La Bièvre entretient avec Paris une longue et tortueuse histoire. Ressource majeure pour les habitants et les artisans de la ville, Paris lui a tourné le dos au début du XXe siècle.
Au début des années 2000, deux études, de l’APUR et de l’IAURIF ont démontré que déterrer la Bièvre sur son tronçon parisien était possible techniquement, proposant différents scenarii et calendrier.
Le MoDem considère qu’il est temps de renouer le lien entre la Seine et son affluent et c’est la raison pour laquelle nous avons défendu le principe d’une réouverture de la Bièvre lors de la dernière campagne municipale.
Le réchauffement climatique porte l’impérieuse nécessité d’adapter la ville au changement climatique. Et cela passe par le besoin de lutter contre les îlots de chaleur urbains, à l’inverse de ce qui a été fait dans le cadre d’aménagements récents. La multiplication des canicules nous oblige à travailler au rafraichissement de la ville.
Déterrer la Bièvre et créer une coulée bleue permettrait également de maintenir une continuité biologique et aquatique jusqu’à la Seine.
Nous sommes favorables à cette délibération mais nous voulons que ce contrat de territoire soit plus engageant et contraignant et qu’un calendrier soit posé afin de mettre à jour les études de faisabilité portant sur la réouverture de la Bièvre sur tout ou partie du territoire parisien.
Et c’est la raison pour laquelle nous voterons pour le vœux 40 des Verts. Je vous remercie.