de fonctionnement attribuées en 2025 par la direction des affaires culturelles qui n’en est pas sa première fois puisque nous comprenons qu’elle est garante de ces emprunts bancaires depuis 2011. Est-il raisonnable pour une municipalité, pour une collectivité de devenir associée ? Il ne s’agit pas d’une simple subvention d’une association dans une telle entreprise.
Deuxièmement, chaque année, cette municipalité distribue des subventions à sa clientèle d’environ 300 millions d’euros par an. Cela représente sur la totalité de la mandature près de 2 milliards d’euros. Comment vous faire comprendre chers amis de la majorité que pour les Français normaux, pour les Parisiens qui travaillent, je parle pas de ceux qui bavardent, le chauffeur du taxi qui finit à 1h du matin, le boulanger, le plombier, 20 000 € c’est gigantesque pour un part et du clubbing que ses impôts, que le doublement de sa taxe foncière servent à financer ce genre de plaisanterie, c’est une insulte.
Et comment faire pour vous convaincre ? Je vais vous dire : l’alternance. Quand vous serez dans l’opposition, vous vous souviendrez que 20 000 € c’est beaucoup de sous. Merci.
Deux mois après la sortie du rapport de la chambre régionale des comptes particulièrement sévère, il fallait oser, oui, il fallait oser, Madame la Maire, dire que la gestion était responsable et sérieuse.
Vous félicitez de la solidité des fondamentaux ou encore affirmez que la ville était bien gérée. Alors ce matin, vous avez partagé avec ce conseil le panégyrique de votre bilan. Je ne crois d’ailleurs pas que les Parisiens partagent votre vision, mais ça nous le verrons.
Alors, faisons le bilan de votre gestion budgétaire en quelques chiffres. La dette d’abord : 9,7 milliards en 2026 et ce sans compter les loyers capitalisés. Une dette qui n’est pas liée à une baisse des recettes mais bien à une augmentation des dépenses de fonctionnement irraisonnée de plus d’un milliard d’euros en 6 ans. Tel un bateau ivre, la ville de Paris continue de foncer vers le mur de la dette. Et au-delà de ces indicateurs, on a aussi l’illustration d’un fin de cycle puisque tous les leviers ont été activés et désormais toutes les marges de manœuvre sont obérées. C’était l’augmentation de la fiscalité, notamment la taxe foncière immédiatement absorbée, les loyers capitalisés qui année après année par définition diminuent ou encore les sessions qui sont passées de 85 millions en 26 contre 100 millions en 25. Résultat, quasiment plus de levier puisqu’on a bradé les bijoux de famille.
Alors, c’est le dernier budget, le dernier budget avant une nouvelle ère puisque les choix d’aujourd’hui pèseront sur les générations futures. Plutôt que d’investir pour l’adaptation de la ville au dérèglement climatique, la ville consacrera l’année prochaine 237 millions de charges financières. Le prochain exécutif héritera d’une ville dont les marges de manœuvre seront profondément réduites. Oui, il faudra prendre ses responsabilités, redresser les comptes, être courageux, pour les Parisiens, car définitivement Paris mérite mieux.
Sur les affaires budgétaires, si vous me le permettez, je voulais relever trois éléments.
Premièrement, la situation, deuxièmement, les justifications de la majorité municipale et troisièmement, ce que nous souhaitons, nous au centre avec mes collègues Gatel, Lecouturier et Compreignac. Alors la situation telle qu’elle est aujourd’hui, telle qu’elle ressort de ses orientations, c’est une chute des recettes d’investissement de plus de 100 millions en 2025. C’est une hausse des dépenses de fonctionnement et c’est une hausse également, cela a été dit et bien dit par mes prédécesseurs ou en tout cas une grande partie d’entre eux, du recours à l’emprunt puisque ce recours s’est élevé à 994 millions en 2025, ce qui nous conduit à une dette totale sur cette fin d’exercice de plus de 9,3 milliards. Et en effet, il est à craindre qu’à l’issue de votre mandat, Madame la Maire, nous atteindrons 10 milliards d’euros, sinon 12.
C’est une dette et un fardeau, que vous faites, que vous ferez reposer sur les épaules des générations futures. Et ça n’est pas un progrès social de grever l’avenir des habitants de Paris. C’est ce genre de comportement qui diminue leur pouvoir d’achat, qui diminue leur niveau de vie et qui les fait fuir une ville mal gérée.
La chambre régionale des comptes ne me semble pas avoir disconvenue de notre analyse, même si comme toujours, elle tient un propos pondéré et argumenté. Nous essayons en ce sens de l’imiter. Deuxième point, les justifications de la majorité municipale : elles sont nombreuses et je ne voudrais pas les prendre une à une puisque j’ai promis à ma camarade Gatel que je tiendrai dans les moins de 5 minutes. Alors je m’y applique.
