Nous proposons donc un vœu concernant la pratique sportive de proximité et l’installation, comme cela peut exister ailleurs, d’équipements spécifiques permettant la pratique sportive aux personnes âgées et en situation de handicap.
La pratique sportive est un enjeu primordial de santé publique car elle réduit le stress, lutte contre l’obésité et permet de prévenir un certain nombre de pathologies chroniques. Et on considère qu’une personne sur trois a un niveau d’activité physique insuffisant.
Donc il y a un enjeu à développer des lieux de socialisation, des lieux sportifs pour privilégier les rencontres et assurer le respect des autres et véhiculer des valeurs sportives, surtout en cette année olympique. Simplement le sport à Paris est souvent une activité coûteuse, la pratique du sport n’est pas accessible à tous, en dehors des publics âgés ou en situation de handicap que j’ai précité.
C’est également le cas des femmes qui se sentent parfois, sur des équipements sportifs collectifs rejetées, pas forcément accueillies ou en situation et en sentiment d’insécurité. Il faut rappeler que les franciliennes sont plus victimes de comportements sexistes que les autres françaises, 63% d’entre elles se sentent en situation d’insécurité dans l’espace public.
Quant aux salles de sport privées, qui sont des lieux sécurisés, elles ont à Paris des coûts qui varient de 30€ pour le coup le plus bas à 150€ par mois. Ce qui est donc loin d’être accessible à l’ensemble de la population.
C’est pourquoi nous proposons que soient installés, de façon cohérente avec les installations du plan « 5000 terrains de sport » lancé en 2022, des équipements sportifs pour faire de la musculation et du sport d’entretien à la fois dans des lieux publics et notamment dans les parcs avec des dispositifs spécifiques pour les personnes âgées et en situation de handicap.
L’accès à la santé des personnes sourdes et malentendantes est un droit fondamental, mais force est de constater qu’aujourd’hui il est trop restreint.
Trop peu de médecins, que ce soit à l’hôpital ou en libéral, par manque d’accompagnement, de savoir-faire, ou de moyens, pratiquent des consultations en langue des signes françaises.
S’il existe plusieurs moyens de communiquer avec une personne sourde ou malentendante, il est indéniable que la pratique de la langue des signes est l’unique moyen de communication qui permet à une personne atteinte de ce handicap de comprendre l’intégralité d’une conversation.
La non pratique de la langue des signes française par les médecins et les personnels de santé représente une barrière à l’accès aux soins, et cela a des conséquences sur la santé de ces derniers dans la mesure où le manque de compréhension globale, par un patient sourd et son médecin, peut avoir des effets sur une consultation et porter des risques en matière sanitaire.
Pour aller plus loin, au-delà des simples consultations médicales, le traitement de pathologies lourdes se voit entravé dans la mesure où le seul moyen de traiter les problèmes d’addictions ou les problèmes psychologiques passe par la parole.
Les personnes sourdes et malentendantes ont donc des besoins spécifiques, trop peu répandus sur le territoire parisien. Seule une unité d’information et de soins des personnes sourdes est présente de façon permanente à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. L’inclusion des personnes en situation de handicap est un sujet qui tient très à cœur au groupe MoDem, Démocrates et Écologistes et l’accès au soin doit être absolument plus inclusif.
C’est pourquoi nous avons rédigé et proposé ce vœu qui comportait un certain nombre de dispositions, notamment une campagne de sensibilisation à destination des divers centres de santés, libéraux ou non, le financement en partenariat avec l’AP-HP, qui est prêt à le faire, de nouvelles unités d’information et de soins des sourds dans les hôpitaux parisiens, ainsi que la mise en place de groupes de paroles spécifiques.
Nous avons lu avec attention votre vœu bis, le vœu présenté par la majorité qui nous semble représenter une première étape intéressante dans le sens de notre demande. Je rejoins donc vos propositions et espère que nous pourrons mettre en place ces propositions qui sont contenues dans ce vœu dès le mois prochain, afin de régler de façon très rapide ce problème de santé publique.
Le dispositif Paris Med’, qui fut créé en 2016, ne pouvait à lui seul répondre aux besoins en termes de santé de la population résidant en Ile-de-France, en témoignent notamment les chiffres actualisés par l’Assurance Maladie et cartographiés par l’APUR.
Pour toutes les professions de santé et selon les arrondissements, les écarts de densité médicale à Paris s’échelonne de 37 à 289 professionnels pour 10 000 habitants et les spécialités, au-delà des chiffres, ne correspondent pas forcément à la sociologie des habitants et à leurs besoins.
