Nous sommes le 16 décembre 2021, la loi de transformation de la vie publique date du 16 août 2019 soit 28 mois. Donc concrètement nous sommes à 15 jours de l’entrée en vigueur de ces nouvelles dispositions.

Que de temps perdu, quel mépris à l’égard des personnels et quelle occasion gâchée. Alors à nouveau, et vous avez parfaitement le droit d’être en désaccord avec cette loi, mais en revanche pour faire pour ne pas appliquer et tout faire pour la contourner non. Et Monsieur Gleizes, il ne s’agit en rien de pressions gouvernementales, mais juste une question d’État de droit. 

Alors, cette loi, c’est un cadre dont il convenait de se saisir pour penser l’organisation du travail, pour redéfinir les sujétions et pour mieux prendre en compte la pénibilité du travail. D’ailleurs cette délibération nous propose un certain nombre de nouveau type d’organisation comme quoi c’était tout à fait possible de tenir compte de la pénibilité, il suffisait de le vouloir.

Alors à la suite du vote du texte en juillet, le déféré préfectoral à conduit à l’annulation de deux dispositions contestées. D’abord le lissage sur toute l’année et puis la sujétion Ville-Capitale correspondant à trois jours de RTT. La Ville à fait appel de cette décision devant la cour d’appel administrative de la Ville de Paris, qui vient, ce lundi, de rejeter la requête de la Ville et donc de confirmer le jugement en référé. Alors que la Maire s’est entêtée pendant des mois : elle entendait encore il y a quelques jours à ne pas respecter la loi au premier janvier 2022. Elle a ainsi mis la Ville et surtout ses personnels dans une situation ô combien insécurisante.

Aujourd’hui nous sommes contraints de reprendre les cycles de travail des agents à 15 jours de l’entrée en vigueur de ces dispositions. Quelle occasion gâchée pour le dialogue social, pour une meilleure organisation du travail et pour un meilleur service rendus aux Parisiens.

Je vous remercie.