Deux arguments nécessitent me semble-t-il une réponse immédiate : premièrement la responsabilité de l’État, deuxièmement les DMTO. Alors la responsabilité de l’État, mon collègue Bohbot a parlé de schizophrénie. Moi, j’avais repéré une autre schizophrénie, mais en ceci, nous nous rejoindrons sur l’analyse psychologique ou psychiatrique, c’est celle qui consiste à l’Assemblée de refuser toute mesure d’économie et d’assainissement des financements publics et au Conseil de Paris à se plaindre que l’État, ainsi appauvri, déficitaire et endetté diminue ses contributions. Et bien quand un État est mal géré, il aide moins les collectivités et les collectivités sont malheureusement les victimes comme les Français et les Parisiens. Et en ceci, il est évident que la politique que nous soutenons depuis plus de 8 ans à Paris, au Conseil de Paris comme à l’Assemblée nationale qui consiste à prendre les décisions difficiles d’assainissement des finances publiques françaises permettrait à l’État d’être plus équilibré et à la ville de Paris peut-être de bénéficier davantage d’aides.
Et permettez-moi de citer un auteur progressiste puisque je sais qu’il y a dans la majorité municipale encore des lecteurs ou des admirateurs comme moi de Pierre Mendès France, il disait “Les comptes en désordre sont le signe des nations qui s’abandonnent.” Et bien amis Mendésiste, souvenez-vous de ces paroles de Pierre Mendès France et appliquez-les à la ville de Paris.
Deuxièmement, mais moi j’ai critiqué également quel que soit leur partis ceux qui n’appliquaient pas ce genre de règles de bon sens.
Alors deuxièmement, les DMTO. Les DMTO, je vous dis la même chose que les années passées. Vous aurez tort et j’aurai raison car vos prévisions sont faussement optimistes. Vous aviez tort en 2023, vous avez eu un écart entre vos prétentions et la réalité de 200 millions, 200 millions d’euros. Vous aviez tort en 2024, vous avez subi un verdict, écart de 100 millions d’euros. Je me permets, même si, comme disait le prix Nobel Bohr, la prédiction est un exercice compliqué, surtout lorsqu’elle porte sur le futur. Je me permets de vous dire qu’il est aventureux d’imaginer qu’en 2026, il y aura une hausse des DMTO pour deux raisons. D’abord, les taux d’intérêt ne sont pas favorables. Deuxièmement, la fiscalité française et contraire au développement immobilier et à celui des transactions. Et donc, la prudence comptable voudrait que vous ne prévoyiez pas une hausse des DMTO. Et il me semble que vous allez subir, comme lors des deux exercices passés, la contradiction des faits par rapport à vos espérances.
Troisièmement, ce qu’il faut faire, il ne me reste que 50 secondes, donc je vais au plus vite. On nous reproche souvent à tort de ne pas dire quelles dépenses nous proposerions de diminuer. Et bien écoutez, pour vous faire gagner du temps, je vais citer quelques exemples. Il ne nous paraît toujours pas raisonnable que la ville de Paris alloue aux transports automobiles un budget de 40 millions d’euros en 2025. Ça n’a pas de sens. Si vous avez besoin d’automobile, faites comme tout le monde, louez-les, c’est moins cher, ça ne nécessite pas d’entretien et souvent elles sont mieux réglées et non polluantes.
Deuxièmement, le personnel de la mairie de Paris a encore augmenté en 2025 de 364 emplois temps plein. Dans un monde normal, quand on a des difficultés budgétaires, quand on a des dettes, on baisse ses dépenses, on n’embauche pas. Votre cordonnier, votre boulanger vous le dira quand l’année est mauvaise, je n’embauche pas. Vous faites le contraire.
Troisièmement, on évite les subventions clientélistes. Nous avons ris en commission des finances de cette subvention de 20 000 € à la péniche Petit bain qui va s’honorer d’un conseil d’administration auquel la mairie de Paris siègera. C’est une perte de temps, c’est une perte d’argent.
Quatrièmement, le personnel de la direction de la communication de la ville de Paris ne nécessite pas plus de 230 personnes. Vous pouvez fonctionner mieux avec beaucoup moins de dépenses, beaucoup moins de copinage et de clientélisme.
Et enfin, je termine enfin je termine. Une municipalité n’a pas besoin d’une direction des relations internationales. On ne se prend pas pour ce qu’on n’est pas. On n’est pas l’État, on n’est pas la République, on n’a pas besoin d’un ministère des affaires étrangères ni d’un quai d’Orsay. C’est une moquerie. Voilà, chers collègues, ce que je vous ai dit et ce que je souhaitais souligner.