De plus, les études de l’APUR le démontrent, de nombreux Franciliens n’habitant pas à Paris, sont contraints, du fait d’une offre de santé encore plus insuffisante sur leur territoire, d’aller se soigner dans Paris. IRM, orthophonie, kinésithérapie, dentisterie, autant de parcours du combattant faute d’une voix de territorialisation de proximité pour chacune des villes du territoire francilien.
Ainsi, je ne peux que saluer l’initiative de renforcer et d’améliorer le dispositif Paris Med’ afin d’encourager et de renforcer le maillage de professionnels de santé à Paris. Il est essentiel pour notre capitale d’attirer et de fidéliser de jeunes médecins, en mettant les moyens nécessaires, notamment pour leur installation, mais également les spécialistes, car, au cours de cette dernière décennie, nous avons perdu plusieurs centaines de généralistes et de spécialistes.
Pour autant, les annonces de cette communication restent faibles et ne sont pas à la hauteur des enjeux de santé du territoire parisien.
Il est d’abord regrettable que la santé des personnes âgées, des aînés, ne soit pas abordée. C’est un sujet pourtant essentiel compte tenu du vieillissement de la population parisienne : les projections prévoient 25 % de seniors à Paris en 2040. Faudra-t-il être en bonne santé, jeune et sans enfant pour vivre demain à Paris ?
Je tiens à rappeler que le groupe MoDem, a tenté à plusieurs reprises de mettre ce sujet à l’ordre du jour du Conseil de Paris, avec notamment un vœu déposé au Conseil de juin dans le cadre du PLU, demandant l’augmentation du nombre de places en EHPAD à Paris, vœu rejeté par la majorité. Nous avons également en février 2022, dans le cadre de notre niche, demandé que la présence d’animaux dans les EHPAD parisiens soit rendue possible de façon concrète, car les conditions de résidence dans cette dernière partie de vie est une question de dignité et de bien-être pour les personnes âgées. Qualité, végétalisation, activités, soins, devraient faire partie de nos priorités dans ces établissements.
Cette communication indique que la Ville de Paris prévoit une « planification de la hausse des effectifs médicaux et paramédicaux ». Cette préconisation va dans le bon sens, mais encore faudrait-il que cette prévision permette de compléter le maillage d’offres de services de soins en assurant le recrutement et l’installation de nouveaux professionnels sur le territoire parisien. Madame la Maire a évoqué tout à l’heure l’orthophonie, là encore un nouveau parcours du combattant pour les familles, bien souvent les mères, trop souvent les mères, qui, faute de professionnels pour des raisons de loyers trop chers, doivent accompagner leurs enfants ou se heurtent à de longues listes d’attentes avant de pouvoir trouver des solutions.
Là encore, nous avions fait des préconisations précises dans le cadre de la MIE santé. Je tiens également à rappeler que le groupe MoDem avait fait voter en 2015 un vœu relatif à l’instauration de logements tremplins destinés aux internes en médecine. Ce vœu prévoyait qu’en échange d’un accès facilité à un logement social, les internes s’engageraient à exercer à Paris. Cette proposition a été adoptée à l’unanimité, mais elle n’a jamais été mise en place. Cela aurait pu notamment résorber une partie du problème auquel nous sommes confrontés aujourd’hui. Il serait nécessaire que cette proposition, au-delà de la communication, soit remise à l’ordre du jour.
Cette communication comporte aussi une lacune assez forte en matière de santé mentale des Parisiens, notamment des adolescents et des enfants. La crise du COVID a mis en exergue la difficulté, notamment pour les plus jeunes, de vivre à Paris, de vivre dans des logements trop petits, d’affronter une société complexe, compliquée et anxiogène.
Nous avons également fait des préconisations dans le cadre de la MIE santé, il est urgent que cette question soit remise à l’ordre du jour pour l’ensemble de la population, mais vital pour les enfants et les adolescents quand les services d’accompagnement psychiatrique et psychologique de l’ensemble des établissements publiques sont en surcharge plus qu’ailleurs.
Enfin dernier point, sur la question de la santé environnementale, Paris est tenue de faire mieux. Peut-être en commençant par reprendre les préconisations de la MIE « Paris à 50°C » afin de limiter les risques sanitaires causés par les effets de vague de chaleur en végétalisant massivement l’espace public et en adaptant les logements afin que ceux-ci ne deviennent pas des amplificateurs des inégalités socio-économiques. Mais la Ville doit aussi agir sur les pollutions, la pollution lumineuse de l’espace public parisien, la pollution sonore la nuit. Car redonner à la nuit sa tranquillité, sa vocation de repos va dans le bon sens pour améliorer la santé publique.
Face aux défis qui se présentent devant nous, il devient impératif d’élaborer un plan d’actions plus ambitieux, plus concret et plus efficace afin de répondre de façon urgente aux difficultés des Parisiens dans le but de réduire les inégalités de genre de d’âge dans l’accès aux soins.
