Paris, le 21 mars 2019

Alors que l’exécutif parisien annonce aujourd’hui la mise en place de redevances censées améliorer la régulation des services de mobilité en libre-service sans station, le groupe UDI-MoDem considère que ces annonces tardives ne sauraient éclipser l’inaction de la Ville dans le domaine depuis 18 mois.

Depuis la fin d’année 2017 et l’arrivée des premiers opérateurs proposant des vélos en « free-floating », la Ville de Paris a laissé des entreprises déployer des milliers de vélos ou trottinettes électriques dans les rues de Paris sans aucun cadre, laissant les Parisiens, et notamment les plus vulnérables, désemparés face à des trottoirs encombrés et rendus dangereux par les utilisateurs de trottinettes électriques. Le meilleur exemple de cette inaction est sans doute celui de la charte supposée encadrer l’usage de ces trottinettes, annoncée à plusieurs reprises depuis 9 mois et toujours pas en vigueur.

Pourtant, comme le montre par exemple le moratoire sur le déploiement de ces trottinettes en libre-service mis en place à Bordeaux le temps d’établir un cadre strict, l’exécutif parisien avait des moyens d’action à sa disposition. Il a préféré l’attentisme, au grand dam de la tranquillité et de la sécurité des piétons parisiens, mais aussi des utilisateurs de trottinettes électriques.

Le groupe UDI-MoDem, qui avait alerté la maire de Paris dès juillet 2018 sur ce sujet, ne peut que regretter l’immobilisme de la Ville depuis de longs mois, que les annonces du jour ne sauront faire oublier.     

 

Maud GATEL

1ère Vice-présidente du groupe UDI-MoDem

du Conseil de Paris

Conseillère de Paris (15e)