Mes chers collègues, la ville vit au-dessus de ses moyens. Je ne compte pas le nombre de fois où nous l’avons dénoncé, mais cette fois-ci, ce ne sont pas vos oppositions, mais des magistrats financiers de la Chambre régionale des comptes qui l’écrivent.
Parmi les principaux enseignements de ce rapport passionnant, des dépenses de fonctionnement qui augmentent plus vite que les recettes et en tout état de cause trop élevées, qui engendrent une faiblesse structurelle de l’épargne de gestion et une chute de la capacité d’autofinancement. Ce qui provoque une explosion de l’encours de la dette plus 120 % en 10 ans, de 4,2 milliards en 2014 à 9,3 milliards en 2024, 10,6 avec les loyers capitalisés; et de la charge d’amortissement annuel de la dette de plus de 100 millions en simplement 3 ans.
Ils dénoncent aussi des marges de manœuvre réduites à la portion congrue dans la mesure où la fiscalité et les tarifs n’ont eu de cesse d’augmenter au cours des deux derniers mandats et du tarissement des sessions qui ont représenté 28,6 millions en 2024 contre 162 en 2019. Il regrette également l’absence de PIM (Programme d’investissement de la Mandature) malgré les négations de Paul Simondon hier. Absence de PIM ne signifiant pas absence d’investissement et fort heureusement seulement l’absence de programmation et donc d’évaluation.
Ces constats, nous les faisons depuis des années. Nous vous alertons et rien ne se passe. Ce qui est encore plus inquiétant c’est que vous semblez vouloir faire la même chose avec ce rapport, pourtant documenté et équilibré, lui prêtant des arrière-pensées et ne répondant jamais sur aucun des grands enseignements. C’est bien connu, tout le monde ment, mais vous, vous détenez la vérité universelle. Évidemment, vous avez réitéré vos arguments traditionnels. Nous sommes endettés à cause de l’État. Alors, c’est vrai, des décisions de l’État pèsent sur les finances des collectivités locales dans les deux sens d’ailleurs, ce que la ville omet régulièrement de dire.
Et contrairement à ce que vous avez laissé entendre encore récemment, je rappelle et c’est documenté par la CRC que la suppression de la taxe d’habitation a évidemment été intégralement compensée. Lorsqu’on s’émeut de la dette, vous nous parlez d’investissement. C’est normal d’être endetté parce qu’on a investi.
Alors, je voudrais revenir sur cet argument que vous répétez à l’envie. On ne vous reproche pas d’investir, sur certains points d’ailleurs, on vous reproche de ne pas suffisamment investir notamment sur la question du dérèglement climatique. Mais investissement n’égale pas dette ou pas d’investissement, pas de dette. Personne ne demande la fin de l’investissement. Ce que nous demandons, c’est d’investir en empruntant moins. C’est-à-dire en finançant davantage avec la CAF et donc en dégageant des marges de manœuvre. Ce qui implique des choses comme l’évaluation de l’opportunité et de l’efficience des dépenses, la priorisation, l’anticipation et la baisse des dépenses quand la structure financière doit être revue.
Vos réactions traduisent que peu importe la hauteur et l’épaisseur du mur, vous continuez d’accélérer et ce sont Paris, les Parisiens et les générations futures qui en payent le prix. La CRC l’écrit : la restauration de l’épargne brute ne peut résulter désormais que d’une adaptation du rythme d’évolution de la dépense à celui des recettes de gestion. En d’autres termes, des économies, un impensé pour vous.
Je veux citer la réponse que vous avez faite hier, Monsieur le Maire. Ce n’est pas vrai hors JO, les dépenses de communication sont restées stables. Imaginons une chose, que ces dépenses de communication puissent baisser car il y a désormais d’autres priorités. C’est tellement révélateur que finalement vous n’en parliez pas.
Le rapport de la chambre que nous étudierons le mois prochain doit impérativement intégrer l’intégralité des recommandations de la CRC, ce qui d’ailleurs n’avait pas été fait lors du précédent rapport. À défaut, l’absence de remise en question au dépens de la recherche permanente d’excuses, l’absence de fléchissement de la trajectoire budgétaire démontrerait une chose, que vous continuerez dans cette voie à creuser le déficit sans jamais questionner les dépenses.
Nous nous portons une autre vision, pas par orthodoxie budgétaire, mais simplement pour permettre à la ville d’être au rendez-vous du défi du siècle, celui de l’adaptation au dérèglement climatique. Il est donc urgent de retrouver des marges de manœuvre et d’investir pour protéger les générations futures du poids de la dette poids du changement climatique et nous nous y attellerons.
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