Nous présentons donc un vœu relatif à la protection des oiseaux en milieu urbain, c’est un sujet qui a déjà été évoqué à plusieurs reprises.
Je rappelle juste quelques chiffres qui est l’effondrement et le déclin global de la population des oiseaux depuis les années 80 de l’ordre de 20 % avec différents facteurs qui en sont responsables :
les difficultés de nidification ;
l’impact des fortes chaleurs sur les espèces d’oiseaux qui va s’amplifier, nous l’avons évoqué, nous avons reçu plusieurs associations dans le cadre de la mission d’information Paris à 50 °C qui a permis de mettre en évidence cet impact qui va s’accélérer ;
l’impact également des produits de dératisation.
C’est pourquoi nous proposons plusieurs mesures. D’une part de laisser intacts les lieux connus de nidification, de pouvoir les compenser quand c’est possible et de travailler à une gestion réduite des toitures végétalisées pour favoriser l’apparition de nourriture pour les oiseaux. D’autre part, et c’est un sujet sur lequel nous sommes en échange avec l’adjoint, d’installer des réservoirs d’eau en période de canicule qui seront utiles dès l’été prochain. Et enfin réduire l’impact des produits de dératisation.
Je souhaite également commencer par des remerciements. D’abord vous remercier, vous, chers collègues, membres de cette Mission d’Information et d’Evaluation, pour votre implication et votre présence constantes tout au long de ces six mois.
Je souhaite également remercier le Bureau des missions de l’Assemblée, en particulier Michel Des-Boscs et ses collaborateurs Williams Andres, Fabrice Deschamps, Jeanne Giraudon, Nicolas Rose, Anne-Gabrielle Grenet, Dominique Martin. Qui nous ont permis, grâce à leur savoir-faire, à leur technicité de travailler dans des conditions plus que favorables et nous aider et nous guider pour produire un rapport de qualité.
J’adresse également mes remerciements tout particuliers aux collaborateurs des différents groupes qui se sont impliqués dans cette mission, et en particulier ceux du groupe MoDem Démocrates et Écologistes : Jeanne Bes de Berc et Pierre Seguin.
Enfin il m’apparaît important de dédier quelques mots au Président de la mission, Alexandre Florentin, avec qui, effectivement c’est vrai, j’ai partagé de longues séances de travail, y compris le week-end pour essayer de trouver une voie consensuelle et partagée avec qui il a été très agréable de travailler intellectuellement pour produire un rapport de qualité.
J’espère que ces liens convergeant au sein de la mission que nous avons trouvés entre élus, collaborateurs, que nous avons su créer, perdureront, permettront d’avancer ensemble dans des sujets importants pour dessiner un meilleur avenir pour Paris.
Ce rapport laisse tout de même une interrogation en suspens : Fuir ou périr dans une ville radiateur ?
Voilà une question que, je l’espère, ne devront jamais se poser les Parisiens, notamment ceux qui ne peuvent pas partir. Or, dans un Paris devenu inhabitable, dans un Paris sous 50°C, qui pourrait arriver plus rapidement que prévu si nous ne changeons pas de trajectoire, il faudra avant tout protéger les populations.
Sous bien des aspects Paris est une ville riche. Riche en histoire, en ressources, en savoirs, en forces vives, en compétences. Notre capitale dispose de capacités de résilience qu’aucune autre ville au monde ne peut se vanter d’avoir grâce à son Histoire, à l’hétérogénéité de son architecture. L’histoire de Paris est remplie de moments durant lesquels nous n’avons pas cédé. Durant lequel les Parisiens ont toujours su trouver les ressources nécessaires à la défense et la protection de leur capitale. C’est aujourd’hui à nous de la protéger face à un ennemi plus invisible, plus sournois, mais tout aussi dangereux.
Nous devons nous retrouver ensemble, en tant qu’élus de la Ville de Paris, à ce moment clefs de notre histoire commune. Je ne reviendrai pas sur les propositions ni les conclusions, qui ont été présentées par Alexandre Florentin mais les axes d’adaptation sont maintenant connus nous l’avons largement présenté. Ce qui est important c’est de se dire qu’il faut partir de l’existante, il faut aller vers un avenir et il faut agir dès maintenant
Agir dès maintenant pour protéger dès l’été prochain les populations, agir dès maintenant, dès ce mois de juin pour protéger ceux qui travaillent dans des conditions difficiles.
