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Maud Lelièvre à propos de la révision du Plan Climat – Conseil de juin 2022

Mes chers collègues, monsieur le Maire, merci.

Notre Conseil aujourd’hui doit définir le cadre d’un nouveau plan climat. 

Je regrette personnellement, sur un sujet aussi important qui, me semble-t-il, fait partie des priorités de la ville, l’absence de la maire. Paris ne va pas assez vite, Paris n’en fait pas assez. On ne peut pas faire reposer cette transition nécessaire sur les seuls changements individuels. Les villes ont un rôle à jouer. C’est ma conviction et elle doit être partagée par nous tous ici.

Phénomènes climatiques extrêmes, montée des eaux, baisse de la production alimentaire : ce sont les dernières projections du deuxième volet du dernier rapport du GIEC publié en février et elles sont inquiétantes. Les impacts du changement climatique sont généralisés, pour certains irréversibles.

Si la multiplication des épisodes climatiques semble renforcer la prise de conscience globale portée depuis des décennies par la communauté scientifique, l’objectif défini par les accords de Paris devrait être dépassé dès 2025. Et nous le savons, les dégâts sont voués à se multiplier alors que la température moyenne s’élève. La conclusion du rapport est claire. La majorité des risques attendus à l’horizon 2050 vont survenir dès 2030, alors il est temps d’agir. L’action en faveur du développement résilient est plus qu’urgente.

Quel est le bilan aujourd’hui pour nous ici à Paris ? La ville de Paris affiche déjà 2,3 degrés de réchauffement par rapport à l’ère industrielle. Les impacts sur les ressources en eau, infrastructures, biodiversité, personnes vulnérables sont sévères et alarmants. Si la ville s’est fixée des objectifs ambitieux dans le précédent plan climat, elle n’a jamais réussi à les atteindre. Aucun des trois objectifs intermédiaires à l’horizon 2020 a été atteint. Les émissions de gaz à effet de serre, entre 2004 et 2018, elles n’ont baissé que de 20% contre 25 attendus.

La consommation énergétique de Paris, dans le premier plan climat, elle s’était engagée à réduire de 25% la consommation totale d’énergie. La baisse effective n’a pas dépassé les 5% entre 2004 et 2018. On ne change pas la trajectoire climat sans changer de société ni de modes de consommation. Pour le développement des énergies renouvelables, la ville avait pris comme objectif d’intégrer 25% d’énergies renouvelables dans le reste de la consommation énergétique pour 2020.

Ce qui doit nous interroger, ce sont nos choix collectifs, nos choix collectifs ici, mais également le choix de nos exploitants. En l’occurrence, on peut évoquer ici la question de la filiale qui exploite le réseau parisien et qui n’a pas atteint ses objectifs. Alors que faut-il faire aujourd’hui ? Se féliciter des prix obtenus, déployer des plans qui ne parlent qu’à nous-mêmes, selon le GIEC, nous devons redéfinir notre mode de consommation et de vie à tous les niveaux pour éviter un basculement vers un mode de monde plus chaotique.

Les ONG, les citoyens, les jeunes nous le rappellent, ce sont de nombreuses fois mobilisés, il est temps de les écouter. Il est temps de rappeler que l’écologie représente l’enjeu majeur de la ville de Paris pour les années à venir. Il est temps de multiplier les efforts et de mettre des moyens à disposition pour les mettre en œuvre. J’aurais aimé aujourd’hui constater que les objectifs pour 2020 avaient été atteints et que finalement nous allions tous ensemble, de façon collective, définir de nouveaux objectifs.

Même au sein de la Ville de Paris. Il suffit de prendre les résultats issus des services de la Ville de Paris, les émissions de gaz à effet de serre n’ont que très peu diminué :  de 9% au lieu des 30% espérés. L’écart constaté entre les objectifs et les résultats amène à s’interroger sur la validité du plan climat. Il ne suffit pas de se fixer des objectifs exigeants, plus exigeants que la moyenne. On aurait dû anticiper davantage la mise en œuvre. En cela, la dimension locale de la nouvelle stratégie met l’accent sur la sollicitation des maires d’arrondissement. Elle va être fondamentale. Ce dispositif permettra, je l’espère, une mise en œuvre territorialisée cohérente et exigeante. 

