Le premier rapport d’étape de la Commission de déontologie du Conseil de Paris permet de confirmer les inquiétudes du groupe UDI-MoDem quant au manque de sérieux avec lequel la Ville de Paris souhaite instaurer une réelle déontologie en son sein.
L’exécutif parisien a en effet saisi la Commission de déontologie sur la question du logement social des élus, en l’invitant notamment à se prononcer sur le risque entre maintien dans un logement de la ville et cumul des mandats (!).
Tout cela relève plus du blanc-seing au maintien dans un logement social des élus qui en bénéficiaient avant leur prise de fonction, que du respect des engagements de campagne pris par la Maire de Paris et ses colistiers devant les Parisiens. En cela, la Commission de déontologie aurait gagné à s’interroger sur l’évolution du code de déontologie en matière de logement social, ce qui relève de sa compétence.
En revanche, le groupe UDI-MoDem, après avoir présenté en décembre 2014 un vœu, rejeté par la majorité, demandant la mise en place d’un groupe de travail chargé d’examiner la question de la suppression des jetons de présence dans les SEM, se félicite que la Commission de déontologie soit saisie à ce sujet.
Cependant, nous resterons vigilants pour que de vraies évolutions soient constatées et non, comme ce fut le cas sur la question du logement social des élus, que les grandes annonces ne débouchent que sur de petits arrangements.
Maud Gatel
Vice-Présidente du groupe UDI-MoDem
Conseillère de Paris (15ème)