Les Parisiens nous attendent, ils attendent de nous, décideurs politiques, que nous puissions mettre de côté nos luttes partisanes et que nous avancions ensemble. Il est vrai parfois que notre vision d’adapter Paris n’est pas totalement la même, mais cette mission a su montrer qu’on pouvait ensemble avoir des points de convergence, trouver de grandes idées, des volontés communes. Il est vrai que parfois, c’est un peu l’image que j’ai de cette mission, c’est que nous avons un peu comme des plaques tectoniques qui se rencontrent, créent quelques remous, produit des montagnes, je ne sais pas si c’est l’Everest. Mais en tout cas la conclusion c’est qu’individuellement nous ne pouvons y arriver ; c’est avec une volonté commune exacerbée que nous arriverons à dépasser ces difficultés que nous connaissons aujourd’hui.
Ces six mois de mission nous auront permis de comprendre que c’est la manière avec laquelle nous faisons ville qui doit être repensée. Nous devons partir de ce qui fait Paris pour imaginer demain.
Paris c’est une histoire, une architecture, un romantisme et une renommée que nous ne pouvons oublier quand nous pensons à l’adapter. Bien au contraire, c’est en permettant à Paris de continuer à rayonner, à travers l’imaginaire que notre capitale véhicule, que nous pourrons mettre en place des mesures d’adaptation dont le monde entier s’inspirera. Paris est une source d’inspiration et nous pouvons permettre qu’elle le reste en dépassant les contraintes. Elle deviendra ainsi la première ville au monde ayant embrassé son avenir tout en regardant son passé. S’appuyer sur le patrimoine parisien afin de penser une ville totalement reconnectée avec la nature doit être le moteur de l’élaboration de nos prochaines politiques publiques.
Paris doit devenir le berceau du nouveau triptyque Humains – Ville – Nature. Prendre en compte l’histoire et le patrimoine Parisien sans avoir peur du changement doit nous permettre collectivement de rendre cette ville plus résiliente, à travers la création d’une nouvelle relation entre l’homme et le vivant. Cette relation peut être porteuse d’espoir notamment la mise en place de solutions fondées sur la nature.
Endiguer la spirale infernale dans laquelle l’humanité s’est insérée ne passera que par des solutions collectives notamment dans les villes, et en changement de modèle civilisationnel.
Il faut une implication de tous, celle du Conseil de Paris, des associations que nous avons largement concertées, des citoyens qu’ils soient engagés, ceux qui s’engageront demain, du monde économique et du monde du travail.
Quand nous parlons protection de l’environnement, nous parlons aussi de la protection de la ressource en eau, de l’énergie, de l’air non polluée, de système alimentaire ainsi que de la protection des conditions de viabilité sans lesquelles l’espèce humaine ne peut perdurer. C’est pourquoi, un modèle d’une ville qui serait intelligente, technique et surclimatisée ne peut être utile qu’à court terme.
Sans un environnement sain, les sociétés humaines et leurs structures politico-sociales n’existent pas. Et c’est donc sur ce chemin collectif que nous devons avancer ensemble, collectivement pour garder un Paris viable et habitable.
Repenser Paris, c’est repenser la manière avec laquelle nous faisons ville, avec laquelle nous faisons société. En ce sens, revenir au cadre conceptuel de l’IPBES, l’équivalent du GIEC pour les questions de l’environnement, à savoir :
La nature pour la nature,
La nature pour la société,
La nature pour la culture.
S’applique parfaitement à Paris et peut demain servir de fil vert à notre politique d’adaptation.Nous devons retourner à l’essentiel, recréer ces liens et j’espère que cela sera le sens de nos travaux des prochains mois.
Derrière les données techniques, les chiffres, le droit de l’urbanisme, il nous faut imaginer et projeter, comme d’autres avant nous, que les changements que nous votons aujourd’hui imprégneront les esthétiques urbaines et les vies de demain.
La ville vit, croit, ressurgit en dehors de nous selon les mots de Julien Gracq. Elle nous imprègne à tout jamais, nous forme et nous la reformons.
Ce PLU s’inscrit dans une longue série de révisions et de débats, de reports également.
Mais l’élaboration d’un PLU est avant tout un moment stratégique, un moment de rupture. Aujourd’hui, ce PLU doit répondre aux défis majeurs de la lutte et de l’adaptation de la ville aux effets du changement climatique, à la question surtout de l’habitabilité.
Depuis 2006, les données des différents rapports du GIEC alertent sur l’accélération du réchauffement dont les effets se feront ressentir plus fortement dans une ville comme Paris, très dense, trop dense, et ne comptant pas assez d’espaces verts par habitant. Paris a déjà connu des températures pouvant monter jusqu’à 80°C. Les scientifiques nous disent que si nous continuons sur cette trajectoire, des températures extrêmes, telles que l’Inde et le Pakistan ont connues en avril 2022, pourront devenir des événements climatiques récurrents, y compris dans notre capitale.
