Merci Madame la Maire,
Mes chers collègues,
Les choses ont décidément bien changé, depuis l’idylle entre la ville et les nouveaux actionnaires du PSG au moment de son arrivée.
Aujourd’hui, rien ne va plus. Le dialogue est rompu. Et tant le club que les supporters risquent d’en faire les frais.
Au groupe MoDem, nous ne pouvons accepter que les Parisiens subissent les conséquences des atermoiements de la Ville sur la question de l’avenir du parc des princes et d’une majorité non tenue.
Vous l’avez rappelé, Madame la Maire, la ville n’était pas fermée à la vente du parc des Princes. Dès 2014, vous évoquiez cette possibilité, au regard des coûts extrêmement importants d’entretien du stade. Des promesses semblent-ils avaient même été faites. Les propriétaires du PSG entendaient, et on peut tout à fait les comprendre, agrandir le stade pour qu’il soit à la hauteur des ambitions du club et augmenter les recettes de billetterie et tout ce qui va avec. Encore fallait-il y mettre le prix compte tenu du déficit abyssal de la Ville.
Ce matin, alors que la situation paraît totalement bloquée, vous appelez à la rescousse le Conseil de Paris pour soutenir votre position du moment. Alors c’est bien la première fois que nous avons un débat organisé sur le sujet de la vente ou non du Parc des Princes, sujet qui touche pourtant à deux éléments essentiels pour les Parisiens, leur club de foot et un actif stratégique de la Ville.
Depuis l’offre du PSG, que vous avez jugée ridicule, vous affirmez que vous vous opposez à la cession. C’est aussi ce que rappelle le vœu que vous nous présentez ce matin. Mais plutôt vous Madame la maire parce que votre premier adjoint ne semble pas tout à fait sur la même ligne.
Aujourd’hui, l’urgence est bien de renouer le dialogue, alors que les discussions sont bloquées depuis des mois.
Au groupe MoDem, nous avons deux priorités :
Que le club reste à Paris.
Et que les intérêts immobiliers des Parisiens soient préservés.
Et il faut donner les moyens nécessaires au club d’atteindre ces objectifs : le rénover, l’agrandir, y compris en prolongeant le bail emphytéotique qui court jusqu’en 2043.
Avec une attention toute particulière pour les Riverains du Parc des Princes.
Mais la manière dont vous avez géré jusqu’alors le dossier Madame la Maire nous inquiètent profondément et ce n’est pas un blanc-seing que vous nous donnerons.
Je vous remercie.