Merci monsieur le Maire.

De sa culture équivalent à la disparition de 200 000 hectares de forêt par an à sa consommation, le tabac est réellement néfaste pour l’environnement. Depuis les années 80, 30 à 40 % des déchets collectés lors des campagnes de nettoyage des villes sont des mégots de cigarette, ce qui revient à peu près au plan mondial à 8 millions de cigarettes jetées au sol par minute.

Selon l’OMS, jeter un mégot de cigarette est un comportement polluant, totalement banalisé. Mais pourtant, par sa composition, c’est un déchet qui comporte plus de toxines qu’il n’y paraît. Il met dix ans à se dégrader et peut contaminer 500 litres d’eau.

C’est d’ailleurs le premier déchet plastique qui pollue les océans. Il y a donc urgence à agir. C’est pour cela que Delphine Bürkli avait engagé, il y a cinq ans une action forte dans le 9ème arrondissement, en installant des cendriers de rue qui sont ensuite collectés par des entreprises d’insertion qui les recyclent, les transforment en matériaux d’isolation ainsi qu’une campagne forte.

Le sens de ce vœu, auquel j’associe ma collègue Séverine de Compreignac, est de pouvoir reporter à l’attention de notre conseil le vœu qui avait été adopté en 2019 indiquant qu’il y aurait des créations de rues sans mégot dans chaque arrondissement dans la capitale, et de rappeler que, en 2020, la loi anti-gaspillage et pour une économie circulaire a étendu la responsabilité élargie du producteur à l’industrie du tabac. C’est pourquoi il est important de pouvoir agir en ce domaine.

Nous souhaitons, à travers ce vœu, que la mairie de Paris engage davantage d’actions de communication à destination des consommateurs, qu’elle accentue sa collecte des mégots et qu’elle engage de fortes actions en matière de recyclage.

Je vous remercie.