Dessiner la ville ne relève plus du débat partisan, mais relève bien de la nécessité de répondre à l’urgence.
Comme l’a montré la Mission d’Information et d’Evaluation « Paris à 50°C », dont je salue le travail collectif, ce qui se joue devant nous n’est plus à prendre à légère. Il est question aujourd’hui de savoir si Paris, dans 5, 10, 15, 20 ans sera encore habitable. Il est primordial d’avoir toujours cette interrogation en tête lorsque nous élaborons des projets urbanistiques qui permettront de rendre cette ville plus sûre et plus vivable pour tous ses habitants et pour le vivant.
Pour avoir un Paris résilient, ce nouveau PLU doit répondre à trois exigences. La première celle de la cohérence. Paris doit disposer d’un urbanisme cohérent, adapté, se confrontant à la réalité.
Ce PLU doit rompre avec les logiques urbanistiques du passé. Il n’est plus possible de construire de grandes tours vitrées, ou de déroger aux règles les induisant, qui au-delà d’un esthétisme discutable et d’un confort relatif de vie pour ses habitants sont des gouffres énergétiques favorisant le réchauffement de la ville. Même la ville de New-York, connue pour sa skyline ponctuée de nombreux grattes-ciels a interrogé ce modèle de tours durant l’élaboration de son plan d’adaptation “New York 2050”.
L’adaptation du bâti parisien ne peut se faire contre l’histoire de Paris, et notre amie Béatrice Lecouturier développera nos propositions. L’isolation par l’extérieur, technique d’isolation au demeurant très efficace afin de réduire la température au sein des logements, peur se faire dans le respect des caractéristiques esthétiques de façade. Il convient d’adapter Paris, tout en faisant perdurer son esthétisme. Quel sens aurait pour notre identité une ville mondialisée, dont les façades et les toits ont perdu leurs caractéristiques qui permettent, dès le premier regard, de savoir que nous sommes à Paris. Encore plus lorsque les rues se bordent de marques et de façades commerciales qui se répètent à l’infini de Prague à Milan, de Tokyo aux malls d’Abu Dhabi. C’est le sens du consensus que nous avons trouvé au sein de la MIE, à savoir conjuguer au présent adaptation et identité, modernisme et histoire.
Seconde exigence, celle du vivant. Paris peut devenir une véritable ville-nature si nous y mettons de la volonté et des moyens financiers. En ce sens, la végétalisation de l’espace public doit être massive mais doit surtout être réalisée de pleine terre et dans la durée en choisissant des essences adaptées face à la réalité du futur climat parisien, et il n’est pas forcément judicieux de seulement s’appuyer sur des essences locales mais également d’imaginer celles qui pourront être plus résistantes au stress hydrique.
Sachons regarder ce qui se fait de mieux et aidons-nous des outils qui sont à notre disposition, comme ceux du Muséum National d’Histoire Naturelle qui, par son expertise, peut nous accompagner dans l’élaboration d’un panel d’essence aptes à avoir des plantations adaptées au réchauffement climatique.
Sachons également nous prémunir des effets de mode sans recul d’analyse. Expérimenter les plantations miyawaki a son utilité dans certains territoires, or en France, qui plus est à Paris, son efficacité reste toute relative, car cette méthode doit s’adapter au contexte écologique de chaque lieu. Une étude, parue dans la revue Landscape, fait état d’une mortalité des arbres à hauteur de 80 % au bout de dix ans, raison pour laquelle une autre capitale européenne comme Berlin revient en arrière. Et ce n’est qu’un exemple de mal adaptation ou de contre-solution sur lequel il faut savoir revenir en arrière.
Alors pour permettre à la biodiversité de s’implanter en ville et de croître de manière positive, il convient d’étendre les trames vertes continues à partir des bois, des parcs et des squares, dans le but de créer de nouveaux corridors de biodiversité et de fraîcheur. Les choix urbanistiques du passé ont rendu l’espace urbain parisien trop fragmenté entraînant des ruptures de continuité trop importantes.
Notre contribution aujourd’hui se traduit par un certain nombre d’amendements importants – je viens d’en évoquer quelques-uns et j’espère que nos contributions seront lues comme un enrichissement dont nous partagerons collectivement le bon sens.
Pour maintenir et augmenter le taux de végétalisation à Paris, il convient de planifier et de sanctuariser des espaces à végétaliser chaque année. Pour cela, nous proposons d’augmenter le nombre d’Espaces verts protégés, en définissant des seuils sur le nombre avec une tendance à l’augmentation chaque année.
Enfin, troisième exigence, celle d’une ville adaptée, celle d’une ville qui protège ses habitants.