Permettez-moi pour finir de revenir sur la logique de nos conseillers, de nos délibérations. Puisque nous parlons climat, j’aimerais revenir sur un choix qui a été fait il y a un peu plus d’un an concernant le partenariat économique avec Total. Total n’est pas une entreprise comme les autres. Elle figure parmi les principales entreprises au monde responsable du réchauffement climatique. Elle ne respecte pas les accords de Paris. Depuis nos débats, les choses ne se sont pas arrangées. Les affaires se sont multipliées partout dans le monde. Atteinte aux droits de l’homme en Ouganda, le projet A Kuwaiti Lingua qui menace de détruire seize aires protégées majeures, un parc naturel qui déplacera des milliers de population. 

Les manifestants la semaine dernière contre l’assemblée générale de Total l’ont rappelé. Les ONG du monde entier venues à Paris pour l’exprimer l’ont rappelé. Les vingt banques qui refusent aujourd’hui de financer Total en raison des risques d’atteinte à leur image, le rappellent également. Je dis que j’avais déjà dit à l’époque au nom du groupe MDE, faire le choix de Total, c’était faire le choix du passé pour notre ville. On ne peut pas différencier les grands cadres de nos choix quotidiens.

Madame la maire avait promis lors du débat, et je reprends ses termes, que nous aurions l’occasion d’en reparler, de reparler de l’engagement de la ville sur la justice climatique. C’était le moment ou jamais. Elle avait dit qu’elle l’aborderait dans sa globalité. C’était le moment ou jamais de le faire dans le cadre de ce débat général. 

Dans le cadre de ce débat général, je vous remercie.

Maud Lelièvre à propos de l’interdiction de la taille des haies – Conseil de juillet 2022

Merci monsieur le Maire.

Mes chers collègues, 

Un vœu pour attirer votre attention sur des constats qui ont été faits, notamment le mois dernier dans de multiples lieux parisiens sur la taille des haies effectuée par les services de la ville. À l’issue de ces constats qui ont été à la fois vus par des habitants mais aussi par des associations de protection de la nature, plusieurs remarques ont été faites, mais sans que cette taille ne cesse. Si ces actions d’entretien peuvent paraître, de façon globale, anodines, elles ne le sont pas pour l’avifaune qui est actuellement en période de nidification. C’est une période qui va du 15 mars au 31 juillet. Ce qu’indique notre vœu correspond à la période de reproduction des oiseaux, et c’est une période dans laquelle, depuis 2015, les agriculteurs n’ont pas le droit de tailler leurs haies. Donc il serait absolument essentiel qu’on puisse s’aligner sur ce cycle biologique. L’avifaune pâtit de ces techniques d’entretien. Je ne reviendrai pas sur les chiffres qui ont été évoqués ici à diverses reprises sur la disparition d’un certain nombre d’espèces en milieu urbain, et particulièrement à Paris. Une mention supplémentaire importante : une partie des espèces concernées sont des espèces protégées. 

Donc la remise en cause de leur cycle biologique constitue un délit pénal. Au-delà de l’échange, et j’espère que nous adopterons collectivement ce voeu, il semble important qu’il puisse y avoir un échange rapide avec les services d’entretien, à la fois sur la question de fond mais également sur la définition des haies, en précisant qu’il s’agit des strates végétales buissonnantes et arbustives, et pas simplement des haies au sens général, comme on pourrait l’entendre. J’ai reçu, je ne sais pas si c’est le moment de le dire Monsieur le Maire, mais j’ai reçu une demande d’amendement de la part de Monsieur Najdovski que je propose d’ores et déjà d’inclure, et peut-être en formulant le voeu que l’on puisse avoir une évaluation. D’abord, un : que l’on puisse avoir une demande effective, si ce voeu est adopté, auprès des services de la DEV pour que ce soit applicable dès cette année ; et deux, que l’on puisse avoir une évaluation de cette mesure proposée au cours de l’année, et peut-être avoir des contours plus restrictifs l’année prochaine.

Je vous remercie. 

Maud Lelièvre à propos du Plan d’Amélioration de l’Environnement Sonore – Conseil de juillet 2022

 

Nous revenons et délibérons aujourd’hui sur le Plan d’Amélioration de l’Environnement Sonore qui a déjà été évoqué en octobre dernier et pour lequel je ne rappellerai pas un ensemble de considérations.

