Merci monsieur le maire, je vais donc m’exprimer sur 4 délibérations, un rapport et un voeu en moins de 5 minutes.

Alors pour commencer, la communication, sur les RAPO, au titre du contrôle du stationnement payant durant l’année 2019, alors une satisfaction, une baisse du nombre de RAPO de 27% entre 2018 et 2019, bien évidemment, en lien avec la baisse du nombre de FPS.

Néanmoins, on peut s’en réjouir, c’est malheureusement le seul motif de satisfaction.

Dans la mesure où des problèmes qui désormais qu’on peut désormais qualifier de structurelles, demeurent engendrant de trop nombreux FPS délivré alors que des personnes ont des dérogations.

Je pense particulièrement aux personnes à mobilité réduite ou encore aux professionnels de santé.

Et puis je regrette toujours que la complexité du dispositif fasse qu’un certain nombre de nos concitoyens renonce à saisir les autorités compétentes, compte tenu de la complexité du dispositif, il s’agit, sans la 2e année de pleine.
Désormais, ce n’est plus acceptable.

Dans ce cadre, sur la question du stationnement payant, nous déposons un voeu, contrairement au premier confinement ou le stationnement en surface, était gratuit. Cette fois-ci lors du 2e confinement, il est payant, y compris pour les résidents, y compris
pour les commerçants.

Or il nous semble que c’est une mauvaise décision tant d’un point de vue écologique qu’en termes de justice sociale et sanitaires.

En effet, dès lors que le stationnement demeure payant, naturellement, tous les résidents ne sont pas forcément incitées à recourir au télétravail alors qu’ils le pourraient tout simplement en raison du coût que représente le stationnement pour eux.

Donc, en rendant gratuit le stationnement pour les Parisiens qui possèdent une voiture, cela les inciterait à privilégier le télétravail et au contraire les faire payer pour les inciter à se rendre à leur travail.

Donc par notre voeu, nous demandons donc la gratuité du stationnement dans cette période de confinement pour les résidents et pour les commerçants.

3e sujet, la question du maillage des bornes de recharge électrique Delphine Bürkli en a parlé.

On le sait, Paris est extrêmement en retard au niveau du déploiement du réseau de recharge de bornes électriques.

Pour mémoire, on peut compter sur le réseau Belib’, 90 nations.

Les 220 stations anciennement Autolib qui ont été redesigné pour ce faire.

Et puis 255 points de charge dans les parkings concédé de la ville, soit au total 1 674 points de recharge.

Ce qui est bien trop peu et bien trop peu par rapport aux besoins, y compris les besoins estimés à horizon 2030 où on estime que plus de 6 000 points de recharge seront nécessaires pour faire face à la mobilité électrique à Paris.

Je rappelle que Autolib c’était 3 244 bornes de recharge électrique, alors quel gâchis.

Alors qu’on sait que le problème d’accès au réseau, au maillage des bornes électriques, justement, c’est ce qui rend difficile le développement des voitures électriques à Paris.

Pour mémoire, les dernières Autolib ont cessé de rouler en 2018.

Il faudra donc plus de 3 années pour voir le réseau revenir à un niveau presque équivalent.

Et effectivement, quel en sera le coût ?

Je rappelle que lors de l’utilisation de l’ex réseau Autolib, le coût de l’énergie ne pouvant être calculée n’étaient pas connues en dépit de nos nombreuses demandes en la matière.

Et là même sujet, aucune transparence sur la question du coup donc on ne sait pas quel sera le montant à payer pour les utilisateurs de ce service.

Un petit mot sur la DVD79 sur les techniques de rafraîchissement d’espace public.

Un sujet éminemment intéressant.

Cette question du rafraîchissement et de la lutte contre les les îlots de chaleur, évidemment.

Une impérieuse nécessité dans notreville.

On serait quand même en droit de considérer que la ville est un peu schizophrène en la matière, quand on voit les aménagements de certaines places et à côté, le souci de recherche et de meilleur aménagement pour rafraîchir la ville.

Et puis dernier sujet ô combien important, le rapport sur les déchets.

Un enseignement.

Malheureusement, les Parisiens continuent à produire davantage de déchets que les Français.

On est quand même à près de 100 kilos de plus qu’un citoyen français.

Alors j’espère sincèrement que cela nous donnera l’énergie pour redoubler d’énergie justement en matière de d’économie circulaire, de développement des infrastructures, notamment en matière de recyclerie, de ressourcerie, particulièrement dans l’ouest parisien, qui manque aujourd’hui profondément.

Je vous remercie.