Le premier outil à notre disposition est bien évidemment la végétalisation que je viens d’évoquer. Par son rôle de climatiseur naturel mais aussi par ses capacités d’ombrage, la végétalisation permet de rendre l’espace public plus sûr, utilisable. C’est pour cela que nous proposons l’établissement d’un coefficient ombre de l’espace public permettant à tout un chacun de s’adapter et de s’approprier un espace public plus frais. Il est utile face aux crises d’avoir des indicateurs de suivi non pas pour nous satisfaire ou nous féliciter mais pour savoir où nous allons. Ce sont les indicateurs qui sont au cœur des débats des COP.
Protéger la population c’est aussi préserver et décider de ne pas faire, de ne pas construire. Nous ne préservons pas suffisamment, à travers ce PLU, des corridors d’air car en continuant à sur-densifier, à surélever la ville, nous nous disons que demain nous allons abandonner certains quartiers, certains habitants, à la chaleur d’une ville radiateur sur-bétonnée. Il nous est aussi possible également d’agir en urgence sur le bâti. L’adaptation du bâti doit impérativement prendre en compte la protection des Parisiens et la réduction de l’effet d’îlot de chaleur urbain dans la capitale. Le confort d’été doit être au cœur de nos transformations, et pour cela, nous proposons, pour toute construction neuve ou restructuration lourde, un système de ventilation passif, qui doit être choisi en priorité.
Enfin, parce que Paris doit être une ville facilitatrice d’échanges et de liens intergénérationnels, nous avons déposé un vœu afin que soit aménagée une ou plusieurs placettes oasis par quartier, ce n’est pas une idée simplement de notre groupe, c’est une préconisation de la MIE. Ces placettes seront des lieux de sociabilisation intergénérationnelle et de sauvegarde.
La vision du Paris que nous défendons est un Paris adapté, frais et sûr pour ses habitants. Un Paris qui répond dans le concret, avec des indicateurs chiffrés et transparents. C’est le sens de nos amendements.
Après le temps de la construction, celui du PLU de 2006, passons à celui de l’adaptation, de la résilience et de la sobriété. Celui d’une ville qui protège et prépare l’avenir dont les Parisiens ont besoin. C’est cette vision de Paris que défendra notre groupe.
De sa culture équivalent à la disparition de 200 000 hectares de forêt par an à sa consommation, le tabac est réellement néfaste pour l’environnement. Depuis les années 80, 30 à 40 % des déchets collectés lors des campagnes de nettoyage des villes sont des mégots de cigarette, ce qui revient à peu près au plan mondial à 8 millions de cigarettes jetées au sol par minute.
Selon l’OMS, jeter un mégot de cigarette est un comportement polluant, totalement banalisé. Mais pourtant, par sa composition, c’est un déchet qui comporte plus de toxines qu’il n’y paraît. Il met dix ans à se dégrader et peut contaminer 500 litres d’eau.
C’est d’ailleurs le premier déchet plastique qui pollue les océans. Il y a donc urgence à agir. C’est pour cela que Delphine Bürkli avait engagé, il y a cinq ans une action forte dans le 9ème arrondissement, en installant des cendriers de rue qui sont ensuite collectés par des entreprises d’insertion qui les recyclent, les transforment en matériaux d’isolation ainsi qu’une campagne forte.
Le sens de ce vœu, auquel j’associe ma collègue Séverine de Compreignac, est de pouvoir reporter à l’attention de notre conseil le vœu qui avait été adopté en 2019 indiquant qu’il y aurait des créations de rues sans mégot dans chaque arrondissement dans la capitale, et de rappeler que, en 2020, la loi anti-gaspillage et pour une économie circulaire a étendu la responsabilité élargie du producteur à l’industrie du tabac. C’est pourquoi il est important de pouvoir agir en ce domaine.
Nous souhaitons, à travers ce vœu, que la mairie de Paris engage davantage d’actions de communication à destination des consommateurs, qu’elle accentue sa collecte des mégots et qu’elle engage de fortes actions en matière de recyclage.
La stratégie présentée ce matin comme l’a rappelé Maud Gatel fait l’objet d’attentes fortes de la part de nos commerçants qui contribuent à l’attractivité de notre ville et à la non-standardisation face à une mondialisation accrue.
Quelques remarques complémentaires pour le groupe Modem Démocrates et Écologistes. D’abord, concernant la formation ; s’il est nécessaire d’avoir un accompagnement, la formation telle que proposée laisse un peu dubitatif. Les commerçants sont pris par d’autres préoccupations. En revanche, d’autres enjeux nécessitent des réponses. Des moyens complémentaires doivent être dédiés au développement de l’économie solidaire, pensés de façon vertueuse, avec une évaluation, un bilan global. Pas de fausse solution non vertueuse ou cosmétique. Et puis deuxième point, la transition énergétique, pour éteindre, remplacer l’éclairage. La CCI mène des actions très intéressantes en ce sens, dont il faudrait s’inspirer puisque les commerçants sont aussi partie de la transition de notre ville. Et enfin, dernier point ; l’écoute des maires d’arrondissements et des commerçants eux-mêmes est absolument essentielle. Une énième commission n’est pas forcément utile mais un accompagnement avec des indicateurs, pour penser une politique globale commerciale, peut avoir son intérêt.