Ce plan présente un ensemble d’actions à effectuer, de mesures à adopter sur les activités et comportements notamment nocturnes des franciliens parmi lesquels un certain nombre qui nous concerne, particulièrement en tant qu’élue du neuvième arrondissement : terrasses annuelles et estivales pour évoquer les questions de tapage nocturne. Il fait également référence au label « livraisons silencieuses » pour les chantiers et pour les livraisons, on trouve également une charte etc etc. Notons également la référence sur la maîtrise des engins de la propreté de Paris.

Pour être élue dans le 9ème arrondissement, c’est un sujet que je connais bien et qui fait l’objet de nombreux échanges avec les habitants et également de nombreuses plaintes. 

J’aimerais commencer par un exemple concret et peut-être voir dans quelles mesures les remarques que nous faisons aujourd’hui peuvent-être prises en compte, pas seulement pour le compte-rendu mais peut-être pour quelque chose de plus concret.

Dans le cadre de la participation de la ville de Paris à l’expérimentation de contrôles automatisés du niveau d’émission sonores en mouvement prévus par la loi LOM : loi d’orientation des mobilités. Madame la maire du neuvième arrondissement Madame Delphine Bürkli avait en février 2022 demandé à la directrice de la voirie et des déplacements, l’installation d’un troisième dispositif parisien de mesure dans le neuvième dans la droite lignée de ceux de rue Cardinet dans le 17ème et de rue d’Avron dans le 20ème identifiés par le CEREMA. Non pas pour en revendiquer un absolument dans le 9ème mais parce que cela semblait stratégique au regard du positionnement de l’arrondissement et de la nécessité de faire des évaluations sonores liées aux déplacements des Parisiens.

Nous n’avons reçu à cette demande, aucune réponse : ni de la mairie de Paris, ni de la Direction de la voirie et cela n’a pas été pris en compte. C’est un exemple, je crois, représentatif des défauts qui peuvent être portés par ce plan.

Nous avons relevé un certain nombre de contradictions notamment en ce qui concerne les terrasses éphémères. Depuis 2020, par le truchement des premières terrasses éphémères, la Ville de Paris a créé et multiplié des sources de nuisance sonore que l’on pouvait comprendre à l’époque dans un contexte économique, mais sans trouver les correctifs nécessaires. Il y a eu, toujours sur la même période, plus de chantiers sur l’espace public, plus de nuisances sonores, apportant également pollution et colère des différents usagers. Enfin, pour revenir sur la consultation publique, je ne serai pas aussi laudative. Je sais que la période, comme mes collègues précédents, n’a pas été facile. Elle a été, pour de nombreuses familles, une période particulièrement complexe et il était difficile d’organiser une consultation publique Mais on ne peut pas se référer simplement à cette consultation publique car, malheureusement, nous n’avons que trop peu de retours sur l’ensemble des desiderata des habitants sur cette période. 

Alors, peut-être trois choses pour conclure. La première est qu’il serait sans doute nécessaire dans le plan de revenir sur les questions, qui sont des questions de nuisance mais également liées à la mission vélo sur l’évitement des livraisons en double file, source d’embouteillages et de klaxons. Nous avons, d’une part ce plan, d’autre part la mission vélo qui augmente parfois ses externalités négatives en faisant des choix qui obligent les déchargements en pleine voie par manque d’espaces réservés et multiplient, finalement, ces nuisances sonores que nous pointons aujourd’hui. 

Deuxième sujet, celui du tapage nocturne. Nous en subissons particulièrement les conséquences, dans notre arrondissement, entre AirBnb, établissements et autres.Et la concertation ne suffit pas. Bien au contraire, il faudra sans doute trouver d’autres mesures collectives.

       Enfin, sur les chantiers et, après ce que nous avons subi dans le 9ème arrondissement pendant trois ans rue de Navarin, il serait bon qu’il y ait bien plus qu’une simple charte mais également des contrôles lorsque les chantiers dérapent. Il est absolument insupportable pour les gens, notamment ceux aujourd’hui qui télétravaillent à longueur de journée mais également élèvent des enfants, de devoir subir ces chantiers. 

Pour toutes ces raisons, nous nous abstiendrons à cette étape sur le plan mais nous resterons attentifs au développement et aux propositions qui pourront être faites. Merci.

