Ce mercredi 2 mai, le groupe UDI-MoDem du Conseil de Paris a rencontré une délégation de représentants syndicaux des salariés chargés du déploiement et du fonctionnement du nouveau Vélib’, en grève depuis le 17 avril.
Durant plus d’une heure, le groupe UDI-MoDem a pu échanger sur les différents points du conflit social entre les salariés et la direction de Smovengo.
Leurs revendications portent principalement sur le maintien des conditions de travail dont ils bénéficiaient précédemment chez Cyclocity, filiale de JCDecaux, le précédent opérateur de Vélib’.
Celles-ci portent principalement sur :
- Le maintien du volontariat et d’une majoration de 45% du travail de nuit,
- Une majoration du travail les week-ends et les jours fériés,
- Le maintien de la prime de panier-repas à hauteur de 12 euros par jour.
De ces changements de leurs conditions de travail, il résulte actuellement une perte mensuelle moyenne de 700 à 1000 euros par mois pour les travailleurs de nuit et de 300 à 400 euros pour les travailleurs de jour.
Ces revendications sont conformes au vœu adopté en juin 2017 par le Conseil de Paris, qui demandait, outre la reprise des salariés de Cyclocity par Smovengo, qu’ils « puissent bénéficier de conditions salariales et sociales similaires à leur situation actuelle ».
La Ville de Paris s’étant lié au sort de ces salariés, il en découle donc un devoir d’exemplarité et de vigilance à l’égard de leurs conditions de travail.
Le groupe UDI-MoDem appelle le syndicat mixte Autolib’ Vélib’ Métropole à jouer, de toute urgence, un rôle de médiateur dans ce conflit social, entre la direction et les salariés de Vélib’.
La situation est telle, que chacun, y compris l’ensemble des groupes du Conseil de Paris, doit faire l’effort de prendre ses responsabilités et se mettre autour de la table afin de trouver une sortie de crise socialement acceptable pour les personnels concernés.
Maud Gatel
Première vice-présidente du groupe UDI-MoDem du Conseil de Paris
Conseillère de Paris (15e)