Maud Gatel a rappelé dans le cadre de son intervention liminaire la nécessaire question des économies et la rationalisation des moyens de notre ville. Et s’il est essentiel de faire des économies, il est aussi essentiel d’affecter de manière prioritaire les dépenses à des sujets qui sont prioritaires. C’est le sens des amendements que nous avons déposés avec le groupe MDE pour ce débat budgétaire. Dans un souci de priorisation budgétaire, j’aimerais revenir sur deux sujets essentiels.
Le premier est celui de de la question de l’inclusion et de l’accompagnement des handicaps, en particulier celui du handicap des enfants. On compte 8800 enfants en situation de handicap à Paris. Notre premier amendement budgétaire porte sur les loisirs et la mixité dans les aires de jeux et squares parisiens. Si les squares sont en général accessibles aux enfants en situation de handicap, ce n’est pas le cas des équipements et jeux en eux-mêmes. Or, comme cela a été développé dans de nombreuses villes, à Vannes ou à Nice par exemple, il est absolument essentiel de pouvoir avoir un environnement sans obstacles pour permettre à ces enfants de profiter de leur enfance avec leurs petits camarades. Cet investissement est un investissement essentiel pour les familles, essentiel pour les enfants, mais marginal au regard des montants dédiés aux travaux de mise en accessibilité des équipements et de l’espace public. Ils ne s’élèvent qu’à un montant de 14,5 millions d’euros dont 1 million dédié aux espaces verts. C’est un sujet donc totalement accessible pour notre budget.
Second point important, celui du financement des places inclusives dans les centres de loisirs. On constate qu’il y a actuellement 300 enfants en situation de handicap qui y sont inscrits, soit à peu près 3,41% des enfants ayant un handicap à Paris, On sait que le sujet de la scolarisation est compliquée pour les familles, que de nombreux parents, et notamment des mères, sont contraints d’arrêter de travailler, faute de pouvoir inscrire leur enfant dans un processus d’inclusion. Nous demandons donc qu’il y ait une proritarisation des moyens pour ces enfants en situation de handicap.
Enfin, troisième sujet, celui des troubles cognitifs, cela fait partie des conclusions, préconisation 66, du rapport de la MIE santé, que nous avons adopté récemment et fait l’objet de nombreux débats. Il est absolument essentiel d’avoir des fonds dédiés aux enfants issus de troubles dys, on sait que plus tôt sont les diagnostiques de ces troubles cognitifs chez l’enfant, meilleure est la prise en charge et les familles peinent à trouver des solutions.
Autre axe prioritaire de ce débat budgétaire, la question de l’environnement. Il ne s’agit évidemment pas de faire un catalogue à la Prévert mais uniquement de rappeler que si nous prenons dans cet hémicycle un certain nombre de disposition à travers l’adoption de voeux et de niches, il serait utile que les moyens afférents soit affectés à ce que nous avons décidé de mettre en oeuvre. J’aimerais revenir en particulier sur la présence d’animaux dans les EHPAD, niche portée par le groupe MODEM et qui a été adoptée à l’unanimité. Il faut absolument que cela ne reste pas du plaidoyer mais puisse s’accompagner de mesures financières efficaces.
On considère, et cela a été reconnu lors de nos débats, qu’il y a un bienfait réel à la présence d’animaux auprès de nos personnes âgées, cela a été documenté, nous l’avons également rappelé de façon collective dans l’ensemble des groupes et 86% des français aimeraient garder auprès d’eux leur animal en EHPAD ou à l’hôpital, Donc nous souhaitons qu’il y ait une réorientation pour permettre ce travail de médiation et la réalité de la disposition que nous avons adoptée.
Enfin dernier point concernant l’aménagement, ce n’est pas un sujet nouveau pour notre groupe, en particulier l’amélioration des cheminements piétons, je fais référence notamment au vœu qui avait été adopté en 2016. Nous souhaitons également, dans le cadre des crédits d’investissement mobilisés en faveur des circulations douces à hauteur de 15,5 millions d’euros, qu’une enveloppe particulière soit dédiée à l’amélioration des chemins des piétons. C’est pourquoi que nous souhaitons que ces amendements, dans la continuité des engagements précédents de notre groupe, trouvent une réalité concrète.