Maud Lelièvre à propos de la MIE “Paris 50 degrés” – Conseil de juillet 2022

Merci monsieur le Maire.

Mes chers collègues,

L’été commence et avec le retour des vagues de chaleurs, les plans canicule se multiplient dans les collectivités locales en France. Si ces épisodes caniculaires frappent l’intégralité du territoire métropolitain, il se décline de façon exceptionnelle dans les grandes aires urbaines marquées par des îlots de chaleur urbains. Corollaire de son intensité urbaine unique en France, la région parisienne hors territoire métropolitain est la zone la plus touchée, la plus vulnérable aux vagues de chaleur dont Paris sera l’épicentre. Alors oui, cette Mission d’Information et d’Évaluation est la bienvenue et à plus d’un titre et c’est pourquoi nous avons souhaité avec le groupe MDE de nous associer à la demande du groupe écologiste de Paris que je remercie de cette proposition, particulièrement Alexandre Florentin ainsi que l’ensemble des groupes qui ont accepté de la supporter. 

Cette mission sera la bienvenue parce que les vagues de chaleurs vont continuer à se multiplier, et elles vont continuer à tuer. Le tragique souvenir de la canicule européenne de 2003 nous le rappelle, si cet épisode exceptionnel se traduit alors par une surmortalité moyenne de 40% dans les zones rurales et les petites agglomérations, elle a connu une surmortalité de plus de 140% en région parisienne. L’Ile de France a contribué à plus d’un tiers à la surmortalité. Elle tue les plus vulnérables, les plus pauvres, mais aussi les plus âgés, les plus malades, qui frappent sans distinction les différentes conditions sociales. 

En 2003 déjà nous avions et dans un autre contexte à l’époque, avec un autre contexte moins dramatique sur le plan du réchauffement climatique, j’avais conjointement, avec Yves Contassot qui était alors adjoint de Paris aux questions environnementales, travaillé des propositions sur la nécessité d’adapter les villes et de produire la proposition d’un plan qui permettait de climatiser à l’époque les villes et de trouver des solutions, canicules que nous imaginions à l’époque répétitives, cela a bien été le cas. 

Cette mission est la bienvenue parce qu’il s’agit plus que jamais d’un sujet résolument tourné vers l’avenir. L’intensification et l’accélération des épisodes caniculaires dans les prochaines décennies ne sont plus à prouver. C’est un sujet qui a été au cœur du forum mondial urbain qui vient de se terminer à Katowice. Pour comparer les évolutions des grandes capitales européennes et des grandes capitales mondiales car ce qui est dramatique chez nous l’est encore l’est encore plus dans les pays du sud. 

Alors non personne ne pourra plus, s’il n’y a pas de mesure corrective, habiter, bientôt, dans un avenir proche, les villes, encore moins dans le sud, et la canicule ne pourra être qu’une solution très ponctuelle et très conjoncturelle. 

Cette mission est la bienvenue dans nos sociétés vieillissantes. Je rappelle que nous aurons plus de 30 % de plus de 65 ans en 2050 qui seront les plus fragiles pour s’adapter à ce climat changeant. 

Cette mission est la bienvenue parce que la qualité de vie des Parisiens et des Parisiennes est en jeu et les îlots de chaleur affectent les jeunes enfants, les bébés, le sommeil, les pratiques et les modes de vie d’une société urbaine qui n’arrive pas à s’adapter assez rapidement aux changements climatiques. 

Le bien-être a souvent été une question éloignée des politiques publiques, en tout cas pas au cœur des politiques publiques, il est nécessaire de le considérer si nous voulons que demain les gens souhaitent habiter en ville. Elle est la bienvenue pour trouver la solution à ces épisodes qui s’imposent, qui nous impose de penser collectivement notre fabrique, notre définition, urbaine. Des solutions qui doivent être transversales, innovantes, mais sans doute aussi frugales pour un avenir urbain plus vivable et plus souhaitable. 

Des décisions opérationnelles qui sont aujourd’hui déjà portées par la communauté scientifique, conception architecturale urbaine, aménagement de l’espace publique, mobilier urbain végétalisé, revêtements, milieux aquatiques, systèmes d’ombrages, solutions fondées sur la nature, tout un ensemble de possibilités de rafraîchissement et d’adaptation de la ville aux chaleurs urbaines qu’il nous conviendra demain dans cette mission d’information de nous approprier mais aussi de pouvoir adapter, dans un contexte économique sur plusieurs années.

