Madame la Maire, 

Ma question porte sur les rapports que doivent entretenir la Ville de Paris et le monde du football professionnel. 

J’insiste sur professionnel puisque évidemment je traite très différemment, le sport amateur. En opérant si vous me le permettez une comparaison entre le traitement qui est fait au Paris Saint-Germain et le traitement qui est fait au au PFC (Paris Football Club). Alors un quotidien du soir qui partage vos idées puis j’espère un peu les nôtres aussi, puisqu’on en est à l’origine, Le Monde pour pas le citer, s’est étonné de votre absence des Champs-Élysées ou des cérémonies de l’Élysée. 

Je vous dis tout de suite que je ne vais pas sur ce terrain parce que je pense que ça n’est pas comme ça qu’il faut le prendre et que de manière générale les attaques personnelles comme celle-là ne permettent pas d’avancer. 

En revanche quand je regarde, ou quand je lis que le Paris Saint-Germain s’apprêterait à quitter Paris, qu’il s’apprêterait dit-on à déménager à Poissy, Massy ou Évry : mais vous avez peut-être des informations plus récentes que moi et je serais très heureux de les entendre. Je le mets en comparaison, en miroir avec le projet de subvention de 500 000 € qui serait versé au Paris Football Club (PFC) qui lui-même depuis très récemment, jouit de la présence d’actionnaires, dotés, talentueux, très respectables, qui n’ont rien à jalouser aux actionnaires du Paris Saint-Germain. 

Et l’on peut dire, sans procéder à un raccourci trop rapide, qu’ il s’agit de la même ville du même sport de la même activité professionnelle d’enjeux et en tout cas d’objectifs très comparables. Mais la ville traite l’un peut-être avec un excès d’indignité et l’autre avec un excès d’honneur si vous me permettez d’empointer les termes d’un grand ancien. 

Je me demande par conséquent, Madame la Maire, si le traitement égalitaire des parties prenantes si la juste mesure l’évitement des mélanges de genre n’ont pas été oubliés. 

Mais surtout par-dessus tout, s’il n’y a pas une absence de doctrine dans nos rapports avec le monde du sport professionnel, j’insiste. Est-ce qu’il n’y a pas un manque de cohérence ? Est-ce qu’il n’y a pas une contradiction ? Est-ce qu’il n’y a pas un manque de réalisme face aux nouveaux actionnariats et aux nouveaux enjeux financiers de ce sport ?