Il y a un an, lors du Conseil de Paris d’octobre 2021, la Ville adoptait le “Plan Arbre”. Cette adoption était une nécessité, au vu de l’urgence climatique et environnementale à laquelle nous faisons face. J’avais, à l’époque, au nom du groupe MoDem Démocrates et Écologistes, salué l’ambition de ce plan, mais qui nous semblait un peu trop ambitieux, non au regard de la crise environnementale que nous devons affronter, mais trop ambitieux au regard des moyens qui allaient être consacrés sur le plan financier ainsi que les services qui allaient être dévolus à sa mise en oeuvre. Nous avions précisé à l’époque que l’exécution d’un tel “Plan Arbre” nécessitait trois choses : des moyens, une vision, une volonté, insistant sur le fait que la solution était de planter des arbres en pleine terre et d’entretenir soigneusement les pieds d’arbres. On l’avait dit à l’époque car évidemment l’arbre n’est pas un mobilier urbain mais l’objectif n’est pas de décorer mais de lui donner une réelle fonction dans la ville. Notre groupe avait alors déposé des amendements en ce sens, je ne les rappellerai pas. Mais nous avions expliqué que nous serions attentifs, tout au long de l’année, à la mise en oeuvre de ce “Plan Arbre”, attentifs à son application, attentifs aux moyens qui étaient consacrés, attentifs à l’entretien et aux constats réguliers.
Et j’aimerais juste dire, parce que beaucoup de choses ont été dites et écrites dans la presse, sur les réseaux sociaux, qu’on ne peut pas rejeter les revendications des Parisiens qui, de façon régulière, font des photos ou s’émeuvent de la place qu’on laisse à l’arbre dans la ville. Certes, ce ne sont pas tous des experts, mais leur vision est juste et ça participe aussi à l’acculturation de la question environnementale de la ville.
Alors il est effectivement primordial de protéger, d’entretenir les arbres parisiens dans le contexte actuel de surchauffe urbaine sur lequel travaille la MIE “Paris à 50 degrés” dédiée à l’adaptation de la Ville aux super vagues de chaleur, dont je suis rapporteure. Nous savons tous que le rafraîchissement urbain est un enjeu majeur pour les villes et les premiers entretiens nous ont montré que la question de l’arbre était une question essentielle et primordiale dans les solutions que nous allons devoir collectivement trouver. L’arbre est l’un des leviers pour rafraîchir des villes qui, demain, ressembleront de plus en plus à des fours en été. En effet, les conditions climatiques rendent plus difficile la survie de ces arbres en ville.
Il faut donc absolument préserver la nature à Paris, préserver tout ce qui est possible, redonner de l’espace aux arbres, faire des choix d’aménagement dans le sol, dans le sous-sol, protéger les arbres qui participent à l’amélioration de la qualité de l’air et qui sont des refuges de biodiversité. Et moi, je préfère demain, même si cela coûte de l’argent, même si ce sont des choix d’avenir qui sont parfois compliqués, que l’on puisse avoir une ville couverte d’arbres plutôt qu’une ville couverte de climatiseurs parce que ce sera la seule solution si nous ne prenons pas des décisions ambitieuses.
Avec ses 33 jours de canicule, l’été 2022 a été suffocant mais ça a été l’été le moins chaud des prochaines années : il a laissé entrevoir la nécessité de prendre des mesures urgentes et des mesures qui sont fortes. Pas simplement faire une course à la plantation d’arbres, mais faire en sorte que ce qui est planté aujourd’hui seront des arbres en bonne santé. L’arbre sera notre meilleur allié pour cette lutte contre le réchauffement climatique.
Alors sur ce sujet qui est un sujet majeur au cœur du débat de la MIE, j’espère que nous saurons entendre les propositions qui sont faites. Nous travaillons sur des propositions sur la qualité des essences, les stratégies de plantation, les stratégies de plantation en pleine terre, un certain nombre de sujets dont nous débattrons en temps et en heure lorsque ce rapport sera présenté devant le Conseil de Paris. J’espère qu’à ce moment-là, on ne sera pas dans une bataille de communication mais dans la réelle prise de décision.
Nous avons déposé un vœu, ma collègue présidente de groupe en parlera tout à l’heure, qui nous semble absolument essentiel sur l’entretien des pieds d’arbres des 200 000 arbres qui sont plantés dans les rues. Et pour terminer, sur la question de la température, la température est à peu près à 58 degrés dans un été caniculaire sur un revêtement minéral, 48 degrés sur une pelouse sèche et 29 degrés au pied d’un arbre.
Donc ce n’est pas simplement une question esthétique, c’est une question de choix fort environnemental. Et nous tenons particulièrement à ce vœu. J’espère que nous saurons vous y retrouver tout à l’heure.
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