Je remercie donc cette, le groupe écologiste d’avoir fait cette proposition, nous y siégeront bien entendu.

Je risque de décevoir Nathalie Maquoi car à priori c’est moi qui siégera pour le groupe MDE sauf si bien évidement vous nous accordez plusieurs sièges pour siéger dans cette MIE.

Mais nous essaierons de faire en sorte que nos propositions collectives soient productives et nous permettent de réaliser collectivement les choix de résilience et d’avenir qui sont nécessaires à Paris

 

Maud Lelièvre à propos de l’utilisation du plastique sur les plateaux-repas – Conseil de juillet 2022

Mes chers collègues, 

Je tiens en introduction à saluer ce plan qui, dans la restauration collective, qui va dans le bon sens.

Effectivement, pour des raisons environnementales, la diminution du plastique est absolument nécessaire. Comme le rappelle le rapport du GIEC datant de février 2022 mais également pour des questions de préservation de la biodiversité et de préservation des océans, le rapport de l’IFREMER mettait en lumière toutes les conséquences des microplastiques en mer et la production plastique française en mer de ces microplastiques.

Sur la question des plateaux repas fournis dans les écoles, nous avons dans le 9ème arrondissement, sous l’impulsion de Delphine Burkli, été un des premiers arrondissements à sortir de l’utilisation du plastique dans la restauration collective et dans les établissements scolaires depuis la politique « zéro déchet » mis en place depuis 2014 et je pense qu’un certain nombre de mesures pourraient être partagées avec nos collègues. Je pense notamment aux bacs inox dans nos écoles et au développement des sandwichs maison pour les pic-nic pour éviter les emballages, aux pâtisseries maisons, yaourts achetés en seau et servis en vérines, etc.…

 Nous organisons également des « commissions menus », tous les mois avec les parents et les enfants dans l’arrondissement afin d’établir des repas et de faire comprendre l’importance de diminuer les déchets mais aussi de sensibiliser à l’augmentation des repas végétariens. Et nous avons également dans le 9ème, accompagné cette politique d’une rue zéro déchet. Donc pour toutes ces expérimentations montrent que ça a été positivement accueilli par les parents d’élèves, par les enfants eux-mêmes et que je ne peux imaginer que ce plan ne rencontre qu’un succès important partout où il va être mis en place.

Je profite de nos débats aujourd’hui pour attirer l’attention du Conseil sur un sujet qui est certes conjoncturel mais qui semble important si on veut avoir une mairie qui montre l’exemple et qui n’impose pas simplement des politiques.

J’aimerai revenir sur une question dont nous avons parlé de façon récente, qui est la question des plateaux repas qui sont fournis durant les élections aux agents et aux personnels qui sont bénévoles dans les bureaux de votes.

Je sais que les options de repas ne sont pas les mêmes selon les arrondissements mais malheureusement et nous avons pu le constater, et un certain nombre de nos collègues ont pu constater que les plateaux repas fournis par la ville contenaient beaucoup trop de plastique, étaient suremballés, sans doute en partie une des conséquences du covid. A la fois, couverts en plastique, emballages, bouteille en plastique alors qu’on peut avoir accès à des points d’eau, mais également parfois, fromage, pain, etc. De plus, en tout cas en ce qui concerne notre arrondissement, aucune option végétarienne n’était prévue, ce qui est dommageable pour l’environnement mais qui rend parfois difficile notamment le repas pour les personnes qui ne consomment pas de viande et qui n’ont pas d’autre alternative. 

Nous souhaiterions vraiment, même si c’est une question conjoncturelle, avoir un engagement important sur cette question des plateaux repas. On a fait un certain nombre de propositions dans notre vœu notamment de transférer aux mairies d’arrondissement cette compétence qui pourrait à la fois permettre de réduire des coûts en termes de plastique trop important de ces plateaux repas mais aussi, éviter de faire des transferts car j’imagine que la provenance de ces plastiques sont fabriqués en banlieue ou en lointaine banlieues. 

Merci, même si ce sujet n’est pas au cœur de nos débats, de pouvoir le prendre en compte.

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